Vous êtes sur la page 1sur 3

Fiche de lecture elle était dechausse elle était decoifee

Introduction

Ce poème se rattache au gendre de « l’odée »par son thème (invitation )


et son inspiration (souvenir d’adolescence , une confidence ) , ce poème
appartient au poème lyrique .

Structure du poème :(strophe 1,2,3,4)


Le poème s’ouvre sur un Alexandrin(12 syllabes) classique , ce rythme
régulier crée une atmosphère régulière et paisible , le pronom personnel
« elle » incite à l’attente car il suscite le mystére et l’inconnue .
Cette figure féminine se caractérisent par une allure non soignée «
déchaussée décoiffée , les pieds nues » .
Cette beauté (l’allure) est proche de celle de la nature qui est à l’état
vierge et sauvage .
Le poète est ému devant ce spectacle , une jeune fille assise parmi les
joncs penchants , un spectacle magique et romantique .
L’usage des temps du passé ( imparfait au passé simple ) qui se réfère à
un conte de fée et provoque le désir du poète pour la jeune fille « Et je lui
dis : veux-tu t’en venir dans les champs ? » donc à cette invitation la
jeune fille répond par le regard « un regard suprême » qui fascinent
encore le poète .
Le poète à travers cette image de fée qui ne parle pas , rapproche la
beauté de cette fille à celle de la nature romantique , face à ce silence il
relance son invitation avec insistance « Veux-tu nous en aller sous les
arbres profonds ? » une invitation qui exprime le désir et l’amour du
poète pour la jeune fille , la répétition des questions crée un effet
d’attente de plus en plus mystérieux.
Enfin à la 3éme strophe , la jeune fille jusqu’à maintenant immobile
faisant parti du décor de la nature , « Elle essuya ses pieds à l’herbe de la
rive» (vers 9), elle se détache de la nature dont elle fait partie , en
harmonie ( osmose), cette dynamique du (vers 9 ) est interrompu par
l’immobilité « Elle me regarda pour la seconde fois » ( vers 10) « devint
pensive » , la jeune fille semble faire exprès de s’arrêter et de rester
indécise .
Le poète , un passant qui rencontre une inconnue continue d’admirée ce
paysage printanier qui invite à la promenade , il est ému devant la nature
« oh ! comme les oiseaux chantaient au fond des bois! »(dernier vers 3
éme strophe) une nature qui le fascinent .
Le 4ème quatrains , il aborde une admiration de l’eau , le vers « comme
l’eau caressait doucement le rivage ! ) l’anaphore « comme » insiste sur la
fascination du poète , il la personnifie « caressait » et la rapproche d’une
douce présence féminine .
Le poète lance son invitation à une inconnue qu’il rencontre sur son
chemin dans une nature féerique qui l’enchante , il cherche à restitué la
beauté de la nature dans son poème .
L’invitation de Victor Hugo ne reste vain et son désir de la jeune fille est
exaucée puisque la jeune fille vient à lui « je vis venir à moi , dans les
grands roseaux verts, la belle fille heureuse , effarée et sauvage » , les
adjectifs effarée et farouche soulignent l’incarnation de la beauté naturel
dont rêve le poète .

Conclusion :
Le poète favorisent beaucoup les jeux des opposition ( elle = moi ) ( je =
tu ) , les images ou métaphores assimile la jeune fille à une personne
mystérieuse « fée »(vers 3) , « regard suprême »(vers 5) , « belle
folâtre »(vers 11 )…
Donc , il en fait aussi quelqu’un d’inacessible d’où ces demandes repétées
.

2
A la fin du poème la jeune fille c’est laisser tenter , elle devient une
personne plus humaine : « fille heureuse »(vers 15 ) dont en veux faire un
portrait très réaliste et joyeux .

Vous aimerez peut-être aussi