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Le droit d’auteur branche indissociable de la propriété intellectuelle, a de tout

temps subi l’influence des évolutions technologiques et ne cesse de les subir. De


l’invention de l’imprimerie par Gutenberg et la multiplication des copies, à la
révolution du 20ème siècle et l’avènement des nouvelles technologies de la
communication et de l’information ; avec la numérisation des œuvres et leur
dématérialisation les droits d’auteur passent par une période de mutation
considérable.
Ayant déjà subi l’influence des technologies de communication telle que
la radiodiffusion, la télévision, le cinéma, la transmission des programmes
télévisés par satellite etc…, le droit d’auteur a pu facilement s’y adapter.

Toutefois, le rapport des droits d’auteur avec Internet, n’a pas eu le même
impact, qu’ont eu les autres moyens de communication, sur les droits en
question en raison de sa particularité7.

Etant définit comme « un ensemble de réseaux informatiques privés et


publics qui sont interconnectés entre eux grâce à un protocole de

communication commun 8», plus concrètement Internet est un instrument de


communication et de transmission des informations, via un réseau informatique
dans un espace virtuel et sans frontières, cette technique de communication a
permis depuis des années de mettre à la disposition du public plusieurs œuvres
d’esprit protégeables par la législation sur les droits d’auteur : la loi du 24
février 1994 en droit tunisien relative à la propriété littéraire et artistique.

La particularité du rapport Internet droits d’auteur réside dans la


dimension Internationale de ce moyen de communication, dans la
dématérialisation que la mise en ligne des œuvres engendre et enfin dans la
rapidité de la diffusion et de la transmission de l’information.

L’étude des droits d’auteur face à Internet revêt un intérêt certain 11, dans
la mesure où elle permet d’une part, de mettre en relief les multiples atteintes
portées par l’utilisation du réseau Internet aux droits patrimoniaux et moraux
conférés à l’auteur d’une œuvre de l’esprit, elle permet d’autre part d’analyser
les possibilités offertes par les nouvelles technologies conjuguées avec les textes
en vigueur, pour une protection plus efficace des droits d’auteur
A- La remise en cause de certaines notions :

Les notions fondamentales en droit d’auteur sont remises en cause par la


numérisation des œuvres, ainsi on atteste à un éclatement de la notion du public

(a) et à un élargissement de celle d’œuvre (b). a Le contenu de la notion


du public varie suivant les situations : dans un concert musical, dans une pièce
théâtrale, ou dans une projection cinématographique le public est réuni dans le
même lieu.
- La notion de public :

Le contenu de la notion du public varie suivant les situations : dans un


concert musical, dans une pièce théâtrale, ou dans une projection
cinématographique le public est réuni dans le même lieu.

Cependant, la dématérialisation des œuvres et leur numérisation a entraîné


un changement dans la conception « classique » de la notion du « public ».

En matière d’Internet, le public est celui qui se trouve derrière son écran, celui
qui manipule son ordinateur sans pour autant être (nécessairement) et
physiquement présent devant l’auteur lors de la représentation de l’œuvre, la
dématérialisation du support a engendré une dématérialisation du « public » ;
Ainsi, la notion classique de « public » qui exigeait la présence physique de
personnes et leur réunion devant l’auteur n’est plus valable pour toutes les
circonstances, ce changement n’est d’ailleurs par propre à Internet, il est apparut
suite la naissance de la technique de la radiodiffusion des œuvres musicales.
Internet, a donc consolidé et renforcé cette nouvelle conception du public en
contribuant à l’élargissement du concept.

Le public dans le cadre d’Internet, est représenté par les internautes, c’est
à dire les utilisateurs qui manipulent leurs ordinateurs et qui auront l’occasion
de consulter les œuvres en ligne en cas d’une éventuelle connexion au site de
l’auteur ou au site dans lequel l’œuvre est publiée ; chacun devant son
ordinateur, ils ne sont pas nécessairement réunis au même endroit, ni forcément
présents au moment de la mise en ligne de l’œuvre, le public est ainsi dispersé et
potentiel.

On peut alors dire que la simple mise en ligne d’une œuvre crée un public
virtuel.

La notion classique du public en matière de droit d’auteur est


complètement bouleversée les critères ne sont plus les mêmes ; il convient alors
de prendre en considération l’influence d’Internet sur la conception et la
définition de la notion du public, car en admettant un élargissement de la notion
en admettrait par ricochet une protection plus efficace des droits d’auteur. En
effet, tout ce qui est relatif au public est du monopole de l’auteur, par contre ce
qui est du domaine privé échappe à l’auteur.

Face alors aux multiplications des tentatives d’usage illégitime et illégal


des œuvres protégées, qui portent inévitablement atteinte aux droits d’auteur, il
fallait étendre la notion du public.
D’après l’article premier de la loi de 1994 le droit d’auteur couvre toute
œuvre originale littéraire scientifique ou artistique etc…Ainsi afin de déterminer
le champ de la protection, le législateur cite à titre indicatif une liste d’œuvres de
l’esprit protégeables par le droit d’auteur. En consultant cette liste il apparaît que
les œuvres protégeables sont celles ayant historiquement bénéficié de la
protection par les législations sur les droits d’auteur, à l’exception du logiciel.

Sont susceptibles de protection toutes les œuvres littéraires ou artistiques


du moment qu’elles revêtent un caractère original, c'est-à-dire, contiennent une
empreinte de l’auteur permettant de les distinguer d’autres œuvres semblables,
il en est ainsi de toute œuvre écrite ou imprimée, des compositions musicales,
des œuvres créées pour la scène, des œuvres photographiques,
cinématographiques etc.…18

Toutefois, l’évolution des moyens technologiques et le recours à Internet


comme moyen de communication des informations, a entraîné une remise en
cause de la notion d’originalité de l’oeuvre d’une part et a d’autre part généré de
nouvelles formes d’œuvres qui a entraîné une remise en cause de la notion
classique d’œuvre de l’esprit et qui a contribué à introduire dans la liste des
œuvres protégeables citées par la loi, des œuvres nouvelles, du moment qu’elles
répondent aux conditions légales de protection, tel est le cas par exemple : du
site web et des éléments composants ce site.

- Concernant l’élargissement de la notion d’œuvre :

Les techniques informatiques ont fait naître de nouvelles formes


d’œuvres , il s’agit d’œuvres multimédia : associant un texte, des images fixes
ou animées, des sons, l’œuvre multimédia peut inclure le cinéma par exemple,
elle n’est donc pas réellement une œuvre nouvelle.

La page web23 représente l’une des œuvres multimédia fruit de la combinaison


entre Internet et les techniques numériques. La création d’un Site Web suppose
un effort intellectuel et économique considérable, la protection de cette création
revêt en effet un intérêt certains pour les acteurs du monde virtuel.

Les éléments constitutifs d’un site Internet, bénéficient de la même


protection que toute autre œuvre de l’esprit, du moment qu’ils revêtent un
caractère original. Il en est de même pour le site en lui-même en tant qu’œuvre
multimédia25.
La numérisation des œuvres a considérablement influé la protection
conférée aux auteurs en portant atteinte à leurs droits. En effet, aussi bien le
droit patrimonial (a), que le droit moral s’en trouve touché (b).
a- Le droit patrimonial :

Ce droit consiste à accorder à l’auteur un droit exclusif pour


l’exploitation de son œuvre. L’article 9 de la loi de 1994 reconnaît à l’auteur un
droit patrimonial, qui comprend essentiellement le droit de représentation, le
droit de reproduction

Cependant, face à Internet la conception du droit de représentation a


changée. L’œuvre n’est plus en effet, présentée directement au public ou par un
support matériel, celle-ci est désormais présentée sous forme dématérialisée. Il
est en effet incontestable que la numérisation des œuvres permet sa
communication par télédiffusion28. La mise à la disposition d’œuvres de l’esprit
via Internet constitue alors un acte de représentation qui ne peut être effectué
que par l’auteur ou avec son autorisation, étant donnée qu’il s’agit d’une
communication de l’œuvre. Ainsi, la mise en ligne d’une œuvre sans
l’autorisation de son auteur est considérée comme une violation de son droit de
représentation.
La reproduction de l’œuvre implique sa fixation matérielle par tout
procédé, donc même par un procédé numérique tel que sa diffusion par Internet.
La numérisation pose un problème quant à sa qualification, peut-on la
considérer comme un acte de reproduction ?

Certains auteurs pensent qu’il s’agit d’une reproduction puisque le


chargement de celle-ci sur la mémoire d’un ordinateur et son stockage constitue
un acte matériel de reproduction. Cette idée se confirme par les dispositions de
l’article 1 er du traité de l’OMPI du 20-12- 1996 sur les droits d’auteurs qui
prévoit que : le droit de reproduction cité à l’article 9 de la convention de Berne
s’applique à l’environnement numérique en particulier l’utilisation des œuvres
sous forme numérique.

L’atteinte au droit de reproduction ne se limite pas à la mise en ligne sans


l’autorisation de l’auteur, mais s’étend aussi à la multiplication des copies et à la
facilité de reproduction d’œuvres protégées, d’où certains auteurs parlent de
clonage des oeuvres30
Toutefois, les reproductions strictement réservées à « l’usage privé du copiste »,
ne représentent pas une violation du droit d’auteur, ce sont en effet des
exceptions, tolérées. C’est dans ce contexte que le législateur français est
intervenu afin de limiter avec précision les exceptions aux droits d’auteur dans
l’environnement numérique avec la promulgation de la loi du 1er Août 2006
relative aux droits d’auteur et droits voisins dans la société de l’Information.

b-Le droit moral :

C’est un droit perpétuel est inaliénable qui confère à l’auteur un droit de


divulgation, un droit de paternité et un droit à l’intégrité de l’oeuvre.

Ainsi, tout auteur d’œuvre protégée peut en interdire toute altération ou


modification, il peut par ailleurs exiger que son nom soit indiqué sur toutes les
reproductions.

La protection ainsi conférée par la loi n’est pas toujours évidente, les
violations se multiplient surtout lorsqu’il s’agit d’une œuvre mise en ligne,
l’évolution des techniques informatiques permet un usage illicite des œuvres
numérisées qui échappe au contrôle de l’auteur

En effet, le droit de divulgation est atteint, quand la mise en ligne est une
nouvelle publication, faite sans l’autorisation de l’auteur sur le réseau Internet,
ce dernier est seul maître de la décision de diffuser ou de ne pas diffuser son
œuvre. Ce droit est doublement atteint, lorsque l’œuvre publiée sur un support
papier, est scannée et mise en ligne, c'est-à-dire numérisée, sans l’autorisation
de son auteur.

Quant au droit au respect de l’œuvre, il n’est pas à l’abri des menaces de


l’Internet, par sa numérisation et sa mise en ligne, l’œuvre est reproduite,
modifiée et manipulée et transformée qu’il s’agisse d’un texte, d’une image, ou
même d’une chanson, ce qui a pour conséquence de créer une confusion entre
l’originale et la copie. L’œuvre est ainsi dénaturée, détournée sinon
complètement « défigurée ». Grâce à la technique du copier coller, Internet a
facilité le mixage des œuvres. Le retrait de l’oeuvre de la circulation risque de
ne pas pouvoir être effectif, car celle-ci ayant déjà été copiée et reproduite, elle
échappe à son auteur.

Les atteintes ainsi portées aux droits d’auteur par le réseau Internet sont
très importantes et d’un impact considérable sur l’évolution de la créativité elles
risquent de dissuader les auteurs de recourir aux technologies de
communication tel qu’Internet afin de diffuser leurs œuvres. La multiplication
de contrefaçons et d’actes de piraterie a fait naître une nouvelle forme de
criminalité c’est ce qu’on a convenu d’appeler cybercriminalité31.

Pour une protection plus efficace des auteurs et de leurs droits et afin de
marier la créativité avec les nouvelles technologies ; les techniques
numériques ont grâce à un effort législatif national et International
considérable ; créées des mesures de protections des droits d’auteur d’œuvres
numérisées.
* La protection des droits d’auteur a entraîné la mise à la disposition des
titulaires des droits, des moyens leur permettant de sécuriser leurs œuvres afin
d’éviter tout acte de piraterie ou de contrefaçon.

Ainsi, les nouvelles technologies servent de moyen de promotion des


droits d’auteur et contribuent à son développement. A cet effet, des techniques
informatiques, ont été instaurées par les informaticiens afin de pallier les
difficultés de protection que fait naître la pratique. Ces techniques de protection
permettent ainsi à des niveaux différents de garantir l’authentification, et
l’intégrité de l’œuvre, dans ce contexte que la loi a réglementé la signature
électronique, la cryptographie ou cryptage, elle a par ailleurs mis à la charge des
fournisseurs de service une obligation de sécurité et de confidentialité qui
devrait permettre de protéger les œuvres diffusées via Internet.

- La signature électronique : « elle consiste à apposer de la propre main


du contractant, un nom ou un signe spécial intégré à l’écrit auquel il se
rapporte. Lorsque la signature est électronique, elle consiste en l’utilisation d’un
procédé d’identification fiable garantissant le lien entre la dite signature et le
document électronique auquel elle se rattache.32 »

La signature, permet grâce aux multiples exigences légales imposées et


prévues pour l’obtention d’un certificat électronique, d’identifier le signataire.
En effet, l’article 4 de l’Arrêté du 19/7/2001 33 prévoit que les certificats sont
utilisés pour la réalisation des opérations suivantes : « - l’identification de son
titulaire – l’attestation de la réalisation d’une transaction ainsi que la fixation de
sa date et de son horaire – la réalisation des opérations de commerce
électronique. »

Ainsi, l’auteur peut apposer une signature électronique sur l’oeuvre qu’il
met à la disposition du public via Internet ce qui permettra de garantir son
authenticité ainsi que son intégrité.

Ce dispositif de protection a été aussi adopté en droit comparé tel que le


droit français, par la loi du 13 mars 2000 34 et en droit américain par le E- sign
Act du 30 juin 2000 qui a légalisé la signature électronique à l’échelle fédérale
des Etats-Unis35.
D’autres mesures techniques de sécurité ont été prévues à cet effet permettant
d’identifier l’œuvre, l’identifiant est placé à l’intérieur du fichier numériquement
représentatif de l’œuvre au moyen de deux techniques possibles : l’étiquetage et
l’aquamarquage (watermarking).

La première, consiste à placer dans la partie initiale du fichier une


information donnant la valeur de l’identifiant selon une convention de codage.
Cet identifiant sera alors utilisé comme un lien vers une base de données
alimentée par les titulaires des droits. (Organisations Internationales des
titulaires de droits).

La deuxième consiste à opposer une marque codée par exemple sur une
image en la rendant invisible38.
La loi du 24 février 1994 représente un cadre juridique favorable à la
protection des auteurs ainsi que de leurs œuvres. L’avènement d’Internet a accru
cette protection dans la mesure où le législateur tunisien a mis en œuvre des
mesures techniques visant à renforcer la protection des données informatisées
destinées à circuler à travers le réseau Internet.
Outre la modification du code des obligations et des contrats et
l’admission de la signature électronique et du document électronique comme
moyen de preuve de toute opération accomplie sur le net, il a crée par la loi du 3
février 2004 relative à la sécurité informatique l’Agence Nationale de la Sécurité
Informatique, qui compte parmi ces fonctions d’assurer la veille technologique
dans le domaine de la sécurité informatique et d’établir des normes spécifiques
à la sécurité informatique, ainsi que d’ oeuvrer à encourager le développement
de solutions nationales dans le domaine de la sécurité informatique et à les
promouvoir, conformément aux priorités et aux programmes qui seront fixés par
l'agence40.
L’instauration de cette Agence et le rôle considérable qu’elle joue dans le
domaine de la protection des données et informations numérisées, permettra
incontestablement de protéger les œuvres en ligne et d’en faire contrôler tout
usage illicite.

Par ailleurs, devant la propagation de la fraude informatique et de la


cybercriminalité et dans l’objectif d’adapter la législation tunisienne au contexte
International, le Code pénal a été modifié, prévoyant des sanctions pénales
visant à réprimer toute fraude quelque soit le moyen utilisé.
Ainsi prévoit-il à l’article 199 troisièmement un emprisonnement d’un an
et d’une amende de deux mille dinars, toute personne qui modifierait le
contenu de documents informatiques ou électroniques, lorsqu’il a causé en
agissant de la sorte un dommage à autrui. La personne qui détiendrait ou
utiliserait intentionnellement ces documents sera punie par la même sanction.
Cette modification du code pénal en 1999 41, témoigne de la volonté du
législateur de réprimer la fraude informatique et les multiples violations qui
touchent les droits en question y compris les droits d’auteur, cette disposition
constitue en effet un moyen de dissuasion de tout usage illicite des œuvres
numérisées.
Quand bien même n’ayant pas trait directement aux droits d’auteur, ces
dispositions légales démontrent que les modifications et les apports législatifs en
matière de sécurité informatique et de répression pénale des fraudes commises
en ligne et dont la promulgation a été exigée par l’invasion d’Internet,
permettent de promouvoir les droits des auteurs d’œuvres numérisés et de les
protéger à l’échelle nationale.
Cette promotion à l’échelle nationale se trouve consolidée par la multiplication
des efforts Internationaux en vue de leur assurer une protection face aux
multiples atteintes dues à leur mise en ligne.
- A l’échelle Internationale :

*La meilleur illustration de la promotion des droits d’auteur qu’à permis


Internet, apparaît à travers les deux traités adoptés par l’OMPI en date du 20

41
Art 199 ter C P. ajouté par la loi n° 99-89 du 2-8-1999.
décembre 1996: l’un relatif aux droits d’auteurs et l’autre aux droits des
artistes interprètes ou exécutants et les producteurs des phonogrammes,
appelés traités Internet.
Le traité relatif aux droits d’auteur tend à renforcer la protection des
auteurs sur leurs œuvres quant à leur distribution et leur communication au
public ainsi qu’à l’accès aux œuvres en ligne (article 12 du traité).
Ce traité reconnaît par ailleurs aux auteurs des logiciels et des bases de
données une protection de leurs œuvres, il leur reconnaît à travers l’article 8
un droit exclusif d’autoriser la communication au public de leurs œuvres avec
ou sans fil. Ils, obligent enfin les Etats contractants à prévoir des mesures
sanctionnatrices contre la neutralisation et le contournement des mesures
techniques de protection, ainsi prévoit-il l’interdiction d’effacer le tatouage ou
le marquage électronique des œuvres.
C’est dans ce contexte que le législateur français a adopté la directive
européenne 2001/29 du 22/5/ 2001 relative à l’harmonisation de certains
aspects du droit d’auteur et des droits voisins dans la société de l’information ;
par la loi du 1 août 2006 relative aux droits d’auteur et droits voisins dans la
société de l’Information42 modifiant ainsi les dispositions du code de la
propriété intellectuelle; Cette loi a instauré une protection des œuvres
numérisées et a exigé un dépôt légal de ces œuvres . Par ailleurs elle a précisé
les exceptions aux droits d’auteur et renforcé la répression de toute violation
de ces droits.
Le rôle de l’OPMI s’étend aussi aux manifestations mondiales qu’elle
organise pour la promotion de la propriété intellectuelle et son adaptation aux
évolutions technologiques, c’est d’ailleurs dans ce contexte qu’a été organisé
le troisième congrès mondial de lutte contre la contrefaçon les 30 et 31 janvier
2007 qui a permis à de hauts fonctionnaires, des chefs d’entreprises et des

groupes de consommateurs de traiter la question des conséquences


profondément dévastatrices de la contrefaçon et du piratage et leurs retombées
économiques et sociales.

* Les accords de l’OMPI avec l’Organisation mondiale du commerce,


relatifs aux aspects des droits de propriété intellectuelle qui touchent au
commerce (ADPIC), fixent parmi leurs objectifs la protection et le respect des
droits de la propriété intellectuelle qui devrait contribuer à la promotion de
l’innovation et de la technologie, la protection s’étend aussi aux droits voisins.

D’autre part , la création et le renforcement du rôle des associations et des


organisations mondiales dans le domaine de la propriété intellectuelle permet
de mettre

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