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Le texte de Poulain de la Barre s’ouvre sur un constat d’une opinion commune et

souligne la difficulté du sujet qu’il va traiter : les femmes. A la ligne 17, il y a la définition de
préjugé : le rapport d’autrui sans l’avoir examiné. La thèse va être énoncée en deux temps :
à la ligne 20, établir une connaissance inexistante et lacunaire. Ensuite nous avons les
arguments pour prouver cette thèse. Le début de cette thèse est un sondage : demander à
chaque homme en particulier, un par un, son honnête opinion, ce qui donne une prolepse
argumentative. Dans le paragraphe 3, il y a une défense des femmes et il y est dit que
l’opinion des hommes est illégitime. A la ligne 27, « elle ne fait que pour nous », dépendance
aux hommes. Poulain de la Barre émet une nouvelle hypothèse, qu’il puisse y avoir des
hommes plus instruits et plus intelligents que les autres, qui pourraient reconnaitre un
certain degré d’intelligence aux femmes : ligne 28 « Peut-être que les plus spirituels
ajouteraient qu’il y a beaucoup de femmes qui ont de l’esprit et de la conduite ». Il y aurait
donc une hiérarchie entre les hommes et les femmes qui serait décidée par Dieu lui-même.
Face à une femme, l’homme aura toujours une bonne opinion de lui-même. Nous avons une
idée d’un discours masculin mélioratif donc égoïste car il s’estime intelligent face à une
femme. A partir de la ligne 35, il y aura une énumération de métiers et d’emplois (par
exemple des professions judiciaires (Juges, avocats…)). C’est donc la conséquence de cette
hiérarchie car les hommes peuvent exercer un métier et un emploi public, alors que les
femmes non. Ce sont souvent des professions véritables et publiques, et essentielles à la vie
d’un État. Dans le paragraphe final, il va réagir à la prolepse. Il n’y a pas d’interdiction aux
femmes de la vie dans la société. Si elles étaient en capacité des sciences et des emplois, on
les aurait accoutumées à les y voir : L’habitude et la coutume.

2 2
2 −b b −4 ac
ax +bx +c=a(x + )−
2a 4a

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