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REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO

MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET


UNIVERSITAIRE
PROVINCE DU KONGO CENTRAL
UNIVERSITE KONGO
Faculté de Médecine

TRAVAIL PRATIQUE DE
DIABETOLOGIE

Dirigé par le Professeur MAFUTA MUNGANGA Danny

ANNEE ACADEMIQUE : 2023 - 22024


GROUPE N°
MEMBRES DU GROUPE :
1. MAMVIDILA MAFUTA
2. MANSISA LEVI
3. MASSOBE ALONGA JOEL
4. MASWAKU NGAKIKUNU
5. MATADI MAKUMBI
6. MATONDO ZOLA HIRAM
7. MATUYISILA KIGOGOLO RENEDI
8. MAYABANZA MABANZA GLODY
9. MBIDI KINUANI
10. MIGUEL SAPALO
11. MOSENGO MOPONDELA
12. MOUNTADA LOUSSAKOUENO
13. MPANGE FATUMA
14. MUKENGE MBABU
15. MUNGIA KILEY
16. NGOMA BUANGA
17. NIMI KIMBENI
18. NLANDU PHEMBA
19. NSIMBA BAGEYA
20. NSONSO NGEMBA
21. NTALULU SIMPLICE
22. NUENGA N’SOKI
23. NZAOU BRICHUNA CHRISTON
24. ONANA ATANGANA
25. ONDOMBOE EKORO FLORENT
26. PIKU DIWONZA ROMEO
27. SINSU NDONGALA BUISSON ARDENT
28. TAMBU LUTUMBA
29. TSHIABUKOLE TSHIABUKOLE
30. VOKA LUYEYE
Résolution du cas clinique

1. Le diagnostic complet le plus probable : Il s’agit d’un diabète sucré


probablement de type 1A de découverte récente (de novo) déséquilibré
par une maladie auto-immune (le vitiligo).

2. Les arguments pour chaque terme du diagnostic :


 Le diabète sucré : il est justifié par la glycémie dont la valeur est
supérieure à 300 mg/dl. La glycémie de la patiente a une valeur de
20 mmol/l. et en convertissant cette valeur en mg/dl, on obtient 360
mg/dl.
 Le type 1A : il s’explique par :
 L’âge de la patiente : il s’agit d’un sujet jeune (24 ans).
 Le début brutal du Sd cardinal (polyurie, polydipsie et asthénie
physique).
 L’absence de particularité dans ces antécédents.
Poids 50
 L’indice de masse corporelle est normal : IMC = 2 = 2 =
Taille 1.60
19.5
 La présence d’une maladie auto-immune (le vitiligo) mise en
exergue par la présence des tâches hypochromiques.
 La découverte récente, expliquée par l’apparition des
symptômes il y a 3 semaines à peine.
 La maladie auto-immune : il s‘agit probablement du vitiligo. Ce
dernier est justifié par la présence des tâches hypochromiques. Le vitiligo
est responsable une réaction auto-immune qui détruit les cellules bêta
des îlots de Langherans, d’où le déséquilibre dont il est l’acteur.

3. La confirmation du diagnostic : elle est établie grâce aux examens


suivants :
 Le test de glycémie plasmatique veineux à jeun dont la valeur doit être
supérieure ou égale à 126 mg/dl et fait à 2 reprises.
 Le test d’hyperglycémie provoquée par voie orale après l’ingestion de 75
g de glucose anhydre. Ce test confirme le diagnostic si sa valeur est
supérieure ou égale à 200 mg/dl.
 Le dosage de l’hémoglobine glyquée (HbAsc) par chromatographie : il
confirme le diagnostic du diabète sucré si sa valeur est supérieure ou
égale à 6,5%.
 L’ionogramme sanguin : il permet d’évaluer les désordres électrolytiques
causés par le diabète afin de déterminer la quantité d’électrolytes à
suppléer.
 Le dosage d’anticorps : anti-GAD, anti-IA2, ICA… il permet la mise en
évidence d’auto-anticorps responsables de la destruction des cellules
bêta des îlots de Langherans.
 L’examen d’urines permet la détection d’une glycosurie et des corps
cétoniques.

4. Les soins à dispenser à la patiente : ils visent à normaliser la glycémie et à


traiter le facteur de déséquilibre. Ainsi, ils se basent sur les mesures
hygiéno-diététiques et le traitement médical.
 Les mesures hygiéno-diététiques : ils s’agissent de l’adoption d’un
régime alimentaire hypoglycémique et hyposodé, une bonne
hygiène corporelle, une réhydratation fréquente, et une pratique
régulière d’exercices physiques.
 L’insulinothérapie à vie: elle vise à réduire la concentration de
l’hémoglobine glyquée à moins de 7 %, la glycémie à jeun à une
valeur inférieure à 120 mg/dl et celle de la glycémie post prandiale
inférieure à 160 mg/dl, 2 heures après le repas.
La dose totale d’insuline à administrer : 0,6 x 50 Kg = 30 U.I
15
Dose bolus : 3 = 5 U.I
15
Dose basale : 2 = 7,5 U.I

 Insuline à action rapide : Actrapid 3 x 5 U.I/j en S.C.


A administrer 20 à 30 minutes avant le repas.
 Insuline à action intermédiaire : NPH 2 x 7,5 U.I/j en S.C.
 La correction de la déshydratation : elle se fait par la perfusion d’un
sérum de NaCl et d’un sérum de KCl. Ce dernier sert à corriger
l’hypokaliémie et sa dose dépendra de la valeur de l’hypokaliémie.
 Traitement du facteur de déséquilibre : par application des crèmes
topiques à base des corticoïdes, le camouflage grâce aux produits
cosmétiques et la photothérapie.

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