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Une locomotive de ligne est une locomotive dont l’énergie de traction provient d’un moteur diesel
interne. On en distingue plusieurs types, selon la façon dont la puissance fournie par le moteur est transmise aux
essieux.
Il existe différentes solutions pour transmettre une puissance, chaque système mécanique intermédiaire participant
à cette transmission reçoit le mouvement et le restitue, au rendement près, avec ou sans engagement de ses
caractéristiques.
La transmission de puissance est assurée, la plupart du temps, par le mouvement de rotation des pièces
mécaniques assurant les liaisons à l’entrée et à la sortie des systèmes intermédiaires qui sont le plus souvent des
arbres [1].
La figure 1.1 ci-dessous vous donne plus de lumière sur la fonction de transmission d’une puissance :
Perte
Puissance d’entrée Pe
Nous allons voir successivement les caractéristiques principales de ces différents types.
Ainsi nommées parce qu’elles transmettent les efforts par l’intermédiaire d’organes mécaniques, ces
transmissions comportent trois organes principaux permettant le démarrage, l’utilisation du moteur dans une zone
de vitesses compatibles avec son fonctionnement, le déplacement du véhicule dans un sens ou dans l’autre.
Les organes mécaniques sont l’embraye, la boite de vitesse et l’inverseur de marche .Nous parlerons de
l’embrayage et de l’inverseur de marche
A) L’AMBRAYAGE
L’embrayage est un organe permettant d’appliquer progressivement l’effort moteur aux essieux.
L’accouplement est effectué par le glissement et friction. La mise en mouvement du véhicule et éventuellement
de la charge qu’il remorque est ainsi obtenue sans choc ni à coup [2].
Les embrayages généralement utilisés sur les autorails et autres engins à moteur diesel sont du type à
disque, ils se composent essentiellement, dans l’ordre (figure 1.2) des éléments suivants :
D’un volant secondaire du vilebrequin (1) ;
D’un ou plusieurs disques d’embrayages (2), solidaire de l’arbre d’entrée (ou arbre primaire) de la boite de
vitesse (3) mais pouvant toutefois se déplacer transversalement sur cet arbre grâce à des cannelures (4).
Les disques sont munis sur leurs faces latérales de disque de friction (5) en matière à base d’amiante ayant
la propriété d’augmenter le frottement sans causer l’usure nuisible ;
D’un couvercle solidaire du volant (6) ;
D’un ou de plusieurs plateaux mobiles (7) poussés par des ressorts ;
De doigt de débrayage (8) t d’une butée à billes mobile (9).
Figure I.2 : Embrayage en position « embrayé » à gauche et à droite en position « débrayé »
B) L’INVERSEUR DE MARCHE
C’est l’organe qui permet le changement du sens de marche du véhicule, autrement dit, le sens de rotation
des essieux, le moteur diesel tournant dans le même sens.
Voyons un type d’inverseur généralement utilisé à la S.N.C.F. il se compose :
-D’un arbre horizontal qui l’arbre secondaire de la boite de vitesses. Cet arbre porte deux pignons
coniques A et B tournant librement sur des roulements à billes et munis de dents orientées latéralement sur une de
leurs force.
La partie de cet arbre horizontale comprise entre les deux pignons est munis de cannelures sur lesquelles
se déplace un crabot semblable à ceux de la boite de vitesses ;
-D’un arbre vertical, dit « arbre de descente de mouvement », portant à son extrémité supérieure un pignon
conique C engrenant avec les deux pignons A et B.
A la partie inferieure un couple de pignons coniques, dit « renvoi d’angle », transmet le mouvement de
l’arbre de descente de mouvement à un arbre actionnant les essieux.
3
Ces transmissions, relativement récentes, prennent une assez grande extension. Comme leur nom
l’indique, elles utilisent un liquide pour la transmission du mouvement moteur.
On distingue deux sortes d’appareils : des coupleurs et des convertisseurs qui peuvent se subdiviser ou
être adjoints respectivement en l’embrayage et en la boite de vitesses des transmissions mécaniques.
Deux couronnes en forme de demi-forces creusent souvent disposées face à face et tournent dans un
carter rempli d’huile. Elles sont munies d’aubages plans disposés radialement (figure. I.3). L’une des couronnes
est solidaire de l’arbre transmettant le mouvement vers les essieux, c’est la couronne réceptrice ou « turbine ».
L’huile est mise en mouvement par la couronne motrice. Sous l’action de la force centrifuge, elle fuite
les alvéoles constitués par les aubages et vient heurter les aubages de la couronne réceptrice. Cette couronne se
met en mouvement sous l’effet de l’effort d’entraînement auquel elle est soumise.
Il y a glissement entre la roue pompe et la roue turbine, l’effort est transmis progressivement jusqu’à
ce que les vitesses de rotation de deux couronnes soient devenues sensiblement égales.
Ce coupleur peut être utilisé comme embrayage ou être adjoint à un embrayage à disques afin
d’augmenter la souplesse de la transmission. Il ne remplace pas la boite de vitesses Les convertisseurs
hydrauliques fonctionnent suivant le même principe : on y retrouve la roue pompe motrice et la roue turbine
réceptrice. Un dispositif supplémentaire permet de faire tourner ces deux couronnes à des vitesses différentes. Le
convertisseur peut jouer le rôle de la boite de vitesse.
Elles sont d’un emploi à peu près général dès qu’il s’agit de transmettre des puissances supérieures à
370 kW (500 CV). Les transmissions électriques ont le gros avantage de permettre de disposer de la pleine
puissance du moteur diesel dans les limites très tendues de la gamme de vitesses. Autrement dit, ces transmissions
permettent à un engin moteur remorquant sa charge de circuler à des vitesses très variables en utilisant la
puissance maximale ou presque du moteur diesel, le moteur tournant on régime nominal.
Le moteur diesel entraine une génératrice à courant continu (ou dynamo) dite « génératrice principale »,
ces deux machines sont reliées par un arbre de dimension importante, la génératrice a pour rôle de
transformer en énergie électrique, l’énergie mécanique développée par le moteur ;
Une génératrice auxiliaire de dimensions plus réduites est entrainée également par le moteur. Elle produit
du courant continu utilisé pour charger une batterie d’accumulateurs et participe au fonctionnement
électrique de la génératrice principale ;
Les moteurs électriques de traction reçoivent l’énergie débitée par la génératrice principale et la
transforme en énergie mécanique qu’ils transmettent aux essieux afin d’assurer le déplacement du
véhicule ;
un appareillage de commande permet au conducteur d’agir à volonté sur la puissance développée par le
moteur diesel.
La transmission électrique présente des facilités d’installation certaines, puisque la liaison entre les
organes générateurs (diesel et génératrice) et les récepteurs (moteur de traction) se fait par câbles. Son
fonctionnement est très souple, la variation de vitesse étant obtenue sans variation brusque des efforts.
L’accouplement mécanique entre les moteurs électriques de traction et les essieux est assez réduits puisque ces
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moteurs sont installés à proximité des essieux. La disposition la plus simple consiste en deux pignons dentés, l’un
solidaire de l’arbre du moteur, l’autre de l’essieu engrenant dans un carter.
Une chaîne cinématique est l’ensemble des éléments compris entre le moteur et les roues qui permettent la
transmission du mouvement de rotation du moteur [4].
Quelle que soit la disposition de cette chaîne cinématique, les éléments restent les mêmes et qui sont :
- Le moteur ;
- L’embrayage ;
- La boîte de vitesse ;
- Le pont différentiel ;
- L’arbre de transmission ;
- Les demi-arbres de roues.
Dans la chaîne cinématique d’un système, l’énergie mécanique produite par l’actionneur n’a pas
forcément les caractéristiques utiles à l’effectuer. Pour adapter cette énergie, on ajoute des éléments de
transmission de puissance qui transmettent l’énergie en la transformant ou en l’adaptant [5].
A) LE SYSTEME VIS-ECROU
Il existe deux types de système à vis et à écrou : dans certains systèmes, c’est la vis qui joue le rôle de l’organe
moteur, dans ce cas le mouvement de rotation de la vis se transforme en mouvement de translation pour l’écrou.
Dans autres systèmes par contre, c’est plutôt l’écrou qui constitue l’organe moteur. Dans ce cas, le mouvement de
rotation de l’écrou se transforme en mouvement de translation pour la vis.
B) LE SYSTEME PIGNON-CREMAILLERE
D) LE SYSTEME BIELLE-MANIVELLE
Le système bielle-manivelle est un assemblage mécanique qui tire son nom de deux pièces mécaniques qui le
constituent, la bielle et la manivelle (figure 1.8). Le système bielle-manivelle est destiné à transformer un
mouvement rectiligne en un mouvement circulaire continu (machine à vapeur, moteur à combustion interne)
ou inversement (pompe à piston, étau-limeur, scie alternative).
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E) CROIX DE MALTE
La vitesse du moteur est souvent trop importante vis-à-vis de la vitesse souhaitée sur l’arbre de sortie, par
conséquent l’interposition d’un réducteur permet d’adapter cette vitesse de rotation.
Généralement le couple résistant imposé par l’effectuer en sortie est trop important pour le moteur.
Le réducteur permet donc d’augmenter le couple sur l’arbre de sortie.
Les engrenages cylindriques (ou parallèles) à dentures droites sont les plus courant, ils permettent la transmission
du mouvement de rotation entre arbres parallèles.
A) ENGRENAGES CYLINDRIQUES
Les engrenages cylindriques sont les engrenages les plus courants (figure 1.10). Ils sont composés de deux
roues dentées. On apelle la roue possédant le plus petit nombre de dents le pignon. L’action conjuguée des
deux roues permet la transmission de puissance entre deux arbres rapprochés.
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1.4. CONCLUSION
Ⅱ.2 Fonctionnement
Un moteur à courant continu est une machine qui convertit l’énergie électrique en énergie mécanique.
Cette fonctionnalité est basée sur le principe de l’induction. Une force électromagnétique créée par le courant
d’entrée qui crée à son tour un mouvement de rotation.
L’inducteur (ou stator) crée un champ magnétique fixe) ce stator peut être à « aimants permanents »
L’induit ou (rotor) porte des conducteurs parcourus par un courant continu (alimentation du moteur)
ces spires, soumises à des forces (forces dites « de la place) Entrainent la rotation du rotor.
Il en résulte une variation du flux du champ magnétique à travers chaque spire : elle engendre une
force électromotrice (f.é.m.) qui est « redressée » par l’ensemble (collecteur +balais).
La valeur moyenne E de cette f.é.m. est proportionnelle à la vitesse angulaire de rotation Ω du rotor,
au flux maximal du champ magnétique crée par l’inducteur à travers une spire (θ=B x S) et à une constante qui
dépend des caractéristiques de la conception du moteur (nombre de conducteurs, surface de chaque spire, nombre
de paires de pôles.
Généralement, pour régler la vitesse, deux réglages sont prévus, qui sont :
- Le réglage à courant permanent, qui règle à la valeur nominale du courant quelconque ;
- Le réglage a courant transitoire (qui règle la vitesse pendant quelque secondes).
Va−KΦ 1 Ω1
Ia1= ( ) et Ia2=¿)
Ra
Ia 2 Va−KΦ 2 Ω 2
=
Ia 1 Va−KΦ 1 Ω 1
Figure Ⅱ.1
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Ce mode de réglage doit se faire avec le moteur à excitation séparé de façon à avoir le même flux
Φ pour toutes les vitesses, la figure Ⅱ.2 explique.
Figure Ⅱ.2
Lorsqu’on augmente la tension Va, le courant d’induit Ia=¿) augmente le couple électromagnétique Cem=K.Φ.Ia
augmente et devient supérieur au couple résistant (Cem¿Cr), en sortes que la vitesse Ω augmente .pendant que la
vitesse augmente, la f.é.m., augmente aussi, ce qui fait décroitre le courant d’induit Ia. (Cem=Cr), à la vitesse
supérieure et à la vitesse initiale. L’effet d’une variation de la tension est donne à la figure Ⅱ.3
Figure Ⅱ.3
Lorsque Va augmenter, la vitesse à vide augmente aussi mais la pente de la caractéristique mécanique reste
constante. La caractéristique mécanique se déplace parallèlement à lui-même.
Figure Ⅱ.5
Figure Ⅱ.6
La valeur moyenne de la tension va fournir par le pont (donc la vitesse de rotation) est réglée par l’angle
d’allumage de thyristor.
Variateur de vitesse alimenté en continue, voir la figure Ⅱ.7 et Ⅱ.8
Figure Ⅱ.7
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Figure Ⅱ.8
Application du moteur a excitation en dérivation, le moteur shunt est autorégulateur de la vitesse .il
convient donc à l’entrainement des mécanique dont la vitesse doit être indépendantes de charge (machines-outils,
appareils de lavage).
Ⅱ.2. CONCLUSION
Dans ce chapitre nous avons parlé de type de moteur à courant continu, de réglage de vitesse et de
changement de sens de marche. Parlons maintenant de technique d’assemblage de pièces mécanique qui est notre
troisième chapitre.
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III.1 DEFINNITION
Un assemblage mécanique est par définition une liaison des différentes pièces d’un assemble ou
produit. C’est aussi un ensemble de précédés et solutions techniques permettant d’obtenir ces liaisons. On
distingue avant tout un assemble par ses degrés de liaison c’est-à-dire les mouvements relatifs indépendants
interdits ou autorisés entre les pièces assemblées [5]
On distingue différents types d’assemblage, un assemblage peut être permanent ou démontable, direct
ou indirect. Dans ce travail on va parler uniquement des assemblages par frettage.
Le frettage est un procédé d’assemblage de deux pièces avec serrage. Il est plus utilisé suite à sa
simplicité, rigidité et efficacité ce procédé d’assemblage est couramment utilisé dans l’industrie de la fabrication,
automobile, ferroviaire et aéronautique, ses applications sont principalement sur des pièces rotatives comme
l’assemblage d’un arbre avec de roues d’engrenages des roulements à billets, des roues de trains etc…
L’assemblage est constitué principalement de deux éléments qui sont:
Un arbre ;
Un moyeu.
Paramètre Définition
L Longueur de l’emmanchement
(ri) Rayon intérieur de l’arbre
(re) Rayon extérieur du moyeu
(ro) Rayon nominal à l’intersection des
deux pièces
Dr Inférence radicale entre les deux pièces
( ) ( )
2 2
1−V ri2 Pi−ℜ2 Pe 1−V ( Pi−Pe ) ℜ −ri
∪r 2 2
r+ III .1
E E r ( ℜ −ri ) r
2 2 2
ℜ −ri
Dans cet assemblage l’arbre aura une contrainte circonférentielle en compression tandis que pour le
moyeu sera en tension. A l’interface de contact, la contrainte radiale entre les deux pièces est continue et égale à
la pression de contact P en valeur absolue.
Apres l’emmanchement, l’arbre subira ainsi une déformation, déplacement radiales Ui et une pression
externe égale à P. le moyeu pour sa part aura une pression interne égale à P et un déplacement radial ∪e.
L’interférence est alors équivalent à la somme des déplacements radiaux des deux pièces ;
δr =|∪ i|+|∪ e| (III.4)
En combinant les conditions énumérées ci-dessus et les équations III.4 et III.7, on peut déterminer la
pression nominale de contact à l’interface entre l’arbre et le moyeu.
Sr
P= (III .5)
[ ( ) ( )]
2 2 2 2
1 ro + r 1 ri +r
ri +Ve + +Vs
Em ro2−r 2 E a r 2−ri2
Ou Em et Ea sont les modules de Young du moyeu de l’arbre respectivement. Enfin, ces relations
découlent de la théorie des cylindres composés dans un plan bidimensionnel. [8]
T= 2π rc 2 MLP. (III.7)
T : couple maximal (Nm)
L : longueur d’emmanchement (mm)
Avec:
E: module d’ Young (MPa);
d : diamètre (mm).
Pour que le moyeu puisse résister en toute sécurité, cette pression ne doit pas dépasser la pression limite de
matage des matériaux constituant.
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Il peut également envisager la transmission simultanée de l’effort axial A est le couple M sans que la
pression de contact soit modifiée
III.3 CONCLUSION
Dans ce chapitre on a parlé des différents types d’assemblages des pièces mécaniques, un assemblage peut être
direct ou indirect, permanent ou démontable. Nous nous sommes concentrés rien que sur l’assemblage par
frettage. Nous passons au quatrième chapitre qui est la détermination de conditions optimales de calage
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On cale les pignons pour permettre qu’il tienne ou adhère convenablement sur l’arbre du moteur, de sorte que
tout mouvement du moteur soit transmis à la roue.
Un bon calage permet au pignon d’adhérer à l’arbre, pour cela le pignon doit être calé à chaud parce qu’étant
chaud il va se dilater et l’alésage va s’agrandir légèrement dès lors que le pignon sera amené sur l’arbre à son
refroidissement il va serrer fortement l’arbre pour obtenir la transmission du mouvement du moteur à la roue même en cas
de forte résistance d’entrainement.
Le bon calage consiste à mesurer l’avance du pignon à froid et l’avance du pignon à chaud les deux valeurs, en
soustrayant doit avoir un écart d’intervalle de 3mm.
Lorsqu’on n’a pas respecté l’avance le pignon ne va pas tenir fortement sur la roue et dès ce fait il peut lâcher
en cas de forte résistance.
S’assurer avec les plus grands soins que les portées du pignon et de l’arbre sont libre de tout corps étranger, on
de contaminants lorsque l’on monte le pignon.
Ne pas nettoyer les portées avec les mains ou avec des chiffons sales.
Le bon fonctionnement du pignon dépend de la propriété des portées et du montage correct du pignon sur
l’arbre. Voici les procédures d’un bon calage :
1. Nettoyer l’arbre du pignon ainsi que l’alésage du pignon avec un solvant adéquat, ne pas employer
de pétrole ;
2. Enlever les rayures, dentures ou bavures de métal des parties coniques du pignon et de l’arbre
(appliquer le bleu sur toute la surface intérieur du pignon, puis monter le pignon avec le bleu après on décale pour
voir la portée sur l’arbre, le pourcentage doit être de 70%)
3. Placer le pignon froid sur l’arbre, à la main, dans la position relative indiquée par les marques à la
craie, mesurer et noter la position du pignon, relativement à l’extrémité de l’arbre avec le calibre d’avance de
pignon ;
4. Retirer le pignon de l’arbre et le marquer afin qu’il soit bien remonté sur son arbre.
NB : ne pas modifier la position du zéro du calibre d’avance de pignon tant que toutes les mesures des pignons
n’ont pas été effectué ;
La figure ci-après nous éclaircira d’avantage
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TABLEAU 4.1
7. Juste après que le pignon soit assez chaud pour être monté, l’arbre devra être nettoyé de la manière que l’alésage du
pignon, avec du Nalco Rc,
8. Apres nettoyage de l’alésage du pignon et de l’arbre, aligner le pignon chaud avec l’arbre en se basant sur les marques
de référence sans lui faire prendre contact avec l’arbre puis renforcer en place, d’une poussée forte et raide. Ceci
doit être fait avant que le pignon ait eu le temps de refroidir d’une manière appréciable afin qu’il ne se « gèle » pas
sur l’arbre, rendant tout ajustement ultérieur impossible sans avoir à retirer le pignon.
9. Vérifier la position « à chaud » ou emmanché à chaud du pignon sur l’arbre au moyen du calibre d’avance du pignon.
Prendre les mesures aux mêmes point que lors de la mesure « à froid » ;
10. Si l’avance entre la position « à froid » et la position « à chaud » n’est pas dans les limites requises, retirer
rapidement le pignon et répéter l’opération de montage. Varier la température du pignon pour augmenter ou
diminuer l’avance afin d’arriver aux limiter spécifiées.
11. Lorsque l’on a obtenu l’avance voulue. Laisser le pignon refroidir sur l’arbre maintenir le pignon pendant quelques
secondes le temps qu’il refroidisse.
Le pignon décale au cas où il n’a pas été bien calé et qu’on n’a pas respecté toutes les conditions du meilleurs calage, nous
devons respecter toutes les conditions enfin d’éviter que les pignons décalent, car le moteur peut s’emballer et risque de
s’abimé.
L’adhérence d’un pignon par rapport à l’arbre s’exprime comme le rapport entre le module de force de
traction Fr (ou de freinage) transmit a l’arbre et le module de la force normal Fn au plan de pose de l’arbre
(soit approximativement la masse pesante transmise par le pignon).
L’adhérence est un nombre sans unités, positif, sans borne supérieure théorique autre que Ff de l’ordre de
0,6 mais peut fortement varier suivant les environnementales ; elle diminue avec la vitesse. Le terme
« adhérence » est employé à la fois dans des conditions de traction ; et de freinage .4 .1 présente
l’ensemble des forces en présence lors d’un roulement sur une surface.
L’adhérence sollicitée, qui est le rapport entre l’effort de traction ou de freinage et le poids exercée sur
le pignon (le poids étant, rappelons-le, la masse multipliée par l’accélération de la pesanteur,
généralement considérée égale à 9 ,81m /s)
L’adhérence disponible, qui est le rapport entre la réaction maximale qu’autorise l’arbre sous l’effet de
l’effort de traction ou de freinage et le poids exercé par le pignon. L’adhérence sollicitée (µ adhérence)
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est limitée par l’adhérence disponible (qui dépend du coefficient de frottement F), qui s’écrit comme
suit :
µ Adhérence ≤ µ disponible
L’adhérence pignon-arbre en freinage est définie par l’équation ci-dessous, dans l’hypothèse où
l’essieu ne glisse pas (on parle d’adhérence sollicitée), et ne négligeant les effets de plongée (cabrage
en traction) :
Avec :
Ff : réaction tangentielle de l’arbre sur le pignon pendant la transmission de l’effort, dans le sens du déplacement (N) ;
Fr : Effort de traction(N) ;
P : poids(N), si α =¿ 0 : P=Md ×g ;
Le pignon ne glisse pas tant que l’adhérence disponible, laquelle peut varier selon l’environnement et la géométrie du
pignon et de l’arbre.
Il est défini par la différence entre la vitesse tangentielle Ut de la roue (vitesse linéaire au niveau de ta circonférence) et la
vitesse du véhicule vv .
VX¿(vt – vv ) (4 .3)
Avec :
Vx : glissement (pourcentage) ;
On définit alors le glissement relatif, qui est le rapport entre cette différence et la vitesse du véhicule : Il est diffèrent en
traction (patinage) et en freinage (enrayage) .les équations respectives sont :
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Ce glissement relatif est donné en pourcentage .Un glissement relatif de 100% en traction correspond au patinage, c’est-
à-dire l’immobilisation du train malgré le mouvement de rotation de l’essieu .Un glissement relatif de 100% en freinage
correspond à l’enrayage .C’est-à-dire au mouvement du train, malgré le blocage de l’essieu. Un glissement relatif de 0 %
obtenu pour des vitesses Vt et Vv égales, indique une adhérence sollicitée inferieure à l’adhérence disponible (figure 4.2)
Cas en traction d’une adhérence sollicitée (en rouge) inferieure à l’adhérence disponible. Le triangle bleu représente 2D).
Tant que l’adhérence sollicitée reste dans ce cône, il n’y a pas de glissement.
4.5 CONCLUSION
Dans ce chapitre nous avons parlé de condition optimale de calage de pignon, et un nous avons dit qu’un
bon calage permet au d’adhère à l’arbre, qui est même l’objet de notre travail.
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