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CM 4 Psycho du Développement13 February 2024

I. Développement des représentations symboliques

Symbole : J. Deloache « un symbole c’est quelque chose que quelqu’un a délibérément choisi pour
représenter quelque chose d’autre » Il y a l’idée d’intention : qlq chose qu’on utilise
intentionnellement pour rpz quelque chose d’autre.
Il faut être capable de décoder l’intention. Le symbole sert à référer à quelque chose d’autre.

L’enfant est entouré de représentations symboliques, pour son adaptation il est essentielle de
comprendre l’information que lui apportent ses symboles.

 Principal trait caractéristique : dualité


Le dualité du symbole peut poser problème : toiut symbole peut etre vu pour lui-même ou
pour ce qu’il représente.

Tout objet symbolique est en soit un objet mais aussi porteur d’informations sur quelqu’un d’autre.

Les symboles sont pourvoyeurs d’information qui nous permettent d’aller bien au delà de la réalité à
laquelle on a immédiatemment accès.

Les symboles sont mutliples :

dans les 4 cas ce sont des symboles de maison.

Cette compréhension est loin d’être innée.

1. L’enfant intepréte de représentations symboliques externes.

Expérience : on regarde comment le bébé se comporte avec une photo d’objets représenté sur la
photo.
A 9 mois, les bb semblent saisir automatiquement les objets qu’on leur montre en photyo, comme si
ils confondaient l’objet lui-même et le symnbole.
C’est ce que Deloache appelle : le réalisme iconique.

Le réalisme iconique suggère que le bébé fait confusion entre les propriétés du référent (objet que je
peux saisir) et propriétés du symboles (c’est une photo)

Les bébés ne confondent pas un objet et une photo. Ils ont les capacités perceptives de différencier
les objets et leur photo. C’est un problème conceptuel : ils attribuent au symbole les propriétés de
l’objet symbolisé.

Assimilation des propriétes du référent à celles du symboles : deux ans plus tard à propos d’une
autre classe de symboles : les mots.
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Exp Ferreiro, Bialystok: on leur montre le mot « lion » et le mot « papillon », on leur lit, puis on leur
demande, lequel veut dire papillon et lequel veut dire lion, on constate qu’ils considèrent que le mot
lion considère au lion et inverse car on a une confusion de propriétes entre le symbole et son
référent : j’ai un mot gros, et un mot tout petit alors le mot gros corresspond au gros objet (donc le
lion ici)

Compréhension de la relation entre symbole et référent : Cette compréhension ne se fait pas en tout
ou rien mais va se produuire très progressivement selon les symboles et selon les situations.

Comment les jeunes enfants arrivent-ils à utiliser les objets symboliques comme sources
d’information sur la réalité qu’ils symbolisent ? .

Deloache, a étudié une situation ou elle a crée l’intérieur d’une maison (le salon), et a l’extérieur, sur
une autre table, elle a présenté une maquette, reproduction en format réduit de la pièce : la
maquette sert de représentation symbolique de la pièce réelle ;
On fait faire des allers retours entre la pièce réelle et la maquette à l’enfant pour qu’il réalise
(correspondance terme à terme)

Tâche 1 : rechercher dans la pièce le grand jouet, à partir de la connaissance de la localisation du


petit jouet dans la maquette.
Tâche 2 : recherche du petit jouet dans ka maquette.

Interprétation :

 Les enfants sont capables de considérer un objet


 Soit pour lui-même
 Soit comme représentation d’un autre (cf fonction symbolique)
 Ce qui pose problème aux plus jeunes (2 ans ½) c’est de considérer le même objet
simultanément selon deux points de vue : difficulté d’une représentation « duelle » du
même objet, la maquette.

Nouvelles expériences pour tester l’hypothèse inteprétative.

Nouvelle expérience mais avec une photographie.


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Expérience 1 : Photographie au lieu de maquette

On indique à l’enfant que c’est la photo de la pièce derrière, et on le laisse constater par lui-même.
Dans la photo, il y a un Snoopy caché derrière le coussin. Maintenant que tu connais mon secret, tu
peux aller regarder dans la pièce si tu trouves Snoopy.

Deloache fait l’hypothèse que la photo va être plus facile que la maquette. La photo, c’est un bout
de papier, pas très intéressant pour un enfant en comparaison de la maquette.

 Réussite dès 2, 6 ans, échec à 2 ans.

Expérience 2 : rendre la maquette moins intéressante : placée derrière une vitre.

Le simple fait de réduire la force de la représentation du symbole comme objet, on permet à l’enfant
de se centrer sur la représentation du symbole comme porteur de l’information
 Réussites plus précoces qu’en condition standard

Expérience 3 : Histoire de la « machine à rétrécir »

On a plus besoin pour trouver le Snoopy dans l’autre localisation de travailler sur des
représentations symboliques. On a plus besoin d’être capable de gérer une représentation duelle.

Parce qu’ici, c’est la grande pièce qui est devenue petite : c’est une seule et même chose qui a
simplement été changé en taille. Les enfants de 2 ans et demi n’ont plus aucune difficulté à faire la
correspondence

Conclusion :
 Deloache définit l’insight représentationnel comme la comprehension de la relation entre le
symbole et son referent.
 C’est cet insight qui permet l’utilisation efficace de symbols
 Cet insight ne peut se produire que s’il y a mise en place d’une double representation du
symbole (representation duelle)

2. L’enfant producteur de représentations symboliques : développement du dessin.

Le développement du dessin décrit par Luquet (1927), un contemporain de Piaget.

Luquet à parlé de stade,

 Le premier stade qu’il situe à la 2ème année : le stade du gribouillage.

La coordination montre une difficulté dans le fait de maintenir le geste : traits épais et traits fins. Il
n’y a aucune forme fermée car il n’y a presque aucun contrôle, ce sont uniquement des
manifestations d’une activité sensori-motrice : laisser une trace.

 Le deuxième stade : le stade du réalisme fortuit (3ème année)

L’enfant arrive à attribuer une signification à ce que nous on considère comme du gribouillage.

L’enfant voit une signification à postériro (au départ il n’avait pas d’idée), mais ses représentations
sont aléatoire (c’est toi papa devant le père / c’est toi maman devant la mère) Cette possibilité de
fluctuation traduit qu’il n’y a pas de ressemblance évidente entre la trace et les significations
attribuées.
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 Le stade du réalisme manqué (4ème année)

Il y a une intention de représentation de quelque chose mais il y a un écart entre son dessin et ce qu’il
pense avoir représenté.

 Le stade du réalisme intellectuel (entre 4 et 8 ans)


L’enfant ne dessine pas ce qu’il voit de réel mais ce qu’il sait du réel.
Ainsi, il utilise différentes techniques :

Phénomène de transparence : par ex, il dessine un sac à main mais sait qu’il y a un fruit dedans, alors
il dessine le fruit à l’intérieur, ou bien en dessinant une femme enceinte, il va dessiner le bébé à
l’intérieur du ventre.

Rabattements L’enfant déplie les choses pour dire ce qu’il sait. Par exemple il dessine une table vue
du dessus mais avec les 4 pieds rabattus sur le même plan que le plateau. Il représente ce qu’il sait
de la table et non pas ce qu’il voit

Il sait aussi faire des représentations conventionnelles : dessin de maison basique.

 Le cinquième stade : le réalisme visuel (vers 9 ans) : l’objectif est de produire un dessin
représentant la réalité.

C’est l’évolution du dessin selon Luquet.

II. Evolution du dessin du bonhomme


Baldy (2002) nous dit que « Le dessin est un assemblage de signifiants graphiques, respectant une
syntaxe, qui acquiert un sens global différent de celui de chaque signe ».

Baldy voit une continuité entre dessin de l’enfant et apprentissage  il s’approprie un ensemble de
signe et les organise en fonction d’une syntaxe, pour que l’assemblage prenne une signification
différente.

2 éléments, qui selon l’assemblage, peuvent déjà permettre une grande significaiton : la forme
fermées circulaire (rond) et le tiret, et selon leur organisation, les tirets vont signfier les rayons, ou les
cheveux, ou les pétales, les jambes...

L’évolution du dessin du bonhomme serait donc, selon Baldy, l’évolution du vocabulaire de l’enfant.
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Pour Baldy, 2 points de depart possibles dans le dessin du Bonhomme chez les enfants.
 Le bonhomme rond
 Le bonhomme en pièce détaché
L’existence de 2 représentations séparés : syncrtétisme de la pensée. (n’arrive pas à coordonner le
tout et les partis).
Dans le bonhomme rond, l’enfant nous montre qu’il se centre sur la globalité : le bonhomme est
opposé à l’extérieur. Dans le bonhomme en pièces détachés, l’enfant n’a pas réussi à l’organiser en
un tout. Le bonhomme en pièce détaché ressemble à une énumération.
Vont émerger ensuite les bonhommes têtards : formes fermées. Il manque une deuxième forme
fermée pour ne pas être perturbée. Les éléments rayonnants autour de la tête sont décrits comme
étant le membre, ce qui semblerait alors être le tronc.

Cox (1992) (enfants de 3 à 4 ans : leur demander d’ajouter le nombril mais à la fin du dessin.

Les résultats sont équirépartis : 50% des enfants placent le nombril à l’intérieur de la forme fermée
et 50% en dessous de la forme fermée.
Les enfants, auteurs de ce type de rpztion (bonhomme tétard) : difficulté de coordination et contrôle
du dessin ? ou pour eux, cette rption, à ce moment là, est celle qui se font d’un bonhomme ?

Pour eux, le bonhomme tétard est le mieux (à


un moment ou, ils produisent des bonhommes
tétards)

Les bonhommes intérmédiaires

Les bonhommes conventionnels : ie considéré comme rpztion réaliste du bonhomme


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Filiformes vs tube

Les bonhommes contour

L’évolution du dessin d’un enfant (Hurtking et


Rondal)

Baldy défend l’idée qu’à tout moment, les différents types de bonhommes pourront être représentés par
un enfant. Mais à chaque â ge, il y a un type de bonhomme plus fréquent que l’autre.

A 4 ans, c’est le bonhomme têtard, à 9 ans, c’est plutôt le bonhomme contour qui est majoritaire

selon lui, co-existence de type de bonhomme


et pas stade

Il y a une variabilité inra-individuelle dans les dessins de bonhomme


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On passe d’un modèle en stade, en escalier de Piaget, à un modèle en Vague qui se chevauche de Siegler

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