Durant la séance avec Pr.

Bouslimane on a parlé du procédé de stérilisation qui est une méthode

permettant de détruire divers micro-organismes (bactéries, virus, champignons, parasites) présents
sur un support matériel. Et on a partagé ce procédé en 2 :

- La désinfection des produits thermostables grâce à l’autoclave dont le fonctionnement est

assez simple : la vapeur d’eau se condense sur l’objet ou le produit à stériliser en libérant de
l’énergie. Cette énergie produite induit une destruction complète des micro-organismes et
des agents infectieux.
On a aussi parlé du cycle prion qui est le cycle de stérilisation le plus efficace, recommandé
par les autorités françaises, il consiste en un programme de 18 minutes à 134°C ou 20 min
pour 121 degrés.

- Désinfection des produits non thermostables tel que l’endoscope, on parle d’une stérilisation
à froid (glycéraldéhyde 2 pour cent), ce type de désinfection comporte 2 types de cycles :
cycle lent et cycle rapide. Il faut immerger l’outil totalement dans les produits pour ensuite
très bien rincer. En cas de la non désinfection des outils tel que l’endoscope, on se retrouve
devant une contamination à grande échelle : hépatites, sida et HP …

Nous avons discuté le sujet des ATNC (agent transmissible non conventionnel) qui est un nom donné
aux agents infectieux qui ne sont ni des bactéries, ni des virus ni des parasites ni des champignons.
Un exemple de cela est l’encéphalopathie spongiforme bovine qu’on appelle communément la
maladie de la vache folle.

La préparation des produits stériles se fait grâce à 2 dispositifs :

- La hôte a flux laminaire (Utilisée surtout pour la classe A) : le fonctionnement est très
simple : la hotte souffle de l’air filtré dans l’espace de travail (de manière horizontale ou
verticale, donc), afin de garantir l'absence de poussières ou particules pouvant
compromettre à court ou long terme une étude. Le flux d'air agit comme un rideau de
protection. Dotée d’un moteur centrifuge et de filtres HEPA qui piège les particules, la hotte
à flux laminaire offre aux laborantins l’assurance de travailler ses échantillons dans des
conditions propres en évitant les contaminations extérieures.
-
- L’isolateur (classe B et C) : C’est une enceinte close bactériologiquement hermétique qu’on
utilise pour isoler un environnement. Il est spécialement conçu pour éviter que l’homme ou
l’environnement ne contamine la zone interne. Son atmosphère peut être contrôlée.

Exemple de préparation stérile :

- Produits cytotoxiques
- Produits pour alimentation parentérale
- Formules pédiatriques
- Les dilutions
- La préparation de collyres

Nous abordé le sujet des plaies et des différents fils et aiguilles utilisées : La différence entre la
ligature et la suture est que la ligature n’a pas besoin d’aiguille alors que la suture on utilise
l’aiguille. Il est existé des aiguilles à pointes triangulaires pour les tissus rigides et des aiguilles à
bout rond. En ce qui concerne les fils il en existe plusieurs : ceux à l’acide poly glycolique, nylon,
les fils résorbables (utilisés à l’intérieur du patient) et les fils non résorbables (utilisés au niveau
cutané externe).
Nous avons également donné l’exemple des AVK comme étant le responsable numéro 1 de
l’iatrogénie en milieu hospitalier. Son suivit se fait par INR. Sans valve entre 2 et 3 et avec valve
entre 3 et 4. Un INR de 1,5 est égal à un risque hémorragique.

Cas clinique :

- Patient male de 73ans, marié ayant des enfants.

- ATCD : diabétique et hypertendu (hta)
- Pas d’allergies

Une consommation de Diamicron lui à causé des brulures d’estomac accompagné d’une diarrhée
chronique.

- Motif de consultation : douleur thoraciques irradiant vers le bras gauche (indicateur d’une
hta)
- Examens : ECG et troponine

Les médicaments consommés sont les suivants :

- Tahor : statine
- Kardegic : antiagrégant plaquettaire, (contient l’aspirine pour fluidifier le sang)
- Cardensiel : Bétabloquant
- Tareg : antihypertenseur antagoniste ARA2
- Novomix : insuline mélangée

Commentaire :

Il faut éviter l’utilisation des Bbloquants en cas de diabète car on masque les signes
d’hypoglycémie. Dans ce cas nous pouvons remplacer Cardensiel par un néphroprotecteur tel
que les ARA2 : Tareg ou un IEC (jamais les 2 au même temps).

On peut aussi ajouter au traitement la trinitrine sublinguale.

Il est nécessaire pour ce patient des respecter les règles hygiéno-diététiques suivantes :

- Pas de tabac
- Ni d’alcool
- Faire de la marche
- Eviter les repas copieux