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Droit des activités logistiques
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Droit des activités logistiques
Ainsi il n’est pas exceptionnel, dans un tel cas de figure, que les choses trainent
en longueur et qu’un Contrat en bonne est due forme ne soit jamais signé.
En cas de conflit sur un aspect non résolu, que se passera-t il ?
En vertu du principe du consensualisme, le contrat sera considéré comme existant.
En cas de saisine, les juridictions rechercheront quels sont les points sur lesquels
les parties se sont mises d’accord Ct ceux qui restent à définir. Les solutions sur
lesquelles les parties sont tombées d’accord seront alors appliquées. Pour les
points pendants ou non résolus, les positions antinomiques des parties seront
écartées, application étant faite du droit commun, en d’autres termes le juge
reviendra au droit général du contrat pour suppléer le silence des parties.
Paragraphe 1 : Les clauses introductives du contrat de logistique
Il est à l’évidence indispensable d’identifier, dans le contrat, les personnes liées
par : « le présent contrat est signé entre : la société X, (forme de la société),
ayant sont siège social (adresse), immatriculée au RCCM de (ville), sous le
numéro représentée par Monsieur X fins des présentes (l’entreprise de et la société
Y. (forme de la société), ayant sont siège social à (adresse), immatriculée au
RCCM de (ville). Sous le numéro , représentée par Monsieur X dument habilité
aux fins des présentes (le client), d’autre part. »
Dans un contrat de logistique, l’objet est naturellement la réalisation de
prestations de logistique par l’entreprise de logistique au profit du bénéficiaire.
Quand bien même l’objet du contrat ne fait aucun doute entre les parties au
moment de sa signature, cet objet pourra devenir des plus incertains avec les temps
ou pour un tiers étranger à sa négociation. Cette incertitude est inopportune et
donne prise à d’inutiles controverses d’interprétation et au contentieux.
Le contrat doit dès lors, préciser très clairement l’objet de la relation de logistique,
son contenu et ses limites. Pour éviter que le contrat ne se transforme en recueil
technique, les parties se résoudront à donner une définition conceptualisée et
globale de l’opération de logistique dans le corps principal du contrat et renverront
aux annexes pour sa description analytique.
En termes de durée, deux types de contrat peuvent être envisagés : les contrats à
durée déterminée et les contrats à durée indéterminée.
Le contrat à durée déterminée est conclu pour une durée préfixe : x années ou y
mois. Il Iie alors les parties, sauf rupture anticipée, pour toute sa durée.
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La question des stocks à l’issue même du contrat peut être une source sérieuse de
difficultés et d’interrogations. La sensibilité des parties sur ce point pourra même
être exacerbée si la cessation des relations contractuelles s’est déroulée dans une
ambiance contentieuse avérée ou latente. Ainsi afin de couper court à toute forme
de discussions stériles à leur sujet, il apparait judicieux de définir le sort post-
contractuel des stocks de produits du client, et leurs conditions de retour à ce
dernier. Dans le même ordre il est nécessaire de régler la question des produits
avariés, périmés ou déconditionnés.
Paragraphe 3 : La fixation et le paiement du prix dans le contrat de logistique
La devise Obligatoire de paiements dans les contrats congolais est le franc CFA.
Pour les contrats internationaux, les parties demeurent, en revanche, toujours
libres d’élire comme monnaie de paiement toute devise de leur choix. Il en sera
prudent de choisir une devise convertible et d’anticiper des variations de change.
Si le prix n’est pas payé dans la devise de calcul, pour éviter toute spéculation, il
sera bon de prévoir un mécanisme de conversion et de fixer la date de celle-ci.
La fixation logistique ne s’envisageant qu’à titre onéreux, la question du prix en
constitue un élément substantiel.
Les parties doivent définir, au moment de la signature du contrat, le prix de
prestations de logistique. Il est nécessaire de préciser le prix de chaque prestation
ou, s’il s’agit d’un forfait, le contenu du forfait. Le contrat doit éliminer ou, défaut,
identifier et traiter tous les risques de supplément de prix qui pourraient survenir
lors de l’exécution des prestations. Dans le même ordre d’idées, il importe de
prévoir les conditions d’évolution à la hausse ou à la baisse, du prix du contrat et
insérer. Le cas échéant, une clause d’indexation qui soit en rapport avec l’activité
des parties ou l’objet du contrat. Il s’agit la des conditions de légalité de la clause
d’indexation, une référence à l’indice général des prix à la consommation étant
illicite. Concernant le paiement du prix il ne suffit pas de prévoir qu’un prix doive
être payé par une partie l’autre. Encore convient-il de déterminer ou, quant et
comment ce paiement devra intervenir. Les parties auront toute latitude pour
déterminer s’il s’agit d’un paiement à date fixe, d’un paiement à réception de la
facture.
Section 2 : La responsabilité de l’entreprise de logistique
A défaut de disposition légale particulière, les dommages résultant de l’exécution
ou de l’inexécution de tout contrat de logistique doivent être réparés par celui à
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