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Commande par Backstepping avec Estimation du Couple Résistant Appliquée


à la Machine Asynchrone

Conference Paper · October 2009

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Ahsene Boubakir Salim Labiod


University of Jijel University of Jijel
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Commande par Backstepping avec
Estimation du Couple Résistant Appliquée à
la Machine Asynchrone
Ahcene Boubakir and Salim Labiod
LAMEL, Faculté des Sciences de l’Ingénieur, Université de Jijel, B.P. 98, Ouled Aissa, 18000, Jijel,
Algérie, Email : ah_boubakir@yahoo.fr ; labiod_salim@yahoo.fr

Résumé – Une approche de commande par la technique machines asynchrones. Malheureusement la machine
backstepping d’une machine asynchrone avec estimation présente un inconvénient majeur, sa structure
du couple résistant est présentée dans cet article. La dynamique est fortement non linéaire et couplée.
technique de backstepping est utilisée pour construire de Néanmoins, la situation se change avec l’apparition
manière récursive une loi de commande stable pour la
de la théorie des systèmes non linéaires en
vitesse et le flux. Malheureusement, cette loi de
commande découlée par backstepping nécessite la automatique où les chercheurs se sont intéressés à des
connaissance du couple résistant. Or, en pratique, cette nouvelles techniques de commande permettant
variable est inconnue et sa mesure et coûteuse. Pour d’aborder les systèmes de grande dimension avec une
surmonter ce problème, un estimateur du couple calculé approche systématique. Parmi ces méthodes, on
à convergence exponentielle est introduit. Des résultats trouve la méthode de la commande par
de simulation sont présentés pour illustrer les « backstepping », qui à été introduite pendant les
performances de l’approche de commande proposée. années 90 par plusieurs chercheurs, on cite entre autre
Kokotovic et Khalil [3, 4]. L’application de cette
Mots Clés – Backstepping, machine asynchrone, couple
dernière, on la retrouve par exemple, dans le domaine
resistant.
de l’aéronautique [5, 6], et dans le domaine de la
robotique [7], ainsi qu’aux machines électriques [8,
I. INTRODUCTION 9].
Dans ce travail, en premier lieu, on utilise
La machine asynchrone, de par sa simplicité de l’algorithme de commande récursif de backstepping
conception et d’entretien, a la faveur des industriels pour synthétiser une commande stabilisante pour la
depuis son invention par Nikola Tesla, quand il machine asynchrone en vue de commander sa vitesse
découvrit les champs magnétiques tournants de rotation et son flux. En second lieu, on propose un
engendrés par un système de courants polyphasés [1]. estimateur pour reconstruire le couple résistant. Parce
Cette simplicité s’accompagne toutefois d’une grande que le couple résistant est nécessaire pour
complexité physique liée aux interactions l’implémentation de la loi de commande découlée par
électromagnétiques entre le stator et le rotor. D’autre backstepping et, en pratique, le couple résistant est
part, à la différence du moteur à courant continu où il inconnu. Des résultats de simulation sont présentés
suffit de faire varier la tension d’alimentation de dans ce travail pour montrer l’efficacité de cette
l’induit pour faire varier la vitesse, le moteur commande ainsi que l’approche d’estimation
asynchrone nécessite l’utilisation de courants proposée pour le couple résistant.
alternatifs de fréquence variable. L’un des principaux
blocages était constitué par l’onduleur devant
fonctionner en commutation forcée [2]. La machine II. COMMANDE PAR BACKSTEPPING DE LA MACHINE
asynchrone a donc longtemps été utilisée ASYNCHRONE
essentiellement à vitesse constante, faute de pouvoir
maîtriser convenablement la dynamique de La technique de commande par backstepping offre
l’ensemble moteur-charge. L’apparition des thyristors une méthode systématique pour effectuer la
et par la suite des transistors a permis le conception d’un contrôleur pour les systèmes non
développement d’onduleurs à modulation d’impulsion linéaires. L’idée consiste à calculer une loi de
performants, fiables et proposés à un coût non commande afin de garantir, pour une certaine fonction
prohibitif. Le problème de l’alimentation étant (de Lyapunov) définie positive, une dérivée toujours
pratiquement réglé [1, 2]. négative. La méthode consiste à fragmenter le
Dans les domaines industriel et scientifique, nous système en un ensemble de sous-systèmes imbriqués
nous intéressons beaucoup à la commande des d’ordre décroissant. Le calcul de la fonction de
Lyapunov s’effectue, ensuite, récursivement en Avec ces choix, le modèle d’état s’écrit :
partant de l’intérieur de la boucle. L’objectif de cette
technique est de calculer, en plusieurs étapes, une x1  a1  x3 x4  x2 x5   a2
commande qui garantie la stabilité globale du x2  a5 x2  a3 x4  a4 x1 x5  b0 u1
système [10]. Contrairement à la plupart des autres x3   a5 x3  a4 x1 x4  a3 x5  b0 u2 (4)
méthodes, le backstepping n’a aucune contrainte de
x4  a8 x2  a6 x4  a7 x1 x5
non linéarité.
Le modèle de la machine asynchrone présenté ici x5  a8 x3  a7 x1 x4  a6 x5
est celui qui est utilisé par la suite pour la synthèse de
avec :
la loi de commande ainsi que l’estimateur du couple
a1  plm lr J ; a2  Cr J ; a3  K Tr a4  Kp ;
résistant. Les équations du modèle de la machine
asynchrone peuvent être écrites en utilisant les 1
a5   ; a6  1 Tr ; a7  p ; a8  lm Tr , b0  .
transformations de Concordia et de Park [11, 12]. Les  ls
équations dynamiques obtenues sont exprimées dans
le repère fixe diphasé     lié au stator. En L’objectif est de forcer la vitesse de rotation  , ou
appliquant cette transformation, le modèle de la bien la sortie y1  x1 , de suivre au mieux une
machine peut être décrit par : référence donnée  ref .

 = plm   i   i   Cr Pour assurer le fonctionnement de la machine dans


 r s  r  s le régime linéaire (hors de la saturation), on effectue
lr J J
aussi un contrôle de flux de telle sorte que,
K 1
is   is   r  K p   r   V y2  x42  x52   2r   r2 , suit une trajectoire imposée
Tr  ls s
 ref . Pour réaliser cet objectif, on procède en quatre
K 1
is   is   K p   r   r   V (1) étapes (Fig. 1).
Tr  ls s 
  lm i  1   p  
 A. Etape 1
r s r r
Tr Tr
  lm i  p    1  Dans cette étape, on définit la première variable
 r s r r
Tr Tr d’erreur z1 comme étant l’erreur entre la vitesse de
rotation et la vitesse désirée par :
où is , is ,  r ,  r  , Vs , Vs ,  , Cr représentent les
z1  x1   ref (5)
courants statoriques, les flux rotoriques, les tensions
statoriques, la vitesse mécanique et le couple résistant. Par dérivation, on obtient :
Les paramètres K ,  , Tr et  sont définis comme
suit : z1  a1  x3 x4  x2 x5   a2  

ref (6)


  1   lm 2 ls lr  ,   Rs  Rr  lm lr 
2
   lr  , On définit la première fonction de Lyapunov
candidate par :
Tr  lr Rr , K  lm  lr ls  . 1 2
V1 
z1 (7)
2
avec Rs et Rr sont les résistances statoriques et
Sa dérivée, le long de la solution de (6), est donnée
rotoriques, ls et lr sont les inductances statoriques et
par :
rotoriques, lm est la mutuelle inductance entre le
stator et le rotor, p est le nombre de paire de pôles. 
V1  z1 cv  a2  
1

ref  (8)

J est l’inertie du système complet : machine et cv1  a1  x3 x4  x2 x5 
charge.
Pour passer à la représentation d’état de la machine, Selon la stabilité au sens de Lyapunov, l’origine
on définit le vecteur d’état suivant : z1  0 du système (6) est asymptotiquement stable
T lorsque V est définie négative.
x   , I s , I s  ,  r ,  r   (2) 1

On définit alors cv1 comme étant la commande


et le vecteur de commande suivant : virtuelle. En effet, pour un expert en matière de
machines électriques, ce choix de commande virtuelle
Vs  est normale, parce qu’elle représente le couple produit
u  (3)
Vs  par le champ magnétique tournant. En suite, on
cherche la fonction stabilisante 1 . C’est-à-dire, la V2  c1 z12  c2 z2 2 , avec c1  0 , c2  0 . Par
valeur que doit prendre la commande virtuelle pour conséquent,
que l’origine z1  0 soit stable. La fonction
b11b0 u1  b12 b0 u2   z1  c2 z2  1 (17)
stabilisante 1 est déterminée de telle sorte que
V1  c1 z12 lorsque cv1  1 , avec c1  0 . Pour ce
C. Etape 3
choix, on trouve :

1  c1 z1  a2   (9) Pour commander le flux, on définit en premier lieu
ref
la variable d’erreur z3  x42  x52   ref , avec  ref
Donc, l’origine z1  0 du système (6) est représente dans ce cas le carré de la norme du flux,
asymptotiquement stable si la commande virtuelle après la dérivation, il vient :
prenne sa valeur désirée (la fonction stabilisante 1 ).

z3  2a6 ( x42  x52 )  2a8 ( x2 x4  x3 x5 )   (18)
ref
Pour atteindre cet objectif, on définit la variable z2 ,
à stabiliser dans la deuxième étape, telle que : On choisit la fonction de Lyapunov V3 suivante :
z2  cv1  1 (10) 1 2
V3  z3   z3 (19)
B. Etape 2 2
Sa dérivée le long de la solution de (18), est donnée
Par dérivation de z2 par rapport au temps, on par :
obtient :
z2  b11b0 u1  b12 b0 u2   1 (11) 

V3  z3 cv  2a6  x42  x52   
2

ref  (20)
cv2  2a8  x2 x4  x3 x5 
avec,
Étant donné que les commandes réelles u1 et u2
 1  a1 x4  a4 x1 x4  a3 x5  a5 x3 
interviennent directement dans les dynamiques de x2
 a1 x5  a3 x4  a4 x1 x5  a5 x2 
et x3 , on considère les deux variables x2 et x3
 a1 x3  a6 x4  a7 x1 x5  a8 x2  (12)
comme étant des variables externes pour le sous
 a1 x2  a7 x1 x4  a6 x5  a8 x3  système (18) constitué les deux états x4 et x5 . Pour
 c1 a1 ( x3 x4  x2 x5 )  a2  
 
ref

ref
cette raison, on utilise cv2 comme étant une
commande virtuelle.
et
On introduit La fonction stabilisante  2 , la valeur
b11   a1 x5 désirée de la commande virtuelle cv2 , pour avoir
 (13)
b12  a1 x4 V3  c3 z32 lorsque cv2   2 avec c3  0 , ce qui
Dans l’espace des variables  z1 , z2  , on peut écrire : permet de choisir :

 2  c3 z3  2a6  x42  x52   


 (21)
 z1  c1 z1  z2 ref

 (14)
 z2  b11b0 u1  b12 b0 u2   1 On définit alors la variable z4 à stabiliser dans la
Pour ce système, on définit la fonction de quatrième étape par :
Lyapunov candidate V2 comme suit : z4  cv2   2 (22)

1 2 1 2
V2  z1 , z2   z1  z2 (15)
2 2 D. Etape 4
La dérivée temporelle de V2 , le long de la solution
Par dérivation de z4 par rapport au temps, on
de (14), s’écrit :
trouve :
V2  z1  c1 z1  z2   z2  b11b0 u1  b12 b0 u2   1  (16)
z4  b21b0 u1  b22 b0 u2   2 (23)
En se basant sur le théorème de stabilité au sens de avec,
Lyapunov, on choisit b11b0 u1  b12 b0 u2 pour obtenir
 2  2a8 x4  a3 x4  a4 x1 x5  a5 x2   
 1 2 1 2 1 2 1 2
ref
V z1  z2  z3  z4 (32)
+2a8 x5   a4 x1 x4  a3 x5  a5 x3  2 2 2 2

+2  a8 x2  2a6 x4  a6 x4  a7 x1 x5  a8 x2  (24) Avec la commande (30), la dérivée temporelle V


+2  a8 x3  2a6 x5  a7 x1 x4  a6 x5  a8 x3  s’écrit :


+c3 2a6  x42  x52   2a8  x2 x4  x3 x5   

ref  V  c1 z12  c2 z2 2  c3 z32  c4 z4 2 (33)

Ansi, le système (31) devient :


et

b21  2a8 x4  z1  c1 z1  z2


 (25)
b22  2a8 x5  z  c z
 2 2 1
 (34)
Dans l’espace des variables  z3 , z4  , on peut écrire :  3z   c3 z3  z 4
 z4  c4 z1
 z3  c3 z3  z4
 (26) Par conséquent, l’origine ( z1  0 , z2  0 , z3  0 ,
 z4  b21b0 u1  b22 b0 u2   2
z4  0 ) du système (31) est asymptotiquement stable.
Pour ce système, on introduit la fonction de Lyapunov Alors, on a :
candidate V4 suivante :
lim x1   ref
 t 
1 1  (35)
V4  z2 , z4   z32  z4 2 (27) lim  x42  x52    ref
2 2 t 

La dérivée temporelle de V4 , le long de la solution de


(26), s’écrit :
Capteurs
V4  z3  c3 z3  z4   z4  b21b0 u1  b22 b0 u2   2  (28)
z1  x1   ref z3  x42  x52   ref
On choisit  21bu1   22 bu2 de telle sorte à obtenir :

V4  c3 z32  c4 z4 2 . Etape 1 Etape 3

Pour ce choix de V4 et après le calcul, on trouve : z2 1 2 z4

b21b0 u1  b22 b0 u2  c4 z4  z3  2 (29)


Etape 2 Etape 4
A partir de (17) et (29), on aboutit finalement à la
commande stabilisante suivante :
b11b0 u1  b12b0 u2 b21b0u1  b22 b0u2
1
u1  1  b11 b12    z1  c2 z2  1 
  b    (30)
u2  b0  21 b22    z3  c4 z4  2  u1  1  b11 b12 
1
  z1  c2 z2  1 
      z  c z  
avec D  b11b22 - b11b22  0 , pour que la loi de u2  b0 b21 b22   3 4 4 2
commande soit bien définie.

E. Analyse de la stabilité Fig. 1. Procédure de synthèse de la loi de commande

Dans l’espace des variables d’erreur  z1 , z2 , z3 , z4  ,


III. ESTIMATION DU COUPLE RESISTANT
on a le système suivant :
Dans la loi de commande développée dans la
 z1  c1 z1  z2 section précédente, la connaissance du couple
 z  b b u  b b u  
 2 11 0 1 12 0 2 1 résistant, Cr , est nécessaire pour son calcul. En effet,
 (31)
 3z   c z
3 3  z 4 dans le cas où le moteur asynchrone est mis en
 z4  b21b0 u1  b22 b0 u2   2 marche, généralement, il est difficile de connaître la
valeur du couple résistant. Pour contourner ce
Pour ce système, on choisit la fonction de Lyapunov problème, on utilise un estimateur du couple résistant
suivante: au lieu d’un capteur physique difficile à mettre en
ouvre et qui peut fragiliser le système. Pour faire la Alors, de (41) on constate que la dérivée de la vitesse
synthèse de l’estimateur en question, on procède n’est pas nécessaire pour l’estimateur du couple
comme suit. A partir du modèle de la machine calculé.
asynchrone, on obtient :
x1  a1  x3 x4  x2 x5   a2 IV. RESULTATS DE SIMULATION
De laquelle on a : La vérification et le test de la commande
backstepping, synthétisée pour la machine
a2  x1  a1  x3 x4  x2 x5  (36) asynchrone, et combinée avec l’estimateur du couple
résistant proposé en utilisant des séries de simulation.
avec a2  Cr J . Alors, il vient :
Les paramètres de la machine utilisée en simulation
sont donnés au Tab. 1. La période d’échantillonnage
Cr  J  x1  a1  x3 x4  x2 x5   (37)
est fixée à 0.0001 sec et l’algorithme de Runge-kutta
d’ordre 4 est utilisé pour l’intégration des équations
On suppose que C r  0 . C’est-à-dire, le couple
différentielles. Les valeurs initiales des états sont :
résistant est supposé constant ou lentement variable. x  0    0, 0, 0, 0.1, 0.1 . L’objectif de commande de la
Soit Cˆ r une estimation de Cr donnée par :
vitesse de rotation consiste à amener sa valeur à 150
rad/sec en 1 sec, et ensuite garder cette valeur pendant

 
Cˆ r    Cˆ r   J  x1  a1  x3 x4  x2 x5   (38) la deuxième seconde, puis à 0 rad/sec en 1 sec. Par
ailleurs, le flux désiré est fixé à 0.85 Wb. Un couple
avec   0 . résistant positif de 30 N.m est appliqué entre 1.5 sec
et 2.5 sec. Les résultats présentés dans cet article ont
De (37) et (38), l’erreur d’estimation du couple été réalisés avec les paramètres de synthèses
C r  Cr  Cˆ r est régi par la dynamique : suivants : c1  5 , c2  10 , c3  5 , c4  10 et
  15 .

C r    C r Comme montrer par les résultats de simulation, la
poursuite en vitesse est satisfaisante, le dépassement
Ce qui implique une convergence exponentielle vers
maximal est de l’ordre de 2 % (Fig. 2), et le contrôleur
zéro de l’erreur d’estimation du couple résistant. Par
arrive à compenser rapidement l’erreur due au
conséquent, le couple estimé peut être utilisé dans la
changement brusque du couple résistant. La
loi de commande à la place du couple résistant réel
régulation du flux est correcte, le dépassement
sans poser de problème de stabilité.
maximal est négligeable et le temps de réponse ne
De (38), on remarque que la dérivée de la vitesse
dépasse pas 550 ms (Fig. 3). Pour le couple résistant
(l’accélération) x1 est nécessaire pour le calcul du
estimé (Fig. 4), il est clair que sa valeur estimée n’est
couple estimé. Afin d’éviter ce problème de mesure pas loin de la valeur réelle. On remarque aussi que la
d’accélération, on introduit le changement de variable tension statorique de commande reste inférieure à 350
suivant : V (Fig. 5), et le courant statorique ne dépasse pas 35
A (Fig. 6).
  Cˆ r  z (39)

Par dérivation, il vient : Tab. 1. Paramètres de la machine asynchrone utilisée.


  Cˆ r  z Variable Définition Valeur
(40) 0.63 

 z   Cˆ r   J  x1  a1  x3 x4  x2 x5    Rs Résistance statorique
Rr Résistance rotorique 0.4 
Avec le choix : ls Inductance statorique 0.097 H
z    J x1 lr Inductance rotorique 0.091 H
Il vient : lm Inductance mutuelle 0.091 H
Inertie du système 0.22 Kg.m 2
       2 J x1   J a1  x3 x4  x2 x5  J
 (41)
Cˆ r     J x1 Nombre de paire de 2
p
pole
Fig.6. Courants statoriques [A] : a) is , b) is 

Fig. 2. Vitesse de rotation réelle et désirée


V. CONCLUSION
Dans cet article, on a utilisé la commande récursive
par backstepping avec un estimateur du couple
résistant pour la commande d’une machine
asynchrone. Le développement de la loi de commande
a été fait systématiquement en utilisant l’algorithme
de backstepping. Pour contourner le problème de
calcul du couple résistant, on a proposé un estimateur
à convergence exponentielle pour ce couple inconnu.
Les résultats obtenus en simulation sont largement
satisfaisants. Comme perspective, il serait intéressant
de rajouter un estimateur pour la résistance rotorique.

Fig.3. Flux rotorique réel,  2r   r2 , et désiré  ref REFERENCES


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