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INTRODUCTION AUX TECHNIQUES

D’ETUDE DU GENOME

Dr Simon AZONBAKIN
Pr Anatole LALEYE
Médecin biologiste
Laboratoire d’histologie, Biologie de la Reproduction, Cytogénétique et Génétique Médicale
PLAN
INTRODUCTION
I- GENERALITES
1- définitions
2- Intérêt
3- Rappel sur le gène et son fonctionnement
II- Méthodes d’analyse des acides nucléiques
III- Méthodes d’analyse des protéines
IV- Diagnostic des maladies monogéniques
CONCLUSION
24/06/2020 3
INTRODUCTION
Etude du génome
 permet de déterminer les individus porteurs d’une
mutation
 Permet aussi d’identifier ceux qui n’en ont pas hérité.
 Nécessité d’un consentement éclairé
 Etude
 Acides nucléiques : ADN, ARN, ADNc
 Protéines
 Plusieurs techniques d’étude du génome
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I-Généralités
1- Définitions
 Génome: ensemble du matériel génétique
d’une cellule eucaryote
 Génomique: étude exhaustive de l'ensemble
des gènes, de leur disposition sur les
chromosomes, de leur séquence, de leur
fonction et de leur rôle
 Séquençage : Détermination de l'ordre
linéaire des composants (nucléotides) d'un
brin d’ADN

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2- Intérêt
 Techniques de bases dans l’étude de la
génétique moléculaire des maladies
 En croissante évolution
 Plusieurs applications en médecine et en
recherche médicale

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3- Rappels sur le gène et son expression

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Un gène eucaryotique

exon intron exon intron exon


DNA
(génomique)
AUG/Met transcription Stop

Pre-mRNA
hnRNA
Splicing (épissage)
mRNA
(cDNA, EST)
AUG/Met Stop
traduction

protéine

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INTRODUCTION
I- GENERALITES
1- définitions
2- Intérêt
3- Rappel sur le gène et son fonctionnement
II- Méthodes d’analyse des acides nucléiques
III- Méthodes d’analyse des protéines
IV- Diagnostic des maladies monogéniques
CONCLUSION

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II- Méthodes d’analyse des acides nucléiques
 ADN
 présent dans toutes les cellules nucléées
 séquence est identique dans toutes les cellules d’un même
organisme
 12 picogrammes d’ADN par cellule
 1 ml de sang contient environ 5 millions de leucocytes,
soit 60 µg d’ADN.
 L’analyse de l’ ADN
 moyen de diagnostic très utilisé
 Indications doivent être posées par un professionnel spécialisé
 Analyse bien régulée par la loi
 Information et consentement éclairé du patient
 PCR et variétés
 Séquençage de l’ADN

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1- PCR « Polymerase chain reaction »
Historique
 Mise au point en 1985 par Kary Mullis,
 prix Nobel de Chimie en 1993.
 Procédé révolutionnaire couplé à l’utilisation
d’une ADN polymérase thermorésistante
permet d’obtenir, sans clonage, une
amplification considérable d’un fragment
donné d’ADN

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Définition
 La PCR est une technique permettant une
amplification in vitro de séquences d’ADN à
partir de quantités infinitésimales de matériel
de départ.

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Principe
 La capacité de l’ADN polymérase à synthétiser
à partir d’une amorce un brin complémentaire
à un fragment d’ADN
 Répétition en boucle d’une série de réactions
permettant la réplication d’une matrice d’ADN
double brin
 Produits obtenus à la fin de chaque cycle
servent de matrice pour le cycle suivant :
l’amplification est donc exponentielle.

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Composants de la PCR

 ADN :
 Obtention à partir du sang ou d’autres cellules nuclées
 Méthode d’extraction ( Phénol chloroforme, Kits prêts à l’emploi…..)
 Les oligonucléotides ou désoxyribonucléotide triphosphate
(dNTP)
 substrats utilisés par la polymérase pour la synthèse des brins.
 L’enzyme
 c’est la polymérase thermostable Taq (Thermus aquaticus).
 synthétise le brin complémentaire à partir des amorces.
 Les amorces ou primers
 c’est une courte séquence d’ADN ou d’ADNc, complémentaire du
début d’une séquence et servant de point de départ à la synthèse du
brin complémentaire par une polymérase.

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D’autres composantes interviennent pour jouer
différents rôles :
 Le magnésium
 stabilise les oligonucléotides et la réaction,
 Tampon Tris-HCl
 Permet de maintenir le pH du mélange à une valeur
constante optimale
 KCl
 facilite et stabilise la réaction d’hybridation des brins
d’ADN
 DMSO (Diméthylsulfoxyde)
 Evite la formation des structures secondaires

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Réalisation de la PCR

 Plusieurs cycles de 3 étapes chacun


 Dénaturation 95°C

 Hybridation
 Elongation 72°C

50 à 65°C
(~5°C < Tm amorces)

~ 40 cycles

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L’étape de dénaturation
l’ADN contenant le segment à amplifier est chauffé à une
température d’environ 95°C en présence des autres
composantes. Il s’ensuit une séparation (dénaturation) des
deux brins de l'ADN.

95 °C

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L’étape d’hybridation
hybridation: ici la température est baissée (entre 40°
et 70°) afin que chacune des amorces s’hybride de
façon spécifique à l’extrémité de chaque brin dont
elle est complémentaire

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L’étape d’élongation
Elongation: la température est de nouveau remontée pour
permettre à l’ADN polymérase de répliquer l’ADN dans les
conditions optimales

72 °C

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les 3 étapes de l’amplification par PCR
95°C

3 étapes
72°C

50 à 65°C
(~5°C < Tm amorces)
95 °C
~ 40 cycles

50-65 °C 72 °C

3
Résultats

1er cycle = 2 amplicons

2ème cycle = 4 amplicons n


3ème cycle = 8 amplicons
N = N0 x 2
4ème cycle = 16 amplicons
N: Nombre de molécules amplifiées
5ème cycle = 32 amplicons
No: Nombre initial de molécules
6ème cycle = 64 amplicons n: Nombre de cycles d'amplification

8ème cycle = 128 amplicons

4
• Au cours d’un cycle, la quantité d’ADN cible a
été doublée. Les cycles sont répétés de 20 à
50 fois suivant la quantité d’ADN de départ et
l’augmentation de la quantité d’ADN est
exponentielle.
• L’opération est réalisée dans un thermocycleur
automatique

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Analyse des produits de PCR

 Séparation des produits de PCR


 par électrophorèse sur gel d’agarose ( le plus souvent)
 Ou par électrophorèse capillaire « type
ABI3130XL » au LCBM
 Comparaison des produits obtenus à des
témoins « positif et/ou négatif »

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Electrophorèse capillaire

25
24/06/2020
Principe de l’électrophorèse
 L’ADN est globalement chargé négativement
 il peut migrer sous l’influence d’un champ électrique
 Les gels sont constitués d’agarose ou de
Polyacrylamide
 le gel constitue un filet en 3 dimensions
 Plus le fragment est long, moins il va migrer
 Certains gels peuvent séparer les brins d’ADN
dont la longueur diffère d’un seul nucléotide
 Visualisation de l’ADN grâce à la fluorescence
ou à la radioactivité

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Exemple: Electrophorèse sur gel d’agarose (amorces
de BCR-ABL majeure)

B3a2 : 150 bp
e1a2 : 92 bp
b2a2 : 75 bp

27
Pas d’amplifiat à 92 bp
Applications de la PCR
VARIEES ET MULTIPLES
 Médicales
 étude des maladies génétiques
 Détection des micro organismes
 Médecine légale
 Botanique
 Zoologie
 Autres….

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2- Les variétés de PCR
 Nombreuses réactions basées sur la PCR
développés à partir de la méthode standard,
chaque méthode ayant son objectif particulier
 RT PCR
 utilisation de l’ARNm comme matrice de départ de la
PCR
 AS PCR « PCR spécifique d’allèle »
 PCR en Temps réel (QPCR)
 PCR multiplex
 …….

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Le - PCR en temps réel
Suivi des réactions PCR
De la PCR en point final à la PCR Temps réel

Historiquement, suivi semi-quantitatif


PCR EN TEMPS REEL
par dépôt sur gel d’agarose
Enregistrement à chaque cycle de la cinétique
des produits PCR finaux obtenus après
d’amplification à l’aide de systèmes fluorescents
différents nombres de cycles

5
Cinétique d’amplification en temps réel : 4 phases

Phase de plateau

Phase
log-linéaire
(amplification
exponentielle)

Phase
exponentielle
précoce

Phase de
« bruit de fond »

6
PRINCIPE GENERAL DE LA QUANTIFICATION

La quantification par PCR en temps réel repose sur la notion de


Cp (crossing point – Roche) ou Ct (cycle threshold – ABI)
qui est défini au niveau de la phase exponentielle précoce

Cp ou Ct = Nombre de cycles nécessaires pour que la


fluorescence mesurée dépasse une valeur seuil (threshold)
fixée à partir de la ligne de bruit de fond (noise band)

2 méthodes pour définir le Cp/Ct :


- L’utilisateur définit lui-même ses valeurs de noise band et de
threshold (méthode en « fit point »)
- le Cp/Ct est automatiquement calculé par un algorithme
mathématique (méthode en « 2nde derivative »)

Au moment du Cp/Ct, la quantité d’amplifiats formés est la


même pour toutes les PCR

MAIS le nombre de cycle nécessaire pour y arriver (Cp/Ct)


est fonction de la quantité initiale No de cible à amplifier

Cp/Ct petit  No initiale grand


7
ILLUSTRATION

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3- La réaction de séquençage
(méthode de Sanger –synthèse enzymatique
Le séquençage d’un ADN permet de déterminer la succession des nucléotides le
composant
-> Synthèse in vitro d’ADN simple brin avec incorporation aléatoire de
didéoxynucléotides (ddNTP) « nucléotides terminateurs »

Incorporation dNTP Incorporation ddNTP

Synthèse Arrêt de la
réaction
Absence de groupement OH en 3’
Les Protagonistes
 L’ADN simple brin à séquencer,
 Une ADN polymérase qui recopie cet ADN,
 Des nucléotides (NTP) incorporés lors de
l’élongation de la chaîne d’ADN nouvellement
synthétisée,
 Des nucléotides « terminateurs » (ddNTP) qui
bloquent l’élongation de la nouvelle chaîne
d’ADN.
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L’idée de départ du séquençage
• Le groupement OH des NTP est utilisé par la
polymérase pour allonger la chaîne.
• Si ce groupement est absent, l'élongation ne fera
pas. C'est le cas du ddNTP: nucléotide
"terminateur »

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Réaction de séquence
matrice
3’AGTCCAATGCTGAAACCGCATTAGTACC 5’
TCAGGTTACGACT
5’ amorce 3’

Synthèse par l’ADN polymérase du brin


complémentaire (5’->3’)

matrice
3’AGTCCAATGCTGAAACCGCATTAGTACC 5’ Incorporation de dNTP->
TCAGGTTACGACT T
synthèse
TCAGGTTACGACT TTGG
TCAGGTTACGACT TTG-H
TCAGGTTACGACT TTG Arrêt de la synthèse par utilisation
TCAGGTTACGACT TT-H d’un ddNTP
TCAGGTTACGACT TTGGCGT-H
TCAGGTTACGACT TTGGCGTA
TCAGGTTACGACT TTGGCGTA-H

A la fin de la réaction, ensemble de fragments de taille différente


correspondant à l’incorporation des ddNTP
Les chaines obtenues sont triées d’après leur taille et à l’aide d’un gel
d’électrophorèse ( précis à un nucléotide près)
 l’analyse du gel peut se faire visuellement ou par un séquenceur
capillaire
Développement de marquage fluorescent
Nécessité de faire 4 mélanges réactionnels différents (1/ddNTP
terminateur: ddATP, ddCTP, ddGTP, ddTTP)
•Technologie des « Dye terminator » : Marquage fluorescent de
chaque ddNTP avec une couleur différente : 1 seule réaction

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INTRODUCTION
I- GENERALITES
1- définitions
2- Intérêt
3- Rappel sur le gène et son fonctionnement
II- Méthodes d’analyse des acides nucléiques
III- Méthodes d’analyse des protéines
IV- Diagnostic des maladies monogéniques
CONCLUSION

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 Western blot:
identification des protéines après séparation sur un gel

 PPT: Protéine truncation test:


étude de la protéine synthétisée à partir de l’ADN ou l’ARN du patient.
Détecte les mutations produisant un codon stop et résultant en une
protéine tronquée, c à d plus courte que la normale

 ……….

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INTRODUCTION
I- GENERALITES
1- définitions
2- Intérêt
3- Rappel sur le gène et son fonctionnement
II- Méthodes d’analyse des acides nucléiques
III- Méthodes d’analyse des protéines
IV- Diagnostic des maladies monogéniques
CONCLUSION

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Stratégies diagnostiques
 Diagnostic direct:
 Recherche de la lésion génétique causale chez l’individu
atteint
 Permet de confirmer le diagnostic, fiable
 Long et coûteux (de moins en moins vrai)
 Diagnostic indirect:
 Recherche de liaisons génétiques avec la mutation en
cause
 Nécessite l’analyse de marqueurs génétiques
(polymorphismes)
 chez plusieurs membres de la famille

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CONCLUSION

Etude du génome
 Nombreuses techniques en évolution croissante.
 Nécessité d’un consentement éclairé
 Réalisation par un personnel agréé et
compétent ( dans le cadre des maladies génétiques)
 PCR et techniques associées

 Séquençage et séquencage de haut débit


(NGS)
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MECANISMES ET CLASSIFICATIONS
DES MALADIES GENETIQUES

Dr Simon AZONBAKIN
Pr Anatole LALEYE
Laboratoire d’Histologie-Embryologie-Cytogénétique et Biologie de la reproduction
PLAN

INTRODUCTION
I- MECANISMES RESPONSABLES DES MALADIES
1- Mutations
2- Anomalie de l'empreinte génomique: disomie
uniparentale
3- Anomalies chromosomiques
II- CLASSIFICATION DES MALADIES GENETIQUES
1- Hérédité chromosomique
2- Hérédité monogénique
3- Hérédité multifactorielle
4- Hérédité mitochondriale
CONCLUSION
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INTRODUCTION

2 mécanismes fondamentaux de la génétique:


 Stockage de l’ADN
 Réplication et transmission fidèle de l’information
génétique de cellule mère en cellule fille
 gènes
 transmission suivant différentes modalités
 différentes formes de mutations

24/06/2020 4
PLAN
INTRODUCTION
I- MECANISMES RESPONSABLES DES MALADIES
1- Mutations
2- Anomalie de l'empreinte génomique: disomie
uniparentale
3- Anomalies chromosomiques
II- CLASSIFICATION DES MALADIES GENETIQUES
1- Hérédité chromosomique
2- Hérédité monogénique
3- Hérédité multifactorielle
4- Hérédité mitochondriale
CONCLUSION
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1- MUTATION
1.1- Définitions
 Changement dans la séquence des nucléotides ou
dans l’arrangement de l’ADN dans le génome par
comparaison à un témoin supposé normal,
indépendamment de l’effet de celui-ci sur la
fonction génique
 Peut survenir dans toute cellule
 Cellule germinale: transmission à la génération suivante
 cellule somatique: pas de transmission
 Plusieurs mécanismes
 délétion
 Duplication
 insertion

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 Génotype : ensemble ou partie donnée de la
constitution génique d’un individu ou d’une
cellule ( johannsen 1909)

 Phénotype : effets apparents d’un gène ou de


plusieurs gènes chez un individu ou une
cellule ( johannsen 1909)

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Allèle: L’une des versions alternatives d’un
même gène
Locus: position d’un gène sur un chromosome

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Les mutations: ILLUSTRATIONS

• Sleon une edtue de l’Univertise de Cmabrigde,


l’odrre des ltteers dans un mot n’a pas
d’ipmrotncae, la la suele coshe ipmrotnate est
que la pmeirere et la dreneire soit a la bnnoe
pclae. Le rsete peut erte dans un dserorde ttaol
et vuos puoevz tujoruos lrie snas porbemle. C’est
prace que le creaveu hmaiun ne lit pas cauhqe
ltetre elle-mmee, mias le mot cmome un tuot.
• Et la transtricpion et la tardutcion, ca mrache
cnoemmt ?

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1.2- Types de mutations

 mutations Non sens


 mutations Faux sens
 mutations « Frame-shift »
 mutations instables ou dynamiques
 mutations silencieuses

 Notion de Polymorphisme

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1.3- Conséquence fonctionnelle et importance
en médecine

24/06/2020 13
1.4- Variabilité du phénotype et du génotype

 mutation dans différents gènes peuvent


donner un même phénotype
 mutations différentes dans un même gène
peuvent entraîner des phénotypes différents
 des mutations identiques dans un même
gène peuvent entrainer des phénotypes
différents

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1.5- Etude des mutations

( cours sur méthodes d’explorations en biologie moléculaire)

 Analyses moléculaires sur cellules nuclées


 Majorité des techniques fondée sur la complémentarité des
duplex d’ADN
 Méthodes d’étude des acides nucléiques
 Extraction de l’ADN
 Synthèse de l’ADNc ( ARN m)
 PCR
 Séquençage
 Méthodes d’étude des protéines
 western blot

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1.6- Polymorphisme
 Locus polymorphe
 différents types de loci polymorphes
 RFLP « polymorphisme du fragment de restriction «
 Minisatellite
 Microsatellite
 variants enzymatiques
 variants antigéniques
 variant chromosomique

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www.affymetrix.com

• SNP : Single Nucleotide Polymorphism


- 1 SNP/ 1 000 pb
- 80% de tous les polymorphismes
- bialléliques : Allèle A

génotype homozygote A/A ou B/B


hétérozygote A/B
- inter ou intra-géniques
Allèle B
1.7- Empreintes génétiques
 Etude simultanée d’un grand nombre de loci
polymorphes permet de déterminer
l’empreinte génétique de chaque individu

 APPLICATIONS
 Médico-légale:
 Recherche de Paternité

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1.8- Nomenclature des mutations
Type Code

substitution (pour les bases) >

Etendue -

autres changements sur l'allèle ;

autres transcripts/mosaïque ,

Incertain ()

Allèle []

Délétion Del

Duplication Dup

Insertion Ins

Inversion Inv

Conversion Con

Extension Ext

codon stop X

décalage du cadre de lecture fsX

brin opposé O

Translocation T

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PLAN
INTRODUCTION
I- MECANISMES RESPONSABLES DES MALADIES
1- Mutations
2- Anomalie de l'empreinte génomique: disomie
uniparentale
3- Anomalies chromosomiques
II- CLASSIFICATION DES MALADIES GENETIQUES
1- Hérédité chromosomique
2- Hérédité monogénique
3- Hérédité multifactorielle
4- Hérédité mitochondriale
CONCLUSION
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2- Anomalie de l’empreinte génomique:
Disomie uniparentale
 Empreinte génomique: expression phénotypique
variant uniquement en fonction de l’origine parental
du chromosome portant le gène d’intèrêt
 Disomie uniparentale : il s’agit de l’héritage de 2
chromosomes ( ou segments de chromosomes) d’un
seul parent en l’absence du chromosome
correspondant de l’autre parent
 hétérodisomie
 isodisomie

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Mécanisme de disomie uniparentale

 Correction d’une aneuploidie


 Zygote monosomique duplication du
chromosome isodisomie
 Zygote trisomique perte du chromosome
surnuméraire cellule diploide normale
 Gamète disomique + gamète nullisomique
Hétéro ou isodisomique

24/06/2020 23
DUP

Non disjonction post zygotique: lors


de la mitose
Mécanisme de formation d’une
Disomie Uniparentale
PLAN
INTRODUCTION
I- MECANISMES RESPONSABLES DES MALADIES
1- Mutations
2- Anomalie de l'empreinte génomique: disomie
uniparentale
3- Anomalies chromosomiques
II- CLASSIFICATION DES MALADIES GENETIQUES
1- Hérédité chromosomique
2- Hérédité monogénique
3- Hérédité multifactorielle
4- Hérédité mitochondriale
CONCLUSION
24/06/2020 25
3- Anomalies chromosomiques
( cf cours pathologies chromosomiques)

 erreur dans le nombre ou la structure d’un


chromosome
 Analyse se fait grâce au caryotype
 différentes techniques de caryotype
 Standard
 Haute résolution
 FISH
 CGH

24/06/2020 26
PLAN
INTRODUCTION
I- MECANISMES RESPONSABLES DES MALADIES
1- Mutations
2- Anomalie de l'empreinte génomique: disomie
uniparentale
3- Anomalies chromosomiques
II- CLASSIFICATION DES MALADIES GENETIQUES
1- Hérédité chromosomique
2- Hérédité monogénique
3- Hérédité multifactorielle
4- Hérédité mitochondriale
CONCLUSION
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II- CLASSIFICATION DES MALADIES GENETIQUES

Lors de la classification, tenir compte de :


 Hétérogénéité génétique: un même
phénotype peut être du à des mécanismes
génétiques différents

 Phénocopie: initiation d’un phénotype


déterminé par un génotype.

24/06/2020 28
Quelques définitions

Gène : « séquence d’ADN transcrite en ARN


traduite ou non en peptide »
Locus: l’emplacement spécifique qu’occupe un
gène sur un chromosome
Allèle: Une des versions alternatives d’un gène
, à un locus donné

24/06/2020 29
• Homozygote: Présence du même allèle sur les 2
loci homologues
• Hétérozygote : Présence de 2 allèles différents à
un locus donné
• L’état hémizygote désigne tous les gènes portés
par le chromosome X chez le sexe masculin
(présent en un seul exemplaire).
Pour un locus donné avec deux allèles A et a, 3
génotypes sont possibles:
• AA et aa homozygotes
• Aa hétérozygote
24/06/2020 30
Pléïotropie

• Expression de certains
gènes peut se limiter à
un organe exemple:
dents –oreilles –yeux
• Maladie touche de
nombreux organes
• Ex : NF1 ou STB
• Effet pléiötropique du
gène

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24/06/2020 32
1- Hérédité chromosomique
 erreur dans le nombre ou la structure d’un
chromosome
 Analyse se fait grâce au caryotype
 Anomalie de nombre
 polyploidie
 aneuploidie
 Anomalie de structure
 Translocation
 délétion
 inversion
 duplication
24/06/2020 33
Considérations générales sur le phénotype

 Anomalie des autosomes: ( nombre et structure


équilibrée) souvent associée à un retard mental
 Anomalie des chromosomes sexuels: souvent
associée à une intelligence inférieure à la
normale et à des troubles de la fertilité
 Chaque anomalie non équilibrée est en général
associée à un phénotype spécifique avec des
caractéristiques psychologiques ou
comportementales
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Les anomalies Chromosomiques
( confère cours sur anomalies chromosomiques)

 Anomalie de nombre
 Polyploidie
 aneuploidie
 Anomalie de structure
 équilibrées
 non équilibrées

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2- Hérédité monogénique
 Transmission varie selon le gène étudié
 Types de transmissions
 Autosomique dominante
 Autosomique récessive
 récessive liée à X
 Dominante liée à X
 Liée à Y
 Maladies par expansions de triplets nucléotidique

24/06/2020 36
L’arbre généalogique

24/06/2020 37
2.1- Transmission autosomique dominante

 Gènes impliqués sur les autosomes


 Caractère manifeste chez un sujet porteur du
gène pathologique (allèle muté) à l’état
hétérozygote
 Allèle muté est dominant sur l’ allèle sauvage
 Homozygotie dominante rare

24/06/2020 38
 Transmission « verticale » sur plusieurs générations
 Les deux sexes sont atteints avec la même fréquence
 Un sujet porteur d’un allèle dominant a 50% de risque de
transmettre l’affection à sa descendance (quelque soit le sexe)
 Transmission d’un père à son fils signe l’hérédité
autosomique

24/06/2020 39
Particularités de l’hérédité autosomique
dominante
Un sujet atteint nait généralement d’un parent
atteint
Exceptions:
• Néomutation germinale
• Saut de génération liée à une pénétrance
incomplète
• Expressivité faible non détectée chez le
parent
24/06/2020 40
Hérédité autosomique dominante:
pénétrance
 Pénétrance : Probabilité qu’un gène puisse avoir une
expression phénotypique
 Si la fréquence d’expression du phénotype est
inférieure à 100%: la pénétrance est réduite
 Un sujet apparemment sain peut transmettre la
maladie « saut de génération »

24/06/2020 41
Hérédité autosomique dominante:
Expressivité
 Expressivité: Degré d’intensité des manifestations
morbides en rapport avec un trait héréditaire
autosomique dominant
 Manifestation du phénotype varie chez les
individus ayant le même génotype = variabilité
d’expressivité
 Expressivité variable en intrafamilial ou en
interfamilial
 Expressivité: âge d’apparition, signes cliniques,
gravité
24/06/2020 43
Hérédité autosomique dominante:
Expressivité
Exemples :
• Maladies du tissu conjonctif (Marfan,
Stickler….)
• Phacomatoses : Neurofibromatose de type 1,
Maladie de Von Hippel Lindau (VHL), Sclérose
tubéreuse de Bourneville (STB)
• Maladies neurologiques (myotonie de
Steinert)

24/06/2020 44
24/06/2020 45
Hérédité autosomique dominante: mutation
récente ou néomutation
 Sujet atteint d’une maladie dominante mais les
deux parents sont sains et non porteurs de la
mutation
 Apparition de l’allèle muté dans l’un des gamètes
parentaux: mutation de novo ou néomutation
 Pour la descendance du sujet atteint: hérédité AD
(50% de risque de transmission)

24/06/2020 46
 Pour certaines maladies dominantes la
proportion de néomutations est élevée
 Néomutations liées à un âge paternel élevé
Exemple: Achondroplasie ( FGFR3) –NF1 –
Syndrome d’Apert ( FGFR2)

24/06/2020 47
L’achondrodysplasie
 Nanisme
dysharmonieux
 Taux élevé de
néomutation
 âge paternel élevé très
évoqué

24/06/2020 48
Tenir également compte
des notions

• mosaïsme germinal
• d’anticipation

24/06/2020 49
Le mosaïsme germinal
 Mosaïque germinale: présence d’une double
population de cellules germinales (mélange de cellules
porteuses de la mutation et de cellules sauvages)
 Un parent porteur d’une mosaïque peut transmettre la
mutation à sa descendance Bien qu’il n’exprime pas la
maladie si les cellules somatiques ne portent pas la
mutation.
 Des parents indemnes peuvent avoir un enfant atteint
et un risque de récurrence (différence avec la
néomutation)
 Transmission ressemble à une récessive
 Exemples: NF1 – ostéogénèse imparfaite ,
achondroplasie
24/06/2020 50
L’Anticipation

Il y a anticipation quand l’âge d’apparition de la


maladie est de plus en plus précoce au cours de
générations successives
Exemple: chorée de Huntington ou maladie de
Steinert (cas particulier de la transmission de la
mutation (mécanisme répétition de triplets avec
allongement) d’un femme prémutée à son enfant
avec forme précoce et grave
24/06/2020 51
Maladie de STEINER

24/06/2020 52
2.2- Transmission autosomique récessive

 L’allèle muté responsable de la maladie est récessif sur l’allèle


sauvage.
 Les hétérozygotes sont sains
 Les homozygotes sont malades
 Les deux sexes sont atteints avec une fréquence égale
 Les deux parents sont sains mais hétérozygotes

24/06/2020 53
 Dans une famille, les sujets atteints sont de la
même fratrie:
 Hérédité : répartition dite « horizontale »
 Excès d’unions consanguines chez les parents de
sujets atteints Un couple d’hétérozygotes a un
risque de 25% de récurrence
Exemples
• Drépanocytose, thalassémies
• Maladies du métabolisme (phénylcétonurie)

24/06/2020 54
Hérédité autosomique récessive: Consanguinité

 Union entre sujets apparentés entre deux


individus ayant au moins un ancêtre commun
 Risque plus grand pour le couple d’avoir reçu
un allèle identique et d’avoir des enfants
homozygotes
 Coefficient de consanguinité : probabilité que
les enfants reçoivent le même allèle

24/06/2020 56
24/06/2020 57
Hérédité autosomique récessive: Hétérogénéité
génétique
 Tous les modes de transmission mais AR ++
 Hétérogénéité allélique ou intralocus:
exemple: 200 mutations pour PC1
 Individu avec deux mutations différentes:
hétérozygote composite
 Hétérogénéité interlocus: phénotype
identique avec mutations dans des gènes
différents
• Exemple: rétinopathies pigmentaires …..
24/06/2020 58
24/06/2020 59
Exemple de maladie récessive: La
drépanocytose ( anémie falciforme)
 BENIN :10 à 25 % porteurs
hétérozygotes ( selon étude)
 Cause :
 Mutation homozygote du gène de la
bêta globine
 changement de l’acide glutamique
par une valine sur le codon 6
 Hb S « sickle cell anemia »
 Clinique:
 Douleurs osseuses
 anémie et hémolyse chroniques
 Complications diverses
 Maladie « très lourde »
socialement

24/06/2020 60
 Diagnostic par électrophorèse de
l’hémoglobine
 Test biologique « obligatoire »
en Pré nuptial et pré natal
 Diagnostic possible en anté natal
par PCR sur ADN fœtal issus des
amniocytes
Histoire
 avantage sélectif ds
hétérozygotes de l’ HbS face au
paludisme et ses complications

24/06/2020 61
24/06/2020 62
24/06/2020 63
24/06/2020 64
24/06/2020 65
2.3- Transmission récessive liée à X

 Allèle morbide se comporte comme un caractère


récessif
 Les femmes hétérozygotes ne sont pas atteintes mais
peuvent transmettre la maladie = conductrices de la
maladie
 Sujets masculins sont hémizygotes XY (une seule
copie du gène)

24/06/2020 66
 Seuls les garçons sont atteints
 Les sujets atteints se retrouvent uniquement
dans la lignée maternelle
 Pas de sujet atteint dans la lignée paternelle

 JAMAIS de transmission d’un père à son


Fils

24/06/2020 67
Hérédité récessive liée à X: risque de
récurrence
 Pour une femme conductrice:
 Un garçon sur deux est atteint
 Une fille sur deux est conductrice
 Pour un homme atteint:
 Aucun enfant n’est malade
 Toutes les filles sont conductrices
 Néomutations possibles
 Exemple
• Dystrophie musculaire de Duchenne
• Hémophilie A (Xq27) (facteur VIII)
• Hémophilie B (Xq27) (Facteur IX)
• Daltonisme (Xq27)

24/06/2020 68
Hérédité récessive liée à X: Inactivation de l’X

 Dans chaque cellule somatique des femmes:


les allèles d’un seul chromosome X sont
fonctionnels
 Ceux portés par l’autre chromosome X sont
pratiquement tous inactivés
 L’inactivation d’un des chromosome X se fait à
un stade précoce de l’embryogénèse
 Phénomène de la lyonnisation
24/06/2020 69
Phénomène de Lyonisation
 Chez une femme
hétérozygote pour une RLX
 L’inactivation peut toucher
soit le chromosome porteur
de l’allèle sain ou le
chromosome porteur de
l’allèle muté
 La répartition aléatoire des
X actifs dans tous les tissus
=> variabilité d’expression
de l’allèle muté =>
anomalies biologiques
voire cliniques chez une
conductrice

24/06/2020 70
2.4- Hérédité dominante liée à X

 Allèle morbide sur l’X se comporte comme un


allèle dominant
 Manifeste chez les garçons hémizygotes et
filles hétérozygotes (à un moindre degré)

24/06/2020 72
Hérédité dominante liée à l’X

 Les deux sexes peuvent être touchés par la maladie


 Les filles hétérozygotes sont moins sévèrement
touchées que les garçons
 Les femmes atteintes ont 50% de risque de transmettre
la maladie aux enfants des deux sexes
 Pour un homme atteint :
 toutes ses filles sont porteuses du gène muté et il n’y
 JAMAIS de fils atteint
 La pénétrance peut être incomplète et l’expressivité
variable
Exemple:
• X-fragile (mutation instable FMR1)
•24/06/2020
Déficit en ornithine transcarbamylase (OCT) 73
2.5- Transmission liée à Y

 Chromosome Y: localisation de certains gènes


impliqués dans la spermatogenèse
 Mutation: infertilité ou hypo fertilité
 Transmission de ces gènes lors des actes
d’AMP
 Seuls les hommes sont atteints
 Transmission du Père à tous les Fils

24/06/2020 74
2.6- Maladies par expansions de triplets
nucléotidiques
 Les répétitions (n) de tri nucléotides (CGG, CAG, …).
dans le genome tres nombreuses (~300 a 500 kb) n :
polymorphisme, transmission : plutôt stable
 Parfois : instabilite importante avec n qui augmente
 Mutations instables = Mutations dynamiques =
Mutations par expansion
 20 pathologies causées par expansion dans un gene
(5’UTR , exon, intron ou 3’UTR)
 La majorité sont neurodegeneratives
 Quasiment pas de neomutation
 Effet d ’anticipation de génération en génération :
(age, severite, risque d’avoir des enfants atteint
24/06/2020 75
PLAN
INTRODUCTION
I- MECANISMES RESPONSABLES DES MALADIES
1- Mutations
2- Anomalie de l'empreinte génomique: disomie
uniparentale
3- Anomalies chromosomiques
II- CLASSIFICATION DES MALADIES GENETIQUES
1- Hérédité chromosomique
2- Hérédité monogénique
3- Hérédité multifactorielle
4- Hérédité mitochondriale
CONCLUSION
24/06/2020 76
3- Hérédité multifactorielle
 Des maladies communes (le diabète, l’obésité,
l’hypertension artérielle, les allergies, les
malformations congénitales et certains cancers)
plus fréquemment observées dans
certaines familles que dans d’autres.
 Transmission non compatible avec aucune
ségrégation mendélienne.
 déterminisme multifactoriel de la maladie avec
une contribution de facteurs génétiques et
environnementaux.

24/06/2020 77
24/06/2020 78
• "Les gènes chargent le pistolet,
l'environnement appuie sur la gâchette."

24/06/2020 79
PLAN
INTRODUCTION
I- MECANISMES RESPONSABLES DES MALADIES
1- Mutations
2- Anomalie de l'empreinte génomique: disomie
uniparentale
3- Anomalies chromosomiques
II- CLASSIFICATION DES MALADIES GENETIQUES
1- Hérédité chromosomique
2- Hérédité monogénique
3- Hérédité multifactorielle
4- Hérédité mitochondriale
CONCLUSION
24/06/2020 80
Hérédité Mitochondriale

 ADN mitochondrial (Wallace, 1989)


 ADN propre, circulaire
 Plusieurs copies par mitochondries
 Plusieurs milliers par cellule
 Hétéroplasmie (proportion d’ADN
muté/normal)

24/06/2020 81
CONCLUSION
 Mutation : modification de l’information
génétique
 Transmission à des cellules filles sur d’autres
générations suivant plusieurs modes de transmission
 AD ,AR , RLX, RLY,……..
 Importance de l’arbre généalogique pour
établir les modes de transmission
 Il existe des modes de transmission non
mendélienne
24/06/2020 82
Ouvrages recommandés:

- ATLAS de POCHE de GENETIQUE ,Eberhard


PASSARGE, Médecine Soins
- « Biologie moléculaire et Médecine » de Jean-
Claude Kaplan et Marc Delpech (Médecine
Science, Flammarion).

24/06/2020 83
PATHOLOGIES
CHROMOSOMIQUES
Dr Simon AZONBAKIN
Pr Anatole LALEYE

Laboratoire d’Histologie-Embryologie-Cytogénétique et Biologie de la reproduction


PLAN
INTRODUCTION
I- GENERALITES
1- Définition
2- Intérêt
3- Bref rappel sur le caryotype
II- Types, fréquence et mécanisme de survenue des
anomalies chromosomiques
III- Anomalies chromosomiques
1- Anomalie des autosomes
2- Dysgonosomie
CONCLUSION
INTRODUCTION
 Caryotype : défini chaque espèce
 Accident possible à chaque génération modifiant
le nombre ou la structure d’un ou plusieurs
chromosomes: Pathologie chromosomique
 Peut toucher les autosomes et/ ou les chromosomes
sexuels
 Peut être équilibré ou déséquilibré
 Historique :
 1959, mise en évidence de la première anomalie
chromosomique chez l’homme, la trisomie 21
( mongolisme)
1.1- Définitions

Chromosome : support des gènes constitué de


chromatine et visible pendant la division
cellulaire sous forme de fins bâtonnets
Caryotype: Lot chromosomique d’une cellule,
d’un individu ou d’une espèce
1.2- Intérêt
 Fréquence élevée des pathologies
chromosomiques dans
 Produits de fausse couche au 1er Trimestre
 Enfants nés de mères âgées ( T21)
 en cas de trouble de la fertilité masculine
 Peu évoqué en pratique médicale tropicale
1.3- Rappels sur le caryotype
Plusieurs étapes dans la réalisation du caryotype
 Obtention des cellules en division
(lymphocytes sanguins , Fibroblastes , Cellules amniotiques , Cellules du trophoblaste , Cellules de moelle et
de tissu tumoral)

 Incubation du sang total dans un milieu de culture contenant une lectine à


fort pourvoir mitogène (PHA)

 Obtention des métaphases analysables


 blocage des divisions en métaphase
 Choc hypotonique
 Fixation des préparations
 Etalement sur lames
 Identifier les chromosomes
 Coloration au Giemsa
 Marquage des chromosomes
 Bande G ( dénaturation enzymatique
 Bande R ( dénaturation thermique)

 Classement des chromosomes


1.4- Période de survenu des anomalies
chromosomiques
PLAN
INTRODUCTION
I- GENERALITES
1- Définition
2- Intérêt
3- Bref rappel sur le caryotype
II- Types, fréquence et mécanisme de survenue
des anomalies chromosomiques
III- Anomalies chromosomiques
1- Anomalie des autosomes
2- Dysgonosomie
CONCLUSION
II- Types, fréquence et mécanisme de survenue des
anomalies chromosomiques
1- Epidémiologie
 Forte sélection de la
conception à la naissance
 Porte surtout sur les
anomalies des autosomes
 avortements du 1er
trimestre: 60 %
d’anomalies
chromosomique
 Avortements tardifs: 5%
d’anomalie
chromosomique
 A la naissance 0,6 à 0,9%
Anomalies chromosomiques observées à la naissance
2- Anomalie de nombre
2.1- Trisomie
 Présence d’un chromosome supplémentaire. Le
nombre de chromosomes est donc de 47 et non plus
de 46.
 Peut impliquer tous les chromosomes, mais seulement
trois trisomies autosomiques sont viables à l’état
homogène dans l’espèce humaine : ( 13, 18 ,21)
 Mosaïque possible pour d’autres Chromosome (8,9 )
 Gain d’un chromosome peut également concerner les
gonosomes :
• Trisomie X: Syndrome Triple X
• Le syndrome de Klinefelter :XXY.
• Le Syndrome de Jacob : XYY
2.2 - Monosomie
Perte d’un chromosome
Seul Syndrome de Turner (45x ) viable
2.3 - Polyploidie
 Nombre anormal d’un lot haploïde entier
 Individu normal: 2n
• triploïdie (3n) : 69 chromosomes
• tétraploïdie (4n) : 92 chromosomes
2.4- - Mosaique
• Coexistence chez un même individu d’au moins deux
populations cellulaires (clones) de composition génomique
différente issues du même zygote
2.5- Mode de formation des anomalies de
nombre

Non disjonction en méiose 1 Non disjonction en méiose 2


Anomalie en mosaïque
Non disjonction post zygotique: lors
de la mitose
Anomalie en mosaïque:DUP

Non disjonction post zygotique: lors


de la mitose
Mécanisme de formation d’une
Disomie Uniparentale
3- Anomalie de structure
 Conséquence de cassures chromosomiques suivies ou
non de recollements anormaux.
 Elles peuvent être
 équilibrées ( remaniement chromosomique)
 non équilibrées ( anomalie chromosomique)
 Aléatoire mais il existe certaines régions
préférentielles (anomalies récurrentes)
 Familial (anomalie équilibrée) ou « de novo » (le plus
souvent pendant la méiose masculine)
 Peuvent toucher
 un chromosome
 deux chromosomes (homologues ou non)
 ou plus
3.1- Anomalie touchant un seul chromosome

• Délétion (del)
• Inversion (inv)
• Duplication (dup)
• Isochromosome (i)
• Anneau (r pour « ring »)
Délétion
Mécanisme de formation d’une délétion terminale
Chromosome en anneau
Mécanisme de formation d’un chromosome en anneau
Inversion

Mécanisme de formation d’une inversion


péricentrique

Mécanisme de formation d’une inversion


paracentrique
Duplication
Mécanisme de formation d’une duplication en Mécanisme de formation d’une duplication en miroir.
tandem Noter la perte de la région 8p terminale
Isochromosome
Mécanisme de formation d’un isochromosome
2.2- Anomalie touchant 2 ou plusieurs
chromosomes
 Il s'agit essentiellement de translocations et des
insertions
 On distingue deux formes majeures de translocations :
 les translocations robertsoniennes
 les translocations réciproques.
 Ces translocations peuvent être
 équilibrées ou
 non équilibrées.
 Elles peuvent survenir
 de novo ou
 être transmises
Translocation robertsonienne

Mécanisme de formation d’une translocation robertsonienne entre un chromosome 13


et un chromosome 14
Translocation réciproque
Translocations
et Infertilité
Insertions
Mécanisme de formation d’une insertion
RESUME
PLAN
INTRODUCTION
I- GENERALITES
1- Définition
2- Intérêt
3- Bref rappel sur le caryotype
II- Types, fréquence et mécanisme de survenue des
anomalies chromosomiques
III- EXPRESSION PHENOTYPIQUE
1- Anomalie des autosomes
2- Dysgonosomies
CONCLUSION
SYMPTOMES FREQUENTS DANS LES
PATHOLOGIES CHROMOSOMIQUES
Anomalies des mains et des pieds
Etat général  Polydactylies
 Retard de croissance intra-utérin  Anomalies des longueurs des doigts
(RCIU)
 Brachydactylies
 Déficit moteur  Arachnodactylies
 Retard mental généralement sévère  Syndactylies
Face et crâne  Anomalies des dermatoglyphes
 Microcéphalie Malformations internes
 Ossification incomplète  Anomalies congénitales du cœur et des
 Micrognathie gros vaisseaux
 Anomalie de position des yeux:  Malformations cérébrales
 Malformations du système génito-
 Hypertélorisme
urinaire
 Hypotélorisme
Plus rarement
 Anomalies d’orientation des fentes  Retard mental isolé
 Implantation basse et déformation  Syndrome malformatif avec capacités
des oreilles. mentales normales
 Malformation isolée
Aspects cliniques des anomalies des autosomes

 Anomalies de nombre
 Polyploidie
 Aneuploidie
 Trisomie : 13 , 18 ,21
 Anomalies de structure. ( non décrit)

 Délétion:
 4p : Wolf-Hirschhorn
 5p : syndrome du cri du chat
 Chromosome en anneau
 Chromosome surnuméraire
LA TRIPLOIDIE
SOUVENT
LETALE
1.1- Trisomie 21: syndrome de DOWN
 Maladie chromosomique viable la plus fréquente.
 1866, DOWN « idiotie mongolienne ».
 1959, LEJEUNE présence d’un chromosome 21
surnuméraire
 Facteur favorisant: L’âge maternel avancé
 1 pour 700 naissances vivantes (1.3 ‰).
 1ere cause de déficience intellectuelle
 Dépistage possible avant la naissance ( risque de Trisomie
21): obligatoire dans les pays développés par les marqueurs
sériques maternels (MSM) et la mesure de la clarté nucale
 Au Bénin:
 dépistage par MSM possible
 au LCBM:
 Test diagnostic en anté natal par FISH sur les amniocytes
 par caryotype conventionnel sur sang fœtal (?)
Clinique de la T21
syndrome dysmorphique : peau sèche, marbrée (livedo),
Un visage évocateur : infectée au pourtour des
 Microcéphalie fréquente, cou court, orifices
nuque plate, Faciès lunaire,
Une hyperlaxité ligamentaire.
• Aspect des narines en "prise de courant",
• Hypertélorisme ou pseudo hypertélorisme
• Fentes palpébrales en haut et en dehors, Le retard psychomoteur est
• Taches de Brushfield dans l'iris constant
(pathognomoniques, visibles sur yeux Une hypotonie dès la naissance
bleus) (tenue de tête à 6 mois, tenue
• ………. assise à 1 an, marche à 2 ans)
Des mains et pieds: Le retard mental,
• Courts et trapus, L’arriération mentale variant avec
• Brachymésophalangie du 2e et du 5e l’âge, le quotient intellectuel (QI=
doigts, Age mental/Age réel) est en
• Clinodactylie du 5e, moyenne de 50% à 5 ans puis
diminue progressivement
• Voûte plantaire effondrée,
• Orteils séparés des autres par un sillon
Trisomie 21: 47, XY, +21
Trisomie 21: 47, XX, +21
Un enfant T21

Zone de texte
1.2- La trisomie 13: syndrome de PATAU
 1ère description : 1960 par Patau
 Fréquence : 1/ 4 000 à 1/ 10 000
 CLINIQUE
 Dysmorphie cranio-faciale
 Petit crâne, front fuyant, parfois tempes rétractées.
 Fentes palpébrales horizontales, avec microphtalmie
bilatérale.
 « Gueule-de-loup »: bec de lièvre, fente palatine.
 Thorax et membres : ( Dernières côtes amincies ou
absentes. Hexadactylie uni- ou bilatérale, doigts
chevauchés.
• Retard mental profond, Crises convulsives, hypotonie
• Evolution : moyenne de survie de 4 mois.
Trisomie 18; 47, XX,+18
1.4- Syndromes microdélétionnels et délétions

d. visible d. submicroscopique

-Wolf-Hirschhorn >90%
-Smith Magenis >90%
-Miller Diecker >90%
-Microdélétion 22q11 >90%
-Prader-Willi 70%
-Angelman 70%
-Williams Beuren >90%
-Microdélétions >90%
subtélomériques
Syndrome du cri du chat (del5q-)
 Cri à la naissance: "miaulement de
chat"
anomalie du larynx
 R.M. sévère
 Malformations rares
 Létalité faible

 Diagnostic : standard / prophase /


FISH

 de novo (risque faible)/


héritée (anomalie parentale  risque
+++)
 DYSMORPHIE
• microcéphalie

• visage lunaire

• hypertélorisme

• rétrognathisme
Syndrome de Wolf Hirschhorn
(del 4p16 / 4p-)
 RCIU +++  avec l'âge
 Microcéphalie
 Malformations viscérales
très fréquentes
• aplasie du scalp
• CIA; CIV
• fente labio-palatine
 Retard mental +++
(langage surtout)

 Diagnostic : standard /
prophase / FISH
 De novo / héritée
 DPN +++
• RCIU ± malformations
associées
Translocation (X,15)

A cacherc
PLAN
INTRODUCTION
I- GENERALITES
1- Définition
2- Intérêt
3- Bref rappel sur le caryotype
II- Types, fréquence et mécanisme de survenue des
anomalies chromosomiques
III- Anomalies chromosomiques
1- Anomalie des autosomes
2- Dysgonosomies
CONCLUSION
2- Dysgonosomies
2.1- Syndrome de Turner
 Concerne 0.4 pour 1000 filles
 Seule monosomie viable
 Clinique:
• petite taille associée à une insuffisance gonadique.
• en prénatal : petite taille ;
• pendant l’enfance en cas de retard statural;
• À l’adolescence en cas d’absence de puberté, d’aménorrhée primaire et de petite taille, et à
• l’âge adulte en cas de stérilité et de retard statural.
• Petite taille (<1.50m),
• un pterygium colli, une difficultés modérée dans les apprentissages, nécessitant un soutien
scolaire.
• Biologiquement,
la FSH est élevée, le corpuscule de Barr est négatif.
• Cytogénétique : 45,X dans un peu plus de la moitié des cas
Turner ; 45, X
2.2-SYNDROME DE KLINEFELTER
 Prévalence : 1.5 p 1000 naissances de garçon
 Clinique
 Grande taille en rapport au gène SHOX en triple
exemplaire
 Gynécomastie
 Petites testicules et stérilité
 CSS incomplète mais sexualité normale
 Biologie: hypogonadisme hypergonadotrophique avec
FSH élevée
 Cytogénétique: 47 XXY
Klinefelter
47,XXX
• femmes de grande taille.
• La prévalence: de 1 p 1000, mais seulement 10% de ces femmes
sont diagnostiquées du fait d’un phénotype normal.
• Cliniquement, du fait de l’inactivation incomplète du chromosome
X et donc de la
• présence du gène SHOX en triple exemplaire,
– la croissance est précoce et on peut observer une grande taille à l’âge
adulte.
• Pas de retard mental mais un retard de langage peut être observé
nécessitant un soutien scolaire.
• Une faible estime de soi et une timidité sont fréquemment
rencontrées.
• fertilité est conservée et les enfants présentent dans la grande
majorité des cas un caryotype normal.
47,XYY
 Garçons plutôt grands présentant un
phénotype normal.
• prévalence est de l’ordre de 1 p 1000
naissance garçon.
• Pas de dysgénésie gonadique ou d’infertilité,
ni de criminalité incriminée par le passé.
• Certains troubles du comportement ont été
rapportés chez des individus présentant cette
formule chromosomique
CONCLUSION

Autosomes
– Retard mental
– Dysmorphie
– Malformation (s)
– Souvent retard de croissance
Gonosomes
– Pas de retard mental
– Retard de croissance et malformation (s) seulement
45,X
– Parfois stérilité
– Parfois anomalies du développement
Pour aller plus loin
ATLAS DE POCHE DE
GENETIQUE
BASES DE LA GENETIQUE

Dr Simon AZONBAKIN
Pr Anatole LALEYE
Laboratoire d’Histologie-Embryologie-Cytogénétique et Biologie de la reproduction
PLAN
INTRODUCTION
I- l'ADN
1-Structure de l'ADN
2- Réplication de l'ADN
3- Transcription et traduction de l'ADN
4- Recombinaison de l’ADN
5- Transposition de l’ADN
6- Réparation de l’ADN
II- Chromosome humain
III - Gène et génome humain
1- Organisation du génome humain
2- Structure d'un gène
3- Le code génétique
4- Les types de gènes
5- Génome mitochondrial
6- Expression et régulation des gènes
IV- Fonctionnement des gènes normaux
V- La division cellulaire
CONCLUSION
24/06/2020 3
INTRODUCTION
Génétique: « Science qui étudie l’hérédité et ses
variations dans les organismes , que ce soit les
caractères génétiques d’un organisme, d’une espèce
ou d’un groupe en incluant les mécanismes qui les
affectent » « encyclopedia britannica 15 édition 1995 »
e

24/06/2020 4
 Découverte de l’ ADN par watson et CRICK :
élément de base de l’information génétique
 Programme génétique doit être maintenu au
sein de la cellule sans compromis de son
intégrité
 Erreur dans le maintien et la transmission de
l’information génétique Maladies
génétiques

24/06/2020 5
I- l’ADN
1- Structure de l’ADN
6
Quelques chiffres.
• E.coli: 4.7 109 pb.
– #4000 gènes 6

• S.cerevisiae: 13.4 109 pb


– 14 chromosomes
– # 6-7000 gènes
– 70% du génome est codant
9
• Homo sapiens: 3.3 109 pb
– 23 paires de chromosomes
– ~21 000 gènes
– 2% du génome est traduit.
– Mais > 90% du génome est transcrit.

24/06/2020 6
La double hélice d’ADN

24/06/2020 7
Trois formes de l’ADN

Pb/tour: 11 12 10
Diamètre: 23A 18A 20A

24/06/2020 8
2- La réplication de l’ADN

 Procédé par lequel chaque brin d’ADN est


copié en un nouveau brin complémentaire
 se déroule lors de la phase S du cycle
cellulaire et assure la transmission de
l’information à chaque cellule fille
 Réplication semi conservative, Bidirectionnelle
 Se déroule dans le noyau
 Action coordonnée de protéines: replisome
24/06/2020 9
24/06/2020 10
24/06/2020 11
3- Transcription et traduction de l'ADN

ADN Transcription ARN Traduction Protéine


chaque brin de l’ADN est Transcrit
Synthèse des ARN Ribonucléotides tri phosphates
Synthèse de l’ARN : toujours de son extrémité 5’ vers l’extrémité
3’
3 familles d’ARN
 ARN messager ( codant , traduction en protéines)
 ARN ribosomaux (ARNr) et ARN de transfert( ARNt)
 Autres ARN non codant ( MiRNA, SnRNA…. ) présents chez
les eucaryotes seulement

24/06/2020 12
 Transcription de l’ADN nécessite la présence
des facteurs généraux de la transcription
( TFII: TFD, TFIIA, TFIIB, TFIIF, TFIIE, TFIIH)

 Début de la transcription par le promoteur

24/06/2020 13
Schéma illustrant la transcription et la traduction avec les différents niveaux de contrôle

24/06/2020 14
4- Recombinaison de l’ADN
- échange entre deux molécules homologues d’ADN.
- moyen de restructurer l’information génétique.
- avantage : sur le plan de l’évolution en aidant à l’élimination
des mutations défavorables, au maintien et à la propagation
des mutations favorables, et permet à chaque individu d’avoir
un patrimoine génétique unique
deux modèles :
- la recombinaison initiée à partir d’une cassure d’un simple
brin
- la recombinaison initiée à partir d’une cassure du double
brin.
24/06/2020 15
5-Transposition de l’ADN
- processus spontané, très répandu chez les organismes vivants,
par lequel une séquence d’ADN s’insère au niveau d’une
nouvelle localisation dans le génome
- source de la variation génétique, et rôle important dans
l’évolution du génome.
- Parfois responsable de maladies, si insèrtion au sein d’un gène
fonctionnel.
Trois exemples
- les séquences d’insertion (IS, pour insertion sequences)
- les transposons (Tn) réplicatifs et non réplicatifs
- les rétroéléments qui se transposent par l’intermédiaire d’un
ARN

24/06/2020 18
Séquences d’insertion (IS) et
transposons (Tn)

24/06/2020 19
6- Réparation de l’ADN
- Mécanisme permettant de corriger les erreurs sur les
séquences d’ADN

Plusieurs types de réparation d’ADN


- réparation par excision,
- réparation des mésappariements
- système de réparation par recombinaison,
- réparation couplée à la transcription des gènes actifs.

24/06/2020 22
24/06/2020 23
24/06/2020 24
PLAN
INTRODUCTION
I- l'ADN
1-Structure de l'ADN
2- Réplication de l'ADN
3- Transcription et traduction de l'ADN
4- Recombinaison de l’ADN
5- Transposition de l’ADN
6- Réparation de l’ADN
II- Chromosome humain
III - Gène et génome humain
1- Organisation du génome humain
2- Structure d'un gène
3- Le code génétique
4- Les types de gènes
5- Génome mitochondrial
6- Expression et régulation des gènes
III- Fonctionnement des gènes normaux
IV- La division cellulaire
24/06/2020 25
II- Chromosome humain
 Unité d’organisation du génome humain
 Chromosome : grec « fil coloré » , W
Waldeyer en 1888
 Nombre spécifique d’une espèce
 Espèce humaine: 46 Chromosomes
 22 paires d’autosomes
 1 paire de chromosomes sexuels ( XX ou XY)

24/06/2020 26
24/06/2020 27
Les chromosomes se différencient par
 Taille
 Position du centromère( longeur du bras)
 Position relative et l’intensité des bandes:

submétacentriques, métacentriques et acrocentriques


DIEU
EST

24/06/2020 28
Le chromosome humain

24/06/2020 29
PLAN
INTRODUCTION
I- l'ADN
1-Structure de l'ADN
2- Réplication de l'ADN
3- Transcription et traduction de l'ADN ( y mettre les éléments de régulation)
II- Chromosome humain
III - Gène et génome humain
1- Organisation du génome humain
2- Structure d'un gène
3- Le code génétique
4- Les types de gènes
5- Génome mitochondrial
6- Expression et régulation des gènes
III- Fonctionnement des gènes normaux
IV- La division cellulaire

24/06/2020 30
III - Gène et génome humain
1- Organisation du génome humain
Génome humain: ensemble du matériel génétique
d’une cellule d’un individu
Gène: portion d’un ADN ou d’ARN
 Codant: traduit en ARN ou en protéine
 non codant: non traduit
Génome comparable à un livre dont:
 Chapitres: Chromosome
 Phrases: Gènes
 Les 4 bases A C G T représentent les lettres
Grande diversité entre les individus: Polymorphisme
24/06/2020 31
2- Structure d'un gène

AUG … ACC… CGA..

24/06/2020 32
3- Le code génétique

 Définition
« Ensemble des règles biologiques régissant le transfert
d’une séquence de bases nucléotidiques d’ARN en
ordre correspondant d’acides aminés pour former les
protéines »
 code en triplet
 Protéine: constitué de chaine d’acides aminés
 Code universel ( animaux, virus bactéries) a quelques
exceptions près ..
 Acides aminés différents pour toutes les espèces
animales et végétales

24/06/2020 33
24/06/2020 34
4- Les types de gènes

 gènes mitochondriaux
 Gènes nucléaires
 Gènes de Structure: code pour les protéines
faisant part de la structure du corps humain:
Kératine ( cheveux, ongles)
 Gènes de contrôles :contrôlent l’expression des
gènes de structure, càd la production de protéines
« Gène de ménage » ou « housekeeping genes »

24/06/2020 37
5- Génome mitochondrial

 Génome extra-chromosomique : ADN


mitochondrial (ADNmt)
 Mitochondrie: organite assurant la respiration
cellulaire
 Réplication à l’intérieur de la mitochondrie
 Transmission de cet ADN est d’origine
maternelle

24/06/2020 38
6- Expression et régulation des gènes

A EFFECER
24/06/2020 39
PLAN
INTRODUCTION
I- l'ADN
1-Structure de l'ADN
2- Réplication de l'ADN
3- Transcription et traduction de l'ADN ( y mettre les éléments de régulation)
II- Chromosome humain
III - Gène et génome humain
1- Organisation du génome humain
2- Structure d'un gène
3- Le code génétique
4- Les types de gènes
5- Génome mitochondrial
6- Expression et régulation des gènes
IV- Fonctionnement des gènes normaux
IV- La division cellulaire
CONCLUSION
24/06/2020 40
IV- Fonctionnement des gènes normaux
1- La transcription et la traduction

ADN Transcription
ARN Traduction
Protéine
Edition ( aléatoire et inscontant)

EPISSAGE ALTERNATIF

24/06/2020 41
Epissage alternatif

24/06/2020 42
24/06/2020 43
24/06/2020 44
2-Contrôle de l’expression des gènes

24/06/2020 45
24/06/2020 46
3- Empreinte génomique ou parentale
 Phénomène épigénétique par lequel l’expression
d’un gène diffère suivant qu’il a été transmit par
le père ou la mère
 Epigénétique: changement de l’expression du
gène sans modification de la séquence
nucléotidique
 Complémentarité fonctionnelle des génomes
parentaux
 Environ 200 gènes soumis à l’empreinte
génomique
24/06/2020 47
PLAN
INTRODUCTION
I- l'ADN
1-Structure de l'ADN
2- Réplication de l'ADN
3- Transcription et traduction de l'ADN ( y mettre les éléments de régulation)
II- Chromosome humain
III - Gène et génome humain
1- Organisation du génome humain
2- Structure d'un gène
3- Le code génétique
4- Les types de gènes
5- Génome mitochondrial
6- Expression et régulation des gènes
IV- Fonctionnement des gènes normaux
V- La division cellulaire
CONCLUSION
24/06/2020 48
V- la division cellulaire
 permet la division en plusieurs cellules-filles
 nécessaire à la reproduction
 Chez les eucaryotes: 2 types
La mitose: n'autorise qu'une multiplication asexuée
La méiose: permet la reproduction sexuée

 Chez les procaryotes: scissiparité


• n’introduit pas de variabilité génétique
• chromosome se réplique et se sépare la
• les deux ADN se fixent à des points distincts de la membrane plasmique
• production d’une cloison qui partage la cellule en deux

24/06/2020 49
 Cycle cellulaire
 Mitose
 Interphase

24/06/2020 50
La méiose
Définition
Double division par laquelle les
cellules diploïdes germinales (ou
sexuelles) donnent naissance aux
gamètes qui sont haploïdes

Comporte 2 divisions cellulaires


 réductionnelle
 équationnelle ,

24/06/2020 52
Conséquences génétiques de la méiose

• Réduction du nombre des chromosomes


• Ségrégation des allèles
• Redistribution du matériel génétique
• Crossing over par redistribution
additionnelle du matériel génétique

24/06/2020 55
CONCLUSION
 ADN : support de l’information génétique
• 4 nucléotides
• Transcription en ARN
• Traduction en protéines
 Système de contrôle et de régulation de
chaque étape du métabolisme de l’ADN
 Divion cellulaire assure la multiplicité et la
pérénisation des activités cellulaires

24/06/2020 56
• 4 nucléotides
• Code pour les protéines?
• 42 = 16 43 = 64

• Pas de stœchiométrie
• Le code génétique est redondant
• Valeur dépend de la position
• Impact d’une variation dépend de la position

24/06/2020 57
Diffractométrie de rayon X
Pour aller loin ( bibliographie)
ATLAS DE POCHE DE GENETIQUE , EBERHARD
PASSARGE , 3eme édition Médecine-Sciences
Flammarion

24/06/2020 58
Cytogénétique, chromosomes et
caryotype

Dr Simon AZONBAKIN
Prof Anatole LALEYE
Laboratoire d’Histologie, Biologie de la reproduction Cytogénétique et Génétique Médicale
Plan
INTRODUCTION

I- GENERALITES

II- INDICATIONS DU CARYOTYPE

III- REALISATION PRATIQUE DU CARYOTYPE

IV- LA CYTOGENETIQUE MOLECULAIRE

V- PATHOLOGIES CHROMOSOMIQUES

CONCLUSION
24/06/2020 3
Introduction
• 1880: 1ère observation de chromosomes: Fleming
• 1956: établissement du nombre de chromosome
de l’espèce humaine
• 1ère anomalie: trisomie 21 en 1959 : Lejeune
• 1960: 1ère nomenclature classification, à Denver
• Evolution des techniques de cytogénétique et de
la classification au fil des avancées techniques

24/06/2020 4
I. Généralités
1- Définitions

• Cytogénétique:
Etude des chromosomes, et de la façon dont la variation de structure
et/ou du nombre est liée à la maladie
• Chromosome:
Support du matériel héréditaire, constitué d’une molécule d’ADN
hautement condensée et de protéines. Il n’est visible que lors de la
division cellulaire
• Caryotype:
Etude du nombre et de la structure des chromosomes d’un individu.
Arrangement standard de l’ensemble des chromosomes d’une cellule
24/06/2020 5
24/06/2020 6
La cytogénétique

Définitions :
Moléculaire = FISH
Conventionnelle = Caryotype (Hybridation In Situ Fluorescente)
Et CGH, autres…

24/06/2020 7
24/06/2020 8
2- Chromosomes

• Constitué de molécule d’ADN


• Support de l’information génétique
• Visibles que pendant une courte période
• forme la plus condensée de l'ADN
• Chromosome: fibre d'ADN et histones

24/06/2020 9
Le chromosome humain

24/06/2020 10
• surface des chromosomes :
couverte de microconvules.
Télomère
• Centromère:
- région où s'attachent les microtubules.
- Sur le plan moléculaire:
* séquences d'ADN répétées en centromère
tandem un grand nombre de fois
* sans rôle de transcription connu
• Télomère du chromosome:
- régions terminales.
- Nombre de répétitions diminue avec microconvules
l'âge

24/06/2020 11
Les chromosomes se différencient par
 Taille
 Position du centromère( longeur du bras)
 Position relative et l’intensité des bandes: submétacentriques, métacentriques et
acrocentriques

dqddds
dddddd

24/06/2020 12
Plan
INTRODUCTION

I- GENERALITES

II- INDICATIONS DU CARYOTYPE

III- REALISATION PRATIQUE DU CARYOTYPE

IV- LA CYTOGENETIQUE MOLECULAIRE

V- PATHOLOGIES CHROMOSOMIQUES

CONCLUSION
24/06/2020 13
II- INDICATIONS
Nombreuses et en pleine progression
En période anténatale :
réalisation sur
 Villosité choriale dès la 11e-12e SA ( semaines
d’aménorrhée)
 Amniocytes à partir de la 14e-15e SA
 Sang fœtal à la 20e SA
Pour
 signe d’appel échographique
 risque elevé au test sérique de dépistage
 antécédents familiaux
24/06/2020
diagnostic de sexe….. 14
Choriocentèse
l’amniocentèse
les étapes de l’amniocentèse
Période néonatale :
Réalisation possible sur :sang total, fibroblastes…
Pour
 Antécédents d’anomalies chromosomiques
 Anomalie chromosomique de structure équilibrée chez un
parent.
 phénotype évocateur d’une maladie chromosomique
 Signes d’appel échographiques.
 Risque élevé aux tests sériques.
24/06/2020 19
• Le nouveau-né et l’enfant :
- Anomalie de développement sexuel ( DSD).
- Polymalformations.
- Retard mental.
- Dysmorphie ou phénotype évocateur d’un syndrome
chromosomique connu.
- Retard de croissance
- Impubérisme.
- maladies cassantes.
- Leucémies.
24/06/2020 20
• Adulte :
- Aménorrhée
- Anomalies du spermogramme
- Hypogonadisme d’origine basse
- Maladie abortive
- Leucémies
- Bilan d’une Assistance Médicale à la
Procréation (AMP)
- Phénotype évocateur d’une pathologie
chromosomique connue
24/06/2020 21
Plan
INTRODUCTION

I- GENERALITES

II- INDICATIONS DU CARYOTYPE

III- REALISATION PRATIQUE DU CARYOTYPE

IV- LA CYTOGENETIQUE MOLECULAIRE

V- PATHOLOGIES CHROMOSOMIQUES

CONCLUSION
24/06/2020 22
III- REALISATION PRATIQUE DU CARYOTYPE

1- Etape de culture des cellules


2- Obtention des métaphases nombreuses et de
bonne qualité
3- Identification les chromosomes
4- Classification des chromosomes

24/06/2020 23
1- Etape de culture des cellules
 Prélèvement stérile de sang dans un tube héparine
de lithium ( post natal)
 incubation du sang 24 à 72 H dans un milieu de
culture contenant une lectine à fort pouvoir
mitogène (Phytohamagglutinine A) permettant la
stimulation de la croissance de lymphocytes T
 Autres prélèvements possibles
 Fibroblastes de la peau
 amniocytes du liquide amniotique

24/06/2020 24
2- Obtention de métaphases nombreuses
et de bonne qualité
 Blocage des cellules en métaphase après la
phase de multiplication par ajout de colchicine
( poison du fuseau mitotique)
 Choc hypotonique: éclatement de la cellule
 Fixation par un mélange méthanol-acide
acétique
 Etalement des cellules sur une lame de verre

24/06/2020 25
3- Identification des chromosomes
 Coloration des chromosomes afin de les
mettre en évidence et de les classer selon la
taille et l’indice centromérique
 Techniques classiques (routine)
 Giemsa
 Bande G ( dénaturation enzymatique)
 Bande R ( dénaturation thermique)
 Techniques spécifiques
 Bandes C, Q
 Techniques à haute résolution ( incorporation
de Bromodésoxyuridine)
24/06/2020 26
24/06/2020 27
GIEMSA

- Technique de coloration directe


- Permet de compter les chromosomes + classement en fonction
de la taille et de l’index centromérique
24/06/2020 28
BANDES G

• Coloration au Giemsa
après dénaturation à la
trypsine
• Avantage: technique
rapide
• Inconvénient : les
télomères apparaissent
peu colorés

24/06/2020 29
BANDES R

• Coloration au Giemsa après


dénaturation thermique en milieu
salin à pH déterminé
• Avantage : les télomères sont
bien colorés
• Inconvénient : technique longue

 Très utilisée en France


 Résultat en négatif des bandes
G

24/06/2020 30
Azon
bakin

24/06/2020 31
Les autres techniques
Techniques spécifiques
 Bande C: Hétérochromatine constitutive , centromères et
constrictions secondaires
 Bande Q: a la quinacrine et observation en fluorescence,
hétérochromatine de Y
Techniques de haute résolution
 Etude en prométaphase par synchronisation de cultures
associée à l’incorporation d’analogues de bases,
Bromodésoxyuridine

24/06/2020 32
Acquisition, traitement et analyse sur logiciel
adapté

24/06/2020 33
4- Classification des chromosomes

24/06/2020 35
Plusieurs critères:
• la taille: du plus grand au plus petit.
• l'index centromérique: 3 familles
• les bandes chromosomiques:
- Nombre de bandes variable: condensation
- Standard: 300 à 550 bandes
- Haute résolution: début de condensation,
800 à 1000 bandes par lot haploïde

24/06/2020 36
Interprétation
Déchiffrage de la formule chromosomique :
• Nombre de chromosomes par cellule
• Liste des chromosomes sexuels présents
• Liste des anomalies trouvées
• Nomenclature internationale (ISCN : International System
for human Cytogenetic Nomenclature)
• Exemple:
- Caryotype masculin normal : 46,XY
- Caryotype féminin normal : 46,XX
24/06/2020 37
Azonba
kin
24/06/2020 bbbsim38
24/06/2020 39
Plan
INTRODUCTION

I- GENERALITES

II- INDICATIONS DU CARYOTYPE

III- REALISATION PRATIQUE DU CARYOTYPE

IV- LA CYTOGENETIQUE MOLECULAIRE

V- PATHOLOGIES CHROMOSOMIQUES

CONCLUSION
24/06/2020 40
IV- LA CYTOGÉNÉTIQUE MOLECULAIRE
1- Généralités
• Avantages : Le caryotype
- couvre tout le génome : analyse globale
- permet de voir toutes les anomalies (équilibrées ou
non) à l’échelle du chromosome
• Inconvénients :
- résolution limitée (ADN ??) : ne détecte pas les
anomalies cryptiques
- problème lié aux étapes techniques (culture,
dénaturation…) : nécessité d’obtenir des métaphases
- TECHNIQUES DE CYTOGENETIQUE
MOLECULAIRE
24/06/2020 41
24/06/2020 42
24/06/2020 43
2- Principes de la Cytogénétique
moléculaire
 Basé sur la capacité de l’ADN à se dénaturer et
se renaturer (hybridation)
 identification précise
 Nécessité
 d’une sonde
 d’un système de marquage de la sonde
 d’un système de révélation de la sonde
 d’un système de capture

24/06/2020 44
La FISH
Hybridation in situ fluorescente

- Analyse ciblée : exploration de régions précises du génome


- Permet de confirmer des anomalies mises en évidence au
caryotype : monosomie, trisomie, délétions, remaniements…
- Sensibilité plus forte : met en évidence des anomalies invisibles
au caryotype (cryptique)

 Utilisation d ’une sonde marquée avec un fluorochrome


« On ne voit que ce que l’on cherche »

- Visualisation de la région chromosomique couverte par la sonde :


 à l’échelle d’un gène (qq dizaines de kilobases)
 à l'échelle d’un chromosome : peinture chromosomique
24/06/2020 45
24/06/2020 46
La FISH

• FISH métaphasique :
étude des cellules en mitose

• FISH interphasique :
étude de tous les noyaux
mais pas d’identification
des chromosomes possible

24/06/2020
IgH/CCND1 : t(11;14)(q13;q32) IgH/MALT1 : t(14;18)(q32;q21)47
• Différents types de
sondes
- Sondes centromériques
- Sondes de peinture
chromosomique
- Sondes locus
spécifique

24/06/2020 49
3- Indications de la FISH

- Dénombrement de chromosomes
- Identification de l'origine d'un fragment
- Mise en évidence de microdélétions ou de fusion
chromosomique

24/06/2020 50
Autres techniques de
cytogénétique moléculaire

24/06/2020 51
LA MÉTHODE DE CGH

CGH sur chromosomes


Résolution 5-10Mb

Numérisation du signal -> lecture quantitative

CGH sur microarray


Résolution dépend du
matériel génomique
utilisé. Permet de
descendre à l’échelle
de l’exon
24/06/2020 52
Plan
INTRODUCTION

I- GENERALITES

II- INDICATIONS DU CARYOTYPE

III- REALISATION PRATIQUE DU CARYOTYPE

IV- PATHOLOGIES CHROMOSOMIQUES

CONCLUSION
24/06/2020 53
IV- Pathologies chromosomiques
• Anomalies du caryotype: 2 ordres:
- Nombre
- Structure
• Une anomalie chromosomique peut être :
- soit homogène : toutes les cellules
gamétogenèse
- soit en mosaïque : une partie des cellules.
lors des 1ères divisions de l’œuf.
24/06/2020 54
24/06/2020 55
1- Anomalie de nombre
La polyploïdie :
- nombre multiple entier > 2, du lot haploïde
- Causes : accident de la fécondation.
- Anomalies souvent létales (in utéro)
- Exemples :
* triploïdie : 69, XXX ou XXY ou XYY, (dispermie ou
digynie)
* tétraploïdie : 4n chromosomes (92).
24/06/2020 56
Aaza
zonb
akin

24/06/2020 57
Aneuploïdies
- nombre anormal, différent d’1 multiple n.
* trisomies : un chr. en 3 exemplaires
· Autosomiques : T21= Sd de Down, T13, T18.
· Gonosomiques : Sd de Klinefelter: 47, XXY.

24/06/2020 58
• Trisomie 21(syndrome de Down)
- Risque augmente avec âge maternel
- Nouveau né: hypotonie+dysmorphie
- Encéphalopathie; dysmorphie, cardiopathies
- QI 50 à l'âge de 5 ans et décroît
- Difficultés d'acquisition du langage et de l’écriture

24/06/2020 59
24/06/2020 60
• Syndrome de Klinefelter: 47,XXY
Clinique :Signes principaux :
* Atrophie testiculaire
* Gynécomastie
* Stérilité
* Pas de dysmorphie importante

24/06/2020 61
24/06/2020 62
* monosomies : absence d’un chr. donné, nombre
total = 45.
· Autosomiques : létales, fausses couches
· Gonosomiques : Syndrome de Turner : 45, X
- Cause: non disjonction chromosomique,

24/06/2020 63
• Syndrome de Turner: 45,X
Clinique
-Signes principaux
Petite taille (1 m 50)
Impubérisme
Agénésie ovarienne
-Malformations somatiques évocatrices

24/06/2020 64
AMEN
AMEN

24/06/2020 65
2- Anomalies de structures
• cassures suivies ou non d’un recollement aberrant.
• équilibrées : matériel génétique normale
• non équilibrées : perte ou gain de matériel
génétique
• Peut porter sur un ou 2 chromosomes

24/06/2020 66
2.1- Anomalie portant sur un chromosome

• délétions
• anneaux
• inversions
• isochromosomes
• Autres anomalies

24/06/2020 67
• Les délétions :
- Perte d’un segment de chromosome
- Peut être terminale ou interstitielle
- exemple :
Syndrome du cri de chat : 5p
Dystrophie musculaire de Duchenne (Xp21)

24/06/2020 68
24/06/2020 69
• Maladie du cri du chat: délétion
partielle 5p

Clinique :
Rarement létal
Débilité profonde
Langage inexistant
Hypotrophie
Dysmorphie fascial
AMEN AMEN

24/06/2020 70
• Les anneaux :
- Cassure aux 2
extrémités d’un ch.,
- réunion circulaire du
segment intermédiaire,
- perte des segments
distaux.
- Exp. : Anneau de X dans
le Sd de turner (X).

24/06/2020 71
AMEN
AMEN

24/06/2020 72
2.2- Anomalie portant sur 2 chromosomes

• Les translocations Robertsoniennes


• Les translocations réciproques

24/06/2020 73
conclusion
Cytogénétique : peu connue en pratique médicale
tropicale
Nombreuses indications
Peu de laboratoire: un seul en Afrique de l’Ouest
francophone (BENIN) avec une activité couvrant
les autres pays
Discipline en essor continu: cytogénétique
moléculaire

24/06/2020 74
Ben dis
donc…y a du
boulot !

24/06/2020 75
Good Bye

24/06/2020 76
L’écart entre le possible et l’impossible c’est la
DETERMINATION, Ne rêve pas mais VIS , ne
pense pas mais CROIS, ne t’excuse pas mais
ASSUME, N’hésite pas mais FONCE et surtout
rappelle toi qu’hier est parti pour toujours, et que
demain ne viendra peut être jamais, seul
AUJOURDHUI t’appartiens

donc sois unique en ton genre chaque jour.

24/06/2020 77
24/06/2020 78
APPENDICE

24/06/2020 79
Les hémoglobinopathies: Aspects
génétique et moléculaire
GENERALITES
1- Définition
2- Intérêts
3- Classification
PHYSIOPATHOLOGIE
GENETIQUE
DIAGNOSTIC
CONSEIL GENETIQUE

25/02/2021 3
Définition
maladie génétique liée à un trouble qualitatif ou
quantitatif de l’hémoglobine avec remplacement
des sous-unités protéiques composant
l’hémoglobine par des protéines mutées.

25/02/2021 4
Intérêts
 Epidémiologique : 1ère maladie génétique au monde
 Social: Maladie très lourde socialement
 Médical :

25/02/2021 5
Structure de l’Hémoglobine

Perutz MF, Lehmann H.


Molecular pathology of
haemoglobin.
Nature 1968;222:902–9.

25/02/2021 6
Structure et organisation des
gènes de la globine

25/02/2021 7
25/02/2021 8
25/02/2021 9
Structure du génome et contrôle de l’expression des
gènes de la globine : bases moléculaires
des thalassémies

25/02/2021 10
Éléments du contrôle de
l’expression des gènes globine
Par l’intermédiaire du
-Promoteur
- Locus LCR ((Locus control region)
- les facteurs TFIIX font partie de la machinerie de base de l’initiation de la
transcription, auxquels
- les séquences GATA sont présentes à la fois sur les promoteurs et le LCR

25/02/2021 11
Classification des
Hémoglobinopathies
en deux catégories,

 défaut qualitatif avec production en quantité


normale d’une Hb « anormale », ( exemple de la
drépanocytose )
 défaut quantitatif de production de l’Hb normale:
( thalassémie)

25/02/2021 12
Hémoglobines anormales
fréquentes
3 variants présentent un prb important de santé publique
hémoglobines S, C et E ( variants de surface) .
Leur fréquence, élevée dans des populations africaines
◦ Dans des régions impaludées, un processus de «
polymorphisme équilibré avec une survie préférentielle
sélective des hétérozygotes.
◦ Endogamie

25/02/2021 13
HbS (b6Glu→Val) : Hb de la
drépanocytose
Première maladie moléculaire décrite en 1949
Epidémiologie: Afrique , Asie et Inde
La mutation affecte le 6e acide aminé de la chaîne b-
globine et provoque la formation de polymères
◦ polymérisation de l’HbS désoxygénée et les déformations
cellulaires subséquentes
HbS (b6 Glu→Val)

25/02/2021 14
HbC (b6Glu→Lys)

L’hémoglobinose C, dont la substitution a été identifiée dès


1958
La mutation affecte comme celle de l’HbS, le 6e acide
aminé de la chaîne b-globine mais ne provoque pas la
formation de polymères
◦ formation de cristaux intraérythrocytaires responsables d’une
augmentation de la densité du globule rouge, de sa
déshydratation et de sa liaison à la membrane.
(b6Glu→Lys)

25/02/2021 15
HbE (b26Glu→Lys)

Présence en Asie ( Asie du Sud-Est, sud de la Chine et nord


du souscontinent indien )
mutation faux sens du codon 26, dans le 1er exon du gène
b-globine : site alternatif d’épissage, partiellement utilisé,
qui dévie une partie de l’ARN messager vers une maturation
anormale, aux dépens de la production d’ARNm normal :
défaut de production de l’Hb normal

25/02/2021 16
Thalassémies
ensemble très hétérogène d’affections dont le caractère
commun est le défaut de synthèse, partiel ou total, d’une
ou plusieurs chaînes de l’hémoglobine.
 déficit a pour conséquence spécifique un déséquilibre
entre les chaînes, avec excès des chaînes non appariées
 Troubles de l’érythropoïèse et de la destruction cellulaire

25/02/2021 17
25/02/2021 18
La Drépanocytose
HISTORIQUE
 Première maladie génétique au monde
1910 : mise en évidence de l’hematies falciformes au frottis
sanguin,
1925: transmission genetique, autosomique recessive,
 1949: mise en évidence de l’anomalie biochimique Hb
anormale a l’electrophorese de l’hemoglobine (dite HbS), et
enfin la decouverte de la mutation genique β6E/V.

25/02/2021 20
25/02/2021 21
25/02/2021 22
Transmission autosomique récessive

 L’allèle muté responsable de la maladie est récessif sur


l’allèle sauvage.
 Les hétérozygotes sont sains
Les homozygotes sont malades
Les deux sexes sont atteints avec une fréquence égale
Les deux parents sont sains mais hétérozygotes
 Dans une famille, les sujets atteints sont de la même
fratrie:
 Hérédité : répartition dite « horizontale »

25/02/2021 23
25/02/2021 24
25/02/2021 25
PHYSIOPATHOLOGIE

25/02/2021 26
25/02/2021 27
Rôle des vaisseaux dans la
drépanocytose
 Adhérence cellulaire dans la drépanocytose
Anomalies du tonus vasculaire dans la drépanocytose

25/02/2021 28
CLINIQUE
Clinique:
 Douleurs osseuses
 anémie et hémolyse chroniques
 Complications diverses
 Maladie « très lourde » socialement

25/02/2021 29
DIAGNOSTIC BIOLOGIQUE

25/02/2021 30
25/02/2021 31
DIAGNOSTIC BIOLOGIQUE

25/02/2021 32
Autres méthodes biochimiques
de diagnostic
le dosage de l’hémoglobine totale
 le dosage de l’HbF : par le test de resistance a la denaturation alcaline
la précipitation de l’HbS ou test d’Itano : en traitant les hematies lysees
par un tampon phosphate concentre et desoxygene

25/02/2021 33
Le diagnostic en pratique au
Bénin
 Diagnostic par électrophorèse de l’hémoglobine
 Test biologique « obligatoire » en Pré nuptial et
pré natal
 Diagnostic possible en anté natal par PCR sur
ADN fœtal issus des amniocytes

25/02/2021 34
Les Thalassémies
Physiopathologie

25/02/2021 36
Mutations responsables de b-
thalassémies.

25/02/2021 37
Pour aller Loin

25/02/2021 38
25/02/2021 39
MALADIES MITOCHONDRIALES

Dr Simon AZONBAKIN
Pr Anatole LALEYE
Service d’Histologie-Biologie de la Reproduction Cytogénétique et
Génétique Médicale
OBJECTIFS
1- Décrire les fonctions mitochondriales
phosphorylations oxydatives
2- Expliquer le mode de transmission
mitochondriale des maladies
3- citer 4 pathologies liées à l’hérédité
mitochondriale
PLAN
INTRODUCTION
I-Généralités
1- Définitions
2- Rappels sur la mitochondrie
II- Génome mitochondrial
III- Maladies mitochondriales
CONCLUSION
INTRODUCTION
 Mitochondrie
 Organite cytoplasmique des cellules eucaryotes
 Semi autonome et capable de se reproduire
indépendamment
 Siège des réactions productrices d’Energie
 Nombre et forme variables d’un type cellulaire à
l’autre et selon l’activité cellulaire
 ADN mitochondrial
 Origine maternelle exclusive des mitochondries
Hérédité mitochondriale
PLAN
INTRODUCTION
I-Généralités
1- Définitions
2- Rappels sur la mitochondrie
II- Génome mitochondrial
III- Maladies mitochondriales
CONCLUSION
1- Définitions
Chondriome: ensemble des mitochondries d’une
cellule
Homoplasmie: Présence exclusive d’ADNmt muté
Hétéroplasmie: coexistence dans une même cellule
d’ADN normal et muté dans différentes propositions
Pléiotropie: situation dans laquelle un gène s’exprime
par de multiples phénotypes , en apparence sans
lien les uns avec les autres
2-Rappels sur la mitochondrie
 Organite ovoïde
 1 à 2µm longueur; 0,5 à
1µm diamètre
 mobile grâce à l’interaction
porines- protéines associées
avec les microtubules
 Limité par une enveloppe
avec 2 membranes
permettant donc de
distinguer
 Membrane interne
 Membrane externe:
 Espace intermembranaire
 Zone d’accolement
transitoire entre les
membranes interne et
externe
3-Rappels sur les fonctions mitochondriales
Source d’ATP des cellules eucaryotes
Production d’ATP se déroule durant un processus
couplant
 La réoxydation des cofacteurs réduits (NADH,H+ et
FADH2) produit lors du catabolisme des molécules
organiques
 à la Production d’ATP (réaction de phosphorylation
ADP +Pi=ATP
Implique un transport des électrons de haute
énergie du NADH,H+ et FADH2 vers un
acepteur final=l’oxygène, réduit en molécule
H20

 Phosphorylation oxydative active uniquement


en conditions AEROBIE
2.2- Rôle dans l’apoptose

 Processus par lequel des Fait intervenir les


cellules déclenchent leur
auto-destruction en réponse procaspases
à un signal mitochondriales
 Mort cellulaire
physiologique nécessaire à la
survie des organismes
pluricellulaires.
 L’apoptose est en équilibre
constant avec la prolifération
cellulaire, et contribue ainsi
à l’homéostasie tissulaire


Mécanismes de l’apoptose
Stimulus
apoptotique
Ouverture du pore de perméabilité transitoire (PPT)

VDAC
Pro-apoptotique
Bax
+ - Anti-apoptotique
bcl2

Mort
ANT cellulaire

Activation des caspases


AIF

PPT ouvert
Libération du cytochrome C,
Cytochrome C
des pro-caspases
Cytosol d’AIF
Rôles dans la synthèse des hormones stéroïdes
Rôle dans la régulation du calcium
Rôle dans la thermogenèse
PLAN
INTRODUCTION
I-Généralités
1- Définitions
2- Rappels sur les fonctions mitochondriales
II- Génome mitochondrial
III- Maladies mitochondriales
CONCLUSION
II- Génome mitochondrial
2.1- Génome mitochondrial
 Mitochondrie: organite semi-autonome , propre ADN
 ADNmt : molécule circulaire, double brin, petite taille
( env 16Kb)

 5 à 10 copies d’ADNmt par mitochondrie


 Chez l’homme: non associé à des Histones
 Origine maternelle ( lors de la fécondation de l’ovocyte, il ya
reconnaissance et destruction de mitochondries paternelles ( ubiquitinylées lors
de la spermatogenèse)
a- Structure de l’ADNmt
 molécule bicarténaire,
circulaire
 Brin H (heavy) riche en
guanine (G)
 Brin L (Light), pauvre G
 Boucle D ( D loop): région
non codante de contrôle
de la réplication et de la
transcription
 1 origine de la replication
 2 promoteurs de la
transcription (HSP et LSP)
 2 régions hypervariables
 situées dans la boucle D
 Polymorphes dans la population ( variations de la séquence
nucléotidique)
 Le séquençage des régions hypervariables
Est utilisé

 pour des études de filiation maternelle


 en médecine légale et criminastique
 en génétique des population ( étude de migration )
et paléontologie
 ADNmt : avantages: +abondant et + résistant à la dégradation que l’ADN nucléaire
Inconvénients: pourvoir discriminant plus faible
b- Réplication de l’ADNmt
 Se réalise de facon
indépendante à celle
de l’ADN nucléaire (
non limité à la phase S)
 Réplication asynchrone
des 2 brins
 synthèse
unidirectionnelle à partir
de l’OH puis le
déplacement du brin H
parental démasque OL
c- Transcription de l’ADNmt
 ADNmt contient un nombre restreint de
gènes
 sans introns
 Pas de séquences inter-géniques
 Transcription synthèse de:
 2 ARN ribosomiques (12S et 16S): mitoribosomes
 22 ARN de transfert
 13 ARN messagers
 certaines sous unités des complexes de la chaine respiratoire de l’ATP
synthase
PLAN
INTRODUCTION
I-Généralités
1- Définitions
2- Rappels sur les fonctions mitochondriales
II- Génome mitochondrial
III- Maladies mitochondriales
CONCLUSION
1- Généralités sur les maladies mitochondriales

 Maladie métabolique mitochondriale très


fréquente : 1/5000 naissances
 Synthèse d'ATP se fait à partir de cinq complexes
multi-enzymatiques localisés dans la membrane
interne de la mitochondrie.
 fait intervenir de multiples enzymes et
 plusieurs gènes expliquent la sévérité et la grande
fréquence des maladies
 Grande variété de pathologies avec un
dénominateur commun: déficit de la chaîne
respiratoire (CR) mitochondriale
Ségrégation mitotique et
hétéroplasmie mitochondriale
2- Hérédité mitochondriale

 Transmission toujours par la mère


 Les enfants d’un homme malade sont tous
sains. Pas de transmission père-fils.
• Hétéroplasmie : Mélange d’ADN
mitochondrial muté et sauvage
• Phénotype dépend de la proportion d’ADNmt
muté et du degré de dépendance de la cellule
vis à vis de la fonction mitochondriale.
3- Présentation clinique
 Atteinte des cellules et/ou organes ayant une grande
activité
 Association inexpliquée de signes neuromusculaires et
non neuromusculaires,
 une évolution rapidement progressive
 associant des organes a priori sans relation.
 Début
 prénatal,
 néonatal, dans l’enfance,
 l’adolescence ou
 l’âge adulte
4- Anomalies génétiques
 Beaucoup de cas sporadiques
 Hétéroplasmie
 par coexistence de molécules normales et mutées dans
une même cellule ou un même tissu,
 les tissus les plus atteints ayant un fort taux de mutation
• Les mutations ponctuelles de l’ADNmt : sont le pus
souvent à transmission maternelle alors que les
délétions se retrouvent en général dans des cas
sporadiques.
• Difficulté d’identification des mutations
 Spectre clinique des maladies mitochondriales
très variables
 Organes touchés sont ceux qui nécessite une
dépense énergétique importante
 yeux
 oreille
 foie
 Pancréas
 cœur
 Muscle squelettique

 Mutations mitochondriales s’accumulent avec


l’âge
 Taux de mutation de l’ADNmt fois plus élevé
que dans l’ADN nucléaire
 Mutations se déroulent beaucoup plus lors des
réactions de phosphorylation oxydative lors des
réactions impliquant les molécules d’oxygène
moléculaire
 Cause : absence de système de réparation de
l’ADN et de la protection par les histones
 Naissance: molécule d’ADNmt sont identiques
( homoplasmie), puis accumulation progressive
de mutation ( hétéroplasmie)
Eléments de prise en charge

 Pas de thérapie des maladies mitochondriales.


 traitement essentiellement symptomatique
 Recommandation diététique (régime riche en
lipides et pauvre en sucres
 Conseils génétiques
 La possibilité d’un diagnostic prénatal si cas index
dans la famille avec mutation formellement
identifié
CONCLUSION
 ADNmt
 Maladies mitochondriales
 complexe et hétérogène
 dû à des mutations de l’ADNmt
 concerne les maladies necessitant une grande
consommation d’énergie
 Mutations s’accumulent au fil du temps
( hétéroplasmie)
 Traitement symptomatique et conseil
génétique si besoin
Que retenir
Maladies mitochondriales
• affections dues à un défaut de la chaîne des
oxydations phosphorylantes (OXPHOS)
• Expression très hétérogène aussi bien dans
leur présentation clinique que dans l'âge
d'apparition des symptômes
• Surviennent à tout âge de la vie
• Transmission maternelle exclusive de l’ADN
mitochondrial
• Hétéroplasmie mitochondriale et ségrégation
mitotique sont des particularités de l’ADN
mitochondrial
• Plusieurs centaines de mutations recensées
témoignent de la complexité de
l’interprétation des variants de l’ADNmt
Principales références
• Céline Bris et al, Pathologies liées à des mutationsde l’ADN
mitochondrial, REVUE FRANCOPHONE DES LABORATOIRES •
N° 505 • SEPTEMBRE-OCTOBRE 2018

• Claude Jardel*, Benoît Rucheton, Diagnostic des maladies


mitochondriales , REVUE FRANCOPHONE DES
LABORATOIRES • N° 501 • AVRIL 2018

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