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Sujets concernant la politique monétaire :

SUJET 4 : POLITIQUE MONÉTAIRE EN ÉCONOMIE FERMÉE :

La politique monétaire a connu une évolution profonde au cours des 20 dernières

années. Dans ses objectifs, elle est passée d’une multitude de buts à une ambition limitée de

neutralité. Dans ses instruments, un mouvement similaire de simplification s’est opéré, la

fixation des taux directeurs devenant l’élément central du pilotage monétaire.


La politique monétaire est l'action par laquelle l'autorité monétaire, en général la banque centrale, agit
sur l'offre de monnaie dans le but de remplir son objectif de triple stabilité, à savoir la stabilité des taux
d'intérêt, la stabilité des taux de change et la stabilité des prix.
Dans notre dissertation on va essayer d’analyser la politique monétaire en économie fermée.
Or, on peut met l’accent sur le plan ci-dessous :
I- Les effets attendus d'une politique de relance monétaire ;
II- Les limites d’une relance monétaire ;

I- Les effets attendus d’une politique de relance monétaire :


La banque centrale peut favoriser l'expansion du crédit et de la création monétaire en
facilitant le refinancement des banques sur le marché monétaire: elle peut leur offrir plus de
monnaie et/ou abaisser les taux d'intérêt qu'elle demande pour prêter des liquidités. Les
banques ayant un accès plus facile et moins coûteux au refinancement sur le marché
monétaire peuvent consentir des taux d'intérêt plus faibles à leurs clients. La baisse des taux
d'intérêt peut stimuler l'investissement ct la consommation. La relance de l'investissement
entraîne une hausse de production dans le secteur des biens d'équipement et/ou du logement.
La valeur de Cette production supplémentaire constitue un revenu supplémentaire pour les
différents agents économiques.
La relance d’investissement exerce donc un effet multiplicateur sur PIB, La croissance du PIB
stimule la demande de travail des entreprise. l’emploi augment et le chômage régressé.
II- Les limites d’une relance monétaire :
L'efficacité de la relance monétaire dépend de la sensibilité de la consommation et de
L'investissement par rapport aux taux d'intérêt. Or, le plus souvent, la consommation des
ménages est assez peu sensible aux taux d'intérêt et dépend surtout de leurs revenus. De
même, dans une période de pessimisme grave des entreprises sur leurs débouchés futurs, la
baisse des taux peut être insuffisante pour encourager une reprise importante de
l'investissement. SI les ménages et les entreprises peuvent disposer de plus de moyens de
paiement, grâce aux crédits plus abondants et moins chers que leur offrent les banques, ils
vont demander davantage de biens et de service. Toute expansion de la masse monétaire plus
rapide que celle de la production tend à alimenter une inflation par la demande.
La relance monétaire est donc confrontée au même dilemme inflation-chômage que la relance budgétaire.
En bref, La politique monétaire constitue, avec la politique budgétaire, l'un des principaux

leviers de la politique économique de l'État. Elle consiste à utiliser certains instruments

budgétaires (dépenses publiques, endettement public, prélèvements fiscaux) pour influer sur

la conjoncture économique.

SUJET 6 : POLITIQUE MONÉTAIRE EN CHANGES FIXES :

La politique monétaire a connu une évolution profonde au cours des 20 dernières

années. Dans ses objectifs, elle est passée d’une multitude de buts à une ambition limitée de

neutralité. Dans ses instruments, un mouvement similaire de simplification s’est opéré, la

fixation des taux directeurs devenant l’élément central du pilotage monétaire.


La politique monétaire est l'action par laquelle l'autorité monétaire, en général la banque centrale, agit
sur l'offre de monnaie dans le but de remplir son objectif de triple stabilité, à savoir la stabilité des taux
d'intérêt, la stabilité des taux de change et la stabilité des prix.
Dans notre dissertation on va essayer d’analyser la politique monétaire en changes fixes.
Or, on peut met l’accent sur le plan ci-dessous :
I- Les effets attendus d’une relance ;
II- Les limites d’une relance monétaire ;
III- Les conditions d’efficacité ;

I- Les effets Attendus d'une relance :

La banque centrale favorise l'expansion du crédit en offrant plus de monnaie aux banques et en
abaissant les taux d'intérêt La baisse des taux d'intérêt proposés par les banques à leurs clients..

La baisse des taux d'intérêt peut stimuler la demande intérieure ct plus particulièrement
l'investissement. La relance de l'investissement exerce un effet multiplicateur sur le PIB.

La croissance du PIB stimule la demande de travail par les entreprises. L'emploi augmente et le
chômage régresse.

II- Les limites d'une relance monétaire :

L'inflation rend les produits nationaux moins compétitifs par rapport aux produit étrangers. Les
importations sont donc favorisées et les exportations pénalisées pour engendrer un déficit de la

balance commerciale. La baisse des taux d'intérêt entraîne des sorties de capitaux vers l'étranger.
Le déficit des échanges commerciaux et celui des mouvements de capitaux se conjuguent pour
provoquer un déficit de la balance globale des paiements Si la banque centrale maintient le taux de
change fixe, les agents résidents peuvent convertir en devises leurs avoirs en monnaie nationale pour
un montant équivalant à celui du déficit de la balance des paiements: la masse monétaire en
circulation dans le pays se trouve donc réduite d'autant. La diminution de la masse monétaire signifie
un recul de l'offre de monnaie et implique une hausse des taux d'intérêt sur le marché monétaire. La
hausse des taux d'intérêt freine l'investissement.

III- Les conditions d'efficacité :

1-Line demande de monnaie peu élastique aux taux d'intérêt,

2-Une demande d'investissement fortement élastique aux taux d'intérêt.

3- Un effet multiplicateur élevé,

4-L'emploi est très sensible au volume de la production,

5-Une fraction importante du chômage est conjoncturelle,

6- Une offre globale fortement élastique pour limiter l'infraction par la demande,

7- Une faible propension à importer,

8- Une forte coordination internationale des politiques,

9- Une faible mobilité internationale des capitaux ou la possibilité de mettre en place.

En bref, La politique monétaire constitue, avec la politique budgétaire, l'un des principaux

leviers de la politique économique de l'État. Elle consiste à utiliser certains instruments

budgétaires (dépenses publiques, endettement public, prélèvements fiscaux) pour influer sur

la conjoncture économique.

SUJET 8 : POLITIQUE MONÉTAIRE EN CHANGES FLEXIBLES :

La politique monétaire a connu une évolution profonde au cours des 20 dernières

années. Dans ses objectifs, elle est passée d’une multitude de buts à une ambition limitée de

neutralité. Dans ses instruments, un mouvement similaire de simplification s’est opéré, la


fixation des taux directeurs devenant l’élément central du pilotage monétaire.
La politique monétaire est l'action par laquelle l'autorité monétaire, en général la banque centrale, agit
sur l'offre de monnaie dans le but de remplir son objectif de triple stabilité, à savoir la stabilité des taux
d'intérêt, la stabilité des taux de change et la stabilité des prix.
Dans notre dissertation on va essayer d’analyser la politique monétaire en changes flexibles.
Or, on peut met l’accent sur le plan ci-dessous :
I- Les effets secondaires du déficit extérieur ;
II- Les conditions d’efficacité de la relance monétaire ;

En régime de changes flexibles. La relance monétaire est censée provoquer une baisse des taux
d'intérêt qui stimule principalement l'investissement privé, La reprise de l'investissement a un effet
multiplicateur sur le PIB Ce qui développer l'emploi et réduire le chômage, Mais les pressions sur la
demande intérieure se traduisent aussi par l'inflation et la hausse des importations ce qui vient
engendrer un déficit de la balance commercial La baisse des taux d'intérêt entraîne des sorties de
capitaux et un déficit de la balance des capitaux. Au total la relance monétaire engendre un déficit de
la balance globale des paiements. Le régime de change détermine les effets de ce déficit sur
l'économie nationale.

I- Les effets secondaires du déficit extérieur :

Une balance des paiements déficitaire implique que les agents résidents ont un besoin net de devises
pour effectuer leurs paiements à l'étranger, en effet sur le marché des changes ils demandent des
devises et offrent la monnaie nationale; en conséquence le prix de la monnaie nationale en devises
baisse et le taux de change se déprécie, En régime de changes flexibles, la banque centrale
n'intervient pas sur le marché des changes pour empêcher la dépréciation du taux de change.

La dépréciation du taux de change abaisse le prix des produits nationaux exprimé en monnaie
étrangère inversement, elle relève les prix des produits étrangers exprimé en monnaie nationale ce
qui favorise les exportations et pénalise les importations.

Le déficit initial de la balance commerciale provoque par la relance de la demande intérieure est donc
réduit ensuite par les effets bénéfiques de la dépréciation sur les échanges extérieurs.

La hausse des exportations et le recul des importations stimulent la demande adressée aux
producteurs nationaux. L'effet stimulant de la relance sur le PlB est donc renforcé par la dépréciation
du taux de change.

II- Les conditions d'efficacité de la relance monétaire :

1 à 7-Conditions identiques à celles exposées en régime de changes fixes :

1-Line demande de monnaie peu élastique aux taux d'intérêt,

2-Une demande d'investissement fortement élastique aux taux d'intérêt.

3- Un effet multiplicateur élevé,

4-L'emploi est très sensible au volume de la production,

5-Une fraction importante du chômage est conjoncturelle,


6- Une offre globale fortement élastique pour limiter l'infraction par la demande,

7- Une faible propension à importer,

8-Des importations et des exportations très fortement élastiques aux variations de prix,

En bref, La politique monétaire constitue, avec la politique budgétaire, l'un des principaux

leviers de la politique économique de l'État. Elle consiste à utiliser certains instruments

budgétaires (dépenses publiques, endettement public, prélèvements fiscaux) pour influer sur

la conjoncture économique.

MOHAMMED ĘRRÅMĮ ÉTUDIANT EN ÉCONOMIE ET


GESTION S5

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