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Fédération Camarilla Française

Auteur ECN 2012-2013


Destinataires Conteurs
Version 5.0
Date de modification 22/12/12
N° de validation

Livret Justice: la Justice selon Romulus

AVERTISSEMENTS : La Camarilla™ Française a pour but essentiel de permettre à ses membres de s'amuser, par l'intermédiaire du
théâtre d'improvisation. Les participants jouent un personnage FICTIF évoluant dans l'univers IMAGINAIRE des jeux de rôles édités par la
société White Wolf™.

Tous les participants savent pertinemment que tout ceci n'est qu'un jeu et que les vampires et autres créatures surnaturelles ne sont
que pur produit de l'imagination.
Le monde dans lequel évoluent les joueurs, est contemporain au notre, et touche la plupart des aspects socioculturels
correspondant a notre société occidentale.
Aussi il appartient au lecteur de faire la part des choses, lorsque certains sujets délicats peuvent être évoqués. Bonne lecture…

- Copyrights-
Les termes suivants sont des marques déposées qui sont la propriété exclusive de White Wolf Game Studio, 4598-B Stonegate ind.
Blvd. Stone Mtn., GA 30083, USA.
La Camarilla (tm) Française les utilise avec l'aimable autorisation de White Wolf.
Vampire: The Masquerade [Vampire: La Mascarade], Camarilla, White Wolf, A World of Darkness [Le Monde des Ténèbres],
Storyteller system, Mind's eye Theatre System [Le Théatre de l'Imaginaire], Gothic-punk, ainsi que tous les noms des clans vampires et tous
les termes propres aux jeux White Wolf.

SOMMAIRE

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Fédération Camarilla Française

SOMMAIRE..............................................................................................................................2
PREAMBULE............................................................................................................................3
PARTIE I....................................................................................................................................4
LA JUSTICE DANS LA CAMARILLA...............................................................................................4
I- QU’EST-CE QUE LA CAMARILLA ?.............................................................................................4
II- LES LOIS DE LA CAMARILLA : LES TRADITIONS.........................................................................5
III- CEUX QUI ASSURENT LA PAX NOCTIS.....................................................................................9
IV- L’ACTION JUDICIAIRE DU JUSTICAR......................................................................................11
V-ARCHONTES : LE GLAIVE DE LA JUSTICE.................................................................................14
VI- LE SCEAU DE LA JUSTICE.......................................................................................................16
VII- LE CONCLAVE......................................................................................................................16
VIII-LA CAMARILLA EN GUERRE.................................................................................................19
IX-LEXIQUE.................................................................................................................................21
PARTIE II.................................................................................................................................23
LES TRAITES FONDATEURS......................................................................................................23
LA CONVENTION DE THORNS (1493).........................................................................................24
LE TRAITE DE TYRE (1496)..........................................................................................................25
PARTIE III................................................................................................................................26
LA JUSTICE SELON ROMULUS ARGENTEUS CORONUS..............................................................26
I-HISTORIQUE DE ROMULUS......................................................................................................26
Histoire humaine...................................................................................................................26
Etreinte..................................................................................................................................27
Vie vampirique......................................................................................................................28
Récapitulatif des événements importants.............................................................................31
II-AMBIANCE GENERALE DE LA JUSTICE.....................................................................................32
III-STRUCTURE DE LA JUSTICE....................................................................................................33
Le Thing.................................................................................................................................33
La Cour de justice..................................................................................................................34
Les Archontes........................................................................................................................34
Les hauts prévots...................................................................................................................35
Les Missi Dominici.................................................................................................................35
IV-LES MOYENS..........................................................................................................................36
Le siège à Luxembourg..........................................................................................................36
Le sceau du justicar...............................................................................................................36
Méthodologies......................................................................................................................36
PARTIE IV................................................................................................................................37
LES LIVRES DE LA JUSTICE........................................................................................................37
LA LISTE ECARLATE................................................................................................................37
LES LIVRES.............................................................................................................................37
QUI POSSEDE QUOI...............................................................................................................38

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PREAMBULE

Le livret Justice à deux objectifs. Présenter ce qu’est la Justice, comment fonctionne cette
autorité suprême de la Camarilla, quels sont ses pouvoirs ainsi que ses champs d’actions. Et
présenter les éléments que le conte national peut mettre en place afin de gérer concrètement dans
le jeu la Justice de la Camarilla.

Le livret Justice constitue le 2 ème document référence en matière de règles et de cadre de jeu.
La Justice dépend exclusivement du conte national, dans un esprit d’indépendance vis-à-vis de
chaque association. La Justice constitue à la fois un élément En Jeu pour rendre des décisions sur des
intrigues ou des actions qui dépassent le cadre local, et à la fois un élément Hors Jeu, comme garde
fous aux règles et au cadre de jeu, dont le conte national se servira pour maintenir un cadre
cohérent.

La parole d’un Justicar fait force de Loi et peut modifier en conséquence le jeu. Toute bourde
est donc susceptible de créer des changements difficiles à rattraper, aussi, le conte national devra
veiller à chaque fois à utiliser les archontes pour balayer le terrain, pour ne valider qu’ensuite une
décision importante, par le Justicar. De la même manière, les conteurs locaux n’ont pas le droit
d’utiliser un archonte ou le Justicar sans en demander l’autorisation préalable au conte national, ni
ne doivent prendre d’initiatives hasardeuses lors de leur utilisation.

Ce document est divisé en 3 parties :


- Le 1er chapitre décrit la place de la Justice dans sa globalité et pose les bases communes à la
gestion de la Camarilla partout dans le monde. Cette partie est immuable
- La 2eme partie montre les quelques traités fondamentaux de la Camarilla, pour la
connaissance des conteurs.
- La 3ème partie décrit le fonctionnement de la Justice telle qu’elle est appliquée par le Justicar
présent en France. En ce sens, elle complète et approfondie la première partie

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PARTIE I

LA JUSTICE DANS LA CAMARILLA

I- QU’EST-CE QUE LA CAMARILLA ?


L’idée de créer la Camarilla nait au début du XVème siècle, pour protéger la Famille des
ravages de l’inquisition et des révoltes anarchs naissantes. La mort ultime rôde alors à chaque coin
de rue. La nécessité de se regrouper pour reprendre le contrôle de la situation est vitale, et 7 clans
répondent favorablement à l’initiative. Bien qu’il n’existe aucun texte ni aucune date officielle qui
scelle la création de la secte, celle retenue est 1450.

Jusqu’alors, les vampires s’organisaient au sein de chaque praxis, autour de lois locales, que
le Prince imposait par la force ou la soumission, avec plus ou moins de largesse ou de tyranie. Il
existait néanmoins un socle de coutumes similaires chez beaucoup de praxis. La Camarilla ne fait que
reprendre ce socle, et les édicte officiellement, en imposant la Mascarade comme une priorité
absolue. Les six traditions deviennent La vitrine de la Camarilla.

Bien que les débuts de la secte soient laborieux, la puissance de frappe et la liberté d’action
des nouveaux Justicars et Archontes, font trembler et reculer ceux qui avaient refusé la rédition. Les
aînés ont une crainte vicérale que de nouvelles révoltes ne surviennent, aussi la doctrine change. Le
pouvoir social prend le pas sur le pouvoir militaire, les anciens avoeuglent les nouveaux nés en leur
présentant un monde idéal ou le bien combat le mal, leur inculquent de suivre la voie de l’humanité,
et satanisent le Sabbat qui devient l’ennemi absolue.

La Camarilla est une sorte d’entité conçue comme une secte. C'est-à-dire qu’il n’y a pas de
gouvernement officiel, pas de siège, pas d’armée. La Camarilla, se sont avant tous les Princes des
clans fondateurs, qui revendiquent leur domaine au nom de la Camarilla et au nom d’une doctrine
humaniste et protrectrice de la Famille, et selon des coutumes et des lois communes et sacrées.
Autrement dit, ce sont les Princes qui détiennent le pouvoir réel, car ce sont eux qui organisent et
qui promouvent la Camarilla, qui mettent en place les structures et les moyens de défense et de
conquête, et qui créent et appliquent les lois sur leur domaine.

Néanmoins, tous les 13 ans, un conseil d’Anciens nommé Cercle Intérieur, se réunit et
nomme 7 Justicar, qui représentent la Camarilla avec toute la force que cela peut avoir, et se
partagent le monde pour s’assurer que les traditions de la secte sont maintenues. Tant que les
Princes n’outrepassent pas leurs privilèges et ne trahissent pas les valeurs et la doctrine de la
Camarilla, ils n’ont pas grand-chose à craindre. Dans le cas contraire, ils sont rappelés à l’ordre par les
Justicars, et souvent dépossédés de leurs pouvoirs et de leur influence très rapidement. Car bien que
les Princes détiennent le pouvoir réel, les justicars possèdent d’énormes privilèges et moyens, ils sont
craints comme la peste et leur simple présence fait trembler les princes les plus puissants.

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II- LES LOIS DE LA CAMARILLA : LES TRADITIONS


Les Lois de la Camarilla, connues sous le nom des Six Traditions, sont sacrées et sont les
premières règles inculquées à tout nouveau vampire. Un personnage qui a été reconnu comme
« nouveau né » est obligé de les connaitre par cœur, sinon il n’aurait jamais été reconnu et il serait
encore sous la loi et la protection de son sire. Les joueurs sont donc tenus de faire l’effort de les
apprendre.

De l’esprit des lois


La justice dans la Camarilla repose essentiellement sur le principe de la Lextalionis, à savoir la
Loi du Talion (œil pour œil, dent pour dent). Ce principe entraîne que la sévérité d’un châtiment est
le pendant de la gravité de la faute. Il convient donc pour déterminer un châtiment de connaître
précisément la faute et ses conséquences pour les semblables.
Un deuxième principe fondamental de la justice dans la Camarilla est la présomption de
Culpabilité. La justice de la camarilla découle principalement de la justice du moyen âge, or en cette
période, l’accusé était présumé coupable jusqu'à qu’il ait fait la preuve de son innocence ! Cette
façon de procéder est pour nous un non sens, mais la logique de la Camarilla est Inverse !
La justice frappera toujours plus durement un vampire qui n’est pas membre des sept clans
fondateurs. Les aubains sont tolérés au sein des cités, mais pas leurs erreurs. Si votre justice est plus
sévère avec les membres de la Camarilla qu’avec les autres, attendez-vous à des problèmes !

De l’application des lois

Comme cela vous a été expliqué dans le 1 er chapitre, la Camarilla n’a pas d’armée ni de
gouvernement. Certes les Justicars sillonnent le monde, mais ils ne sont que 7, et le monde est très
vaste et les praxis nombreuses.
Le Prince est donc le seul responsable de la tenue, de l’application et du respect des
Traditions sur son domaine. Nul d’entre eux ne peut espérer qu’une police gouvernementale viendra
leur préter main forte pour régler un problème de Mascarade ou d’ordre public. A eux de se
débrouiller et de trouver les appuis nécessaires s’ils ne peuvent y parvenir seuls.
Lorsque les Justicars intervennent pour palier à un manque sur un domaine, c’est que la
situation a dégénéré ou qu’elle est devenue trop importante pour le prince. En général, le prince en
place ne le reste huère plu strès longtemps.

La Tradition de La Mascarade

« Tu ne dois pas révéler ta véritable nature à ceux qui ne sont pas de notre Sang. Le faire, c’est
renoncer à ton droit d’être du Sang. »

La Mascarade est le cœur de l’existence même de la Camarilla. La présence des vampires


dans le Monde des Ténèbres doit rester ignorée des mortels. La violation de cette Tradition est le
crime le plus terrible que puisse commettre un vampire car ce faisant, il met en péril la survie de
toute son espèce. Les anciens ayant connu les ravages de l’inquisition durant le moyen-âge y son
encore plus sensibles que les autres, et plus sévères encore.

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Chaque vampire est sensé être très vigilant à tout risque de violation de la Mascarade, toute
brèche doit être réparée au plus vite. Ne pas le faire ou ne pas prévenir les autorités compétentes est
un crime presque aussi grave que de violer la Tradition soi-même. De ce fait, les prévôts et leurs
agents sillonnent sans cesse les terrains de chasse à la recherche de la moindre faille dans la
Mascarade. Les gardiens d’Elyseums sont sans cesse sur le qui vive, prêts à mettre en action leurs
influences pour masquer toute brèche. Tandis que les autres Traditions sont parfois sujettes à des
interprétations laxistes, la première Tradition demeure inviolable.

Interprétations
Les cas où une sentence plus douce que la destruction pourrait être appliquée sont :
- Légitime défense du caïnite (c’était ça ou la mort finale !)
- Bris de la mascarade involontaire et mise en œuvre par le fautif de tous les moyens à sa
disposition pour réparer son erreur (ce qui implique de prévenir le Prince)

Attention toutefois à ne pas tomber dans la parodie. User de domination ou de présence sur
un humain n’a jamais signifié que l’existance des vampires se révélait aux yeux de l’humaité toute
entière. Cela des décennies que les témoignages de présence extraterrestres s’accumulent, vidéos à
l’appui, et personne n’y croit encore. Aux conteurs de savoir relativiser l’utilisation des pouvoirs.

La Tradition du domaine

« Tu dois le respect au maître en ton domaine. Personne ne peut remettre sa parole en


doute. Le faire, c’est renoncer à sa protection ».

Le système politique de la Camarilla est resté calqué sur le modèle moyenageux, la


démocratie n’existe pas. Le maitre du domaine est le plus puissant, le plus influent, le plus
manipulateur ou le meilleur négociateur, où tout cela à la fois. En d’autres termes, ne pas respecter
le Prince, le contester, l’humilier revient à signer son arrêt de mort.
Si depuis l’avênement de la Camarilla les apparences sociales conduisent les Princes à mettre
de jolies formes sur cette tradition, il n’en reste pas moins qu’elle est l’une des traditions les plus
conservatrices.

Interprétations
Paradoxalement, avec l’explosion démographique au XXe siècle et la multiplication des
grandes villes, les princes divisent de plus en plus leur domaine en de petits fiefs, seigneuries,
terrains de chasses, et nomment des dignitaires chargés de les administrer. Car c’est la tradition que
le Prince peut le plus facilement déléguer, et c’est aussi par extension la tradition ou l’éventail de
récompenses et punitions associés est le plus large.
Mais qu’on n s’y trompe pas, ces dignitaires n’ont aucun pouvoir réel car leur statut n’est pas
reconnu par la Camarilla.

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La Tradition de la Présentation

« Lorsque tu arrives sur un domaine, tu dois te présenter au maitre du domaine. Tant que tu n’y
as pas été accepté et reconnu, tu n’es personne et tu n’existes pas ».

En se présentant, le nouveau venu reconnaît la domination du prince sur son domaine. Ne pas se
présenter au maitre du domaine peut être considéré comme un acte d’espionnage ou une tentative
d’infiltration en vue d’une opération illicite. Seuls les serviteurs du Cercle Intérieur (Justicars,
Archontes, Alastors) peuvent y déroger.
La forme de la présentation dépend du prince en place. Il peut bien entendu refuser à quelqu’un
le droit de résider en son domaine. Mais en acceptant la présentation, il permet au caïnite de
demeurer en son domaine, d’y résider et d’y chasser.

Interprétations
Son intérêt principal est d’empêcher les guerres d’annexion entre des domaines proches.
Cette tradition est en quelque sorte la frontière du Domaine, il faut montrer patte blanche pour
pouvoir y pénétrer. Une fois de plus la sentence est dans le texte : Un semblable qui ne se présente
pas sur un domaine n’en est pas un : Il n’a aucune existence « légale » et n’est par conséquent pas
protégé par les traditions, il ne bénéficie d’aucun statut. Il peut être impunément détruit dans ce
domaine par le premier qui passe !
Les Archontes ne sont pas dans l’obligation de se présenter en arrivant sur un domaine. Cela
afin qu’ils puissent mener leurs enquêtes ou leurs chasses dans tous les domaines de la Camarilla.
Mais les Princes n’aiment pas beaucoup les espions, et certains n’hésitent pas à se débarrasser
discrètement de ces parasites lorsqu’ils les découvrent : « ni vu ni connu ».

La Tradition de la progéniture

« Tu n’engendreras un descendant qu’avec la permission de ton ancien. Sinon, toi et ta


progéniture serez mis à mort ».

Autrefois, la tradition de la progéniture était êxtrêmement tenue et limitée, car dans un


monde sédentaire pour les vampires, donner l’étreinte renforçait la puissance et la domination d’une
lignée. Aujourd’hui les vampires voyagent comme les mortels, et le droit d’étreinte est donné avec
plus de largesse.
Cependant, les princes ont toujours jalousement voulu garder le contrôle des naissances
pour d’autres raisons. Pour des raisons d’éviter une surpopulation vampirique et la peur de manquer
de sang, pour des raisons d’éviter des risques de briser la mascarade en laissant dans la nature des
infants imatures, et pour des raisons de principe et d’égo à vouloir contrôler tous les aspects du
pouvoir.

Quiconque donne l’étreinte ou le baiser à un mortel, pour le rendre immortel, vampire ou goule,
sans l’autorisation du prince, s’expose à son courroux et à une sentence radicale, la destruction du
fautif et la destruction de celui qui a été créé.

Interprétations
Il est important de comprendre que l’autorisation d’étreindre un Infant est une faveur qui ne
s’offre pas à la légère : selon le principe même des lignées, un infant est au service de son sire. Ainsi

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autoriser un Infant c’est accroître le pouvoir de son Sire sur votre domaine, mais c’est également
offrir de nouvelles influences et de nouvelles goules à cette même personne, plus les alliés que son
infant ne manquera pas de faire … Le statut quo politique risque d’en être grandement affecté ! En
général le droit d’infanter est donné en remerciement d’action de premier ordre, ou pour se
débarrasser d’une dette par bien trop encombrante !

La Tradition de la responsabilité :

« Ceux que tu créés sont tes infants. Jusqu’à ce qu’ils soient libérés de ta charge, leurs fautes,
leur sang et leurs sanctions seront tiens. »

A partir du moment où un vampire à donné l’étreinte à un mortel, il a sur lui un devoir


d’éducation, et doit lui enseigner toutes les lois, les coutumes et les règles d’étiquettes de la
Camarilla et de son clan.
Un vampire nouvellement étreint n’a aucun droit et n’a aucun statut au sein de la Camarilla.
Il est alors considéré comme « infant ». Tous les droits qu’il devrait avoir échoient à son sire, qui à
alors sur lui également le droit de destruction s’il estime que l’infant ne mérite finalement pas le
cadeau de l’immortalité. Tous les devoirs qu’il devrait avoir échoient également au sire. Ainsi, si
l’infant commet une faute, c’est le sire qui sera considéré comme étant le fautif et qui sera jugé
comme tel.
Dès l’instant ou le sire estime que son infant maitrise suffisemment les lois et est digne d’être
reconnu par la société, il en fait la requête au prince. Si le prince reconnait l’infant assez mature et
édiqué pour rejoindre la communauté, il le reconnait comme « nouveau né. Celui-ci acquière alors
tous ses droits et devoirs, et le sire perd les siens.

Interprétations
Un infant ne peut pas être réellement considéré comme responsable de ses actes tant que
son éducation et sa formation ne sont pas terminées puisqu’il n’en connaît pas toute la portée. C’est
également cette tradition qui est invoquée lorsqu’un vampire est placé sous tutelle d’un autre
semblable : L’infant sous tutelle est considéré comme étant un infant de son tuteur, ce qui signifie
que toutes ses fautes sont celles de son tuteur, mais aussi que le tuteur a droit de vie et de mort sur
l’infant.

La Tradition de la destruction :

« Il t’es interdit de détruire ton semblable. Ce droit n’appartient qu’à ton ancien ».

Cette tradition est un des piliers de la Camarilla, la tradition la plus importante avec la
mascarade et le domaine. C’est cette tradition qui permet au prince de s’affirmer comme maitre du
domaine, et aux anciens de conserver leur domination sur les plus jeunes. Jamais les anciens ne
laisseront les plus jeunes gouter au plaisir de détruire un semblable, excepté des vampires du Sabbat.
Laisser un bris de cette tradition impuni c’est créer un précédent qui ne manquera pas d’amener un
flot de tentations à venir sur la cité.

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Interprétations
C’est la Tradition la plus sujette à l’interprétation. Littéralement et selon les anciennes
coutumes du moyen age, l’interdit portait sur ceux qui étaient plus proche de Caïn, autrement dit
n’importe quel vampire pouvait détruire ceux dont la génération était supérieure. Mais depuis
l’avènement de la Camarilla, dans le contexte de l’époque, avec pour principale conséquence la
disparition du mythe de Caïn et des antédiluviens, l’interdit s’est porté sur tous les vampires.

En première instance donc aujourd’hui, seul le Prince possède et use du droit de destruction.
Privilège qu’il n’aime guère partager en général.
Toutefois, dans certains cas il arrive que les princes ferment les yeux. Lorsqu’un ancien
détruit un jeune semblable sans intérêt par exemple. Franchement, si un ancien détruit un nouveau
né, c’est que le nouveau né l’a mérité. Est-ce au prince de s’abaisser à s’occuper de la basse cour ?
Ou lorsque la destruction d’un semblable émane d’une décision de clan, avec toute la légitimité que
les coutumes et les anciens apportent à cette décision. Franchement, si tout un clan décide de
détruire l’un des siens, est ce qu’un prince irait remettre en cause publiquement une telle décision ?
Non, car la Camarilla se nourri aussi de la souveraineté et de la puissance des clans pour exister et
survivre face à ses ennemis. Ce sont les clans et leurs traditions séculaires qui ont fait la Camarilla,
pas l’inverse.

Attention toutefois. Quelque soit le cas de figure, si un ou plusieurs anciens n’ont pas
apporté caution d’une légitimité à cet acte, ou si le semblable détruit était un allié où un agent du
prince, celui-ci le prendra comme un affront ou une attaque personnelle. Auquel ca il devra montrer
ce qu’il en coute de vouloir s’arroger ses privilèges.

III- CEUX QUI ASSURENT LA PAX NOCTIS

Le Cercle Intérieur
C’est le conseil des Anciens qui dirige la Camarilla. Chaque clan de la Camarilla y est
représenté par un membre, il s’agit normalement de celui qui a porté son son clan lors de la création
de la Camarilla.
Lorsque le Cercle Intérieur se réunit, d’autres anciens peuvent être invités à y assister, mais
ils n’ont quasiment pas droit de parole, ni droit au vote, seuls les plus vieux s’expriment. Le Cercle
Intérieur se réunit au moins une fois tous les treize ans en un Conclave extraordinaire à Venise pour
parler du présent et décider du futur de la Société de la Rose. A cette occasion là, ils nomment les 7
Justicars qui pendant 13 ans deviendront La Loi de la Camarilla à travers le monde. Pendant ces
réunions, les tractations sont nombreuses pour élire les futurs Justicars, car l’objectif de chacun est
de faire nommer des anciens influençables chez les autres pour mieux faire entendre sa voix.
Ceux qui provoquent la colère de ces Vénérables courent le risque de voir leur nom inscrit sur
la Liste Ecarlate. Cette liste rassemble les noms des pires ennemis de la Camarilla, condamnés à une
Chasse au Sang éternelle étendue à l’ensemble des domaines de la Camarilla.

Statut : +5

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Le Justicar
Du latin médiéval iusticarius (justicier). Un Justicar est nommé par le Cercle Intérieur pour 13
ans (30 ans au début de la Camarilla), et agira en son nom durant toute la durée de son mandat. Il y a
un Justicar par clan de la Camarilla. Ils sont l’autorité suprême en ce qui concerne les traditions, ce
sont eux qui auront toujours le dernier mot, et ils ont tout pouvoir pour les appliquer, les faire
appliquer, et vérifier que les Princes n’en abusent pas à outrance.
Leur juridiction s’étend à tous les vampires, à l’exception des membres du Cercle Intérieur.
Un Justicar peut convoquer un Conclave à tout moment pour juger un Semblable, traiter une affaire
outrepassant le pouvoir d’un Prince, comme sa destitution, ou mettre en œuvre une orientation
politique générale.
Leur pouvoir politique est quasiment illimité, même si l’un d’eux venait à prendre une
décision contestable, jamais le cercle Intérieur ne le contredirait ouvertement.
Un Justicar peut nommer des Archontes pour l’assister dans sa tache.

Statut : +4

L’Archonte
Du grec archôn, « celui qui commande ». Dans la Camarilla, c’est un semblable qui s’est mis
au service d’un Justicar, il est très souvent lié par le Sang à celui-ci. Il s’agit en général d’un vieil
ancilla ou d’un jeune ancien, car rares sont les puissants anciens qui acceptent d’être lié au sang. Un
jeune Archonte vit bien souvent dans une cité quelconque, ce qui en fait un observateur idéal.
Il agit au nom du Justicar, et reste à son service durant toute la durée de son mandat ou
jusqu’à ce qu’il soit déchu. Comme les Archontes sont nommés sans cérémonie et parfois de manière
discrète, ils possèdent souvent une lettre scellée du sceau de leur Justicar et d’un code clé, afin de
prouver leur identité.
En temps normal, les Archontes ne possèdent pas de pouvoir de Jugement, sauf circonstance
exceptionnelle, car les domaines appartiennent aux Princes. Seule la tenue d’un Conclave permet aux
Archontes d’officier, mais là encore, chacune de leur décision doit être confirmée par le Justicar. Les
princes font rarement appel à un Archonte pour régler un problème survenant sur leur domaine, car
cela implique une certaine faiblesse de leur part. Lorsqu’ils le font, l’usage veut que le Prince rende
un jugement en accord avec l’Archonte.

Statut : +3

L’Alastor
Du grec alastor, « qui n’oublie pas » ou « qui ne laisse pas impuni », d’où le sens de « vengeur
du crime » ou de « fléau envoyé par les dieux ». L’Alastor n’est autre qu’un Archonte nommé par un
Justicar, mais dont la mission principale est de capturer ou de détruire les vampires inscrits sur la
Liste Ecarlate. Les Alastors possèdent un tatouage sur la main, visible uniquement par les personnes
entraînés grâce à un rituel. Ceux possédant Thaumaturgie 3 peuvent même repérer ce tatouage à
travers des gants. Les Alastors ont une quasi impunité dans leurs actes et peuvent garder leur
identité secrète. En général, ils sont tenus de ne pas révéler leurs privilèges aux autres, le contraire
constitue une faute grave.
Si un vampire quelconque tue un vampire de la Liste Ecarlate, il peut également réclamer un
Trophée (terrain de chasse, enseignement, etc…), et devient lui même Alastor.

Statut : +3

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Les légats de la Justice


N’importe quel vampire peut devenir un légat de la Justice. Ceux-ci sont nommés par un édit
du Justicar, ils sont chargés de transmettre les communications de la Justice, et sont ses yeux et ses
oreilles. Ils restent des semblables comme les autres, n’ont donc absolument aucun passe droit
particulier, sauf celui de ne pouvoir être jugé que par la Haute Justice, et d’échapper ainsi à celle du
Prince…pour les légats qui se seront déclarés comme tel bien entendu.
Le Justicar ou ses archontes peuvent nommer autant de légats qu’ils le souhaitent, selon
leurs besoins, et sous autant de formes qu’ils le veulent. N’oublions pas qu’un seul Justicar sillonne
l’équivalent d’un continent, et qu’il ne peut pas tout surveiller, malgré sa coohorte d’achontes. Il a
donc besoin de relais, officiels et officieux.

Statut : +1 ou +2 selon la fonction

Les missi dominici

Ceux que l’on appelle les missi dominici, sont les espions cachés des justicars. Officiellement ils
n’existent pas en tant que tels, ils ne peuvent donc pas se réclamer de la justice, du reste, le justicar
niera toujours leur existence ou leur lien avec lui ou ses représentants.

Être un missi dominici est une position délicate à tenir, les princes les détestent et les traquent
en permanence, ils ne veulent pas que la justice vienne mettre son nez dans leurs affaires privées.
Être repéré signifie souvent la mort ultime à court terme.

IV- L’ACTION JUDICIAIRE DU JUSTICAR

La compétence du Justicar
Le Justicar est le représentant direct du cercle Intérieur, cela veut dire qu’il EST la Camarilla.
Un Justicar peut aller où bon lui semble, et où qu’il se trouve, dispose des 6 traditions pour lui. Il n’a
pas à se soumettre aux lois d’un domaine où à une décision d’un prince, il peut détruire sur le champ
n’importe quel semblable, il n’est pas tenu de se présenter, etc…même s’il est mieux de respecter les
traditions, car il est toujours plus facile de maintenir l’ordre sur un secteur dont les Princes vous sont
favorables, que sur un secteur ou tous veulent votre échec et votre tête.
La compétence d’un Justicar se limite aux 6 Traditions, mais il détient tous les pouvoirs pour
les faire respecter et les faire appliquer. Cela ne l’empêche pas de pouvoir instruire des affaires ne
relevant pas des Traditions. Il peut également se saisir de lui-même d’une affaire de viol de Tradition
normalement dévolue à un prince dans deux cas :
- S’il estime que le prince est négligent ou lent dans le traitement d’une affaire
- S’il a été saisi de l’affaire avant le prince par un plaignant ou l’un de ses serviteurs

Le Justicar dispose également de cas réservés :


- sa personne du Justicar, ses serviteurs et ses biens
- l’altération et la contrefaçon de son sceau
- ses décisions ou ses prérogatives
- les hérétiques (ceux n’appartenant pas à la Camarilla)
- les Princes

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Procédure
Lorsqu’il souhaite engager une action en justice, le Justicar fait connaître au prévenu les
chefs d’accusation et fait mener une enquête par ses familiers afin de certifier la validité de
l’accusation. Ensuite il convoque un Conclave qui entendra les deux partis en présence avant que le
verdict ne soit prononcé. Il est capital de comprendre que dans la Camarilla, l’accusé ne bénéficie pas
de la présomption d’innocence. Il est considéré comme coupable tant qu’il ne parvient pas à
convaincre ses juges de son innocence.
Si la tenue d’un conclave est recommandée et était automatique il y a encore quelques
décennies, l’émergence des moyens de communication ont fait évolué cette coutume. Il arrive de
plus en plus que le Justicar tyraite des affaires bénignes en petit comité et rende ses décisions en
promulguant un édit.

Les sentences
La seule ligne directrice dont dispose le Justicar pour prononcer sa sentence est celle de « la
juste rétribution », la Lextallionis. Celui qui viole une Tradition met en péril la société de ses
Semblables et à ce titre met en péril leur existence. En conséquence, il doit recevoir la Mort finale
lors d’une exécution officielle ou lors de la Chasse au Sang. Le Justicar est le seul Semblable habilité à
ordonner l’exécution pure et simple d’un Semblable, et le seul à pouvoir lever une chasse de sang
pro maléficio. Exemples de sentences:

Pour un crime mineur :


- servir un autre Semblable pendant une durée d’un an et une nuit.
- perte d’un titre ou de statut.

Pour un crime plus grave :


- infliger une dette de sang
- suppression d’influences ou de goules
- perte d’un domaine
- boire une ou deux fois le Sang du juge
- la Chasse au sang pro tempore

Pour un crime majeur :


- destruction de progéniture
- donation forcée de Sang (très prisé par les Tremeres)
- destruction par le soleil ou par décapitation
- Chasse au Sang pro maleficio

La Chasse de Sang.
La Chasse au Sang est une condamnation à mort un peu spéciale qu’il faut préciser. Un
condamné chassé au sang est rejeté de la société, il ne bénéficie plus de la protection de la Camarilla,
en conséquence de quoi, un Semblables peut le détruire sans enfreindre la sixième Tradition. Il doit
même le faire si c’est dans ses possibilités. Pour manifester cet état de fait, le Justicar le déclare «
mort pour la Justice » et inscrit son nom sur le liber proscriptorum, le livre des proscrits.

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A qui s’applique la Chasse au Sang :


- Au Semblable qui refuse de se soumettre à l’instruction du Justicar
- A celui qui accorde de l’aide ou accueille chez lui un proscrit. Il se désigne alors lui-même
comme un criminel qui mérite la déchéance de son statut, la confiscation de ses biens et s’il
fuit à son tour, la Chasse au Sang.
- A celui qui est condamné pour le viol d’une Tradition.

Il existe deux types de Chasse au Sang :


- pro tempore, limitée dans le temps jusqu’à ce que le crime soit considéré comme réparé et
le coupable digne de réintégrer ses Semblables. Cette chasse de sang peut être levée
n’importe quand par celui qui l’a déclaré, ou par une autorité supérieure. En général, les
Princes voisins prennent bien note de la sanction échue sur le fautif mais n’étendent pas
nécessairement la sanction à leur domaine, sauf accords particuliers.
- pro maleficio, illimitée dans le temps pour un crime inexpiable. Le crime est tellement grave,
que seul un Justicar peut lever une telle chasse de sang. Une telle sanction ne se prend pas à
la légère. Il est d’usage qu’une telle sanction soit étendue aux cités et aux domaines
voisins, tellement la faute est sensée être grave. Un Prince n’y est toutefois pas obligé.

La diablerie
La Camarilla à été fondée comme une société rempart contre la bête intérieure de chaque
vampire, qui suit et prône la voie de l’humanité. Il est évident que la diablerie n’abonde pas dans le
sens de cette voie. De plus la diablerie est un acte générateur de pouvoir et d’une … « forte envie de
remettre ça ». Et il ne faut pas oublier qu’une des grandes craintes des Anciens (voire des Ancillae)
est de se faire « cannibaliser » par un plus jeune, avide de posséder une vitae plus riche. Donc même
si officiellement la diablerie n’est pas interdite par les Traditions, elle est relativement mal perçue. De
toute manière, la diablerie entraîne la mort du personnage diablé, donc…La diablerie ne pourrait être
pardonnée que dans certains cas et de manière exceptionnelle :
- Un semblable qui diable un vampire du Sabbat
- Un semblable important de la cité (Ancien ou Ancilla influent) commet une diablerie sur un
Vampire non reconnu, un autark, ou un personnage dont le statut ou les actes sont
méprisables : « bon débarras ».

Il peut arriver que la diablerie soit annoncée comme autorisée pour inciter les semblables à
prendre part à une chasse particulièrement dangereuse (uniquement dans le cas d’une chasse pro
meleficio). Mais attention cependant, un Prince qui ferait un usage trop fréquent de cette pratique
risquerait d’attirer l’attention de la Justice de la Camarilla.

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V-ARCHONTES : LE GLAIVE DE LA JUSTICE.

Quelques généralités sur les Archontes.

Les Archontes suivent plusieurs profils :


- Ceux qui sont versés dans l’art de la traque et du combat, ils sont envoyés prioritairement
dans les chasses de sang, les traques et exterminations des Hérétiques.
- Ceux qui versés dans les capacités à mener des investigations (espionnages, enquêtes et
interrogatoires…). Ces Archontes opèrent assez souvent discrètement pour ne pas être gênés
dans leurs travaux.

S’ils peuvent prendre Havre où bon leur semble, les Archontes ne participent pratiquement
jamais à la vie des semblables où ils résident. Il n’est donc pas rare que les vampires d’une cité
ignorent totalement qu’un Archonte réside sur le domaine de leur Prince. Ils mènent une vie
presque comparable à celle d’Autarchs, en marge de la Camarilla, à l’exception des quelques
Archontes bien connus des semblables qui peuvent se permettre de s’afficher « ouvertement » parmi
eux. Cependant même eux se rendent vite compte que leur charge éloigne tous les semblables de
leur personne. C’est pourquoi les Archontes sont souvent choisis parmi de loyaux serviteurs de la
Camarilla en marge de la vie sociale de leur cité et de leur Clan.
Comme vous allez le voir, les Archontes ne sont pas sujets aux traditions de la même façon
que les autres, sur le domaine d’un Prince, et qu’ils ont quelques libertés et droits. Mais cela ne
signifie pas pour autant qu’ils sont supérieurs aux Princes. Les traditions appartiennent avant tout
au maître du domaine, donc au Prince.

Prérogatives des Archontes.

Application particulière de la 5éme Tradition :


En temps qu’Archontes ils n’ont pas à se conformer (pour des raisons d’enquêtes évidentes)
à la 5éme tradition, et donc ne se présentent au maître des lieux que si ils le souhaitent.

Application particulière de la 2nd Tradition :


Les Archontes ne sont pas sujets d’un Princeps et ne sont pas sujets aux lois particulières
édictées sur un domaine. Ainsi un Archonte n’a pas à obéir à un Princeps quelconque, y compris sur
le domaine de ce dernier, car ils sont sujets du Justicar, et n’obéissent qu’à ses directives. Cette
particularité a aussi pour effet indirect que les Archontes ne sont pas liés à certaines spécificités de
lieux, notamment les Elyseums, les Atriums, etc. Attention cependant, un Archonte qui prendrait trop
de libertés pourrait avoir des problèmes. Les Princes sont puissant et influent, peuvent avoir des
alliés et des milices secrètes, et les Archontes ont un mandat à durée limité.

Immunité Judiciaire :
Faisant partie des gens et biens du Justicar, ils ne peuvent être jugés que par leur Justicar.
N’importe quel semblable est en droit d’accuser un Archonte, mais seul le Justicar est habilité à
mener investigation et punition de son Archonte. Nul besoin de préciser qu’un Justicar mènera une
investigation plus que poussée si un de ses Archontes venait à être mis en accusation par un
semblable.

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Les relations entre les Archontes et les autres

Entre un Archonte et un semblable :


Un archonte ne dispose en théorie d’aucun pouvoir d’autorité sur un semblable de la
Camarilla. Cependant il peut exiger des autres semblables l’application des traditions dans leur forme
la plus strict, et d’exiger qu’ils réparent un bris de mascarade, même si il n’est pas de leur fait. Ils sont
particulièrement sensibles au respect de leur statut. Plus le fossé se creuse avec eux, plus le mystère
demeure, la fonction se sacralise, le respect et la crainte s’installent. Lorsqu’un problème survient
avec un simple semblable, il doit s’il le peut renvoyer négligemment l’affaire devant la justice locale.

Entre un Archonte et un Prince :


Ni un Archonte, ni un Prince n’ont d’intérêts à s’opposer devant les semblables, cela leur
serait nuisible. Ainsi dans la majorité des cas, un Archonte prévient le tenant de la 2nd tradition de
son arrivée sur son domaine, si l’affaire qui motive sa venue n’est pas de toute évidence reliée au
Prince. Dans la pratique, la majorité des Princes demandent, lorsqu’un Archonte en appel à leur
Justice, de se faire assister et conseiller par ce dernier. Cette méthode garantie au Prince que
l’Archonte n’ira pas rapporter à son maître que la Justice a été mal rendue. Cependant il est tout à
fait possible pour un Prince de rendre une sanction différente de celle préconisée par un Archonte
sur une affaire.

Devoirs des Archontes.

L’application des Traditions.


Le premier devoir de tout Archonte est de respecter, et de faire respecter les Traditions. Nul
membre de la Camarilla, même un Prince ne saurait remettre en cause les Traditions. Le faire devant
un Archonte c’est reconnaître publiquement et implicitement son retrait de la Camarilla pour
rejoindre les rangs des Hérétiques. Un Archonte surveillera particulièrement les Aubains.

L’application des Chasses de Sang.


Lorsque le Justicar lance une chasse de sang à l’encontre d’un vampire à la suite d’un
Conclave, tous les membres de la Camarilla sont invités à y prendre part pour que le criminel soit
puni comme il se doit. Cependant pour assurer le respect de ses commandements, le Justicar charge
toujours un ou plusieurs de ses Archontes de veiller à l’application de la Chasse au Sang.

L’application des Capitulaires du Justicar.


Après le déroulement d’un Conclave, le Justicar émet un document nommé Capitulaire
contenant toutes les sentences qu’il a rendues à l’issu de ce Conclave. Ce document est
excessivement important puisque toutes ces sentences ont maintenant force de loi sur les domaines
de la Camarilla. Tous les semblables sont donc sensés par la suite se conformer au capitulaire. Dans
le cadre d’une décision « politique » (retrait d’un domaine à un Princeps ….) il peut arriver que
certains semblables mettent une certaine mauvaise volonté à appliquer la sentence. Les Archontes
ont pour tâche de faire exécuter la sentence du Justicar.

Faiblesse des Archontes.


La Justice n’a qu’un seul point faible, c’est la faiblesse, toute relative bien entendu, de ses
Archontes en termes de puissance de sang et d’expérience, lorsqu’ils doivent s’opposer aux princes
ou aux anciens. Pourquoi ?

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Il est d’usage que les Justicars lient au sang leurs Archontes, afin de s’assurer leur entière
loyauté et leur entier dévouement. Leur charge ne leur permet pas en effet de prendre le risque
d’avoir une pomme pourrie dans leur panier. Hors, rares sont les puissants anciens qui acceptent
d’être lié au sang, d’autant qu’à partir d’un certain moment, ils peuvent commencer à assumer eux
mêmes leurs propres ambitions sans avoir besoin d’artifices et de passes droits légaux. Ceux qui
acceptent donc d’être lié au sang, sont en général les jeunes anciens en quête de pouvoir et de
statut, ou les vieux ancillas en quête de reconnaissance et de nouvelles expériences. Mais ils restent
assez faibles en général face aux puissants Princes de la Camarilla.

VI- LE SCEAU DE LA JUSTICE


Il est très courant que les Justicars disposent de leur propre sceau. Ils les distribuent à leurs
Archontes, sous forme de lettres cachetées contenant leur sceau et des phrases clés, voir des signes
spécifiques créés par la thaumaturgie des Tremere, ce qui garanti ainsi leur appartenance à la Justice.
Cela permet à ces derniers d’œuvrer incognito ou de rester inconnu des Princes, jusqu’à ce qu’ils se
dévoilent, et ainsi de pouvoir justifier de leur appartenance à tout moment en brandissant ce sceau.
Le sceau est là non seulement pour permettre aux Archontes de prouver leur appartenance
et leur statut, mais surtout afin d’éviter les usurpations d’identités et les infiltrations des agents du
Sabbat principalement. Ces sceaux ne sont connus que de peu de personnes, au moins les Princes, et
sont très difficiles à falsifier.
Il est très rare que les légats en disposent, ils ne sont pas assez puissants et préparés pour les
protéger et éviter qu’ils ne se les fassent voler.

VII- LE CONCLAVE
Le Conclave, c’est à la fois la cour de justice de la Camarilla et son Parlement, c’est l’organe
de gouvernement de la Camarilla en tant que société. Il est ouvert à tout Semblable, c’est-à-dire à
tout membre de la Camarilla reconnu comme tel. Seul un Justicar peut convoquer un Conclave. Le
lieu où il se déroule est tenu secret le plus longtemps possible pour des raisons de sécurité.

Les fonctions du Conclave

Le Conclave a deux fonctions essentielles :


- Cour suprême de justice, on y juge des affaires concernant le viol de Traditions
- Assemblée politique, on y traite les questions outrepassant la compétence des Princes
(comme leur destitution par exemple).

Le Conclave peut interpréter les six Traditions, mais pas d’en modifier le nombre ou le
contenu, à moins d’avoir reçu l’assentiment du cercle Intérieur où de ses pairs. Enfin, le conclave est
le lieu ou tout Semblable peut présenter une affaire devant la Justice, à condition d’être appuyé
selon la coutume habituelle

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Le déroulement du Conclave

L’ouverture du Conclave :
Le Juge ouvre rituellement le Conclave en envoyant un messager pour « convoquer les
Semblables en Assemblée ». Ensuite, il se présente en énonçant son nom, son statut, son clan et la
durée de son mandat actuel. Puis il commente l’état de la Cité dans laquelle se tient le Conclave.
Enfin, il reconnaît le Prince et son Primogène qui à leur tour reconnaissent le Juge comme maître de
ce domaine pour la durée du Conclave.

Le rite de Passation :
Puisque le Justicar va être amené à juger et à décider, et pour éviter toute ambiguité quant
aux traditions, le Prince va lui remettre officiellement son domaine entre les mains. Celui-ci l’accepte
et revendique alors la pleine possession des traditions. Il est d’usage que durant le conclave, le
Justicar convie le prince à rester à ses cotés pour qu’il puisse continuer à gérer les affaires courantes,
et pour le conseiller en cas de besoin, eu égard à sa connaissance de la praxis. Ne pas le faire en dit
souvent long sur ce que pense le justicar du prince.

Le rite de Délégation :
L’Assemblée se scinde en clans. Chacun élit un représentant pour former un Conseil du
Conclave. Chaque représentant prend alors sa place à la table devant l’Assemblée en énonçant son
nom, son statut et son clan. Chaque conseiller de clan a alors la tache de faire le lien entre la Justice
et son clan durant toute la durée du Conclave. Parfois les conseillers votent à la demande du Justicar.
Aux conseillers de consulter leur clan ou non, avant de voter.

La présentation des affaires :


La salle du Conclave est scellée. Le Justicar nomme un Gardien du Conclave chargé de la
sécurité interne et en l’occurrence d’empêcher quiconque d’entrer ou de sortir. Les motifs de la
tenue du Conclave sont alors détaillés. C’est également à ce moment que toute autre affaire peut
être portée devant la Cour par tout membre reconnu de l’Assemblée. Pour cela, deux autres
Semblables doivent le soutenir. Ils doivent tous les deux lui poser la main sur l’épaule au moment où
ce dernier s’avance pour demander la permission de s’exprimer. Dès que ce droit lui est accordé, ils
peuvent rejoindre les rangs de l’Assemblée. Le plaignant peut alors prendre la parole jusqu’à ce que
le Juge la lui retire.

Le traitement des affaires :


Les affaires portées officiellement à la connaissance de la Cour sont réglées lors de cette
phase du Conclave. C’est le Juge qui décide de l’ordre dans lequel elles vont être jugées. L’une après
l’autre elles vont être traitées en quatre étapes successives et une cinquième facultative :

Délibérations :
Les portes de la salle sont ouvertes. Les témoins de l’affaire en cour sont entendus, les pièces à
conviction présentées.

Vote :
Traditionnellement, lors d’un Conclave, c’est toute l’assemblée reconnue (Camarilla) qui vote.
Chaque semblable possède 1 voix, quelque soit son statut et sa fonction. Mais depuis quelques
temps (surtout pour une question de meilleur gestion En Jeu pour le conte), le Justicar se contente

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de faire voter le Conseil, après leur avoir laissé un temps de réflexion en compagnie de leur clan. Le
vote est secret (à bulletins secrets dépouillés par le Juge) ou public (à main levé devant l’Assemblée).
Le choix en revient au juge, en fait, tout dépend des attentes de ce dernier. S’il souhaite mettre la
pression sur le conseil et influencer les votes, il choisira la méthode qui lui convient le mieux pour la
circonstance.

Sentence du Juge :
En fonction du verdict du vote, le Juge prononce sa sentence et son délai d’exécution.
Cependant, si le Justicar est remplacé par un ou plusieurs Archontes, ces derniers devront réserver
leur sentence à l’approbation du Justicar.

L’Ordalie :
Un condamné peut contester la sentence et demander au Justicar de subir une Ordalie. Il s’agit
d’une épreuve que le condamné doit réussir pour obtenir une sentence plus clémente. Si le crime est
jugé trop grave, le condamné peut défier l’un de ses accusateurs en combat rituel dont les modalités
seront également fixées par le Justicar. S’il le remporte, la sentence sera allégée. Dans le cas
contraire, la peine infligée est alourdit.

La clô ture du Conclave


Une fois l’ensemble des affaires traitées, le Juge rappelle la raison de la tenue du Conclave,
les décisions qu’il a prises et ordonnent qu’elles soient gardées en mémoire par chacun des membres
de l’Assemblée et répétées à tous les autres Semblables de la Camarilla. Il clôt le Conclave par la
formule rituelle : « Ainsi en avons nous décidé cette nuit ».
Le Justicar remettra ensuite le domaine au Prince, lequel retrouvera alors toutes ses
prérogatives.

Les organes du Conclave

Le Juge
Le Justicar qui a convoqué le Conclave le préside en tant que Juge, mais peut déléguer
exceptionnellement la présidence d’un Conclave à un Archonte, son Chancelier. Sa parole fait force
de loi et quiconque la conteste viole la Tradition du Domaine. Il détermine l’ordre et le temps de
parole, ne vote qu’en cas d’égalité et agit en médiateur. Il peut interrompre ou reporter le Conclave.

Le Conseil
Le Conseil est formé d’un représentant de chaque clan de la Camarilla. Chacun d’eux est
nommé au sein de son clan, il peut être de n’importe quelle tendance, statut ou génération. Durant
la durée du Conclave, le Juge peut-être amené à demander l’avis ou appeler à un vote du Conseil,
afin d’impliquer tous les clans dans ses décisions.

L’Assemblée
L’Assemblée est formée de tous les Semblables réunis pour le Conclave. Elle est tenue de
concourir au bon déroulement de celui-ci. Ceux qui la compose peuvent être de tout clan, statut ou
génération à condition d’avoir prêté allégeance à la Camarilla ce qui est considéré comme acquis s’ils
ont été présentés à un Prince de la Camarilla et reconnu (trait de statut) par lui comme tel (et avec

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tout ce que cela comporte comme obligations). Chaque membre de l’Assemblée peut demander et
prendre la parole lors d’un conclave.

Les Aubains
Les aubains qui n’ont pas prêté allégeance à la Camarilla n’ont en théorie pas accès à un
Conclave. Cependant, s’ils le demandent, le Juge pourra selon son bon vouloir, leur accorder le droit
d’entrée. Les aubains ne peuvent porter aucune affaire devant la Haute Justice ni ne peuvent voter.
En outre, le Juge peut leur demander de quitter momentanément ou définitivement le Conclave à
tout moment.

Intenter une action en justice

Principes
Lors d’un conclave, n’importe quel semblable « reconnu » par la Camarilla peut porter une
affaire devant la haute justice et demandée à ce qu’elle soit jugée. Cependant, dans le principe du
respect des coutumes envers les aînés, et afin d’éviter les manipulations et les débordements
ridicules, un semblable ne peut porter plainte contre un autre qu’en ayant rempli certaines
conditions :
- Le plaignant doit présenter lui-même les faits et les circonstances de l’affaire.
- Le plaignant doit être avalisé par deux semblables minimum, quelque soient leur statut.
- L’ensemble des statuts du plaignant et de ses soutiens doivent être égal ou supérieur à celui
de l’accusé. SI tel n’est pas le cas, le Juge pourra décider s’il le souhaite de ne pas instruire
l’affaire et de renvoyer auquel cas le plaignant, voir de le débouter avec sanction.

L’avalisation
L’avalisation est l’acte d’appuyer un semblable qui intente une action en Justice, en se
présentant comme tel devant l’assemblée. L’avalisation n’est pas seulement un soutien moral, il
inclue que l’on reconnaisse et que l’on défende la cause du plaignant.
Lorsque le plaignant s’avance au devant du Juge pour présenter sa requête, les soutiens
doivent se porter à ses cotés pour se montrer.

VIII-LA CAMARILLA EN GUERRE

La chaîne de commandement
La Camarilla n’est pas et n’a jamais été une organisation militaire. Elle ne possède pas
d’armée prête à donner l’assaut en rangs serrés, pas de responsables désignés d’avance pour mener
des troupes sur le font, pas de stocks d’armes prêtes à l’emploi, etc…Dans la plupart des cités, la
défense est laissée aux mains du prévôt et de ses agents. Quand le prince est contraint de se battre
en première ligne, c’est que la situation est désespérée. Plus généralement, c’est le prince qui définit
la stratégie de défense de son propre domaine et laisse la conduite tactique des opérations à son
prévôt. Le Justicar lui n’intervient qu’à l’échelon de commandement et de coordination dans les
opérations de grandes envergures. Il est là également pour effectuer un travail de sape sur l’ennemi

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en tentant de détruire la chaîne de commandement adverse, pendant que la cité fait diversion
s’occupe des goules de guerre et de gérer les problèmes de Mascarade.

Les stratégies

Stratégie offensive
La stratégie globale de la Camarilla repose plus sur l’assimilation que sur la conquête. Elle
n’organise pas de grandes offensives ni ne cherche à conquérir les cités du Sabbat par la force et cela
pour deux raisons principales :
- les combats de rue sont une menace pour la Mascarade. D’autre part, si le vampire moyen
de la Camarilla est plus ancien et plus puissant que ses homologues du Sabbat, ces derniers
sont souvent plus nombreux sur le champ de bataille. De ce fait, dans les rares occasions où
la Camarilla mène l’offensive, elle utilise des méthodes plus subtiles.
- Elle emploie plutôt des pions mortels ou des goules.

De plus, les vampires de la Camarilla sont bien plus attachés à leur survie personnelle que
ceux du Sabbat, souvent fanatiques, fraîchement tirés de la tombe et prêts au suicide. De ce fait, les
offensives de la Camarilla sont lentes, précédées de longue périodes de subversion et exécutées sur
le terrain le plus souvent par des serviteurs mortels ou des goules. Si une meute itinérante du Sabbat
hante la cité, une utilisation judicieuse des influences réglera le problème : un coup de téléphone au
chef local de la police, un pot de vin à l’administration préfectorale ou au député et soudainement, le
GIGN prendra d’assaut le havre de la meute une heure après le lever du soleil. Avec une couverture
médiatique limitée ou bien étendue, histoire de faire passer le message et l’affaire est jouée.

Les attaques plus directes visent de préférence le support logistique de l’adversaire : havre,
terrain de chasse, etc. toujours par une utilisation optimale des influences. Quand les combats
directs entre vampires sont inévitables, les Semblables de la Camarilla n’hésitent pas à s’adjoindre les
services de goules entraînées et armées, liées au sang et prêtes à mourir pour défendre leur maître.
Dans ces cas là, les frappes « chirurgicales » sont toujours privilégiées plutôt que les sièges prolongés.
La stratégie offensive de la Camarilla n’est rien d’autre qu’un lent processus de soumission plus qu’un
assaut rapide. Elle permet de conquérir des domaines sans en détruire le potentiel.

Stratégie défensive
La stratégie défensive prend en compte la nécessité absolue de maintenir la Mascarade,
même au plus fort des combats. La défense d’une cité qui conduirait à révéler à l’humanité
l’existence des caïnites est pire que la perte de la cité elle-même. Aucun domaine ne vaut la violation
de la plus sacrée des Traditions. Car à terme, un tel événement conduirait de toute façon la perte de
la cité et peut-être de l’ensemble de la Camarilla (et du Sabbat d’ailleurs). La stratégie défensive de la
Camarilla fait toujours primer l’intérêt général de la Société sur celui des individus qui la composent.
Sauver un Semblable ne vaut pas la perte de trois autres et d’une demi-douzaine de goules
entraînées.

La tactique est simple : choisir ce et ceux dont on peut se passer, défendre le reste jusqu’à la
Mort finale. Utiliser sans relâche les mortels et les goules fidèles pour maintenir de jour une pression
constante sur l’ennemi. Là aussi, la rapidité de la réaction est la clé d’une défense efficace. Une cité
rongée de l’intérieur tombera bien plus facilement. C’est cette tactique insidieuse que privilégie le
Sabbat en Europe où l’influence de la Camarilla est très forte. Ce sont ces tactiques que redoutent le
plus les princes de la Camarilla qui mettent sur pied des structures de contre espionnage les plus
efficaces possibles.

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Ménager le reste du bestiaire


Le Sabbat ne constitue pas le seul ennemi de la Camarilla, juste le principal et le plus
dangereux. La Camarilla n’est pas en paix avec les lupins mais un statu quo tacite est généralement
respecté : la campagne aux lupins, la ville aux vampires. Avec les vampires « indépendants », la
Camarilla ne peut pas se permettre de guerre généralisée qui l’affaiblirait face au Sabbat. Fort
heureusement, ces clans ne le peuvent pas non plus car ils ont tout à perdre dans une guerre contre
une alliance de sept clans qui les laisserait au mieux exsangues et sans défense face à une autre
menace.

Néanmoins, la Camarilla doit parfois agir contre eux. Sa démarche est simple : ne jamais
attaquer le clan en tant que tel mais seulement certains de ses membres qui la gênent. Elle écrase
ces individus par l’emploi rapide et brutal d’une force très supérieure. Elle présente ensuite ses
excuses aux autorités du clan concerné afin de les apaiser et de leur permettre de sauver la face à
bon compte plutôt que d’engager un conflit où les deux partis auront tout à perdre. Ceci dit, ce genre
de représailles brutales est rare. Un prince préférera négocier un dédommagement ou une dette
avec les autorités responsables des individus fautifs.

IX-LEXIQUE
Alastor : Titre donné à un semblable qui a réussi à capturer ou détruire un de ceux qui est inscrit
sur la Liste Ecarlate. Archonte chargé de traquer ceux qui sont inscrits sur la Liste Ecarlate.
Anarch : Faction de la Camarilla dans laquelle les vampires rejettent les règles sociales et de
statut. Les anarchs ne bénéficient d’aucun statut et d’aucune responsabilité au sein de la Camarilla.
Archonte : vampire au service d’un Justicar.
Atrium : Lieu connu de toutes les praxis dans lequel un vampire peut se rendre s’il veut
rencontrer d’autres semblables.
Aubain : Vampire appartetant à un clan indépendant de la Camarilla et du Sabbat.
Autark : Vampire qui rejette la Camarilla et rejette toutes ses lois.
Camarilla : Alliance de 7 clans de vampires qui prône des valeurs humanistes, régie par 6
Traditions et organisée selon des codes sociaux définis.
Cercle Intérieur : Conseil d’anciens qui nomme les 7 justicars.
Chasse au Sang : Sanction par laquel un prince puni un vampire de banissement ou de mort
ultime, selon la nature de la chasse de sang. Une chasse au sang pro maleficio prône la destruction et
ne peut être levée que par le justicar. Une chasse au sang pro tempore dure tant que le fautif n’a pas
réparé ou expié sa faute, elle peut être levée par celui qui l’a pronon cé.
Conclave : Assemblée officielle de la Camarilla dans laquelle le Justicar ordonne sa politique et
rend des jugements.
Domaine : territoire revendiqué comme sien par un vampire et sur lequel il fait régner sa
volonté.
Elyseum : Lieu sacré de la Camarilla ou toute violence physique et verbale est proscrite
Gardien d’Elyseum : Semblable chargé de maintenir le calme et la sérénité de l’Elyseum.
Harpie : Titre donné au semblable chargé de contrôler la hiérarchie sociale dans la praxis, et de
tenir à jour le registre des dettes.

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Justicar : Représentant de la Camarilla, nommé par le Cercle Intérieur. Il dispose de toutes les
Traditions sur tous les domaines de la Camarilla et dispose de tous les pouvoirs et les moyens pour
les faire appliquer.
Légat : Représentant d’une autorité.
Lextalionis : « Loi du Talion », principe d’application des jugements au sein de la Camarilla.
Mascarade : Tradition la plus importante de la Camarilla qui interdit aux vampires de dévoiler
leur existances aux non vampires.
Mort finale : destruction ultime d’un vampire.
Ordalie : Forme de jugement par lequel l’accusé défie son accusateur pour déterminer l’issue
d’un jugement.
Praxis : droit et pouvoir d’un prince à gouverner son domaine.
Prévôt : Semblable désigné pour une mission spécifiée lors de sa nomination.
Primogène : Représentant officiel d’un clan, désigné par celui-ci.
Prince : Vampire maitre d’un domaine, ou qui dirige une cité au nom de la Camarilla, et qui
dispose des 6 traditions.
Le Sabbat : Secte ennemie de la Camarilla qui prôn la violence, la destruction et l’immoralité.
Semblable : Teeme désignant un vampire membre de la Camarilla.
Sénéchal : Représentant du prince. Il dispose des prérogatives du prince lorsque celui-ci est
absent.
Traditions : Lois fondamentales de la Camarilla.
Traitré de Thorns : traité conclu en 1493 entre les Anarchs, les Assamites et la Camarilla qui met
fin à la Révolte Anarch.
Traité de Tyre : Traité signé en 1496 fixant les conditions de capitulations du Clan Assamite.
Vampire : Terlme général désignant un non mort et doté de dopns obscurs appelées les
disciplines.
Fléau : Titre donné au semblable désigné par le prince pour débarrasser sa cité des indésirables
et des chassés au sang.

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PARTIE II

LES TRAITES FONDATEURS

La création de la Camarilla fut un processus assez long, dont l’idée germa au débt du XVème
siècle, et qui ne fit son chemin que petit à petit. C’est la raison pour laquelle il n’existe aucun traité
fondateur qui scelle ou qui officialise la création de la secte. La date retenue comme référence est
1450, sans doute car cette année fut celle ou les sept clans fondateurs se réunirent pour la première
fois, ou pour la première fois de façon officielle. Les clans qui refusèrent d’entrer dans l’alliance
furent ceux où les anarchs étaient les plus nombreux et extrémistes.

La Camarilla envoya alors ses nouveaux justicars et archontes éradiquer les anarchs les plus
violents. Ils furent vaincus et contraint à signer leur rédition en 1493, c’est le traité de Thorns. Les
anarchs rejoignirent la Camarilla et acceptèrent d’adopter ses valeurs et de la défendre, en échange
de l’amnistie de leurs actes passés et en échange de pouvoir vivre selon leurs codes sociaux.

Mais les assamites ne respectèrent pas le traité et continuèrent à diabler leurs semblables. Le
clan Ventrue, soutenue par la Camarilla, parti à la conquête d’Alamut et démantela la forteresse. Le
clan Assamite fut contraint de subir un puissant rituel Tremere qui assurait aux autres vampires qu’ils
respecteraient les décisions du premier traité. Ce fut le traité de Tyre en 1496.

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LA CONVENTION DE THORNS (1493)

Bien des années se sont écoulées depuis le début de notre conflit, désormais appelé Révolte Anarch. Qu’il
soit connu de tous qu’en cette nuit du 23 octobre 1493, la Jyhad s’est achevée. Le temps de l’autodestruction
est révolu.
Ce concordat, lié au Pacte de Caïn par un vœu sacré, constitue une trêve vigilante et inflexible entre les
Semblables qui se reconnaissent sous le nom d’Anarchs, le clan Assamite et les Semblables indépendant unis
sous le nom de Camarilla. A l’avenir, les partis en présence seront connus comme les Anarchs, les Assamites et
la Camarilla.

Chacun des partis reconnaît sa responsabilité dans le maintien de la paix. Chacun devra jeter l’interdit sur
tous ceux qui briseront ou s’opposeront à cet Accord sacré. Dénonciation sera faite de tous les partis qui
violeront la lettre ou l’esprit de cet Accord. Ce document est soumi au code social des Enfants de Caïn par la
Lextallionis acceptée par chacun d’eux au fil des âges. Tous les Semblables sont conviés à profiter du réconfort
procuré par cet accord pacifique.

Qu’il soit su que les Anarchs se joindront à la Camarilla comme une part intégrante. Les Anarchs sont tenus
d’agir pacifiquement pour réaliser leurs buts. Ils doivent devenir les défenseurs de tous et devront bénéficier
de la totalité des droits et privilèges reconnus aux Semblables de la Camarilla. Tous les Anarchs devront être
accueillis à nouveau par leurs anciens et le clan qu’ils avaient auparavant renié sans crainte de représailles.
Seules les atrocités les plus violentes ne devront être pardonnées. Elles devront être consignées par écrit pour
être jugées par les justicars dans un délai d’un an, après quoi toutes les accusations seront invalidées. Tous les
Anarchs réclameront tous les biens légitimes subsistant qui leur ont été confisqués. En retour, il devront rendre
à leur sire ou à un ancien reconnu de leur clan le butin accumulé durant le conflit.

Qu’il soit également su que si les Anarchs sont à nouveau attaqués, cette Jyhad ouverte les libérera de leur
devoir de maintenir la paix avec leur agresseur. Ils pourront agir librement sans peur de représailles de la part
des membres neutres de la Camarilla. Les Anarchs ont la garantie de pouvoir agir à leur guise tant que la
Mascarade, imposée pour protéger tous les semblables des mortels, ne sera pas brisée.

Qu’il soit également noté que tout membre de toute autre secte autoproclamée devra déclarer
ouvertement son affiliation à ses anciens et y renoncer. Refuser de le faire conduira à la destruction de tous
ceux qui en seront reconnus coupables. Aucun Semblable ne peut être sciemment envoyé à la mort finale par
un ancien ou son sire, à moins que la sécurité de son clan ou de la Camarilla prime sur la perte éventuelle d’une
non-vie.

A partir de cette nuit, les Assamites ne pourront plus commettre la diablerie sur les membres des autres
clans. Les Assamites doivent s’engager à respecter cet interdit en acceptant la marque qui en témoignera sous
la forme d’une limitation thaumaturgique. Dès à présent et pour toujours, tous les Assamites seront dans
l’incapacité de boire librement la vitae des autres Semblables. En outre, les Assamites devront verser aux
Brujahs d’Espagne deux milles livres d’or en rançon pour les cinq anciens Assamites capturés alors qu’ils
commettaient la diablerie. De plus, les Assamites ne pourront plus participer à une Chasse au sang.

Qu’il soit également su que les Assamites ont la garantie d’une totale indépendance vis-à-vis des exigences
de la Camarilla. Alamut, la forteresse assamite ne subira plus d’assauts. Outre le respect de leurs croyances, les
Assamites conservent la liberté de commettre la diablerie au sein de leur propre clan et sur tous les caïnites qui
ne sont pas reconnus comme membres de la Camarilla.

Il est décidé que tous les partis en présence et tous ceux qui prêtent allégeance aux dits partis seront tenus
pour responsable de l’application de tous les aspects de cette Convention ici établie, dans le royaume
d’Angleterre, à l’extérieur du hameau de Thorns, près de la cité de Silchester. Puisse Caïn nous assurer à tous la
paix et la vérité.

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LE TRAITE DE TYRE (1496)

Attendu que nous, les Anciens et Semblables des Clans Ventrue, Tremere, Toréador,
Nosferatu, Gangrel, Brujah, et Malkavian, rassemblés dans la Fraternité et la Foi Mutuelle et ci-après
connus comme la Camarilla, étant les Héritiers Véritables et Légitimes du Patrimoine de Caïn,
désirons la cessation des Pratiques Illicites et Diaboliques des Insurgés ci-après connus comme le
Clan Assamite ;

Et attendu que le dit Clan Assamite désire que la dite Camarilla retienne son Geste de Pleine
et Ultime Eradication du Clan Assamite :

Par conséquent, qu’il soit consenti, signé et attesté entre toutes les Parties aux présentes que
les Articles suivants tiendront pour contrat entre toutes les Parties ainsi que leur Progéniture et
Serviteurs à compter de cette date et à tout jamais ...

Le Clan Assamite s’abstiendra de prendre le Sang d’autres Semblables, et comme caution de


cette disposition il se soumettra à un rituel administré par les Anciens du Clan Tremere, par lequel le
Sang des Semblables leur sera rendu toxique ;

Le Clan Assamite demeurera paisiblement dans le territoire que lui concède la Camarilla,
celui qu’il a revendiqué comme historiquement sien. Il ne devra pas chercher à étendre ce territoire,
ni permettre que quelque agitation de mortels au sein de son territoire ne s’étende à d’autres
domaines. Les Assamites ne voyageront pas, seuls ou en groupes, hors de ce territoire, ni n’auront de
Suivants ou Serviteurs de quelque sorte que ce soit, voyageant en dehors de ce territoire pour leur
compte. Les Princes de la Camarilla ont le droit perpétuel et inaliénable d’appeler une Chasse de
Sang contre tout Assamite au sein de leurs fiefs, et n’auront besoin de donner aucune autre raison
pour une telle Chasse de Sang que l’appartenance à la lignée Assamite.

Les défenses de la forteresse d’Alamut seront démantelées au point que le château ne puisse
plus résister à un siège ou à toute autre attaque des forces de la Camarilla. Le Clan Assamite
permettra aux observateurs de la Camarilla de vérifier le respect de cette disposition ; de plus, toute
re-fortification d’Alamut, ou toute tentative d’établir une fortification ailleurs, sera considérée
comme une violation de ce traité, et une Chasse de Sang mondiale pourra être lancée contre ceux
qui se seront livrés à cette violation.

La Camarilla s’engage à cesser toute action contre le Clan Assamite, et à ne pas violer les
frontières du territoire consenti sans lÊaval dÊun Congrès de la Camarilla. Les Clans de la Camarilla
conviennent entre eux de ne plus chercher à employer les membres du Clan Assamite comme
assassin professionnel, et que ceux qui violeront cette disposition renonceront à la protection de
leurs Clans et pourront être sujet à la Chasse de Sang. Le Clan Assamite s’engage à cesser toute
activité d’assassins professionnels de ses membres.

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PARTIE III

LA JUSTICE SELON ROMULUS


ARGENTEUS CORONUS

Cette partie décrit plus précisément l’ambiance et le fonctionnement de la Justice mise en


place par le Justicar en place dans notre zone de jeu : Romulus Argenteus Coronus, ainsi que de ses
suivants. Si dans cette partie certaines phrases peuvent paraître contradictoires avec la première
partie, c’est cette 3ème partie qu’il faudra prendre en compte en tant que règle et cadre du jeu, tout
simplement parce que la parole du Justicar fait force de loi, et qu’elle a le pouvoir suprême
d’interpréter les Traditions.

I-HISTORIQUE DE ROMULUS

Histoire humaine.
Né au Danemark, en 1471, dans une famille bourgeoise, Jorgen grandit dans la belle
bourgade d’Esbjerg, situé au sud du pays. Son père investit dans l’imprimerie suivant les pas de son
ami, Gutenberg. Arrivé à l’adolescence, il est envoyé à Paris pour étudier à la Sorbonne et être
éduquer à la française
On trouve dans la littérature du XIXème siècle quelques traces des activités de l’éducation
des jeunes au Danemark : « A partir du XIIIe siècle, l'université de Paris était célèbre dans le monde
entier; la réputation d'un Pierre Lombard, d'un Champeaux, d'un Abélard, y attiraient sans cesse une
foule d'étrangers. L'université de Paris était, comme les savants du moyen-âge l'ont dit dans leur
langage emphatique, le plus beau bijou de la fiancée du Christ, l'arsenal où l'on forgeait l'armure de
la foi et le glaive de l'esprit; c'était la clef du christianisme, le paradis de l'église universelle, le temple
de Salomon, la sainte Jérusalem, l'arbre de vie dans le jardin terrestre, la lampe resplendissante dans
la maison de Dieu. Le recteur de cette université, dit un écrivain allemand, était au-dessus de tous les
ministres, comtes, barons, cardinaux; il marchait immédiatement après le pape et le roi. Celui qui
avait étudié à Paris était à jamais réputé pour savant. Celui qui y prenait le grade de magister pouvait
aspirer aux plus hautes dignités; on lui donnait le titre de magistratus excellentia, quelquefois celui
devenerabilis magistrorurn majestas, et parfois même, dans l'hyperbole poétique, on l'appela deitas.
Un grand nombre de Danois fréquentaient aussi cette université, et quatre d'entre eux furent
nommés recteurs; ils faisaient partie de la nation anglicana, et habitaient une maison qui leur avait
été donnée, non loin de la Sorbonne. Au XVe siècle, tous les chapitres de Danemark étaient obligés
d'entretenir un ou deux étudiants à Paris; au XVe siècle, il est dit de l'évêque de Ribe, Stangberg:
« Cet homme savant, qui aima les savants, décida et statua, avec le consentement du chapitre, que
personne ne serait admis dans l'assemblée des chanoines sans avoir étudié diligemment trois années
dans quelque académie célèbre. » X. MARMIER - Copenhague, janvier 1838.
1488 - Jorgen rencontre au cours de son séjour sur Paris un être qui lui semble exceptionnel,
une jeune femme qui va le marquer tant du point de vue sentimental qu’intellectuel. Quelques
rencontres anodines dans des lieux fréquentés par les savants parisiens auront raison de son cœur de

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jeune homme. Il n’aura de cesse d’essayer de la retrouver pendant toute son existence humaine,
fantasmant sur la beauté de son corps et celle de son âme. Cet être est une semblable, une nouvelle-
né du clan de la Lune, une certaine Iseut [devenu vénérable depuis]. Ces quelques rencontres
développèrent chez lui un sentiment de frustration important, frustration qu’il tenta de compenser
par quelques perversités bénignes (voyeurisme, plaisir solitaire, …). Cette frustration devient une
quête de connaissance, savoir pour ne pas être frustré par l’inconnu, savoir pour épater sa muse le
jour où il la reverrait.
De retour au pays, il devient professeur puis recteur en charge d’une école prestigieuse de
Copenhague. En parallèle, il maintient ses recherches et se fait un nom dans de différents domaines
des sciences telles que l’alchimie ou l’astronomie. Homme minutieux, parfois à l’excès, maniaque de
la logique, il passe des nuits entières à relever les résultats de ses expériences ou de ses
observations. Parfois, perturbé par quelques visions de tentation corporelle, il s’intéresse au pouvoir
de l’Esprit sur la matière, tenant à la fois de découvrir de nouvelles techniques pour comprendre et
transformer la matière et de contrecarrer son feu intérieur qui le consume. Il continue à échanger
avec d’anciennes connaissances ou des savants contemporains sur les enseignements grecs
concernant la philologie. De part son travail de recteur, il dispose de la bienveillance de l’Eglise
chrétienne, tentant de concilier la théologie avec les sciences naissantes. Il côtoie et correspond avec
son voisin allemand, Copernic.

Etreinte.

1500 – Dans le plus grand secret, à l’Appel des plus puissants frères et sœurs du clan de la Lune,
six mathusalems se réunissent. Ils décident, au cours de leur assemblée, que pour préserver la
Camarilla, il fallait faire oublier à l’ensemble du clan le don ténébreux qui porte le sceau de la
malédiction de Malkav (l’aliénation).
En réaction au rassemblement des 6, un Mathusalem « Inconnu » (voir Lignage) retrouve et
étreint le jeune Jorgen poussé par un autre appel, tout aussi puissant, celui du RLM. Jorgen est à
l’époque en voyage à Rome accompagnant son ami, Copernic, qui tente de convaincre l’Eglise de la
nécessité de prendre en compte les derniers développements sur son modèle de système solaire
(l’héliocentrisme). Alors pris dans la tourmente, le jeune infant perd une partie de son identité dans
le RLM. Son étreinte ayant été réalisée lors de la vague qui effaça l’accès des fous à leur don
ténébreux, Jorgen garde en lui ce moment et une partie de ses dons ténébreux liés à l’aliénation.
Son sire qu’il appellera « maître » pendant une lunaison lui donnera les bases d’un
enseignement qui lui permet de survivre à Rome quelques moments. Son sire lui donnera le nom de
« Romulus Argentus Coronus », Romulus venant évidemment de son lieu de « naissance »,
Argenteus est lié à la couleur de la Lune mais surtout à sa fascination pour ce métal et enfin,
Coronus, le symbole suprême de la transmutation de la matière. C’est le symbole de la royauté
chimique, de la perfection métallique. Dans la Margarita pretiosa, les six métaux précieux sont
d'abord représentés comme des esclaves, nu-tête au pied du roi, de l'or, mais après leur
transmutation, ils ont une couronne sur la tête. Son étreinte a été une transmutation, sa chair s’est
alors changée sous l’action de cette malédiction qui, pour son sire, est le résultat d’une alchimie
puissante.
Un mois après que sa vie ait basculé, il sera présenté à une famille très particulière, les
Giovannis, qui le protégeront de loin dans son errance pendant une révolution solaire en échange
d’un service que son sire aura du promettre. Il aura affaire à eux en de rares circonstances, mais
toujours pour être sauvé en dernier recours par leur intervention. Il gardera un profond souvenir de
ces moments, sentiments de gratitude mélangés à la honte d’avoir été surpris dans ses états de
faiblesse. Rome semble maintenant trop petite pour lui, il a besoin d’ « air », son mal être lié à sa
condition malkavienne grandit et il se prépare à voyager.

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Il met beaucoup de temps à


comprendre sa « mission », des années
d’errance l’amèneront à travers toute
l’Europe (méditerranéenne d’abord, puis
Europe de l’Est et ensuite il reviendra
chez lui dans le Nord) près de la
destruction ultime soit à cause de sa
propre folie (le RLM déclenchant des
intuitions contradictoires en
permanence, une sorte de schizophrénie Le codex Argenteus désigne
Le désigne lesles fragments
fragments du du manuscrit
manuscrit de de la
la traduction
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s’empare alors de lui.) soit à cause Évangiles
Évangiles enen gotique.
gotique. Par
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la suite,
suite, on
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découvert qu’il
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été rédigé
rédigé àà Ravennes
Ravennes ve ve
d’éléments étrangers, l’Inquisition,
520 : il présente la traduction de Wulphila, réalisée 350. Ce manuscrit
520 : il présente la traduction de Wulphila, réalisée 350. Ce manuscrit a été décou a été décou
d’autres semblables ou des sabbatiques.
au
au milieu
milieu dudu XVIème
XVIème siècle
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dans lala bibliothèque
bibliothèque de de l'abbaye
l'abbaye de de Werden,
Werden, sur sur la
la Ru
Ru
Des dizaines d’années passeront, il
devient un nouveau-né connu par (Essen, (Essen, Rhénanie,
Rhénanie, Allemagne).
Allemagne). L'empereur
L'empereur germanique
germanique Rodolphe
Rodolphe IIII transfère
transfère la la cap
cap
beaucoup à travers l’Europe, grâce à ses impériale
impériale de Vienne à Prague en 1586. Il place le manuscrit dans son cabinet de
de Vienne à Prague en 1586. Il place le manuscrit dans son cabinet d
voyages et ses récits sur ses aventures … curiosités.
curiosités. En
En 1648,
1648, pendant
pendant la
la guerre
guerre de
de Trente
Trente ans,
ans, les
les Suédois
Suédois occupent
occupent Prague
Prague
transmettant les nouvelles des s'emparent
s'emparent de de plusieurs
plusieurs trésors
trésors dudu château
château de de Prague,
Prague, dont
dont le
le manuscrit.
manuscrit. En En 1654
1654
différentes cités à d’autres, créant un reine Christine abdique et le manuscrit devient la propriété de
reine Christine abdique et le manuscrit devient la propriété de l'un de ses l'un de ses
immense réseau. bibliothécaires.
bibliothécaires. Racheté
Racheté enen 1669,
1669, ilil est
est conservé
conservé depuis
depuis àà l'université
l'université d'Uppsala
d'Uppsala

Vie vampirique.
Il cherche la connaissance
scientifique pour le progrès, la fin de
l’aliénation de l’Homme et la libération
de l’âme. Il arpente l’Europe, comme un
pèlerin, souffle sur le développement
philosophique et scientifique, mais sans
jamais oublier l’aspect spirituel et
humain. Il sera au côté de Galilée, Tycho Brahé, Kepler, Paracelse, … et tant d’autres.
Dans chacun de ses voyages, il veut atteindre deux buts, permettre à l’Homme de se libérer
du joug des religions à travers le progrès, mais lui apporter la spiritualité nécessaire à son
accomplissement et rechercher les siens pour les guider vers les secrets de leur sang (Il tentera de
remontrer les voix de l’aliénation sans succès).
1545 - Au milieu du XVIème siècle, un premier défi se pose à lui. Lors d’un séjour chez lui, à
Copenhague, un ancien ami lui présente un texte en gotique, écrit en lettre argenté sur un parchemin
pourpre. Il découvre que c’est la seule traduction de la Bible dans cette langue. Il semble alors
comme subjugué par ce manuscrit, peut-être par passion pour l’argent ou par le désir hérétique de
faire trembler les fondations de l’Eglise. Hélas, son actuel propriétaire est un vieux Ventrue, un
certain Hugues le Noir, qui ne désire pas lui céder, il craint à la fois de perdre son âme mais aussi de
révéler au monde cette version particulière de la Bible, s’attirant les foudres de l’Eglise et de ses
croyants. C’est alors que, pour la première fois, le sombre côté de Romulus prend le dessus, la fin
justifiant les moyens. Utilisant quelques unes de ses connaissances, il se met à épier sa victime, à la
harceler puis … personne ne peut dire ce qu’il adviendra de ce ventrue, même si des rumeurs ont
clairement identifié l’auteur de sa disparition. D’autres ont profité de l’occasion pour prendre la
place du vieux et étouffer l’affaire. Le clan Ventrue garde encore le souvenir d’un jeune Malkavien
très pressé de réduire des siècles de protectionnisme ventrue au sein de la cité de Copenhague. Ce
qui est sur, c’est que ce texte passant dans les mains de Romulus, nommé par ses soins, le « Codex
Argenteus » apparait à cette époque, provoquant au sein de l’Eglise quelques remous, créant des
tensions entre les autorités ecclésiastiques du Nord (revendiquant cette héritage) et Rome.

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1586 - L'empereur germanique Rodolphe II transfère la capitale impériale de Vienne à


Prague. Cette décision politique est le résultat d’une rivalité entre les Ventrue et les Tremere, sur
fond de guerre avec le Sabbat (la présence Tzimisce se renforce en Europe de l’Est). Sans comprendre
les enjeux globaux, Rodolphe II amène avec lui ses trésors, notamment le « Codex Argenteus » qui
semble avoir d’autres propriétés que celle d’être unique. Suite au déplacement du texte, des
événements étranges apparaissent dans la cité de Vienne. Le Clan Tremere identifie la source de ce
mal par le départ du « Codec Argenteus » de la Capitale Impériale. Ils devinent alors (on ne veut pas
savoir comment) que ce codex est passé entre les mains de Romulus. Le Cercle de Vienne ordonne à
ses nouveau-nés de retrouver Romulus et de tirer de ses mains les informations nécessaires à la
compréhension de la genèse de ce texte. Il retrouve Romulus lors d’un de ses voyages à Berlin. Alors
s’engage une compétition que Romulus n’avait pas entrevue. La curiosité des Tremere à son égard
éveille en lui une ancienne fascination, celle de la connaissance pure, d’apprendre pour savoir.
Jouant au chat et à la souris avec plusieurs Tremere, Romulus découvre quelques secrets et arcanes
enfouis avec le temps. Les Tremere usant de leur thaumaturgie le précède parfois, ou arrive avant lui.
Ce jeu durant près de 10 ans avant que le Seigneur Tremere ne négocie directement avec lui pour
obtenir une sorte de collaboration dans certains domaines. C’est ainsi qu’après s’être frotté à la
pyramide, il en devient un rouage, ce qui lui permet aujourd’hui de comprendre le fonctionnement
interne du clan Tremere sans pour autant percer leurs ultimes secrets. Le mal identifié et compris, le
« Codec Argenteus » est ensuite récupéré par ses soins aidés par les Tremere (lors de la guerre de
Trente ans en 1648) et remis aux autorités humaines, d’où il est originaire, c'est-à-dire, à
Copenhague … Il finira dans l’Université où Romulus exerça ses fonctions de Recteur. Cette longue
coopération lui a permis de prétendre au titre d’Ancilla avec l’appui non négligeable de la pyramide.
1777 – Romulus arrive sur Paris pour rencontrer Antoine Laurent de Lavoisier, chimiste et
fermier général de Louis XVI, dont on lui a dit le plus grand bien. Découvrant de nouveau la capitale
française, il se présente à la Cour d’Alixandre. Il découvre avec stupeur la situation de la ville de
Paris. L’insouciance est de mise, les seules discussions autorisées à la Cour sont fades et moribondes.
De plus, il est raillé par de jeunes jouvenceaux Toréadors pour son aspect et ses discours antiques
qu’ils tournent en ridicule, maniant le verbe de manière acerbe à son encontre.
Il se réfugie alors dans un quartier populaire de la cité et rencontre un Brujah du nom de
Xaveros. Celui-ci tient un discours qui lui plaira au départ, sur l’universalité des droits et des lois. Et,
petit à petit, les années passent et ils voient la cité dépérir, sa population acculée et affamée par
quelques élites qui s’empiffrent. Le terreau est propice à la Révolution. Poussée par les Brujah et les
Nosferatu, Romulus devient un sympathisant qui apprécie les thèses développées et veut faire partie
de l’Histoire. Mettant ses talents d’orateur à la disposition de ses nouveaux amis, il participe à cette
ébullition permanente qui anime les couches populaires et bourgeoise de la ville.
Il entrevoit dans un rêve que la situation va dégénérer. Après réflexion, voulant protéger le
développement d’une science balbutiante, il tente d’avertir la Cour de la fronde qui se prépare,
voulant non la contrer car elle lui parait légitime, mais faire en sorte d’avoir des garanties.
Cependant, on ne l’écoute pas, on le raille de plus belle en lui répondant que le peuple n’est rien et
qu’il fera comme toujours, courbera l’échine devant ceux qui leur sont supérieurs. Il gardera un
souvenir amer de cette situation qui était inédite pour lui, il sera fâché avec le clan de la Rose jusqu’à
ce qu’il rencontre d’autres Toréadors, moins pédant et prétentieux, comme Johanna Mathias.
Tout au long de son séjour sur Paris, il profite de ses contacts avec les Nosferatus pour
échanger des informations et découvre alors quelques rouages de ce clan. Avide comme toujours
d’informations, il est jaloux de cette capacité qu’ont les Nosferatus a engrangé de manière massive
les détails. Cependant, un jour qu’il voulait en savoir un peu plus sur l’histoire d’une famille
d’aristocrate de la Cour, juste pour répondre à son besoin primaire de curiosité, on lui fait répondre
que c’est impossible. Insistant, il provoque la colère d’un Nosferatu, Rogue, qui s’emporte et le laisse
démembrer dans une ruelle, sur un de ses tas d’immondices que les habitants laissaient. La douleur
physique, mais surtout la frustration, l’ont laissé dans un état de stupeur pendant plus d’une Lune …
Il faillit tomber en torpeur si un événement soudain n’avait pas surgi alors. La population venait de

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prendre la Bastille, la liesse qui s’en suivait résonne encore dans son cœur et le sortit de sa catatonie.
Se revigorant, il se jure de faire très attention à ses négociations avec le clan des rats, qu’il ne devrait
plus montrer son penchant pour les indiscrétions et du alors développer une sorte de T.O.C qui
consiste à réciter des citations latines [en interprétation, il serait bon de connaitre 3 ou 4 citations
latines différentes à citer dans cette situation, cf Annexe 1] plusieurs fois afin de temporiser et
d’évacuer le stress du à cette frustration.
Ensuite, la situation dérape, le départ du Roi Louis XVI, son retour dans la cité, les Anarchs
profitent de la situation. Au nom du peuple français, ils assaillent Versailles et c’est la destruction
d’Alixandre, le départ des Ventrues et des Toréadors.
La République est proclamée, les Brujah héritent du pouvoir. Louis XVI est accusé de
trahison, puis exécuté, ainsi que sa famille. Le Sethite Carnis l'Hérétique, Infant de Nerdric, arrive à
Paris et s'installe à l'insu des Brujah. Romulus observe alors des changements qu’il ne comprend pas
au départ. Sous l'influence Sethite, les goules Brujah s'enflamment aisément et une purge se fait au
niveau des politiques. Les Brujah sont dépassés par leurs propres agents. En quelques mois, la
Terreur est en place, la Convention a droit de vie et de mort sur tous, les têtes, semblables comme
mortelles, tombent. Antoine de Laurent de Lavoisier ne sera pas sauvé, il passe sur l’échafaud le 8
mai 1794.
Romulus tente de découvrir l’origine du problème, il s’immisce dans les querelles internes au
clan de la Sagesse. Malheureusement, il découvre des semblables dont les nerfs sont à vif. Calmant
par moment leur ardeur, il constate qu’il ne peut y arriver seul sans être lui-même emporté par la
tourmente. Ces expériences avec les Brujahs lui ont appris la force de ce clan et leur limite. Il s’est fait
une idée d’un clan d’une force incroyable qui malheureusement est dominé par ses passions.
Il prend alors du recul et rejoint une alliance de semblables restants. Ils travaillent ensemble
et prennent alors les choses en main. Carnis est repéré et identifié, ses agents éconduits ou tués. Ils
éliminent Robespierre et mettent en place le Directoire, que les Ventrues prennent rapidement sous
leur coupe.
1815 - Près de 4 siècles se sont écoulés … il pose ses valises en Allemagne (cité de Berlin).
Début XIXème, la révolution industrielle le stupéfie dans un premier temps, puis il entrevoit une
nouvelle forme d’aliénation de l’Homme. Il bascule alors dans une nostalgie spirituelle et gagne de
vieux semblables à sa cause. L’esprit avant tout, la machine n’est pas souhaitable … Il gagne en
popularité au sein de la Camarilla démontrant lui, le génie des Sciences et de la Connaissance, qu’il
ne faut pas trop en faire, ne pas pousser l’Homme à s’affranchir de ses limites. Il gagne le titre
d’Ancien au sein de la prestigieuse Praxis de Berlin, mais son rayonnement est européen.
Malgré ses efforts, il sent que tout lui échappe … La Grande Guerre aura le dessus. Il part en
torpeur, dégouté et anxieux, incapable de se contrôler. Il se réveille dans la fin des années 1960, en
pleine guerre froide. Il est reposé et le RLM semble insouciant, les échos de l’ère auquel il appartient
le rassure. Il réactive ses anciens contacts à travers l’Europe et s’entretient avec les Grands de ce
Monde. De nouveau, il ne peut s’empêcher de s’intéresser aux Sciences et au développement d’une
nouvelle science, celle de l’information …
L’informatique a alors un nouveau champion. Il plaque sa connaissance des réseaux sur celui
des machines qu’il a tant critiqué pour les rendre au service de l’Homme, mais surtout des
semblables. Il défend la Camarilla grâce à de nébuleux subterfuges, personne ne peut craquer ses
codes. Ils forment de jeunes semblables à ses nouveaux dangers et étend son influence au Monde
entier. Il se déplace sur Boston qui semble être une ville prometteuse d’un point de vue
développement scientifique et technique, doté de toutes les infrastructures pour monter son projet.
1965 – Reconnaissant en lui un précurseur, s’appuyant sur sa notoriété mais surtout sur son
efficacité, Johanna Mathias, alors, Justicar pour l’Amérique du Nord, l’appelle pour occuper les
fonctions d’Archonte sur sa juridiction. Il accepte et profite de cette aubaine pour renforcer ses liens
avec de grandes cités américaines. La tâche qu’il s’est allouée est immense, mais elle est renforcée
par la potentielle réussite qu’il entrevoit. Les réseaux informatiques balbutient, mais il est convaincu
que c’est son avenir et pousse les plus grandes instances humaines à investir dans ces hautes
technologies, insufflant ce vent d’euphorie et de soif de connaissance.

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A partir des années 1975, un nouveau genre d’émissions télévisuelles voit le jour, les reality
show. Est-ce la présence de Romulus ou l’air du temps, personne ne sait. Cependant, dès que
Romulus découvre cela, il encourage le développement de leur production, des émissions comme
« An american Family » ou « Writers Guild of America strike » voient le jour. D’un autre côté, il
rencontre de jeunes Brujahs et monte des sortes d’arènes, développant un certain attrait pour les
combats de gladiateurs (le cinéma surfe sur la vague de monde apocalyptique, comme Mad Max). La
guerre contre le Sabbat lui offre tellement d’opportunité pour observer le comportement de
nouveau-nés tout frais, issu de l’ère du temps, si fier de leur petite personne. Sa mission d’Archonte
l’amène parfois à encenser ce genre d’attitude malgré un discours officiel toujours aussi policé.
1997 – Le Cercle Intérieur lui reconnait de grands succès dans la préservation de la Camarilla
et surtout dans le contrôle de l’information et donc des foules. Il est sur la liste pour être nommé
Justicar en charge du proche et du lointain orient, mais ne sera pas retenu Il revient alors en Europe
et se pose à Prague, gardant un œil sur les événements à Berlin et Copenhague, ces 2 cités qui lui
sont historiquement liées.
2005 – Il sert de catalyseur au retour de l’Aliénation parmi les siens. Pendant près d’une
Lune, il n’est plus disponible. Se cachant au sein de son havre, il sent qu’une force invisible cherche à
se servir de lui. Il rencontre alors son « maitre », cet inconnu qu’il ne reconnait pas de suite. Et, ce fut
la révélation … Toute son existence défile devant ses yeux, toutes les connexions qui se sont jouées
pendant 5 siècles se forme et deviennent significatives. Là, le puzzle constitué par les mille et un
fragments est complété. Une vague similaire à celle qui lui donna naissance se répand à travers le
RLM … Les fous retrouvent alors la vue, l’usage de leur don ténébreux, leur propre malédiction.
2010 – L’instabilité de plusieurs royaumes importants d’Europe de l’Ouest (Francie,
Allemagne, Italie, Espagne …) pousse le Cercle Intérieur à nommer un Justicar dépourvu d’ambitions
débordantes ou conflictuelles, et le nomme enfin à cette charge. Romulus va pouvoir régler des
conflits au sein de son propre clan, mais aussi de revenir dans la course et poursuivre son Jyhad.
Percevant au-delà des apparences, les manœuvres de Mathusalem, il sait qu’il peut être utile à la
Camarilla et surtout à l’avènement d’une autre ère, celle de sa génération.

Récapitulatif des événements importants


1471 – Naissance.
1488 – Départ pour la Sorbonne, Paris. Rencontre avec Iseut.
1491 – Retour Copenhague. Professeur à l’Université, puis Recteur.
1500 – Rome : Etreinte.
1545 – Découverte du « Codex Argenteus » – Copenhague.
1572 - Disparition d’Hugues le Noir, Ventrue, Copenhague.
1587 – Début de la compétition Romulus – Tremere.
1597 – Accord Romulus – Clan Tremere. 1600 – Passage au rang d’Ancilla.

1777 – Arrivée à Paris – Eviction de la Cour.


1789 – Confrontation avec …., Nosferatu. Laissé pour mort, ressort de torpeur le 14 Juillet 1789.
1815 – Se pose à Berlin. 1870 – Devient Ancien du clan de la Lune.
1915 – En torpeur sous Berlin.
1962 – Départ pour Boston (MIT).
1965 – Appel de la Justice pour devenir Archonte de la Justicar J. Mathias.
2005 – Deuxième rencontre avec son sire - Retour de l’aliénation.
2010 – Devient Justicar en Europe. S’installe au Luxembourg.

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II-AMBIANCE GENERALE DE LA JUSTICE

Introduction

Romulus Argenteus Coronus est avant tout un visionnaire, un intellectuel et un curieux. Mais
sa soif de connaissances est telle qu’elle est poussée parfois à l’extrême, à vouloir entrer dans les
moindres détails de ce qu’il cherche à comprendre ou à apprendre. C’est aussi quelqu’un qui cherche
avant tout la négociation et la compréhension, plutôt que la confrontation et la soumission.
Sa conception de la justice est donc équivalente. Romulus est quelqu’un qui réfléchie
beaucoup avant de prendre une décision, il veut peser le pour et le contre, il ne veut pas froisser
quiconque si cela n’est pas utile, il agit rarement de manière frontale ou à chaud. Il préfèrera éviter
d’intervenir pour qu’une situation se débloque d’elle-même, quitte à se que cela dégénère un peu.
Après tout, c’est dans les moments de tensions que les personalités et les visages cachés ont
tendence à se dévoiler, et Romulus aime bien connaitre ses interlocuteurs à fond. Et c’est aussi dans
les moments où une situation dérape que le Justicar peut intervenir avec le plus de légitimité,
lorsque les parties en conflits sont déjà sur le fil du rasoir, rien de plus facile alors de les pousser un
peu pour les déséquilibrer et imposer son jugement.
Parce qu’il a eu une éducation très large, parce qu’il a rencontré des gens éduqués et
intelligents, ouverts, parce qu’il a beaucoup voyagé…c’est quelqu’un de très ouvert également. Son
intérêt pour les sciences et la technologie moderne le prouvent. Romulus ne choisi pas ses archontes
ou ses légats sur des critères ethniques, sociaux ou culturels, il les choisi avant tout pour leur culture
personnelle, pour leur ouverture d’esprit, pour leur capacité à réfléchir, mais aussi et surtout, pour
une certaine droiture d’âme. Ceux qui officieront pour lui auront la capacité de se mettre
entièrement au service de la justice dans un esprit de neutralité et de détachement absolue.

Les archontes

A moins qu’ils en soient en mission, les archontes ont pour consigne de se présenter aux
princes et de ne pas user de leurs privilèges vis-à-vis des traditions, si cela n’est pas utile ou
nécessaire. Ils ne doivent pas oublier que face à eux, certains princes sont très vieux, très puissants et
très influents, et il convient de ne pas se mettre de tels vampires à dos, les archontes ne sont pas
assez forts pour se le permettre. Romulus pense que donner une image « naïve et gentille » le servira
beaucoup plus qu’une image de crainte et de défiance.

Les achontes ont également pour consigne de ne pas interférer dans les affaires des princes.
Si sur une praxis ils sont sollicités sur une question de justice, l’archonte devra autant que possible
renvoyer vers la justice du prince. Il faut renvoyer les princes vers leurs responsabilités. Si un prince
demande un avis, alors l’archonte pourra le leur donner.

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L’étiquette

Si Romulus n’est pas sépcialement porté sur l’étiquette, l’idée d’absolue neutralité et de
détachement qu’il a de sa fonction et de l’action qu’il va rendre, fait qu’il impose une certaine
distance entre les représentants de la justice et les autres. Cette distance apparait dès la
présentation. Qu’un semblable bafouille ou oublie ses règles d’étiquette devant l’archonte sous
l’effet de la pression, peut passer. Mais dès lors que ce manquement puisse faire penser que lui ou
ses archontes sont finalement « sympa et pas méchant », provoque une réaction épidermique
négative. L’erreur doit alors être soulignée et rérarée. La distance doit être réinstaurée, le respect
doit être rappelé.
Chacun doit savoir que le justicar et ses archontes sont disponibles et ouverts à la discussion,
mais que quelque soit le degré de sympathie qu’ils pourraient avoir avec leurs interlocuteurs, la
décision de justice sera prise quoi qu’il arrive et de manière équitable pour tous et sans traitement
de faveur.

Le réseau

Ce que Romulus appelle son réseau, c’est son cortège de légats ou d’espions nommés ou
désignés un peu partout sur les praxis de sa juridiction.
On trouve des légats officiels, les « hauts prévôts », chargés d’établir le lien entre lui et les
sembables des praxis. Leur mission est de transmettre les courriers et les doléances, dans un sens et
dans l’autre. Ce ne sont pas des rapporteurs ou des espions, ils n’ont pas non plus de pouvoirs hormis
celui que leur statut leur confère vis-à-vis des autres. En théorie donc, ils ne craignent pas grand-
chose, et sont là pour installer un climat de confiance entre les princes et la justice d’une part, mais
aussi présenter un visage accessible aux sembables, pour les inciter à leur parler et leur raconter
leurs secrèts ou leurs problèmes.
Mais Romulus n’est pas non plus né d’hier et est parfaitement conscient des trames
souterraines qui évoluent ci et là, des cachoteries et des complots qui s’élaborent dans les salles
obscures. Il s’entoure donc d’un réseau beaucoup plus secret et discret, des « missi dominici » selon
le terme utilisé dans la Famille, afin de récolter un maximum d’informations sur les gens et les
événements qui se déroulent sur les différentes praxis. Avec ces informations, il constitue des
dossiers, qu’il saura sortir en cas de nécessité, lors d’un procès par exemple.

III-STRUCTURE DE LA JUSTICE

Le Thing

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Terme nordique – rappelons qu’il est d’origine danoise – désignant une assemblée locale.
Romulus organise régulièrement des petites assemblées avec ses archontes afin de discuter des
affaires courantes. Il tient à garder un lien direct avec ses serviteurs directs, il peut ainsi contrôler et
vérifier tout ce qui se passe également dans leur tête.

La Cour de justice

Le bailliage
Tribunal mis en place lors d’un conclave opiur juger des affaires et des crimes. Il est présidé
par le bailli, et un chancelier est chargé de rédiger et d’authentifier tous les actes produits.

Le présidial
Tribunal d’exception mis en place sur un domaine revendiqué par un prince, présidé par un
archonte ou le justicar, afin de juger d’une affaire ou d’un crime. L’archonte prend alors la charge le
lieutenant général, et il nomme un chancelier parmi les semblables de la cité qui sera chargé de
rédiger les actes produits. Lorsqu’un archonte ou le Justicar instaure un présidial sur un domaine,
s’est signe que le Prince est jugé incompétent ou laxiste pour ne pas avoir su rendre la justice lui
même sur son domaine.

Les Archontes

Lorsququ’il recrute des archontes, et en dehors des critères psychologiques et moraux, c’est selon 3
critères de compétences qu’il les choisi.

Les Archontes « Venator » sont ceux qui sont chargé de mener les chasses de sang, de diriger les
groupes de combat et de traquer des individus.
Les Archontes « Investigator » sont ceux qui sont chargé de mener les enquêtes de terrain comme de
bureau, tels des rats de bbliothèques
Les Archontes « Speculatorr » sont ceux qui sont chargé surveiller les moindres mouvements,
rumeurs, faits et gestes de ceux qui sont sous le regard du Justicar.

Relations avec le Justicar


Il est de tradition que les justicars lient leurs archontes par le sang pour s’assurer de leur
pleine et entière loyauté. Romulus sait lui que si un aîné devait utiliser un de ses archontes comme
pion, le line de sang n’y changerait pas grand-chose. En dehors de cela, sa passion pour la
connaissance des gens qu’il cotoie, l’ont de toute façon poussé à les connaitre jusqu’au plus profond
de leur âme. Ses dons obscurs de malkavien sont pour cela d’une aide préciseuse, et il connait
parfaitement tous ses sujets. Il ne recrute de toute façon pas quelqu’un qu’il ne « perçoit » pas. Ses
archontes le savent Romulus ne se cache jamais de ses penchants, ils savent qu’il les connait très
bien et qu’il saura déceler la moindre empathie de trahison ou de malhonnêteté.
Les archontes disposent d’un sceau du justicar et d’une lettre de créance hématocryptée qui les
identifie personnellement en tant qu’archonte.

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Les missions de l’archonte


Combattre le Sabbat, s’assurer de la domination de la Camarilla, par ses valeurs et ses
traditions, telles sont les missions premières des archontes. Vérifier que les traditions de Camarilla
sont respectées, c’est de la responsabilité des princes, et les archontes veillent eux sur les princes.
Vérifier que les valeurs sociales et morales sont respectées, c’est de la responsabilité des princes, et
les archontes veillent sur les princes.

En dehors de cela, ils doivent veiller à ce que les capitulaires, les édits et les chasses de sang
soient bien appliquées. En cas de manquement sur ces questions là, les archontes ont pour consignes
de les rappeler sans tarder aux princes.
Ils sont chargés de veiller à la « bonne moralité » de tout à chacun. Rappelons que la
Camarilal s’est construite sur des valeurs morales, celle de l’humanité, et sur des valeurs sociales,
celles du respect des ages, des fonctions et des statuts, et qu’à ce titre ils restent attentifs aux
débordements et aux laissé aller.
Enfin, ils sont chargé de rencontrer régulièrement le « réseau », aller chercher l’information,
tester leur indépendance mentale, s’assurer qu’ils n’ont pas été manipulé ou découverts.

Les hauts prévots

Les hauts prévots sont les légats du justicar, chargé de représentativité dans la forme la plus
basique la justice. Bien que bénéficiant d’un statut égal aux prévots, ils n’ont aucun pouvoir, aucun
privilège, ne possèdent ni le sceau ni la lettre de reconnaissance du justicar.
Ils sont chargés de faire le lien dans un sens et dans l’autre, entre la justice et tous les
semblables. Car il est toujours difficile parfois de contacter un archointe pour lui faire part d’un fait
ou d’un renseignement important, surtout lorsqu’ils sont en mission, alors que les hauts prévots sont
désignés publiquement, et que chacun sait pouvoir les trouver.
Ils sont également chargés de rapporter d’une manière générale ce qui se passe sur les
différentes praxis, et notamment les noms de ceux qui sont passé en jugement, ceux qui sont chassé
au sang, et ceux qui ont vu leur statut d’age changer. En revanche, ce ne sont pas des espions, ils
n’ont pas à insister dans leur rôle de rapporteur, car ils ne doivent pas dégrader la bonen image qu’ils
sont sensés véhiculer.
Le justicar pourra leur attribuer n’importe quelles autres missions au gré des besoins.
En tant que légats officiels et déclarés de la justice, ils ne peuvent être jugés que par le
justicar.

Les Missi Dominici.

Un Missi Dominici n’est autre qu’un espion de la Justice, envoyé discrètement sur un
domaine quelconque, afin de surveiller secrètement certaines activités ou certaines personnes. Un
missi n’est pas déclaré comme tel, et ne bénéficie donc pas du privilège de juridiction, il n’a pas de
statut particulier autre que le sien, officiellement, s’est un semblable. Dans la plupart des cas, un
missi agit de façon temporaire pour une mission bien spécifique, rares sont les missi dominici qui
durent
Etant donné qu’il s’agit de missions à hauit risque, var les princes détestent être espionné chez
eux, les missi dominici sont souvent bien rétribué, finnacièrement ou par d’autres moyens, comme
un apprentissage spécifique. Les archontes soutiennent les actions des missi en mettant leur moyens
à disposition poru réaliser leurs missions.

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Les missi dominici ne se connaissent pas entre eux

IV-LES MOYENS

Le siège à Luxembourg

Romulus siège à Luxembourg, dans le bâtiment qui accueille le Batucada, un restaurant. Il est
situé près des archives nationales, au sud du centre historique à l’intérieur des remparts. Les sous-
sols renferment les bureaux et les archives.
Les invités que le justicar peut recevoir ont rendez vous dans les étages supérieurs. Les hauts
prévots qui veulent venir consulter des documents, édits ou capitulaires par exemple pour répondre
à des questions qui leur sont posés, y viennent rencontrer un chancelier qui leur donnera les
réponses à leurs questions. Ces documents sont consultables sur place.

Le sceau du justicar

Méthodologies

Romulus dispose pour chacun de ses serviteurs, archontes comme légats et missi, un ou plusieurs
objets personnels. Ainsi, grâce à la magie thaumaturgique du clan Tremere, il est en mesure de
retrouver leur trace et de vérifier leurs activités ou qu’ils se trouvent, grace au « vasque
d’espionnage »

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PARTIE IV

LES LIVRES DE LA JUSTICE

LA LISTE ECARLATE

La liste écarlate est un document sur lequel sont inscrits les noms des vampires les plus
dangereux, les plus sanguinaires, les plus horribles et les plus impitoyables qui soient. Il n’y a pas de
N° 1, car la Camarilla estime qu’aucun d’eux ne saurait avoir cet « honneur ». Leur chasse de sang ne
peut être levée une fois que leur nom a été inscrit sur la Liste Ecarlate, et elle est valable partout
dans le monde. Cette liste a été créée en 1937. Traditionnellement, ce sont les clans qui proposent
l’inscription d’un nom. En échange de la capture ou de la destruction de l’un d’eux, le clan propose
un trophée, un apprentissage digne, un domaine, un patronage conséquent, etc.
Gloire, Honneurs et respect obtiendront ceux qui parviendront à détruire l’un d’eux. La
Camarilla va même jusqu’à tolérer publiquement la diablerie sans restriction pour inciter le plus
grand nombre à se lancer à leur poursuite.
Seuls les membres du Cercle Intérieur et les Justicars peuvent inscrire un nom sur la Liste
Ecarlate, et seule la Justice tient à jour cette liste là. Elle la tient à disposition de tous les Princes, qui
en général ne la diffusent que partiellement aux gens de leur principauté. Les nouveaux nés n’ont
besoin de connaître que ceux potentiellement proche de leur zone, et n’ont pas besoin de savoir qu’il
existe des Mathusalems ou des Abominations.

LES LIVRES

Le recueil des communications

C’est le Livre ou la Justice expose et rassemble toutes les communications officielles émanant
de sa part. Les Légat y ont accsè sans restriction s’ils le demandent aux services du justicar.
La Justice y consigne également toutes les communications officielles émanant des princes et
à destination de l’ensemble de la famille de France, dans un souci de bonne coordination.
Les légats sont tenus de mettre à jour ces recueils et de transmettre aux différentes parties
toute communication et toute mise à jour.

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Le livre des proscrits « Liber Proscriptorum »

C’est le Livre où sont inscrits les noms de ceux qui sont chassé au sang sur les différents
domaines. Quiconque a le droit de les chasser tant que le nom y figure. La formule doit rester
simple, ne comporte pas les raisons, mais le type de la chasse et les zones où elle prend effet doivent
y figurer.
La Justice en tient un à jour, mais rien n’empêche chaque Prince d’en tenir un à jour sur leur
propre domaine. Les légats de la Justice sont tenus au courant de toute modification opérée dans ce
livre. En général, ils possèdent chacun une copie du livre qu’ils gardent avec eux, afin de pouvoir
transmettre aux princes les modifications, et vice versa, de retranscrire les proscrits de chaque
principauté sur le Livre de la Justice.
Un personnage peut voir son nom retirer du Livre des Proscrits, soit parce qu’il a racheté sa
faute dans le cas d’une chasse de sang pro-tempore, soit parce qu’il a connu la mort Ultime. Son nom
est alors simplement rayé de la liste avec la mention adéquate ; « Mort pour la Justice », ou
« Repenti ».

Le livre de la Loi
Ce livre n’est ni plus ni moins qu’un grand livre ou sont recensés tous les capitulaires, édits et
autres textes de loi édictés par le Justicar Johanna Mathias. Il est bien entendu gardé jalousement
par la Justice.

QUI POSSEDE QUOI

La Liste écarlate est produite par le Cercle Intérieur, chaque Justicar possède un exemplaire officiel,
et les princes y ont accès sans restriction. Le justicar peut fournir une copie de leur propre facture
aux princes s’ils le demandent.

Les textes fondateurs, traité de Thorns et traité de Tyre, sont conservé quelque part mais on ne sait
où, seul les aîns du cercle intérieur et quelques autres savent où.

Les capitulaires sont produits en 2 exemplaires originaux par le justicar, un à destination du cercle
Intérieur, lequel trabsmet copie aux autres justicars, et un autre pour ses propres services. Les
princes y ont accès, peuvent avoir une copie, et les archontes sont chargé de veiller à ce que les
décisions soient éxécutées.

Le justicar produit un exemplaire original de ses édits pour chaque prince de sa juridiction qui est
concerné par l’édit. Il en garde bie entendu un original pour ses archives.

Quant aux communications courantes, ce sont des copies.

D’une manière générale, que les documents soient des originaux (produits à la main), ou de simples
copies, ils comportent tous un sceau du justicar signé de sa main.

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