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Par la suite, Alceste demande tour à tour à Philinte,Éliante, et supplie presque Célimène de le
suivre dans son dessein. Mais ceux-ci trouvent cette idée mauvaise, et essayent de l'en dissuader
tout en déclinant son invitation . En conséquence, Alceste s'en ira seul, ce qui prouve qu'Alceste
était d'ores et déjà seul dans son combat pour l'honneur, l'honnêteté et la justice, mais également
seul émotionnellement , renforçant le titre de cette oeuvre :”Le Misanthrope ”. Aussi, la tentative
désespérée qu'Alceste de croire que Célimène l'aimerait dévoile ainsi le degré de solitude qui
envahit ce dernier.
En outre, de par ses multiples amants, son commérage et sa coquetterie, il est clair que Célimène
cherche à attirer l'attention. Quoi de plus normale pour une veuve se sentant délaissée et qui se
voit perdre sa valeur aux yeux du monde. Elle voudrait alors se prouver à elle-même qu'elle peut
encore séduire, d'où ses multiples amants. Quoique sa peur de la solitude (Acte 5, Scène 4, Page
96 :《Ma solitude effraie une âme de vingt ans.》) Expliquerait le fait qu'elle se sente seule au
plus profond d'elle, et par la même, qu'elle demeure seule à la fin de l'oeuvre.
Concernant Arsinoé, la supposée amitié entretenue avec Célimène ne l'aide pas à se sentir moins
seule, étant donné que cette relation n'est qu'une hypocrisie. Ainsi, son désir ardent d'en faire une
vraie amitié ,lorsqu’elle essaye de se faire quelques grâces auprès de Célimène (Acte 3, Scène 4,
Page 53-54 :《Il n'est pas nécessaire . . . qui m'attache à tous vos intérêts.》) témoigne de
l'intensité de sa solitude. Également, son amour pour un homme, en l'occurrence Alceste, qui ne
daigne en aucun cas poser tout regard sur sa personne (même pas juste par reconnaissance après
qu'elle lui ai donné une preuve de la duplicité de son amante, Célimène ) amplifiera davantage
son cas. En effet, cette dernière qui au départ n'avait qu'un faux semblant d'amitié et l'espoir
d’être aimé d'Alceste se verra renoncer à cet amour (Acte 5, Scène 4, Page 94-95 :《Hé ! . . . une
union si belle. 》). N'ayant plus aucun amant autour d'elle, celle-ci plongera alors dans une
solitude encore plus certaine.
Terminant par Oronthe, la solitude de ce dernier se manifeste par son désir de faire d'Alceste son
ami (Acte 1, Scène 2, Page 17-19 :《J'ai su là-bas . . . je le veux bien》)
➢ Interprétation