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Cet exemple, pris parmi tant d’autres, tend à prouver que l’inflation congolaise n’est
pas seulement et toujours d’origine monétaire. Il faudrait pour la maitriser, la saisir
sous toutes ses formes et en connaitre les causes.
C’est dans ce même ordre d’idée que Kabeya T (NOTE) estime que l’inflation
congolaise est loin d’être seulement d’origine monétaire ; pour sa part, il dresse une
liste des facteurs d’ordre structurels qui sont dus aux goulots d’étranglements et qui
expliqueraient les fluctuations de l’inflation qui rendent celle-ci presque insaisissable.
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Par ailleurs, il sied de noter que le processus inflatoire passe par 4 étapes à
savoir :
• L’inflation courte et cumulative avec un taux d’inflation allant jusqu’à
2% l’an ;
• L’inflation rampante ou déclarée avec un taux de 3% à 5% pour les
économies développées et 3% à 20% pour les pays sous-développés ;
• L’inflation déclarée ou ouverte avec un taux d’inflation de 20% à 100% ;
• L’inflation galopante ou hyperinflation qui est caractérisée par un taux
d’inflation au-delà de 100%.
Cette situation a perduré durant toute la décennie, quand bien même la banque
centrale s’était fixé un seul objectif, celui de lutter contre l’inflation. L’inflation
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congolaise a connu toutes les phases possibles jusqu’à l’hyperinflation avant d’être
relativement maîtrisée en 2002 ; le taux d’inflation a été ramené de 511 % en 2000 à
135% en 2001 et 15,8% en 2002 (MUKOKO, S, 2002) suite à une cure (le programme
intérimaire renforcé-PIR-) administrée à l’économie congolaise par les bailleurs
internationaux comme condition préalable avant de renouer avec eux.
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Par ailleurs, on peut constater comme ceci a été le cas dans certains pays en
développement qui souffraient d’hyperinflation, le processus de réforme débouche
parfois, une fois la crise passée, sur des taux de croissance bien supérieurs à ceux
pendant la crise (BRUNO, M, 1995). C’est ainsi qu’après la réforme du PIR, la série
de taux de croissance économique négatif a été rompue ; le taux de croissance
économique est passé de -2,1% en 2001 à 3,5% en 2002.
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