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Le traumatisme de la tête au pied :

CD d’enseignement

R.Zaidi, S.Alj, service de radiologie Ibn Tofail,


CHU Mohammed VI Marrakech
Sommaire
I- Introduction
II- les traumatismes encéphaliques
III- Les traumatismes des rochers
IV- Les traumatismes de la face
V- les traumatismes du rachis
a- rachis cervical
b- rachis dorso lombaire
VI- les traumatismes thoraciques
VII- les traumatismes abdominaux
VIII- les traumatismes du membre supérieur
IX- Les traumatismes du membre inférieur
X- Messages à retenir
Introduction
 Situation fréquente.
 Adulte jeune
 Prédominance masculine
 Principale cause de mortalité chez le jeune
 Etiologies: AVP +++
 Rarement isolés, souvent associés
Polytraumatisé
 TDM :
o Examen de première intention
o permet le diagnostic positif des lésions
o guider la conduite thérapeutique
Définition de la Gravité

 Un traumatisé grave est un patient :


 Dont l’une des lésions menace le pronostic vital ou fonctionnel,

 Dont le mécanisme ou la violence laisse penser que telles

lésions existent
 Un défenestré de 3 étages sans aucune lésion apparente
Les traumatismes encéphaliques
Les traumatismes encéphaliques

 Partie importante de la pathologie traumatique

 AVP : 70% traumatismes cranio-encéphaliques

 La place essentielle de l’imagerie médicale dans la prise en charge


précoce a considérablement modifié le pronostic.

 TDM: Outil diagnostique par excellence


Pose l’indication chirurgicale en urgence
Réalisée en première intention

 Les fonctions vitales doivent être assurées avant toute investigation

 la recherche de lésions cervicales : premier temps de l'imagerie.


Les traumatismes encéphaliques

 Physiopathologie :

 Choc direct avec lésions osseuses (fracture, embarrure, plaie…)

 Lésion "coup – contre-coup" = ébranlement de la masse

cérébrale dans la boîte crânienne osseuse dure.

 Lésions de cisaillement = déchirements multiples, diffus des

axones et des fibres nerveuses.


Les traumatismes encéphaliques

 Anatomo-pathologie des lésions traumatiques :


Lésions primaires :
o Lésions pariétales ( lésions du scalp)
o Lésions extra cérébrales :
– Hématome extradural (HED)
– Hématome sous dural aigu (HSD)
– Hémorragie méningée
o Lésions intra parenchymateuses :
– Hématome
– Contusion
Lésions secondaires:
– Œdème cérébral
– engagement
Les traumatismes
encéphaliques
Imagerie
TDM :
 Examen de première intention +++
 Ne doit pas retarder la réanimation d'un polytraumatisé ayant un
TC grave.
 Doit être réalisée dès que le patient est stabilisé
 Technique:
– sans injection du PDC: L’injection de Pc est proscrite en période aiguë
( masque l’hémorragie et aggrave l'œdème cérébral )
– Coupes de 5mm jointives,
– En fenêtres osseuse et parenchymateuse.

 Exploration de la charnière cervico-occipitale ++++


Traumatismes encéphaliques

• Résultats :
 Lésions primaires :
Lésions pariétales:
o Lésions du scalp : Hématome sous-cutané
o Fractures de la voûte :
- Situées en regard d’une contusion
- Trait fracture peut être simple et linéaire avec
effilement progressif et arrêt sur une suture
- L'embarrure: enfoncement d'un fragment de voûte
crânienne, ouverte(PCC) ou fermée.
Traumatismes encéphaliques

TDM en coupes axiales montrant une fracture embarrure


frontale gauche
Volumineux hématome du scalp
fronto pariétal gauche
Traumatismes encéphaliques

Lésions extra cérébrales :


o Hématome extra dural (HED) :

– Déchirure d’une artère méningée; ou SLS. Campus de neurochirurgie

– Collecté dans l’espace épidural entre la table interne et le

feuillet externe de la dure-mère.

– Association fréquente avec fracture de la voute+++

– C’est une urgence neurochirurgicale


Traumatismes encéphaliques

 TDM :
o Aspect typique :
 lentille biconvexe extra cérébrale
 Spontanément hyperdense.
 En général homogène; si hétérogène : persistance du saignement
à l’intérieur de l’hématome
 Limitée par les sutures
 Siège: frontal , temporal+++
 Exerce un effet de masse sur le parenchyme >>>engagement++
 IRM :
• Peu d’intérêt
 Iso intense en T1, hyper intense en T2
Traumatismes encéphaliques

collection extra durale frontal gauche en Collection extra durale gauche


lentille biconvexe mesurant 23mm spontanément hyperdense exerçant un
d’épaisseur maximale, spontanément effet de masse sur le ventricule latéral
hyperdense n’exerçant pas d’effet de homolatéral et sur la ligne médiane avec
masse sur les structures médianes. engagement sous falcoriel. A signaler un
hématome du scalp en regard.
Traumatismes encéphaliques

Hématome extra dural pariétal gauche avec


hématome du scalp en regard.
Traumatismes encéphaliques

TDM en coupes axiales en fenêtre parenchymateuse Hématome extra dural temporo


et osseuse montrant une collection extra durale occipital gauche associé à une
pariétale gauche, hémorragie méningée avec un
spontanément hyperdense exerçant un discret hématome parenchymateux frontal
effet de masse sur le VL latéral homolatéral et droit .
sur la ligne médiane. Avec trait de fracture temporal
homolatéral
Traumatismes encéphaliques

o Hématome sous dural : Campus de neurochirurgie

– 2ou3 fois plus fréquent que l’HED.

– Secondaire à la rupture de veines

corticales

– Entre la dure- mère et l’arachnoïde.


Traumatismes encéphaliques

 HSD aigu:
 TDM :
 Collection hyperdense extra parenchymateuse
 Située contre la voûte, étalée en croissant, ne respecte pas les
limites suturaires.
 Le contour externe est net, le bord interne est souvent ondulé

 IRM :
 Hypersignal en densité protonique, contre l'hypo signal du
LCR.
Traumatismes encéphaliques

TDM en coupes axiales fenêtre parenchymateuse montrant Collection sous durale gauche
une collection sous durale aigu frontale droite avec bulles en lentille biconcave
de pneumocéphalie . spontanément hyperdense
exerçant un effet de masse sur
le ventricule latéral
homolatéral et sur la ligne
médiane avec engagement sous
falcoriel
Traumatismes encéphaliques

IRM en coupes axiales séquences T1 et T2 montrant une collection sous durale


frontale gauche en hypersignal T1 Hyposignal T2 n’exercant pas d’effet de masse
sur les structures médianes
Traumatismes encéphaliques

 HSD chronique :
TDM :
 Collection extra cérébrale homogène
hypodense/isodense.
 Convexité.
 Disparition des sillons corticaux.
 unilatéral/ bilatéral
 Mixte: sédimentation / saignement récent.
 Formes bilatérales: Dc difficile( signes indirects: absence
de signes d’atrophie ) >>> injection ++
IRM
 Hypersignal T1.
Traumatismes encéphaliques

Hématome sous dural chronique


Hématome sous dural chronique
pariéto occipital gauche
hémisphérique droit siège d’un
exerçant un effet de masse sur le
resiagnement récent
ventricule latéral homolatéral et
sur la ligne médiane avec
engagement sous falcoriel
Traumatismes encéphaliques

 HSD subaigu:

Iso ou hypodense par rapport au parenchyme cérébral


Traumatismes encéphaliques

Collection sous durale fronto


pariétale droite en lentille
biconcave , effacant les sillons HSD subaigu temporo parital
corticaux en regard, isodense au gauche exrcant un effet de masse
contraste spontané exercant un effet sur le ventrivul latéral homolatéral
de masse sur le ventricule latéral et sur la ligne médiane avec
homolatéral et sur laligne médiane engagement sous falcoriel
avec engagement sous falcoriel
Traumatismes encéphaliques

Hématome sous Hématome extra


dural dural
Mécanisme Indirect: décélération Chocs directs : rupture
Lacération des veines artère méningée
corticales
Fracture associée Non Oui

forme Croissant Lentille biconvexe

Rapports avec les Ne dépasse pas les Dépasse les sutures


sutures ossueses sutures

Différence sémiologique entre hématome sous dural et hématome extradural


Traumatismes encéphaliques

o Hémorragies sous-arachnoïdiennes post-traumatique:

 Traumatismes violent
 Le plus souvent secondaire à une hémorragie parenchymateuse
corticale.
 Le sang s’insinue dans les citernes, les vallées et les sillons de la
convexité en dessinant le cerveau en négatif.
 TDM>>> IRM.
 TDM sans injection : hyperdensité spontanée, moulant les
sillons, les scissures de la convexité.
 Faux positifs: hyperdensité de la faux du cerveau.
 Faux négatifs : Dc ≠ HSDA
Traumatismes encéphaliques

Coupes axiales TDM montrant un aspect spontanément


hyperdense de la tente du cervelet et des sillons corticaux en
rapport avec une hémorragie sous arachnoïdienne post
traumatique
Traumatismes encéphaliques

Lésions intra parenchymateuses :

o Hématome intra parenchymateux :

 2 à 16 % des traumatismes.

 Origine : cisaillement des artères et des veines

profondes intra parenchymateuses


 s'installent dans un parenchyme cérébral normal dont

les constituants sont seulement refoulés


Traumatismes encéphaliques

 TDM:
o Masse à contours nets, spontanément hyperdense.

o Siège: lobes frontaux/ noyaux de la base.

o Taille variable : quelques mm à plusieurs cm.


 IRM :
o Diagnostic moins évident à la phase suraiguë car son signal est

proche de celui de la substance cérébrale


o Très facile en phase subaiguë en raison du signal intense de la

méthémoglobine en pondération T1.


Traumatismes encéphaliques

Hématome intra parenchymateux Hématome intra parenchymateux


post traumatique fronto pariétal post traumatique fronto pariétal
gauche entouré d’un discret œdème gauche entouré d’un discret œdème
péri lésionnel exerçant un effet de péri lésionnel exerçant un effet de
masse sur le ventricule latéral masse sur le ventricule latéral
homolatéral et sur la ligne médiane homolatéral et sur la ligne médiane
avec engagement sous falcoriel avec engagement sous falcoriel.
Il s’y associe des foyers de
contusions hémorragiques
pétéchiaux de voisinage.
Traumatismes encéphaliques
o Contusions corticales :
– Traumatismes violents.
– Siège: substance grise (très vascularisée).
– localisation préférentielle :
– Temporal (1/2 des cas)
– Frontale (1/3 des cas )
– TDM :
En phase aiguë:
– Rarement visibles en sauf si volumineuses.
– Zones hypodenses ± micronodules hémorragiques
hyperdenses.
– Multiples et confluentes.
– Superficielles.
– Plus grandes (2 à 4 cm)
Traumatismes encéphaliques

 Plus irrégulières et plus hémorragiques que les lésions axonales


diffuses.
 Deviennent plus évidentes dans les semaines suivantes :
 L'œdème
 La nécrose
 et l'effet de masse des lésions.

 IRM :

 Est plus sensible que la TDM, surtout pour dépister les petites
lésions œdémateuses non hémorragiques.
Traumatismes encéphaliques

Foyers de contusion oedémato Foyers de contusion oedémato


hémorragiques intra hémorragiques intra parenchymateux
parenchymateux frontaux bilatéraux frontaux bilatéraux n’exercant pas
n’exercant pas d’effet de masse sur d’effet de masse sur la ligne médiane
la ligne médiane
Traumatismes encéphaliques

 Lésions secondaires :
Œdème cérébral :
o Complication fréquente, dans 24 à 48h après le traumatisme
o L’HTIC résultante est responsable d’une baisse du débit sanguin
cérébral et un cercle vicieux est ainsi installé.
o uni ou bilatéral
o Gonflement cérébral diffus isolé brain swelling: II aire à un
phénomène de vasodilatation précoce, diffuse et intense :
– Ventricules latéraux sont petits ou virtuels
– V3 effacé ou absent
– Citernes de la base mal visibles, déformées ou totalement
absentes.
– Densité du parenchyme cérébral normale voire discrètement
hyperdense
Traumatismes encéphaliques

 TDM :
– Hypodensité diffuse et homogène du cerveau

– Dédifférenciation substance blanche, substance grise

– Effacement des sillons

– Moins bonne visibilité des cavités ventriculaires

– Effacement des citernes de la base (signe d’engagement

temporal)
Traumatismes encéphaliques

TDM en coupe axiale en fenêtre parenchymateuse


chez un polytraumatisé montrant un œdème cérébral
diffus comme ne témoignent l’effacement des sillons
corticaux et des citernes de la base , et la
dédifférenciation SB -SG
Traumatismes encéphaliques

 L’engagement cérébral :
Est la conséquence de l'effet de masse des lésions hémorragiques et
œdémateuses.
a) Engagement sous falcoriel:
o Engagement du gyrus cingulaire sous la faux du cerveau.
o Apprécié par l'importance du refoulement des structures médianes et en
particulier du troisième ventricule, du septum lucidum et de l'épiphyse.
o Le VL homolatéral est souvent laminé
o le VL contro-latéral est dilaté par blocage du foramen interventriculaire.
o La compression de l'artère péri calleuse peut entraîner des
complications de type ischémique dans le territoire cérébral antérieur.
o Les coupes frontales de l'IRM permettent la visualisation directe de
l'engagement du gyrus cingulaire sous la faux du cerveau
Traumatismes encéphaliques

HSD subaigu temporo pariétal gauche


exrcant un effet de masse sur le ventricule
latéral homolatéral et sur la ligne médiane
avec engagement sous falcoriel et début
d’engagement temporal
Traumatismes encéphaliques

Hématome intra parenchymateux post traumatique fronto pariétal gauche entouré d’un discret
œdème péri lésionnel exerçant un effet de masse sur le ventricule latéral homolatéral et sur la
ligne médiane avec engagement sous falcoriel.
Il s’y associe des foyers de contusions hémorragiques pétéchiaux de voisinage.
Traumatismes encéphaliques

b-Engagement temporal:
 Engagement de l'hippocampe dans l'incisure tentorielle
 Responsable d’une compression :
o Du nerf moteur oculaire commun (mydriase),
o Du tronc cérébral (troubles neurovégétatifs),
o De l'artère cérébrale postérieure (infarctus)
o De l'aqueduc de Sylvius (hydrocéphalie).
 Les coupes frontales de l'IRM permettent la visualisation
directe du gyrus hippocampique dans l'incisure tentorielle.
Traumatismes encéphaliques

Hématome intra parenchymateux post traumatique


temporal gauche entouré d’un discret œdème péri
lésionnel exerçant un effet de masse sur le ventricule
latéral homolatéral et sur la ligne médiane avec début
d’ engagement temporal.
Traumatismes encéphaliques

c- L’engagement du culmen cérébelleux :


– Moins fréquent

– poussée vers le haut du vermis ou des hémisphères cérébelleux.

– Coupe sagittale médiane et coupes frontales mettent en évidence le

déplacement rostro-caudal des structures mésencéphaliques.

– Peut être responsable de lésions ischémiques dans le territoire de l'artère

cérébrale postérieure.
Traumatismes encéphaliques

d- L’engagement amygdalien :

– Engagement des amygdales cérébelleuses dans le foramen


occipital entraînant une compression du bulbe.
Traumatismes du rocher
Traumatismes du rocher

 Les fractures du rocher sont soit isolés ou intégrés dans un contexte de


traumatisme crânien ou poly-traumatisme nécessitant une prise en
charge multidisciplinaire.
 €Elles représentent 7 à 25 % de l’ensemble des lésions
intracrâniennes.
 €Dans 10-15%,l'atteinte est bilatérale.
 €L'âge des patients est entre 20 et 40 dans 70% des cas.
 €Les étiologies les plus fréquentes sont :
 Les accidents de la voie publique 41%,
 Les chutes 31%,
 Les agressions 11%
 La TDM est l’examen de référence dans la caractérisation des
différentes lésions des structures fines du rocher.
Traumatismes du rocher

 Classification des fractures du rocher :


 Les fractures obliques (80 %):

 Plan de fracture horizontal parallèle à l’axe du rocher avec points

d’impact de la région pariétale et temporale (choc latéral).


 Habituellement extra-labyrinthiques.

 Elles se manifestent essentiellement par des otorragies et une surdité de

transmission.
 La surdité peut être mixte, avec atteinte perceptionnelle par

commotion labyrinthique.
Traumatismes encéphaliques

TDM du rocher gauche en coupes axiales avec


reconstruction coronale montrant une Fracture
oblique tympanique pure extra labyrinthique
responsable d’un comblement partiel des cellules
mastoïdiennes et de l’oreille moyenne.
Chaine ossiculaire intacte.
Intégrité du trajet du canal facial.
Fracture non déplacée de l'os tympanal.
Traumatismes du rocher

TDM en coupes axiales avec reconstructions coronales montrant une fracture oblique extra
labyrinthique du rocher gauche avec comblement des cellules mastoïdiennes et de la caisse du tympan.
Fracture non déplacée de l’os tympanal. Canal du nerf facial intact.
Chaine ossiculaire intact.
Traumatismes du rocher

Fracture oblique du rocher


gauche avec comblement partiel
Fracture oblique du rocher gauche de la caisse du tympan et des
avec comblement partiel des cellules mastoïdiennes
cellules mastoïdiennes n’atteingnant pas la chaine
ossiculaire.
Traumatismes du rocher
Classification

 Les fractures transversales (15 à 20 %):

 Plan de fracture sagittal perpendiculaire à l’axe du rocher par

chocs antérieur ou postérieur.


 Se compliquent souvent de lésions intra labyrinthiques

irréversibles par ouverture du catex osseux du labyrinthe.


 La symptomatologie clinique est dominée par la surdité de

perception, les vertiges et la paralysie faciale pouvant être


immédiate et totale par fracture du canal de Fallope.
Traumatismes du rocher
classification

Fracture transversale du Fracture transversale du rocher droit étendue à la


rocher gauche avec caisse du tympan sans lésion de la chaine ossiculaire
comblement partiel des
cellules mastoïdiennes et d la
caisse du tympan étendue à la
chaine ossiculaire
Traumatismes du rocher
classification

 Les fractures longitudinales pures (3%):

 Plan de fracture est coronal, perpendiculaire à la surface latérale de l’os temporal.

 Se compliquent dans 88 % des cas de paralysie faciale immédiate ou secondaire en

rapport avec une atteinte du ganglion géniculé.


Traumatismes du rocher

TDM en coupes axiales montrant un


trait de fracture longitudinal trans
mastoïdien extra labyrinthique avce
comblement partiel des cellules
mastoïdiennes.Ce trait s’étend à la
paroi latérale de la caisse du tympan.
Chaine ossiculaire intacte.
Traumatismes du rocher

Fracture longitudinale du rocher gauche avec


comblement partiel des cellules mastoïdiennes et de
la caisse du tympan n’atteingnant pas la chaine
ossiculaire
Traumatismes du rocher

Fracture longitudinale du rocher droit étendue à la


caisse du tympan avec comblement partiel des
cellules mastoïdiennes et de la caisse du tympan sans
atteinte de la cahiane ossiculaire
Traumatismes du rocher

 Les fractures mixtes :

 Tympano-labyrinthiques longitudinales ou transversales,

touchant à la fois l’oreille moyenne et interne.

 Le plus important est de décrire avec précision les différents

éléments anatomiques atteints, en particulier les lésions qui

engagent le pronostic fonctionnel.


Traumatismes du rocher

Fractures longitudinales du rocher avec comblement partiel de la caisse du tympan et


des cellules mastoïdiennes atteignant la chaine ossiculaire. Le labyrinthe est respecté
ainsi que les canaux semi circulaires.
Traumatismes du rocher

• Lésions traumatiques de la chaîne ossiculaire


 Accompagnent plus de 25% des fractures du rocher.
 €Il s'agit d'une fracture ou luxation ossiculaire.
 €L’enclume est l’osselet le plus instable car c’est
l’osselet le plus lourd, faiblement ancré entre le
marteau et l’étrier.
 €Les luxations incudo-stapédiennes et
incudomalléaires
sont les lésions les plus fréquemment rencontrées
(82% et 57 %).
 Les luxations incudostapédiennes sont sous-estimées
car les distensions ligamentaires échappent à
l’exploration radiologique.
 On peut retrouver également: une luxation de
l’enclume; luxation stapédo-vestibulaire; fractures
de l’étrier, de l’enclume, du marteau.
Traumatismes du rocher

TDM rocher droit en coupe axiale passant


par la 2e portion du canal du facial
montrant une fracture oblique compliquée
d’une subluxation incudo-malléaire
(flèche).
Traumatismes du rocher

TDM Rocher gauche en coupe axiale passant par le


tour basal de la cochlée montrant une luxation
incudo-stapédienne (flèche).
Traumatismes du rocher

• Lésions associées :
– Dans son analyse du scanner, le radiologue doit s’acharner à

rechercher d’éventuelles lésions associées responsable de


complications post-traumatiques et séquelles:
– Lésion du canal facial.

– Brèches durales.

– Lésions vasculaires.

– Fistule péri-lymphatique
Traumatismes du rocher

TDM Rocher droit en coupe axiale montrant une


fracture longitudinale passant par le genou du canal
du facial.
Traumatismes du rocher

Fracture temporale gauche non déplacée se


prolongeant par un trait de fracture
longitudinal trans mastoïdien.
Comblement partiel des cellules mastoïdiennes.
Hemo tympan.
Pneumo labyrinthe.
Les traumatismes de la face
Traumatismes de la face

 Les traumatismes du massif facial sont fréquents en imagerie d’urgence


 ƒPopulation jeune ++
 ƒ
Circonstances de survenue : AVP ++, agression, chutes, accidents
sportifs, accidents de travail
 ƒ
Gravité variable (++ liée aux lésions associées cérébrales et cervicales)
 ƒ
Répercussions fonctionnelles, esthétiques, rarement vitales (quand isolés)
 L’imagerie permet :
o ƒIdentification des fractures, de leurs irradiations et éventuels
déplacements
oƒClassification du type lésionnel
oƒRecherche des atteintes potentiellement graves et nécessitant une
intervention
rapide
o ƒRecherche des lésions associées extra-faciales ( rachis cervical,
encéphale…)
Traumatismes de la face

Physiopathologie- Biomécanique
 Piliers verticaux:
– Naso maxillaires (1)
– Zygomato maxillaires (2)
– Ptérygo maxillaire (3)
– Ramus mandibulaire (4)
 Poutres horizontales
– Bandeau frontal (A)
– Rebord orbitaire inférieur(B)
– Palais dur (c)
 Cloison centrale : cavité nasale +éthmoïdes
 Caissons latéraux : orbites + sinus maxillaires
Traumatismes de la face

 TDM :
 ƒExamen clef dans l'exploration des traumatismes faciaux
 ƒCoupes submillimétriques
 ƒSans injection de contraste sauf si suspicion de complications
vasculaires.
 ƒReconstructions multiplanaires.
 ƒÉtude en fenêtres osseuses et parties molles (encéphale, contenu du
globe oculaire)
 ƒReconstructions 3D :
Meilleure approche des fractures complexes
 ƒ
ƒUtiles au chirurgien (bilan préopératoire)
Traumatismes de la face

 Sémiologie TDM :

 ƒSignes indirects:
 Tuméfaction, déformation des parties molles
 Comblement sinusien
 Emphysème sous cutané, pneumo encéphalie, pneumo-orbite
 ƒSignes directs:
Interruption, déplacement, chevauchement des
 ƒ

corticales osseuses
ƒAbsence de fragment osseux ( perte de substance osseuse).
Traumatismes de la face

Classification

Fractures isolées Fractures complexes

 Fracture du nez  Fractures transversales de


 Fracture de l’arcade la face (Le fort I, II, III)
zygomatique
 Fractures centro-faciales
 Fracture zygomato-
maxillaire
 Fracture de la mandibule
 Frature du sinus frontal
Traumatismes de la face

Fracture de la pyramide nasale :


 Atteinte traumatique la plus fréquente du massif facial

 ƒDiagnostic facile cliniquement

 ƒIncidences simples suffisent en général (nez de profil)

 ƒUrgence en cas d’hématome de la cloison nasale


Traumatismes de la face

TDM en coupes axiales en fenêtre osseuse montant


une fracture des os propres du nez
Traumatismes de la face

Fractures de la cloison nasale avec comblement partiel des fosses


nasales et des cellules éthmoïdales
Traumatismes de la face

Coupes axiales TDM en fenêtres osseuses avec


reconstructions sagittale montrant une fracture multi
fragmentaires déplacée des os propoes du nez
associée à une fracture angulation de la cloison nasale
Traumatismes de la face

 Fracture de l’arcade zygomatique :

 Peut être identifiée sur l’incidence de Hirtz

 Risque de blocage de l’articulation temporo-mandibulaire par :

- Hématome du muscle temporal

- Fracture du processus coronoïde de la mandibule


Traumatismes de la face

Fracture bifocale de l’arcade zygomatique droite


Traumatismes de la face

TDM an coupe axiale chez un homme de 24ans , victime d’un traumatisme cranio facial
suite à un AVP montrant une fracture multifocale déplacée de l’arcade zygomatique droite
Traumatismes de la face
 Fracture zygomato-maxillaire (fracture du trépied zygomatique)

 Fracture latéro-faciale la plus fréquente


 Détache l’os zygomatique du maxillaire, de
l’orbite et de l’os temporal
 Associe:
 Disjonction zygomato-frontale
 Disjonction temporo-zygomatique
 Fracture- zygomato-maxillaire
 Fracture de l’arcade zygomatique
 Fractures des parois antérieure et postéro- latérale du sinus maxillaire
 Extension postérieure: plancher et parois latérales de l’orbite, apex orbitaire
et corps du sphénoïde.
 Complications:
 Orbitaires (hématome, embrochage ou incarcération musculaire
 Nerveuses (lésion du canal infra-orbitaire)
 masticatoire (embrochage du muscle temporal))
Traumatismes de la face

TDM en coupes axiales avec


reconstructions coronales et 3D
montrant une fracture
complexe de l’arcade
zygomatique droite avec
disjonction zygomato maxillaire
droite.
Traumatismes de la face

Fracture frontale gauche étendue au sinus frontal avec hémo


sinus , fracture des parois des deux sinus maxillaires étendues
au plancher des orbites. Fracture du palais osseux.
Traumatismes de la face

Fracture naso-frontale, des parois médiales et latérales des Fracture du plancher de l’orbite
deux orbites, des os zygomatiques et des processus droite avec
ptérygoïdiens. détachement d’un petit fragment
Les reconstructions 3D retrouvent des fractures de Lefort osseux en intra orbitaire et
associées entre elles. Noter l’extension à la voute du crane. pneumorbite.
Traumatismes de la face

 Fractures de la mandibule
 ++Fracture de la portion dentée et des processus
condylaires
 ++ atteinte du trou mentonnier
 Fracture de la portion dentée maxillaire ou mandibulaire :
fracture ouverte
 L’atteinte de la partie dentée de la mandibule doit faire
rechercher de principe une lésion articulaire (ATM) associée.
 Fracture sous-condylienne= extra articulaire
 Fracture condylienne= intra-articulaire
risque d’ankylose
Traumatismes de la face
Fractures de la mandibule

1 : Condyle
2 : Branche montante
3 : Angle mandibulaire
4 :Coroné
5 : Portion alvéolo dentaire
6 : Branche horizontale
7 : Symphyse et para symphyse.

Topographie des fractures mandibulaires.


Traumatismes de la face
Dans le sens vertical décalage Fractures de la mandibule

Sens sagittal chevauchement Torsion Frontal: angulations

Types de déplacement de fractures


Traumatismes de la face
Fractures de la mandibule

Reconstructions coronales et 3D montrant une fracture


mandibulaire para symphysaire droite associée à une fracture
corporelle de la mandibule gauche.
Traumatismes de la face
Fractures de la mandibule

Fracture peu déplacée mandibulaire para symphysaire gauche


Traumatismes de la face
Fractures de la mandibule

TDM en coupes axiales avec reconstructions 3D montrant une fracture


chevauchée mandibulaire para symphysaire droite.
Traumatismes de la face
Fractures de la mandibule

Nourrissons de 8mois victime d’un traumatisme à point d’impact sur le menton


TDM en coupes axiales avec reconstructions coronale montrant une Fracture du condyle mandibulaire
droit avec subluxation temporo mandibulaire
Traumatismes de la face
Fractures de la mandibule

Fracture mandibulaire para symphysaire gauche


étendue à l’arcade alvéolaire inférieure.
Traumatismes de la face
Fractures de la mandibule

TDM en coupes axiales avec reconstructions


coronales et 3D montrant une fracture condylienne
bilatérale ave c luxation antéro interne des ATM.
Traumatismes de la face

 Fractures du sinus frontal :


o Atteinte de la paroi antérieure : préjudice esthétique

o‰
Possible extension au rebord orbitaire supérieur (risque d’atteinte du canal
naso-frontal : mucocèle, sinusite chronique..)
o‰
Association à une fracture du complexe naso-éthmoïdal
o‰
Gravité liée à l’atteinte de la paroi postérieure:
Risque
– ‰ d’extension à la base du crâne
– ‰
Fuite de LCR par une brèche ostéo-durale
– ‰
Risque infectieux (méningite, encéphalite, abcès cérébral..)
– ‰
Lésions intra-crâniennes
– ‰
Pneumoencéphalie
Traumatismes de la face

Fracture des parois antérieure et postérieure du


sinus frontal latéralisée à droite avec hémo sinus
étendue à l’os frontal homolatéral avec bulle de
pneumocéphalie en regard.
Traumatismes de la face

TDM en coupes axiales montrant une fracture complexe du sinus frontal avec
enfoncement de fragments osseux en intra sinusien et hémosinus
Traumatismes de la face

 Fractures transversales de la face (Le fort I, II, III)

 Liées à la fragilité entre les poutres et les piliers du massif facial.


 Les coupes coronales perpendiculaires au plan fracturaire
démontrent mieux ces lésions
Traumatismes de la face

 Fracture de Le FORT I
 Détache le plateau palato dentaire du reste du massif facial en

brisant le septum nasal ,et de façon bilatérale, la paroi latérale


des fosses nasales, ainsi que les parois antérieures et
postérieures du sinus maxillaire et le processus ptérygoïdien
Traumatismes de la face

Tdm en reconstructions 3 D montrant une fracture


LEFORT I bilatérale, Hémi lefort II droit.
Traumatismes de la face

Fracture Le FORT II:


 Détache, sans déplacement, le plateau palato dentaire et la

pyramide nasale du reste du massif facial en brisant de part et


d’autre l’os nasal, le processus frontal du maxillaire, la paroi
médiale de l’orbite, le plancher de l ’orbite, les parois
antérieures et postérieures du sinus maxillaire, et le processus
ptérygoïde en arrière
Traumatismes de la face

TDM en coupes axiales avec reconstructions


coronales et 3D montrant une fracture Lefort II
Traumatismes de la face

Fracture Le FORT III


 Vraie disjonction crânio- faciale .
 L’ensemble du massif facial est séparé du crâne .
 disjoint le massif facial (maxillaire, os zygomatique, région
nasale) de la base du crâne, en brisant de part et d’autre
l’os nasal à la jonction fronto-nasale, le processus frontal
du maxillaire, les parois médiales et latérales de l’orbite, le
processus temporal de l’os zygomatique, et le processus
ptérygoïde.
 Les lésions cranio-cérébrales avec brèche ostéoméningée
sont fréquentes .
Traumatismes de la face

TDM en coupes axiales avec reconstructions coronales et 3D montrant des fractures


Lefort III.
Traumatismes de l’orbite
Traumatismes de l’orbite

 Les traumatismes oculo orbitaires sont une affection


relativement fréquente avec des conséquences graves pouvant
entrainer une cécité.

 L’échographie et surtout la TDM avec reconstructions offrent


un bilan précis des lésions, permettant ainsi une conduite
thérapeutique adéquate.
Traumatismes de l’orbite

Fracture déplacée du plancher de


l’orbite droite avec enfoncement de
fragment osseux en intra orbitaire,
Incarcération de la graisse orbitaire sans
incarcération musculaire et pneumorbite
associé
Traumatismes de l’orbite

Fracture déplacée du plancher de l’orbite droite avec enfoncement de fragment osseux en intra
orbitaire, Incarcération de la graisse orbitaire sans incarcération musculaire et pneumorbite associé

Coupes TDM en reconstructions


coronales montrant une fracture
bilatérale des parois internes et des
toit des deux orbites avec
comblement hématique des cellules
éthmoïdales et pneumorbite
bilatéral.
Traumatismes de l’orbite

Fracture bifocale du toit et de la paroi latérale de l’orbite droite avec enfoncement d’un petit fragment
osseux en intra orbitaire sans incarcération musculaire. Pneumorbite droit associé

Fracture déplacée des deux parois latérale et médiale de l’orbite droite avec enfoncement d’un petit
fragment osseux en intra orbitaire sans incarcération musculaire.
Comblement hématique des cellules ethmoïdales.
Traumatismes du rachis
Traumatismes du rachis cervical
Traumatismes du rachis cervical

 Les lésions traumatiques du rachis cervical sont fréquentes et


graves.
 le mécanisme lésionnel
 Stable ou instable avec possibilité d’atteinte médullaire
immédiate ou secondaire pouvant aboutir à des tétraplégies.
 L’imagerie (Rx/TDM/IRM) :
 la classification.
 le retentissement sur l’axe nerveux .
 l’orientation thérapeutique.
Traumatismes rachis cervical

 Traumatismes du RCS C 0-C 2 :

 Fractures des condyles occipitaux :

 Lésion rare, souvent méconnu à la radiographie vue la

superposition osseuse.

 Facilement posée au scanner.


Traumatismes rachis cervical

 Classification d’Anderson et Montesano :


Type I : Type II: Type III:
Fracture comminutive du Fracture basi-occipitale plus Fracture-avulsion adjacente
condyle occipital sans étendue, pouvant intéresser au ligament alaire
déplacement fragmentaire. l’un ou les deux condyles déplacement fragmentaire
Mécanisme :compression axiale occipitaux. médial du condyle occipital
de la base du crâne sur l’atlas. mécanisme : un « coup » direct dans le foramen magnum.
Lésion stable intégrité de la sur le crâne. Mécanisme: rotation forcée
membrane tectoriale et du lésion stable si le condyle toujours associée à une flexion
ligament alaire controlatéral. n’est pas séparé de l’occiput. latérale.
Atteinte bilatérale source La stabilité de la lésion dépend Lésion instable car la
instabilité. de l’intégrité de la membrane membrane alaire et tectoriale
tectoriale et des ligaments sont lésés.
alaires.
Traumatismes du rachis cervical

Patient âgé de 24 ans victime d’un patient âgé de 22 ans victime d’un
traumatisme du rachis cervical : traumatisme crânien suite à un AVP TDM
TDM en coupes axiale montrant une en coupes axiales montrant une fracture
fracture-avulsion du versant médial du non déplacée du condyle occipital droit
condyle occipital Le fragment osseux est étendue à la base du crane Type II
déplacé en dedans type III.
Traumatismes du rachis cervical

 Luxation occipito-cervicale :
• Rare, enfant +++

• Mécanisme: hyper flexion souvent secondaire à une collision à

très grande vitesse entre deux véhicules.


• Très instable +++ atteinte bulbaire mortelle.
• Instabilité secondaire à une atteinte ligamentaire : ligament

alaire, transverse et surtout membrane tectoriale.


Traumatismes du rachis cervical

EMC

Type I : déplacement antérieur de l’occiput par rapport à l’atlas, une rupture du ligament alaire,
tectoriale et capsule articulaire O –A.

Type II : séparation longitudinale entre l’occiput et l’atlas.

Type III : déplacement postérieur de l’occiput par rapport à l’atlas.


Traumatismes du rachis cervical

Luxation occipito-cervical Type II


Traumatisme du rachis cervical

―Luxation Atloïdo- Axoïdienne antérieure :


• Mécanisme : hyper flexion +++
• Espace atloïdo- axoïdien sup 3 mm chez l’adulte et sup 5 mm chez
l’enfant.
• Selon l’atteinte ligamentaire, l’écart est :
• -5 mm : section isolée du ligament transverse.
• -8 mm : section du ligament transverse et des deux ligaments
alaires.
• -8 à 15 mm : section de tous les ligaments.
• Instable risque de compression de la jonction
bulbo-médullaire par le processus odontoïde et l’arc postérieur
de l’atlas.
• Le traitement est chirurgical : fixation postérieure
Traumatismes du rachis cervical

IRM cervicale séquence T1 en coupe sagittale chez une patiente


de 28 ans ,victime d’un traumatisme cervical suite à un AVP
montrant une luxation Atloïdo- Axoïdienne antérieure.
Traumatisme du rachis cervical

―Luxation Atloïdo-Axoïdienne rotatoire :


 Exceptionnelle chez l’adulte.
 survient au décours d’un mouvement rapide de rotation de la tête.
 Lésion purement ligamentaire, se manifeste cliniquement par un torticolis.
 Classification de Fielding et Hawkins :
Type I : ++ luxation rotatoire sans déplacement antérieur de C1.
Type II : luxation rotatoire avec déplacement antérieur 3 à 5mm
Type III : luxation rotatoire avec déplacement antérieur plus de 5mm.
Type IV : luxation rotatoire avec déplacement postérieur.
Traumatismes du rachis cervical

Luxation rotatoire atlanto-axoidienne type 1


Traumatisme du rachis cervical

 Fracture de l’atlas : La fracture de Jefferson ou fracture-luxation


divergente des masses articulaires de l’atlas :
 L’aspect typique: 4 traits de fracture bilatérales et symétriques
passant par l’union des arcs osseux et les masses latérales.
 Existe aussi fracture à 3 et 2 traits .
 Mécanisme : compression axiale sur le vertex transmise par les
condyles occipitaux aux masses de C1.
- Stable: si ligament transverse est intact.
- Instable: si la somme de déplacement latéral des
masses dépasse 7 mm = rupture du ligament transverse.

EMC
Traumatisme du rachis cervical

TDM en coupe axiale montrant une fracture à


trois traits de C1 ( flèches)
Traumatisme du rachis cervical

―Autres lésions de l’atlas :


- Fracture de l’ arc postérieur de c1:
 Fracture à un ou deux traits : DC sur le profil.
 Lésion stable rechercher systématiquement lésions
associées qui déterminent le pronostic et le traitement.
- Fracture de ramon soler:
 Fracture horizontal de l’atlas.
 Doit être différencié d’un os surnuméraire.
- Fracture isolée d’une masse latérale:
 Compression axiale, donnant une fracture séparation ou
fracture tassement d’une masse latérale.
Traumatisme rachis cervical

Fracture horizontale de l’arc antérieur de


C1 avec diastasis C1-C2: Fracture de
Ramon-Soler
Traumatisme du rachis cervical

Fracture complexe de l’arc antérieur de


C1(flèche) avec détachement d’un fragment
osseux en intra canalaire en regard de
l’apophyse odontoïde (étoile).
Traumatismes du rachis cervical

Fractures de l’axis :

 Fractures de l’apophyse odontoïde:

– Lésion la plus fréquente du canal RCS

– Mécanisme: souvent un mouvement d’hyper flexion

– Souvent méconnus en raison de la superposition osseuse

– Pronostic dépend de la stabilité fracturaire

– Différentes classifications.
Traumatisme du rachis cervical

Classification d’Anderson-D’Alonzo : Repose sur la topographie du trait


de fracture.
Type I Type II : Type III :
Fracture oblique de Fracture du col de Fracture de la base du
la l’odontoïde. processus odontoïde.
trait transversale , Trait au niveau de la
pointe de
épargnant les massifs jonction corporéo-
l’odontoïde. articulaires et le corps
Rare et stable. odontoïdienne, étendue au
à consolidation lente
corps et aux massifs
Le trait est situé au et délicate.
articulaires.
dessus du ligament Instable.
-Souvent instable.
transverse Risque de pseudarthrose
-Bonne consolidation après
en cas de traitement
traitement orthopédique
Orthopédique

EMC
EMC EMC
Traumatismes du rachis cervical

Classification de Roy-Camille: Selon la direction du trait:

 Type A : Oblique en bas et en avant : (OBAV)


Fracture stable risque de cal vicieux.
 Type B: Oblique en bas et en arrière : (OBAR)
Fracture instable risque important de pseudarthrose.
 Type C: Horizontal : glissement vers l’avant ou vers l’arrière,
voire alternativement dans les deux sens
Très instable risque majeur de pseudarthrose
Traumatisme du rachis cervical

Fracture du processus odontoïde de Fracture du processus odontoïde de


type C. type B.

Fracture du processus odontoïde de


type A.
Traumatismes du rachis cervical

TDM en coupes axiales montrant une


Fracture de la base de l’odontoïde.
fracture de la pointe de l’odontoïde
Type III d’Anderson
avec déplacement fragmentaire en
avant de l’odontoïde à l’origine d’un
diastasis atloîdo-axoïdien,type1
D’ANDERSAN.
Traumatismes du rachis cervical

TDM en reconstructions sagittale montrant une fracture du col de l’odontoide


épargnant les massifs articulaires et le corps. Le trait de fracture étant oblique
en bas et en arrière classée IIB.
Traumatisme du rachis cervical

 TEAR-drop fracture de C2 :

 Mécanisme lésionnel :hyper-extension.

 Avulsion par le LLA d’un coin vertébral antéro inférieur ou

antéro supérieur de C2.

 Radio du profil : possède une forme de larme.

 Lésion stable : Absence d’atteinte des colonnes moyenne et

postérieure absence de déplacement vertébral.


Traumatisme du rachis cervical

Radiographie standards de profil et TDM en reconstructions


sagittales montrant une Avulsion du coin antéro-inferieur de C2.
≪ Tear-drop ≫ fracture de C2
Traumatisme du rachis cervical

• Fracture de hangman (« fracture du bourreau »)


• Mécanisme : hyper extension.

• Fracture bilatérale des pédicules de C2 avec antélisthésis du corps

de C2.
• Fracture bi-isthmique, plus rarement bi articulaire

EMC
Traumatisme du rachis cervical

 Effendi classe ces fractures en quatre types:


– Type I : Fractures stables (antélisthésis de C2 ≤ 3 mm).

– Type II : Fractures instables très déplacées (antélisthésis > 3 Il

existe une rupture du LLP et une fracture du disque C2-C3.


– Type III : Fracture bi pédiculaire avec luxation zygapophysaire

C2-C3, lésion très instable , souvent associée à une atteinte


neurologique .
– Type IV : Fracture bi pédiculaire avec fracture associée du

processus odontoïde.
Traumatisme du rachis cervical

A B

Radiographie du rachis cervical de profil montrant :


A- Fracture de hangman de type I (non déplacée).
B- Fracture de hangman de type II.
Traumatisme du rachis cervical

 Traumatisme du rachis cervical inférieur :


 Les lésions les plus fréquentes du rachis cervical inférieur sont disco-

ligamentaires.

 Elles sont dus à des vecteurs traumatiques multiples:

- Compression: (Tassement corporal antérieur , burst fracture , Tear-drop).

- En flexion: (Entorse bénigne, entorse grave , luxation zygapophysaire

bilatérale).

- En extension: ( Entorse grave en extension, luxation-

fracture bi articulaire en extension).


Traumatismes du rachis cervical

 Lésions par compression: tjrs atteinte osseuse +++++

1-Tassement corporéal antérieur.

2-Burst fracture.

3-« Tear-drop » fracture.


Traumatismes du rachis cervical

1- Tassement corporéal antérieur:


 Une flexion est associée++
 Le tassement antérieur du CV respecte le mur postérieur et
LLP.
 Fracture stable++
 Le cliché profil: diminution de hauteur du mur antérieur sans
modification du mur postérieur, ni déplacement vertébral
suspect.
Traumatismes du rachis cervical

Radiographie du rachis cervical de profil montrant une fracture


tassement de C5 avec inversion de la courbure physiologique.
Traumatismes du rachis cervical

IRM séquences T2 en coupes axiales et sagittales montrant une fracture tassement


cunéiforme antérieur du corps vertébral de C4 avec recul du mur postérieur sans
signes de souffrance médullaire
Traumatismes du rachis cervical

2- Burst fracture :
• Fracture comminutive du CV secondaire à une compression
axiale pure.
• Sur le profil :diminution de sa hauteur et augmentation de
son diamètre antéropostérieur.
• La partie antéro-supérieure du corps vertébral tassée
présente un aspect en bec en raison de la présence d’un
fragment osseux.
• Le scanner objective un trait sagittal, médian ou latéral,
traversant le corps vertébral et l’arc postérieur et un trait
frontal responsable d’une rétro pulsion du coin postéro-
supérieur du corps vertébral dans le canal rachidien.
Traumatisme du rachis cervical

TDM en coupes axiales montrant une Burst fracture : rétro pulsion marquée
fracture communitive du corps vertébral d’un fragment postéro supérieur du CV
de C4 associée à une fracture déplacée de dans le canal rachidien .
l’arc postérieur: Burst fracture
Traumatisme du rachis cervical

3- « Tear-drop » fracture:
 Mécanisme: compression axiale sur un rachis cervical fléchi.

 Lésions osseuses et disco ligamentaires(plongeon en eau peu


profonde).
 Fractures instables rupture des trois colonnes autorisant
un déplacement postérieur du corps vertébral dans le canal rachidien
lésion médullaire.
 Cliniquement: les Tear-drop fractures sont responsables d’un syndrome
cordonal antérieur aigu (quadriplégie brutale, perte de la sensibilité
thermoalgique).
Traumatisme du rachis cervical

– Anomalies osseuses :
• Avulsion d’un coin somatique antéro-inférieur.
• Trait de fracture sagittal trans corporéal.
• Déplacement postérieur de la vertèbre et du disque sous-jacent,
parfois fracture de l’arc postérieur .
– Anomalie disco-ligamentaire:
• Rupture du LLA et LLP, des capsules articulaires zygapophysaires,
des ligaments jaunes, des ligaments inter épineux et des ligaments
supra-épineux .
– Epaississement des tissus mous pré vertébraux .
Traumatisme du rachis cervical

 Signes radiographiques d’une «tear-drop fracture :


 D’avant en arrière :
 Epaississement des tissus mous antérieurs.
 Fragment osseux triangulaire détaché du coin antéro-inférieur .
 Rétro listhésis .
 Bâillement des articulations zygapophysaires et interépineux.
 Le scanner: précise les lésions osseuses et évaluer la taille du canal
rachidien :
- Trait de refend sagittal trans-corporéal .
- Fragment osseux triangulaire antérieur
image quasi pathognomonique de fracture
en T sur la coupe axiale passant par le plateau
inférieur de la vertèbre atteinte .
Traumatismes du rachis cervical

Fracture en T : Trait de refend


Rachis cervical de profil sagittal Trans-corporeal et fragment
montrant une Tear Drop osseux triangulaire antérieur
fracture de C4
Traumatismes du rachis cervical

Fracture déplacée du corps vertébral de D7 avec


détachement d ’un fragment osseux triangulaire du
coin antéro inférieur : ≪ Tear-drop ≫ fracture de
C7associée à une fracture de l’arc postérieur de C6 (
tête du flèche)
Traumatismes du rachis cervical

Fracture du corps vertébral de C6 avec


détachement d ’un fragment osseux triangulaire
du coin antéro inférieur : ≪ Tear-drop ≫
fracture de C6 associée à une fracture de l’arc
postérieur de C6.
Traumatismes du rachis cervical

 Lésions en flexion :

Par ordre croissant de gravité, on retrouve:

-L’entorse bénigne.

-L’entorse grave .

-La luxation zygappophysaire bilatérale.


Traumatisme du rachis cervical

Entorse bénigne :
• Traumatisme disco-ligamentaire du SMR sans
déstabilisation rachidienne.
• Il peut s’agir d’une distension ligamentaire,
contusion des muscles cervicaux.
• Une entorse grave ne peut être éliminée ,se
démasque à distance lors de la disparition des
phénomènes douloureux et de la contracture
musculaire.
• Il faut réaliser des clichés dynamiques à
distance du traumatisme afin de s’assurer du
caractère bénin de l’entorse.
• Traitement : immobilisation par un collier
souple, antalgiques
Traumatisme du rachis cervical

Entorse grave :
 Mécanisme : hyper flexion et en compression
( Les accidents automobiles, sportifs (sujets
jeunes) et au décours de chutes domestiques).
 Instable atteinte de la colonne moyenne, peut
aboutir à une luxation vertébrale progressive
gravité de la lésion.
 Les deux signes italiques de Yale :
- Antélisthésis > 3,5 mm +++
- Cyphose régionale > 11˚+++
- Découverture > 50 % des articulaires
supérieures
de la vertèbre sous-jacente
- Augmentation de l’écart inter épineux.
 Le traitement des entorses cervicales graves est toujours
chirurgical : (ostéosynthèse ).
Traumatisme du rachis cervical

Luxation zygappophysaire bilatérale :


• L’évolution d’une entorse cervicale grave négligé ou succède à un
traumatisme violent en hyper flexion pure.
• Très instable et s’accompagne d’une translation antérieure importante
de la vertèbre atteinte.
• Le risque de compression médullaire est élevé.
• Sur le cliché de profil :
- Rupture brutale en baïonnette de toutes les spinales.
- Antélisthésis important.
- Luxation antérieure des processus articulair zygappophysaires
inférieurs de la vertèbre pathologique par rapport aux processus
supérieurs de la vertèbre sous-jacente
- Visibilité des foramens intervertébraux,
normalement non visibles.
Traumatisme du rachis cervical

 Lésions en extension:

-Entorse grave en extension.

-luxation-fracture bi articulaire en extension.


Traumatismes du rachis cervical

– Entorse grave en extension :

 Les signes radiographiques d’entorse cervicale grave

en extension sont :
– Exagération de la lordose cervicale avec bâillement
discal antérieur
– Rétrolisthésis.
– Recul des articulaires zygappophysaire inférieures
de la vertèbre sus-jacente sur les articulaires
supérieures de la vertèbre sous- jacente .
– Petit fragment osseux corporéal antérieur solidaire
du disque sous-jacent
L’instabilité est sévère et les complications
neurologiques sont importantes.
Traumatismes du rachis cervical

IRM du rachis cervical en pondération T1 montrant


une entorse grave en extension
Traumatisme du rachis cervical

– Luxation-fracture bi articulaire en extension :


 Lésion rare et importante à diagnostiquer d’un point de
vue thérapeutique car elle doit obligatoirement amener à
un abord chirurgical initial postérieur.
- La poursuite du mouvement d’hyper-extension
atteinte sévère et bilatérale des massifs articulaires
fracture-séparation et ne peuvent, par
conséquent, se réaligner.
- Le geste consiste à une ablation du massif
articulaire fracturé puis ostéosynthèse, qui permet
de réduire le déplacement.

Luxation-fracture bi articulaire en extension.


Traumatismes du rachis cervical

– Les lésions médullaires:


 Phénomène d’extension/élongation maximale pouvant conduire à

une véritable section.


 Phénomènes de contusion/compression aiguë.

 En général, les lésions macroscopiques épargnent la substance

blanche périphérique et intéressent la substance grise centrale qui


est plus fragile et plus sensible à l’hypoxie.
Traumatismes du rachis cervical

 La contusion médullaire peut être :


-Œdémateuse : hypo signal T1 et hyper signal T2.
-Hémorragique:
- A la phase hyper aigue: iso signal en ES pT1 et pT2 mais en hypo
signal très net en EG.
- A la phase aigue ( 2-8 jours): hypo signal intra médullaire sur les
séquences T1 et T2 (désoxyhémoglobine).
- A la phase subaigüe : hyper signal T1 et T2 (méthémoglobine).
 Les lésions mixtes oedémato-hémorragiques: auront un aspect
plus ou moins hétérogène en T1 et en T2.
Traumatismes du rachis cervical

Contusion œdémateuse de la moelle épinière au niveau de C6-C7 :


tuméfaction de la moelle en iso signal T1 , avec zone peu étendue
en hypersignal T2 .
Traumatismes du rachis cervical

Contusion hémorragique de la moelle épinière au niveau de


C3-C4 à la phase subaigüe : Lésion au niveau de la moelle en
hyper signal T1 , hyperT2
Traumatismes du rachis cervical

A B
IRM en coupes sagittales séquences T1 (A) et T2 Stir (B) montrant :
A- Foyer de contusion œdémateuse centro-médullaire en regard de
C3-C4.
B- Foyer de contusion œdémateuse de l’os spongieux au niveau de C3
sur la séquence STIR.
Traumatismes du rachis cervical

Lésions médullaires en regard de C3,C4 et C5 ,


mixtes oedémato-hémorragiques en hypersignal
hétérogène sur la séquence sagittale T2 .
Traumatismes du rachis cervical

– Espace péri médullaire


 Hématome épidural :
• Petites lames hémorragiques épidurales antérieures.
• Volumineux foyer secondaires à une rupture des plexus
veineux
• En général postérieurs avec Infiltration la graisse épidurale.
• Hématome sous dural: rare
• Antérieur+++,respecte la graisse.
Ces hématomes sont responsable d’une compression
médullaire.
Traumatismes du rachis cervical

a b

IRM cervicale séquences sagittales T1 (A) et T2 (B) montrant une


collection épidurale postérieur refoulant en avant la dure mère et
le cordon médullaire, en iso signal T1 et hypersignal hétérogène
T2 (tête de flèche).
Traumatismes du rachis cervical

 Atteinte discale traumatique:


– Rupture discale: mouvements de grande amplitude+++

• Se manifeste par un bâillement de l’espace inter somatique.


• Hypersignal T2 du disque et/ou par une interruption des

ligaments longitudinaux.
– Hernie discale:

• Se manifeste/un signal similaire au disque.

• Elle refoule le LLP, si rompue disque dans l ’espace


épidural.
Traumatismes du rachis cervical

Rupture de la partie antérieure


du disque inter vertébral à
l’étage C6C7 en hyper signal
T2. tuméfaction médullaire en
Hyposignal T2 en rapport avec
un œdème médullaire ( têtes de
flèches)
Traumatismes du rachis dorso lombaire
Traumatismes du rachis dorso lombaire

Intérêt du bilan TDM initial :

 Localiser les fractures

 Identifier puis décrire les lésions vertébrales

de façon à les classer: classification de MAGERL

 Mesurer la déformation sagittale.

 Evaluer le retentissement canalaire de la fracture


Traumatismes du rachis dorso lombaire

Classification des fractures du rachis thoraco lombaire: Classification de


Magerl
Traumatismes du rachis dorso lombaire

 Classification actuelle de référence pour les traumatismes du rachis


thoraco-lombaire
 Fiable ,reproductible
 Corrélée au pronostic neurologique
 Fréquence des troubles neurologiques initiaux :
 55% pour le type C
 30% B
 15% A
 Démarche facile :
- Rechercher des signes de distorsion C
- Rechercher des signes de distraction B
- Fracture A
Traumatismes du rachis dorso lombaire

 Type A : lésion en compression pure


– Pas de signes de distraction ou de rotation – translation
– Le rachis postérieur est normal ou peut présenter:
– Une fissuration verticale des lames
– Une subluxation horizontale des articulaires
– Une augmentation de l’écart inter pédiculaire
– Pas de rupture ligamentaire lésion stable
Traumatismes du rachis dorso lombaire
 A1: Fracture tassement

Radiographie du rachis cervical de profil (à droite)avec TDM en coupe sagittale (à gauche)


montrant une fracture tassement cunéiforme antérieur du corps vertébral de L1.
Traumatismes du rachis dorso lombaire

TDM en coupe axiales avec reconstructions sagittales et coronales montrant une


fracture tassement cunéiforme antérieur du corps vertébral de L1 ave recul du
mur postérieur
Traumatismes du rachis dorso lombaire

 A2: fracture séparation

TDM en coupe axiales avec reconstructions sagittales montrant une fracture séparation du corps
vertébral de D9 avec tassement cunéiforme antérieur et discret recul du mur postérieur
Traumatismes du rachis dorso lombaire

 A3: BURST fracture

Fracture tassement du corps vertébral de L3


avec recul du mur postérieur
Traumatismes du rachis dorso lombaire

TDM en coupes axiale avec reconstructions coronales et sagittale montrant une Bust fracture
du corps vertébral de D10
Traumatismes du rachis dorso lombaire

Type B : lésion avec Distraction

 Ecart inter épineux nettement


augmenté
 Décoaptation des articulaires
 Fractures horizontales des lames
et des isthmes
 Ouverture ou décalage discal
 Arrachement du listel marginal
Traumatismes du rachis dorso lombaire

 Type B1: flexion-distraction postérieure à prédominance


ligamentaire

Fracture type B1 de la classification de Magerl du


corps vertébral de D10
Traumatismes du rachis dorso lombaire

TDM en coupes axiales et sagittales avec


reconstructions 3D montrant une fracture type B1
de Magerl de D10
Traumatismes du rachis dorso lombaire

 Type B2: flexion-distraction postérieure à prédominance


osseuse
Traumatismes du rachis dorso lombaire

Fracture type B2 de Magerl de L3


Traumatismes du rachis dorso lombaire

 Fracture de CHANCE (Margel B2):


Traumatismes du rachis dorso lombaire

 Type B3: hyper-extension avec distraction au travers du


disque
Traumatismes du rachis dorso lombaire

 Type C: Mécanisme : torsion axiale

 SIGNES DE ROTATION :
• Décalage rotatoire des épineuses
• Fracture d’un massif articulaire et
luxation zygapophysaire controlatérale
• Fractures étagées des transverses
• Luxations ou fractures costales étagées
• Tassement corporéal asymétrique dans
le plan frontal
• Arrachement latéral d’un plateau
vertébral
Traumatismes du rachis dorso lombaire

 Type C1: Compression


Traumatismes du rachis dorso lombaire

 Type C2 Distraction :
Traumatismes du rachis dorso lombaire

 Type C3: Cisaillement


Traumatismes du rachis dorso lombaire

IRM séquences T2 coronales et sagittales montrant une fracture


cisaillement type C3 de Margel
Traumatismes thoraciques
Traumatismes thoraciques

 Fréquents (AVP)

 Grave (poly traumatisme)

 Sujet jeune

 Imagerie joue un rôle indispensable dans le bilan lésionnel

 Pronostic lié au diagnostic rapide des lésions thoraciques

 Cliché standard: 1ère intention

 TDM: bilan lésionnel précis


Traumatismes thoraciques

Mécanismes lésionnels:
 Choc direct: par écrasement
 Choc par décélération: les zones à risque sont les zones de jonction (isthme de
l’aorte) ou les organes pleins (contusion myocardique).

 Plaies pénétrantes: armes blanches ou à feu

 Lésions par blast: phénomènes d’éclatement essentiellement pulmonaire


Traumatismes thoraciques
Lésions engendrées :
Lésion de la paroi

 Emphysème sous cutanée:

 Résultat de fractures costales ou par extension d'un

pneumomédiastin.

 Hyperclartés adjacentes au tissu adipeux sous-cutané et aux plans

musculaires
Traumatismes thoraciques

TDM en coupes axiales fenêtres parenchymateuse montrant un emphysème


sous cutané disséquant les parties molles de la paroi thoracique antéro latérale
bilatérale associé à un pneumothorax antérieur bilatéral modéré
Traumatismes thoraciques

 Fracture des côtes:


 Multiples dans 85 % des cas
 Peuvent être détectées par la RX standard
 Localisation des fractures donne des informations sur la direction, la sévérité du
traumatisme et les complications possibles.
 On distingue:
 Fractures costales hautes : Trois premières côtes ou deux premières côtes
+ clavicule
 Peuvent s’associer à des lésions :
o Du plexus brachial
o Vasculaires (A. sous clavière +++)
o Trachéo-bronchiques
o Œsophagiennes
 Fractures costales basses:
 Peuvent s’associer à un traumatisme abdominal : foie, rein droit et
surrénale droite ou rate, rein gauche
Traumatismes thoraciques
Traumatismes thoraciques

 Volet costal:
 Double trait de fracture sur au moins 3 côtes adjacentes, ou à un trait bilatéral sur
l’arc antérieur de 3 côtes de part et d’autre du sternum
 Intérêt des reconstructions 3 D
 Attention aux traits de fracture postérieurs masqués par l’omoplate
 Intérêt de soustraction de l’omoplate
Traumatismes thoraciques

Reconstructions 3D en mode VR montrant des fractures étagées


des premières côtes gauches avec fracture de la clavicule
homolatérale.
Traumatismes thoraciques

 Fracture de la clavicule:

Fracture déplacée du tiers externe de la clavicule droite


Traumatismes thoraciques

TDM fenêtres osseuses en


reconstructions sagittales montrant TDM fenêtres osseuses en reconstructions
une fracture bifocale déplacée de la coronales montrant une fracture déplacée
clavicule gauche claviculaire bilatérale
Traumatismes thoraciques

 Fractures de l’omoplate :
 Bien authentifiées en TDM +++
 Hématome et l’ œdème adjacents
 Penser aux lésions associées du plexus brachial
 Une lésion rare et grave est la dissociation scapulo thoracique

Fracture déplacée de l’épine de l’omoplate droite


Traumatismes thoraciques

Fracture déplacée bilatérale des deux omoplates


Traumatismes thoraciques

Coupe axiale en fenêtre osseuse et reconstruction 3D en VR montrant


une fracture de l'omoplate et des premières cotes gauches
Traumatismes thoraciques

 Fracture sternale : 5 % des TTF

 Associée généralement à une mortalité élevée

 lésions gros vaisseaux + contusions myocardiques +++

 Intérêt de la TDM en reconstructions sagittales ou volumiques+++

 Recherche d’hématome rétro sternal/éventuel saignement actif


Traumatismes thoraciques

TDM en coupes sagittalse en TDM en coupe axiale en fenêtre osseuse montrant


fenêtre osseuse montrant: une fracture manubrio-sternale (flèche ) avec
Fracture communitive du hémo médiastin antérieur
manubrium sternal
Traumatismes thoraciques

Rupture du diaphragme :
 30 % de mortalité si non diagnostiquée
 90 % de cas, rupture à gauche au niveau de la portion postéro-latérale
du diaphragme.
 Le diagnostic est difficile et passe souvent inaperçu à l’admission
surtout s’il s’y associe un épanchement pleural.
 Radiographie thoracique de face: image aréique intra thoracique avec
pseudo-ascension de la coupole diaphragmatique.
 Signes TDM :
- Discontinuité directe
- Hernie avec passage des viscères intra-abdominaux ou
de la graisse péritonéale en intra-thoracique.
Traumatismes thoraciques

Radiographie thoracique de
face montrant image hydro-
aérique basi thoracique
gauche avec surélévation de
la coupole diaphragmatique.

TDM thoracique en coupe axiale avec reconstructions


coronales et sagittales montrant une formation intra
thoracique avec niveau hydro-aérique en rapport avec une
migration de la grosse tubérosité gastrique en intrathoracique
Traumatismes thoraciques

 Lésions pleurales :
 Pneumothorax :
 40-50 % des TT
 Souvent associé à des traumatismes extra thoraciques sévères.
 Secondaires à:
 Compression alvéolaire
 Fractures costales
 Lacérations pulmonaires
 Ne pas méconnaître les petits décollements pleuraux: risques
d’aggravation sous ventilation artificielle
Traumatismes thoraciques

Radiographie standard :
- Opacité linéaire fine de la plèvre viscérale,

séparée de la paroi thoracique par une clarté


sans structures Vx.
- Décollement apical (en position debout)
- Rétraction du moignon pulmonaire
- Déplacement du médiastin: pneumothorax
sous tension
- 30 à 50 % des petits pneumothorax sont
méconnus sur un cliché radiographique
Traumatismes thoraciques

 TDM :
 Plus sensible pour détecter les
pneumothorax de faible
volume en position couchée
 Surveillance: Position exacte et
efficacité des drains
thoraciques après drainage
TDM thoracique en coupe axiale en
fenêtre parenchymateuse montrant un
pneumothorax antérieur droit
Traumatismes thoraciques

 Hémothorax :

 Secondaire à une lacération :


- Plèvre par des côtes fracturées
- Artères mammaires internes,
intercostales, des gros vaisseaux médiastinaux
- Veines médiastinales
- Viscères abdominaux (rate) avec présence d’une
brèche diaphragmatique.
Traumatismes thoraciques

 Radiographies standards:
 Réalisée souvent en position couchée:
 Épanchement peu abondant :
- ligne bordante périphérique

• Epanchement abondant:
- Opacité qui recouvre tout l’hémithorax
- Refoulement du médiastin : sauf si atélectasie
sous-jacente
Traumatismes thoraciques

 Échographie:

- Sensible pour la détection des épanchements liquidiens.

 TDM:

- Sensible pour la détection des épanchements

- Densité oriente vers la nature .

- Sang : 50 et 90 (UH)

- Transsudat :10 et 20 UH
Traumatismes thoraciques

TDM thoracique en coupe axiale fenêtre


Echographie thoracique montrant un
médiastinale montrant un épanchement pleural
épanchement libre pleural droit modéré
gauche de faible abondance
Traumatismes thoraciques

 Épanchements mixtes :

Rx standard:
- Position debout: niveau hydro aérique
- Position couchée: sémiologie dépendant de la prédominance
relative d'air et de liquide.

TDM: ++
- Épanchement liquidien surmonté d’un épanchement aérien avec
présence d’un niveau hydro-aérique
Traumatismes thoraciques
Traumatismes thoraciques

Epanchement mixte pleural Fracture de l’arc postérieur de la 7ème cote droite


bilatéral avec enfoncement de fragment osseux en intra
thoracique , épanchement pleural mixte homolatéral
de faible abondance. Emphysème sous cutané.
Traumatismes thoraciques

 Lésions parenchymateuses pulmonaires

- Contusions pulmonaires

- Lacérations pulmonaires
Traumatismes thoraciques

1- Contusions pulmonaires :
 Correspondent à des alvéolites hémorragiques avec œdème

 Elles apparaissent dans les 5 heures qui suivent le traumatisme

 Atteignent leur sévérité vers 48h à 72 heures et régressent le

plus souvent
 Mais peuvent évoluer vers un syndrome de détresse

respiratoire aigue ou SDRA


Traumatismes thoraciques

 Clichés standards :

- Anomalies radiologiques :4 à 6 heures

- Infiltrats non systématisés, mal délimités

- disparition progressive :1 à 2 semaines.

- Absence de disparition doit faire évoquer


une surinfection
Traumatismes thoraciques

 TDM +++

– Les contusions pulmonaires apparaissent comme des opacités en

verre dépoli ou des condensations mal limitées, confluentes sans

répartition anatomique particulière et sans bronchogramme

aérique.

– Une de leur principale caractéristique est leur caractère migrant


Traumatismes thoraciques

Hyperdensités multifocales parenchymateuses


gauches en verre dépoli en rapport avec des foyers
de contusion.
Traumatismes thoraciques

Hyperdensités multifocales parenchymateuses en


verre dépoli en rapport avec des foyers de contusion
associées à un épanchement pleural bilatéral de faible
abondance.
Traumatismes thoracique

2-Lacérations pulmonaires :
 TT sévère

 Rupture des espaces alvéolaires avec formation de cavités

remplies de sang ou d’air ou des deux


 Perforation pulmonaire par des fractures costales ou des

décélérations
 Durent plus longtemps que les contusions ( se résolvent en 3 à

5 semaines)
Traumatismes thoraciques

 TDM:
– Opacité hétérogène à contours flous, confluentes
– Svt topographie périphérique
– Intérêt de la TDM avec reconstructions en MIP
- Pneumatocèle : hyperclarté ovoïde < 5 mm à plusieurs
cm de diamètre
- hématome: si l’espace créé par les lacérations se
remplit de sang
- Pneumatocèle et hématome: niveau hydro-aérique
Traumatismes thoraciques

 Lésions médiastinales:
 Pneumo médiastin
– Origine thoracique
– Origine extra thoracique
 Hémo médiastin
– Rupture aortique
– Lésions du péricarde
– Contusion myocardique
– Rupture du canal thoracique
 Lésion de la trachée et des bronches
Lésion de l’oesophage
Traumatismes thoraciques

1- Pneumo médiastin :
a-Origine thoracique
o Rupture alvéolaire avec dissection de l’interstitium pulmonaire
et diffusion de l’air le long des gaines conjonctives jusqu’au
médiastin
b-origine extra thoracique
o Fracture du massif facial
o Rupture laryngée
o perforation d’une anse intestinale
Traumatisme thoracique

TDM thoracique en fenêtre


parenchymateuse, Pneumo médiastin associé à un
reconstructions coronale pneumothorax antérieur et
montrant un pneumo emphysème sous cutané droits
médiastin associé à un
emphysème sous cutané droit.
Traumatismes thoraciques

2- Hémomédiastin :
 Penser à la rupture post traumatique de l’aorte
thoracique +++
 Sinon rechercher:

o Fractures sternales
o Fractures vertébrale postérieures
Traumatismes thoraciques

a- Rupture de l’aorte:
o 1 à 2 % des TTF
o 70 % des décès surviennent sur les lieux de l’accident
o Mécanisme: décélération +++
o 90 % des lésions sont localisées sur la face antéromédiale de
l’isthme
o Rx standard :
- élargissement médiastinal
- « coiffe apicale »
- élargissement de ligne paratrachéale
- déviation d'une sonde nasogastrique vers la droite en regard de la
carène
- effacement des contours du bouton aor
Traumatismes thoraciques

 TDM : examen clé pour le diagnostic, elle montre:


o Flap intimal ++ ( image linéaire hypodense endo
luminale)
o Disparité de calibre de l’aorte
o Pseudoanévrysme aortique +++
o Thrombus endoluminal au site de la dissection
o Hématome péri-aortique ou mural ++
o Latéro-déviation de la trachée et de l’oesophage +++
Traumatismes thoraciques

b- Hémopéricarde :
o TT pénétrants +++ tamponnade
o Traumatisme fermé: dissection aortique rétrograde ou une dissection
coronaire avec rupture secondaire dans le péricarde
o Diagnostic: échographie ou TDM qui montrent en plus un oedème
péri portal, une distension de la VCI, des veines sus-hépatiques et
rénales
Pneumopéricarde : Rare
 Rx+ TDM: l’air souligne l’ombre cardiaque et est délimitée à sa
portion supérieure par la ligne de réflexion péricardique à la
racine des gros vaisseaux
Traumatismes thoraciques

 Lésion de la trachée et des bronches


Radiographie standard: Signes indirects
o pneumothorax
o atélectasie pulmonaire
o pneumomédiastin
 Emphysème pariétal massif cervicofacial.
o Rupture bronchique selon son siège par rapport à la ligne de réflexion du
ligament pulmonaire il donne :
o pneumomédiastin (en amont)
o pneumothorax (en aval)
 TDM :
o Pneumomédiastin
o Anomalie de position de l'extrémité du tube endotrachéal
Traumatismes thoraciques

 Lésions de l’œsophage:
 Exceptionnelles

 Grande gravité

 Clinique: * suppuration médiastinale si la plèvre est intacte,

* médiastinopleurale si elle est lésée

 Cliché standard : pneumomédiastin de topographie basse

 Dc= l'endoscopie, l'opacification oesophagienne, plus rarement par le

scanner
Traumatismes abdominaux
Traumatismes abdominaux

 Les urgences abdominales traumatiques représentent une large part de

travail du radiologue.
 3ème cause de mortalité.

 Bilan lésionnel initial conditionne la prise en charge.

 Imagerie:

– Détecter les lésions

– Recherches signes de gravité

– Stadification.

– Connaitre l’impact thérapeutique++++


Traumatismes abdominaux

• Mécanismes lésionnels:

• Les traumatismes fermés ou contusions (80%) :


- Par choc direct: écrasement, compression, déformation:
 Compression par volant, tableau de bord,
- Par décélération brutale: étirement, déchirure, rupture
(dus à la différence d’énergie cinétique des organes) :
 AVP à grande vitesse, chute de lieux élevés.
 Lésions des organes pleins ++++

• Les traumatismes ouverts ou pénétrants :


- Par armes à feu ou arme blanche.
- Lésions des organes creux ++++.
Lésions des viscères péritonéaux
et accolés
Traumatismes de la rate
 Les plus fréquentes +++ 30 %.

 1ère cause d’hémo péritoine.

 L’échographie méconnaît 20 à 50 % des lésions

 TDM : fiabilité 98 % + stadification

 Résultats:
 Contusion
 Hématome
 Hématome sous- capsulaire
 Lacérations parenchymateuses , fractures
 Pseudo anévrysme intra splénique
 Blush intra splénique >> angiographie+ embolisation
Traumatismes abdominaux
Lésions des viscères péritonéaux et accolés
Traumatismes de la rate

 Stadification : l’association américaine de chirurgie (AAST)


Grade Rate

1 Lacération superficielle<1cm ou hématome sous capsulaire

2 Rupture capsulaire ou plaie superficielle<1cm

3 Plaie profonde> 1cm sans atteinte hilaire

4 Plaie atteignant le hile

5 Fragmentation splénique

Classification des lésions traumatiques de la rate, d’après l’AAST


Traumatismes abdominaux
Lésions des viscères péritonéaux et accolés
traumatismes de la rate

a b

Coupes scannographiques sans injection de produit de contraste chez deux patients


traumatisés de l’abdomen. Epanchement intra péritonéal dense (*), marqué en péri
splénique, avec contusion et petit hématome spléniques (>) (a).Epanchement hypodense
péri splénique (**) et péri hépatique associé à de larges foyers de contusion et des
fractures hépatiques (b).
Traumatismes abdominaux
Lésions des viscères péritonéaux et accolés
traumatismes de la rate

a b
Hématome sous- capsulaire et intra splénique. Hémopéritoine.
TDM en coupe axiale avant injection du PDC (a) : collection splénique périphérique
spontanément hyperdense associée à des hyperdensités intra parenchymateuses avec un
épanchement liquidien hypodense péri splénique (hémo péritoine).
b- Coupe axiale TDM après injection du PDC : hypodensité relative des hématomes sous-
capsulaire et intra splénique par rapport au fort rehaussement du parenchyme splénique
Abstention chirurgicale.
Traumatismes abdominaux
Lésions des viscères péritonéaux et accolés
Traumatismes de la rate

TDM en coupe axiale après injection du Lacération splénique associée à un


PDC montrant une fracture médio hémopéritone modéré.
splénique avec diastasis inter
fragmentaire associée à des hématomes
intra spléniques.
Traumatismes abdominaux
Lésions des viscères péritonéaux et accolés
traumatismes de la rate

Patient victime d’un traumatisme abdominal fermé suite à un AVP. Lésions spléniques hypodenses
en plages mal limités, non rehaussés après injection du pc: (*), (**) : contusions spléniques. A
noter des foyers de contusion hépatique associés (>).
Traumatismes abdominaux
Lésions des viscères péritonéaux et accolés
Traumatismes de la rate

Foyers de contusion splénique (**) associé à Foyer de contusion splénique (**) associé à
une fracture latérale (*): lésion grade 3 selon de multiples fractures médio spléniques (*):
l’AAST. éclatement splénique. Lésion grade 5 selon
l’AAST.
Traumatismes abdominaux
Lésions des viscères péritonéaux et accolés
Traumatismes de la rate

scanner abdominal en coupes axiales sans et après injection du PDC montrant un hématome péri
splénique associée à une extravasation de PDC
Traumatismes abdominaux
Lésions des viscères péritonéaux et accolés
Traumatismes de la rate

Traumatisme abdominal fermé suite à un AVP.


Solution de continuité parenchymateuse
Plage hypodense mal limitée de la partie
splénique peu profonde compatible avec une
antérieure de la rate (*) : foyer de contusion
lacération (*) associée à un épanchement péri
splénique. Noter l’absence d’hémopéritoine
splénique. Il s’y associe de multiples fractures
associé.
hépatiques (**).
Traumatismes abdominaux
Lésions des viscères péritonéaux et accolés
traumatismes de la rate

 Conduite thérapeutique : Combinaison

 Grade de la lésion splénique

 Quantification de l’hémo péritoine

 Mise en évidence du blush


Traumatismes abdominaux
Lésions des viscères péritonéaux et accolés
traumatismes de la rate
Conduite à tenir en pratique
Stable
Choc non contrôlé

AAST
Bluch
Hémopéritoine

AAST
sans Bluch Bluch > 1 cm
AAST III, IV AAST V
Hémopéritoine
ni hémopéritoine

Chirurgie
Surveillance Embolisation
Traumatismes du foie
Traumatismes abdominaux
Lésions des viscères péritonéaux et accolés
Traumatisme du foie

• 15 à 20 % des polytraumatismes.
• 2ème cause d’hémopéritoine.
• Echographie : MEE des lésions
• TDM : fiabilité de 96 %
• Résultats:
o Plaies, lacérations, fractures, hématomes
intra parenchymateux ou sous- capsulaires +/-
rupture de la capsule de Glisson
o Lésions des gros vaisseaux hépatiques
o Lésions des voies biliaires
Traumatismes abdominaux
Lésions des viscères péritonéaux et accolés
Traumatismes du foie
Grade Foie

1 Avulsion capsulaire, fracture superficielle < 1cm


Hématome sous capsulaire < 1cm épaisseur; infiltration péri portale

2 Fracture de 1à 3 cm de profondeur
Hématome central ou sous capsulaire de 1à 3 cm de diamètre

3 Fracture(s) > 3cm


Hématome central ou sous capsulaire > 3cm

4 Hématome centrai ou sous capsulaire > 10 cm

5 Destruction tissulaire ou dévascularisatiuon des deux lobes


Lésions de veines hépatiques ou de la veine cave rétro hépatique

Classification TDM des lésions traumatiques du foie d’après Mirvis et al.


Traumatismes abdominaux
Lésions des viscères péritonéaux et accolés
Traumatisme du foie

a b

a- Image échographique montrant une plage mal limitée à cheval de segments V et VIII .
hypoéchogène, ne s’allumant pas au doppler couleur.
b- TDM ne coupe axiale du même patient après injection du PDC objectivant une contusion hypodense
segments VIII et V.
Abstention chirurgicale. Évolution favorable.
Traumatismes abdominaux
Lésions des viscères péritonéaux et accolés
Traumatisme du foie

Coupe échographique longitudinale de la rate chez un traumatisé de l’abdomen.


Hématome sous capsulaire de plus de 3 cm associé à une fracture médio
parenchymateuse.
Traumatismes abdominaux
Lésions des viscères péritonéaux et accolés
Traumatisme du foie

TDM abdominale en coupe axial avec reconstructions coronale montrant une collection
hypodense péri hépatique en lentille biconvexe non rehaussée après injection du PDC:
Hématome sous capsulaire associée à des traits de fracture en regard
CAT: Surveillance risque de rupture !!
Traumatismes abdominaux
Lésions des viscères péritonéaux et accolés
traumatisme du foie

Foyer hypodense du segment VII du foie an


rapport avec une contusion hépatique associé à
des lacérations profondes (*) (dépassant 3 cm de
profondeur):Lésion grade III de l’AAST.
Traumatismes abdominaux
Lésions des viscères péritonéaux et accolés
Traumatisme du foie

Foyer de contusion du segment VII du foie associé à de multiples solutions de continuité profondes
étoilées (*): fractures hépatiques, avec hémopéritoine associé. Les lésions touchent moins de 75% de
la surface hépatique : lésion grade IV de l’AAST.
Traumatismes abdominaux
Lésions des viscères péritonéaux et accolés
Traumatismes du foie

Traumatisme hépatique avec fracture complexe


Traumatismes abdominaux
Lésions des viscères péritonéaux et accolés
Traumatismes du foie

 Complications :

– Hémorragiques : persistance de l’hémopéritoine.

– Vasculaires : fistule artério portale, pseudo anévrysme.

– Biliaires : (bilome, fistule, sténose)

– Septiques : abcès
Traumatismes du pancréas
Traumatismes abdominaux
Lésions des viscères péritonéaux et accolés
Traumatismes de la rate

o Rares chez l’adulte 1 à 12 %.


o Traumatismes graves.
o Lésions graves
o Diagnostiquées souvent tardivement.
o Echo : peu sensible
o TDM: sensible
o Résultats :
 Lésions parenchymateuses
 Lésions péri glandulaires
 Ruptures canalaires
 Cholangio-IRM: lésions canalaires.
Traumatismes abdominaux
Lésions des viscères péritonéaux et accolé
Traumatismes du pancréas

Grade Pancréas

1 Contusion, hématome ou lacération sans atteinte canalaire

2 Atteinte parenchymateuse ( contusion ou lacération) et canal pancréatique intact

3 Transection distale ou atteinte parenchymateuse avec atteinte canalaire

4 Transection proximale ou atteinte parenchymateuse touchant l’ampoule

5 Rupture massive de la tête du pancréas

Stadification des lésions traumatiques du pancréas d’après Moore et al.


Traumatismes abdominaux
Lésions des viscères péritonéaux et accolés
traumatismes du pancréas

TDM en coupe axiale centrée sur le Fracture parenchymateuse du corps du


pancréas montrant un foyer de Contusion pancréas avec diastasis inter fragmentaire
pancréatique .
Traumatismes abdominaux
Lésions des viscères péritonéaux et accolés
Traumatismes du pancréas

a b
Scanner réalisé chez un jeune pour traumatisme de motocyclette:
Lésion linéaire en hypo signal de la tête du pancréas (a) non rehaussée après produit de
contraste(b) entourée d’une infiltration de la graisse de voisinage .Lacération de la tête du
pancréas
Traumatismes abdominaux
Lésions des viscères péritonéaux et accolés
Traumatismes du pancréas

a b c
a b
Traumatisme fermé de l’abdomen.
Lésion hypoéchogène, hétérogène bien limitée de la tête du pancréas (a).
Le scanner avant (b) et après injection (c) du PC révèle une lésion spontanément dense bien limitée de
la tête du pancréas, non rehaussée après injection du pc : hématome de la tête du pancréas.
Traumatismes abdominaux
Lésions des viscères péritonéaux et accolés
Traumatismes du pancréas

 Evolution :

– Cicatrisation fibreuse

– Formation de pseudo kyste

– Pancréatite chronique.

– TTT : drainage chirurgical / suture


Lésions intestino-mésentériques
Traumatismes abdominaux
Lésions intestino-mésentériques

 Lésions pariétales du tube digestif, du mésentère, des mésos et du

grand épiploon.
 5 % des traumatismes abdominaux.

 Siège : duodénum, grêle ++

 Lésions variables:

– Contusions , lacérations digestives

– Lésions mésentériques vasculaires.

– Traitement : chirurgical+++
Traumatismes abdominaux
Lésions intestino-mésentériques

 ASP :
 pneumo- ou rétro pneumopéritoine

 Échographie:
 Epanchements liquidiens

 Tomodensitométrie:
 Pneumopéritoine : 20 à 50 % ( fenêtres larges)
 Épanchement liquidien intra péritonéal
 Modifications des parois digestives : épaississement circonférentiel/
localisé
 Modification du mésentère et des mésos : hématome du mésentère,
épanchement localisé
 Extravasation de produit de contraste
Traumatismes abdominaux
Lésions intestino-mésentériques

Image scannographique en coupe axiale Image échographique montrant un


montrant un pneumopéritoine associé à hémopéritoine pré hépatique et au
hémo péritoine niveau de l’espace de Morrison
Traumatismes abdominaux
Lésions intestino-mésentériques

A B
Traumatisme abdominal fermé chez une patiente de 42 ans :
TDM abdominale avant (A) et après injection du PDC au temps artériel (B) montrant une
collection mésentérique spontanément hyperdense hétérogène non réhaussée après
injection du PDC, en rapport avec un hématome du mésentère, refoulant les vaisseaux
mésentériques en avant qui restent perméables .A noter l’absence d’extravasation du PDC
RUPTURES
DIAPHRAGMATIQUES
Traumatismes abdominaux
Ruptures diaphragmatiques

 Plus rares, tram thoraco abdominal

 Siège : Coté gauche++ postéro latéral

 TDM : RMP +++

 Discontinuité du diaphragme

 Épaississement focal

 Mee d’organes abdominaux en intrathoracique

 Signe précoce : bascule postérieure des viscères sous diphragmatiques.

 indication chirurgicale toujours le +tôt possible


Traumatismes abdominaux
Ruptures diaphragmatiques

TDM thoracique en coupe axiale avec reconstructions coronales et sagittales montrant une
formation intra thoracique avec niveau hydro-aérique en rapport avec une migration de la
grosse tubérosité gastrique en intra thoracique
Traumatismes rétro péritonéaux
Traumatismes abdominaux
Traumatismes rétro péritonéaux

 Traumatismes surrénaliens :
 Traumatismes fermés.
 Traumatisme thoraco-abdominal
 L’échographie :
 Grosse surrénale hyper échogéne, hétérogène.
 TDM:
 Hématome : masse arrondie ou ovalaire supra rénale,
typiquement hyperdense, altération de la graisse péri
surrénalienne, et parfois à un épaississement du pilier
diaphragmatique homolatéral.
 Evolution :
 Liquéfaction de l’hématome Surveillance
échographique.
Traumatismes abdominaux
Traumatismes rétro péritonéaux

A B

Hématome surrénalien : Lésion surrénalienne droite spontanément hyperdense (A) non


rehaussée après injection de PDC (B).
Traumatismes abdominaux
Traumatismes rétro péritonéaux

a
TDM abdominale en coupe axial C- (a) et
coronale C+ (b): Hématome surrénalien droit
mesurant 47x16 mm, spontanément hyperdense
(flèche). A noter une contusion hépatique associée
b
Traumatismes abdominaux
Traumatismes rétro péritonéaux:

 Hématomes rétro péritonéaux et lésions vasculaires


rétro péritonéales
 Hématomes pariétaux, rétro péritonéaux
 Lésions vasculaires rétro péritonéales : 55%
traumatismes du bassin
 Ruptures de l’aorte rarement explorées : 68 %de décès
sur les lieux de l’accident
 Rupture de la VCI : mortalité élevée.
Traumatismes abdominaux

 Traumatismes pelviens :
Hématomes pelviens :
 Traumatismes violents entraînant des fractures du bassin dont la
gravité est liée au risque hémorragique.
 Saignements par rupture de petits éléments veineux.
 Abdomen sans préparation : fractures, iléus
 ECHO: MEE hématome, épanchement
 TDM:
 Hématome :collection hyperdense + infiltration hétérogène des
espaces cellulo graisseux
 +C : fuite vasculaire.
Traumatismes abdominaux

Hématome pelvien sur fracture complexe


du bassin.
Traumatismes abdominaux

Lésions de la vessie :
 Associées aux lésions du cadre osseux : 80 %
 L’hématurie macroscopique (90 %).
 ECHO: épanchement.
 TDM:
 clampage d’une éventuelle sonde vésicale + coupes tardives+++
 Extravasation de PDC
 Hématome de la paroi vésicale

 TTT:
 Chirurgie ( rupture intra périt) conservateur ( rupture sous
périt)
Traumatisme rénal
Traumatisme abdominal
Traumatisme rénal

o Se voit dans 10% des traumatismes abdominaux


o Mise en jeu du pronostic vital et fonctionnel selon la gravité
de la lésion
o clinique: douleur lombaire, Hématurie+++
o TDM : ex le plus performant pour :
o établir le bilan lésionnel
o évaluer la gravité du traumatisme
o Le traitement conservateur est privilégié
o suivi: clinique + scanner: !cpx vasculaires et uro
néphrologiques secondaires
Traumatisme abdominal
Traumatisme rénal

 Mécanismes principaux :
 Traumatismes fermés +++:
o Impact direct Lésions parenchymateuses
o Décélération Lésions vasculaires
 Traumatismes pénétrants:
o Arme blanche
o Arme à feu
Traumatisme abdominal
Traumatisme rénal

Lésions engendrées :
o Lésions parenchymateuses
contusion / hématome (capsule intact)
lacérations / fractures (capsule rompue)
o Hématomes extra parenchymateux
L’hématome sous capsulaire
L’hématome péri rénal
L’hématome para rénal
o lésions vasculaires
Lésions de l’artère rénale
Lésions la veine rénale
o Ruptures de la jonction pyèlo-urétéral
Traumatismes abdominaux
Traumatisme rénal

Lésions parenchymateuses
1) les contusions parenchymateuses :
 Echographie+/-: zone hypoéchogène mal définie, svt

hétérogène.
 TDM +++:

 Zone à limites flous


 -C : zone h+dense
 +C : non réhaussée
Traumatisme rénal

2- Hématome intra parenchymateux :

 Echographie : zone hyper échogène hypo/anéchogéne

 TDM: zone bien limitée


C-: hyperdense
C+: non rehaussée
Traumatisme rénal

3- Lacérations parenchymateuses :

 Echographie :

 Mal visible

 Zone hypoéchogène qui altère le contour du rein

 TDM:

 Lésion linéaire hypodense non rehaussée


Traumatisme rénal

Lacérations rénales avec hématome péri rénal TDM +C, temps parenchymateux : lacération
profonde de la lèvre postérieure du rein
gauche avec hématome périrénal
Traumatisme rénal

4- Fractures rénales :

 Lacérations profondes solution de continuité du rein


 TDM +++ :
 Bandes hypodenses hétérogènes, non rehaussées
 Séparant deux fragments rénaux.

 Zones d’ischémie rénales : souvent associées


 A préciser:
 La topographie exacte,
 les rapports avec les Vx hile et la VE
Traumatisme rénal

 Echographie :

 Lignes hétérogènes

 permet rarement un bilan précis des lésions:

 ne visualise pas la fuite urinaire

 n’apprécie pas l’ischémie rénale


Traumatisme rénal

a b c

TDM en coupes axiales avant après injection de PDC aux temps parenchmateux et tardif
montrant une fracture rénale gauche compliquée d’un hématome péri rénal hyperdense avec
infarctus cortical.
Traumatisme rénal

Hématome extra parenchymateux

 Capsule respectée hémorragie se collecte en


hématome sous capsulaire.

 Capsule rompue hématome diffuse dans l’espace


rétro péritonéal péri rénal puis para rénal
Traumatisme rénal
Traumatisme rénal

1- L’hématome sous capsulaire :


 Collection biconvexe excentrée, à limites nettes
déformant harmonieusement les contours du rein sans
le déplacer.
 Son aspect varie avec son ancienneté:

 Echo: h+échogène hypoéchogène


 TDM: h+dense h-dense
 Absence de PDC
Traumatisme rénal

TDM +C au temps parenchymateux en coupe axiale montrant un


hématome sous capsulaire déformant les contours du rein droit
Traumatisme rénal

2- L’hématome péri rénal:


 Comble la graisse péri rénale,

 Sans déformer les contours du rein.

 Si abondant, peut déplacer le rein et diffuser dans

les espaces adjacents (l’espace pararénal


postérieur+++).
 Les collections de la partie interne de la loge rénale:

 lésion du pédicule

 lésion du bassinet ou de la jonction PU


Traumatisme rénal

a b
Echographie rénale (a) réalisée en post traumatique chez un patient de 22 ans
objectivant un hématome péri rénal droit. Le scanner (b) réalisé chez le même patient
met en évidence l’hématome péri rénal avec une lacération peu profonde (>). Lésion
grade 2.
Traumatisme rénal

TDM +C, temps parenchymateux : lacération du


pôle supérieur du rein droit avec hématome
périrénal
Traumatisme rénal

Hématome péri rénal gauche


Traumatisme rénal

3- L’hématome para rénal

 Situé en dehors des fascias para rénaux

 Son origine peut être extra rénale:

 Postérieur: ostéo-musculaire.

 Antérieur: duodéno-pancréatique, hépatique


Traumatisme
rénal

Lésions vasculaires
• Lésions du pédicule rénal peuvent
intéresser l’artère et/ou la veine
rénale.

 TDM: défaut de rehaussement du


parenchyme rénal avec un rein de taille
et contours normaux.
Traumatisme rénal

1- Lésion artérielle :
 Décélération rapide rupture intimale dissection rapide
suivie de thrombose (1/3 proximal AR+++)
 TDM: +++
 Dissection : rétrécissement régulier et +/- complet de lumière
artérielle
 Thrombose complète: seule la partie proximale s’opacifie
 Rupture complète: extravasation PDC dans l’hématome
 Echographie-Doppler: +/-
 Dissection : Diminution calibre + accélération vitesse flux
 Ischémie associée: Absence de signal doppler en périphérie du
parenchyme
Traumatisme rénal

TDM en coupe axiale après injection du PDC au TDM en coupe axiale après injection du
temps néphrographique : PDC au temps parenchymateux :
Formation arrondie, médio rénale droite, de Défaut de rehaussement de la partie
contours nets et de densité comparable à celle de postérieure du rein gauche en rapport avec
l’aorte en rapport avec un pseudoanévrisme une ischémie segmentaire
rénal droit
Traumatisme du rein

Collection péri rénale avec lacérations profondes et une lésion arrondie intra rénale (*) se
rehaussant en parallèle que l’aorte (**): pseudo anévrysme du rein.
Traumatisme rénal

2- Thrombose veineuse rénale:


 Responsable d’une stase d’amont avec arrêt d’excrétion
urinaire.
 Echo-doppler: MEE le thrombus
 TDM: thrombus: +/-visible:
 Veine rénale élargie + zone spontanément hyperdense et
non rehaussée.
 Le rein est augmenté de volume.
 La néphrographie : faible, puis croissante et prolongée
 L'opacification pyélo calicielle : faible ou absente
Traumatisme rénal

Rupture de la jonction pyélo-urétérale :


 Svt : décélération qui étire le pédicule rénal.

 Enfant+++ (en particulier Sd JPU)

 Imagerie:
 Extravasation de PDC visible au temps excrétoire

(≠ fuites vasculaires: précoce)


 L’urine opacifiée se collecte à la partie moyenne de
l’espace péri rénal fuse autour de l’uretère
 Rupture complète: uretère non opacifié
rénal

Classification de l’American Association for the Surgery of Trauma


(AAST)

 Grade I
 Contusion rénale
 Hématome sous capsulaire non expansif
 Pas de lacération parenchymateuse
 Grade II
 Hématome péri rénal, non expansif
 Lacération du cortex < à 1 cm de profondeur sans fuite urinaire
 Grade III
 Lacération du cortex > à 1 cm
sans fuite urinaire
 Grade IV
– Lacération s’étendant au système collecteur(fuite urinaire)
– Lésion segmentaire vasculaire avec infarcissement rénal
– Lésion pédiculaire vasculaire avec hématome contenu
– Thrombose artérielle pédiculaire sur dissection
 Grade V
Avulsion du pédicule vasculaire rénal
Rein multi fracturé
Traumatisme rénal

Contusion parenchymateuse rénale droite ( Lacération mineure rénale droite (Grade II)
Grade I)
Traumatisme rénal

TDM en coupes axiales après injection du PDC aux temps artériel et portal montrant un
hématome péri rénal gauche associée à une lacération parenchymateuse mineure. Grade II
Traumatisme rénal

Hématome péri rénal gauche associé à lacération profonde sans fuite urinaire. Grade III
Traumatisme rénal

Hématome péri rénal gauche (*) avec lacérations profondes (>). Lésions
grade III.
Traumatisme rénal

Importante collection péri rénale droite confinée au rétro péritoine (*) refoulant le rein et la tête du
pancréas en avant (**) associée à des contusions et lacérations rénales sans extension au système
collecteur. Lésions grade III.
Traumatisme rénal

Collection péri rénale droite post traumatique partiellement dense au contraste spontané (*):
uro hématome (a), associée à une lacération rénale profonde (**) (b) et une extravasation du
produit de contraste au temps excrétoire (>) témoignant de la lésion du système excrétoire.
Lésion grade IV de l’AAST.
Traumatisme rénal

Eclatement du rein (*) avec hématome intra et péri rénal. Lésion grade 5 de l’AAST.
Traumatisme rénal

Facture complète polaire supérieure du rein droit avec hématome péri rénal avec fuite
urinaire du PDC au temps tardif. Grade IV
Traumatismes du membre supérieur
Traumatismes de l’épaule
Traumatismes de l’épaule

 Les traumatismes de l’épaule sont fréquents


 Les lésions peuvent intéresser les trois articulations principales de
l’épaule (l’articulation gléno-humérale, l’articulation acromio-
claviculaire et l’articulation sterno-claviculaire).
 L’imagerie occupe une place de plus en plus importante dans la prise
en charge des ces traumatismes.
 Le scanner multi barrettes est utile pour préciser les traits de fracture,
leur nombre, la taille, le déplacement ainsi que l’angulation des
fragments les uns par rapport aux autres.
 Il permet aussi de guider la conduite à tenir thérapeutique
Intérêt des reconstructions.
Traumatismes de l’épaule

 Entorses et luxations acromio-claviculaires:


 Fréquentes
 Mécanisme: traumatisme direct sur le moignon de l’épaule, le bras en adduction
ou pendant le long du corps.
 Classiquement, on décrit 4 degrés d’atteinte:
 stade 0 : Entorse par distension du ligament acromio-claviculaire, sans rupture
ligamentaire. Absence de lésion radiologique
 stade 1 : subluxation par rupture du ligament acromio-claviculaire. tiroir
inféro-supérieur + mobilité en « touche de piano »
 stade 2 : Rupture des ligaments acromio-claviculaires et coraco-claviculaires ,
tiroir antéropostérieur.
 stade 3 : Déchirure de la chape delto-trapézienne. clavicule sous-cutanée :
dislocation de l’articulation acromio-claviculaire.
Traumatismes de l’épaule

 Rx standards :

 Elargissement de l’interligne articulaire


 Déplacement de l’extrémité externe de la clavicule en haut et
en arrière .
 Les clichés sont normaux dans les entorses.
 Intérêt des clichés numérisés +++
Traumatismes de l’épaule

Luxation acromio claviculaire Luxation acromio claviculaire gauche


gauche stade 2 stade 3
Traumatisme de l’épaule

 Luxations sterno-claviculaires :
• Le déplacement peut être antérieur ou postérieur
• Radiologiquement, le diagnostic peut s’avérer difficile.
• Les luxations antérieures sont bénignes.
• Leur traitement est conservateur et le bilan radiologique
standard
• TDM : indispensable pour le diagnostic et le bilan des
complications des luxations postérieures.
Traumatisme de l’épaule

Cliché de face montrant une ascension de Incidence de Heinig montrant une


la clavicule gauche en faveur de luxation luxation sterno claviculaire gauche
sterno claviculaire gauche.
Traumatismes de l’épaule

Atteintes de l’articulation gléno-humérale


Les luxations antéro-internes :
 Les plus fréquentes de l’adulte. (plus de 95 % des luxations).
 Mécanisme: choc direct, avec chute sur le bras en abduction-
rotation externe.
 Radiographies standards :
 incidences : face, profil de Lamy ou profil trans thoracique
 Résultats:
 La glène est vide
 La tête se projette au-dessous de la coracoïde et en
avant de la glène .
 Rechercher : fragment glénoïdien antérieur / fracture
associée du trochiter ++++
Traumatismes de l’épaule

Luxation antéro interne sous coracoïdienne Luxation anétro interne gauche


droite
Traumatismes de l’épaule
 Les luxations postérieures :
 Beaucoup plus rares (5%), fréquemment méconnues.
 Mécanisme: traumatisme indirect en rotation interne forcée
 Rx standards :
 Résultats:
 Sur l’incidence de face:
o Impossibilité de dégager l’interligne gléno-huméral
o Pseudo élargissement de l’espace gléno-huméral
o Rotation interne de la tête humérale.
 Sur le profil:
o Tête se projette en arrière de la glène ou à cheval sur le
bord postérieur.
 L’ association avec une fracture du col chirurgical ou
anatomique est rare .
 TDM :
 confirme le diagnostic de luxation en cas de doute
 permet un bilan lésionnel précis en cas d’irréductibilité.
Traumatisme de l’épaule

Luxation postérieure de l’épaule


Traumatismes de l’épaule

Fractures de l’extrémité supérieure de l’humérus :


 Les fractures du col chirurgical sont les plus fréquentes.
 Les fractures tubérositaires sont parfois méconnues
quand elles sont isolées.
 Rx standards :
 Sur les clichés de face et de profil:
o La visibilité dutrait de fracture au niveau du col
chirurgical est parfois difficile.
o Bascule de la tête humérale
o Modification de l’angulation céphalo très évocatrices
diaphysaire.
Traumatismes de l’épaule

 Pour les fractures tubérositaires isolées:


 La MEE du trait de fracture + déplacement:
o Plus facile pour le trochiter
o Plus difficile pour le trochin.
 Les fractures céphalo-tubérositaires sont bien détectées sur
les clichés standards.
 La TDM permet le bilan pré thérapeutique.
 Elle précise :
– le nombre de fragments
– l’atteinte des tubérosités
– l’état de la gouttière bicipitale.
Traumatismes de l’épaule

Radiographies de l’épaule de face montrant Fractures déplacées du col


chirurgical de l’humérus gauche
Traumatismes de l’épaule

TDM en coupes axiales de l ‘épaule gauche montrant une Fracture communitive de


l’extrémité supérieure de l’humérus gauche
Traumatismes de l’épaule

TDM de l’épaule gauche en reconstructions coronales et 3D mode VR


montrant une fracture communitive déplacée de l’extrimité supérieure de
l’humérus gauche .
Traumatismes de l’épaule

Fracture du col chirurgical de l’humérus


gauche
Les traumatismes du bras
Traumatismes du bras

Fracture de la diaphyse humérale :


 Mécanisme : Le plus souvent
 Traumatisme indirect au niveau du coude
trait oblique, parfois spiroïde.
 Rx standards:
 Trait de fracture au niveau 1/3 moyen ou inférieur +
angulation à sommet antéro-externe.
 Traitement :
 chirurgical à foyer fermé.
 Rechercher une atteinte des nerfs radial et médian++++.
 La pseudarthrose est une complication tardive possible.
Traumatismes du bras

Fracture épiphyso métaphyso diaphysaire Fracture déplacée sous


complexe de l’humérus gauche tubérositaire gauche
Traumatismes du coude
Traumatismes du coude

 Cliniquement, on peut opposer :

 Les atteintes avec déformation du coude :

o Luxation
o Fracture de la palette humérale
o Fracture de l’olécrane.
 Les atteintes sans déformation du coude:

o Fracture ou luxation de la tête radiale


o Fracture du capitellum
Traumatismes du coude

 La luxation du coude :
 II aire à un traumatisme indirect dans l’axe de l’avant bras.

 Se voit essentiellement chez l’adulte jeune.

 Habituellement postéro-externe

 Rx standards : montrent

o Cavité sigmoïde vide sur le profil

o L’olécrane se projette entre les deux piliers de la palette sur

l’incidence de face.
o Rechercher une fracture associée++++
Traumatismes du coude

 Complications:
 Étirement

 Compression,

 Voire de rupture de l’artère humérale

la recherche du pouls radial avant et après

réduction s’impose.
 La laxité chronique est exceptionnelle, avec possibilité de

constitution secondaire d’ostéomes


Traumatismes du coude

 Fractures de la palette humérale :

 Se voient chez le sujet jeune lors de traumatisme très violent.


 Mécanisme: même que celui qui entraîne une luxation du coude.
 Souvent multi-fragmentaires .
 Rx standards : montrent
o Trait de fracture supra condylien transversal +/- déplacement
postérieur du fragment distal.
o Trait articulaire vertical, sagittal dans les fractures en Y (sus et
inter condyliennes).
o L’atteinte uni condylienne est rare rechercher un trait
de refend trochléen.
Traumatismes du coude

Fracture communitive de la palette humérale droite


Traumatisme du coude
Fracture de l’olécrane :
 Mécanisme :
o Choc direct : chute sur le coude en flexion.
 Rx standards :
 Sur les clichés F/P du coude :
 Trait de fracture transversal articulaire avec ascension du
fragment proximal.
 Classification de Merle d'Aubigné : selon siège du trait
fracture
A= Pointe de l’olécrane
B= Corps de l’olécrane
C= Base rechercher fracture associée de la
coronoïde+ instabilité du coude ++++
 Principale complication : Pseudarthrose +++
Traumatisme du coude

Radiographie du coude gauche de profil du


montrant une fracture de la base de l’olécrane
Traumatisme du coude

 Fracture de la tête radiale:


 Considérée comme une luxation avortée.

 La douleur à la prono-supination est un signe important.

 Radiographies standards :

 Trait de fracture perpendiculaire à la glène

 Enfoncement ou déplacement du fragment.

 Rechercher une fracture associée du condyle+++


Traumatismes du coude

Luxation de la tête radiale :


 Mécanisme : Traumatisme indirect.
 Radiographies standards :
o Clichés d’avant-bras en totalité à la recherche d’une fracture
du cubitus ++++.
o Perte des rapports articulaires entre le condyle
huméral et la tête radiale déplacée en avant.
 Réduction de la fracture du cubitus la réduction de la
luxation de la tête radiale.
 L’irréductibilité de la tête radiale nécessite une réduction
chirurgicale.
 Le risque évolutif est la luxation pérennisée de la tête radiale.
Traumatismes du coude

 Fracture du capitellum :
 Fracture parcellaire intra-articulaire.

 Parfois associée à une fracture complexe.

 Radiographies standards :

 Trait de fracture rarement vu à rechercher sur le profil+++.


 Il détache un fragment condylien antérieur, ou laisse une encoche

condylienne.
 Taille du fragment + son extension à la trochlée vont
conditionner le geste chirurgical en fonction de l’âge du patient.
Les traumatismes de l’avant-bras
Traumatismes de l’avant bras

 Fractures des 2 os de l’avant bras :


 Intéressent la diaphyse des deux os.
 Mécanisme:
 Choc indirect par chute sur la main.
 Clinique:
 Raccourcissement + déformation de l’avant bras en baïonnette
 mobilité conservée du coude et du poignet.
 La prono-supination est limitée et douloureuse.
 Clichés face + profil de l’avant-bras :
 Doivent comprendre le coude et le poignet.
 trait de fracture se situe au niveau du tiers moyen ou à l’union tiers
moyen – tiers inférieur de la diaphyse.
 Il est transversal ou oblique, exceptionnellement spiroïde.
 Apprécier l’importance du déplacement et de la rotation.+++
Traumatismes de l’avant bras

Rx de l’avant bras droit de face et profil montrant


une fracture déplacée des deux os de l’avant bras
Traumatismes de l’avant-bras

 Le traitement est chirurgical.


 Lésions associées:
 Luxation de la têteradiale en cas de fracture du cubitus.
 Disjonction radio-cubitale inférieure en cas de fracture du
radius.
 Complications :
 Immédiates
 Vasculaires et nerveuses : rares.
– À distance:
 Pseudarthrose
 Synostose des deux os de l’avant-bras.
Traumatismes de l’avant bras

Rx de l’avant bras gauche face et profil montrant une


fracture communitive de l’extrimité inférieure du
radius associée à un fracture de l’extrimité inférieure
de l’ulna.
Traumatismes de l’avant bras

Rx de l’avant bras droit face et profil montrant une fracture chevauchée des
deux os de l’avant bras.
Traumatismes du membre inférieur
Traumatismes du bassin
Traumatismes du bassin

 Fréquents
 Traumatisme violant ( AVP, chute)
 Polytraumatisme
 Urgence+++: pronostic vital ( lésions vasculaires), pronostic
fonctionnel
 Imagerie: bilan lésionnel, complications, geste interventionnel,
suivi
 PEC multidisciplinaire/ choix thérapeutique: stabilité ou non des
fractures.
Traumatismes du bassin

Lésions de l’anneau pelvien

 Fracture de l’arc postérieur :

Sacrum: fracture souvent horizontale


Atteinte nerveuse++++
Articulations sacro iliaques: disjonction
Pure/ Fracture disjonction
Aile iliaque : mécanisme violant( compression)
hématome sous péritonéal
Traumatismes du bassin

Rx du bassin de face montrant une Rx du bassin de face montrant une


fracture de l’arc iliaque antérieur fracture déplacée de la branche ischio
pubienne droite
Traumatismes du bassin

 Fracture de l’arc antérieur :

 Fracture – disjonction de la symphyse pubienne

 Fracture du cadre obturateur.


Traumatismes du bassin

TDM en coupes axiales montrant


une fracture peu déplacée de
l’aile iliaque droite.

TDM en coupes axiales montrant une fracture peu


déplacée de la branche ischio pubienne droite
Traumatismes du bassin

TDM avec reconstructions 3D montrant une


fracture de la branche ilio pubienne gauche
Traumatismes du bassin

TDM en coupes axiales avec reconstructions coronales montrant une fracture peu déplacée de
la symphyse pubienne sans disjonction de cette dernière.
Traumatismes du bassin

Association des deux arcs :

– Fracture instable

 Homolatérale:

o Fracture de Malgaigne ( aile iliaque)

o Fracture de voillemier

 Croisées « en anse de seau »les plus instables


Traumatismes du bassin

Fractures du cotyle

 Articulaire et instable +++

 Coxarthrose ( congruence)
Traumatismes du bassin

Fractures de la paroi postérieure :

 Détache un fragment de la paroi postérieure.

 Surface rétro cotyloïdienne


Traumatismes du bassin

TDM du bassin en coupe axiale montrant une fracture de la paroi postérieure


du cotyle gauche . La tête fémorale est en place
Traumatismes du bassin

TDM du bassin en reconstruction coronale montrant une fracture de la paroi


postérieure du cotyle. La tête fémorale est en place.
Traumatismes du bassin

 Fracture de la colonne postérieure :


 Détache la totalité de la colonne

 Le trait de fracture frontal s’étend de la grande échancrure sciatique

partie postérieure de l’arrière fond du cotyle

branche ischio pubienne.

 La colonne postérieure est déplacée en arrière et en rotation

interne.
Traumatismes du bassin

TDM en coupes axiales avec reconstructions coronales, sagittales et 3D( vue postérieure)
montrant une fracture de la colonne postérieure du cotyle gauche associée à une luxation
postérieure de la tête fémorale .
Traumatismes du bassin

 Fracture de la colonne antérieure :


 Associée à une fracture de la colonne postérieure ou transversale.

 Le trait a une orientation frontale.

 Il descend et coupe le toit sur son secteur antérieur, l’arrière-fond et

l’échancrure ischio pubienne.

 Cette fracture se caractérise par son :

– Déplacement en rotation externe

– Enroulement vers le haut et en avant.


Traumatismes du bassin

TDM du bassin en reconstruction coronale montrant une fracture


communitive du toit de cotyle gauche. Sphéricité conservée de la tête
fémorale.
Traumatismes du bassin

Fracture complexe de la colonne antérieure du cotyle droit.


Traumatismes du bassin

 Fracture transversale :
 Son trait divise l’os iliaque en deux segments:
– Supérieur, iliaque, rattaché au sacrum et donc stable
– Inférieur, ischio pubien, instable.
 Passe toujours par le centre de la tête fémorale qui peut se
luxer en dedans (luxation centrale).

 Rechercher systématiquement une lésion des articulations


sacro-iliaques ++++
Traumatismes du bassin

 Fractures complexes :

 Associent au moins deux des formes élémentaires déjà décrites.

 Divisent l’os iliaque en plus de deux fragments.

 Déplacement exagéré+++
Traumatismes du bassin

Rx et TDM du bassin en reconstructions coronales


montrant une fracture complexe du cotyle droit
Traumatisme du bassin

TDM du bassin en reconstructions 3D mode VR montrant


une fracture complexe du cotyle gauche
Traumatismes du bassin

Fracture complexe du cotyle gauche


Traumatismes du fémur
Traumatismes du fémur
 Extrémité supérieure du fémur :
 Surviennent chez les sujets jeunes lors d’un violent traumatisme (AVP).
 Rx standards :
– Suffisent au diagnostic
– Bassin de face + hanche F/P (profil chirurgical d’Arcelin).
– Le trait peut être:
o Sous-capital
o Trans cervical (le plus fréquent)
o Basi cervical.
 Le déplacement est apprécié de face selon la classification de Garden
– Type 1: en coxa valga
– type 2: sans déplacement
– type 3: en varus accroché
– type 4: tête totalement libre
Traumatismes du fémur

 F. cervico ou pertrochantériennes simples :

 Sont stables

 F. inter ou sous-trochantériennes, pertrochantériennes complexes ou

trochantéro-diaphysaires :

 Sont instables.

 Le risque de nécrose du fragment céphalique est d’autant plus

important que le déplacement est marqué (Garden 3 et 4).


Traumatismes du fémur

Fracture pertrochantérienne déplacée du fémur droit


Traumatismes du fémur

Fracture déplacée trochantéro diaphysaire


Fracture basi cervicale gauche
gauche
Traumatismes du fémur

 Diaphyse fémorale :

 Risque hémorragique important +++.

 Bilan radiologique doit :

o Etre effectué après traction.

o Comporter deux incidences orthogonales

o Visualiser les articulations sus et sous-jacentes


Traumatismes du fémur

Rx du fémur gauche de face montrant


une fracture chevauchée de la diaphyse
fémorale
Traumatismes du genou
Traumatismes du genou

 Fractures de l’extrémité inférieure du fémur :

– On peut distinguer les fractures supra condyliennes


métaphysaires, des fractures condyliennes épiphysaires .

– Le diagnostic radiographique des fractures uni condyliennes est


parfois difficile.

– Elles nécessitent une ostéosynthèse solide pour éviter raideur,


désaxation ou arthrose.
Traumatismes du genou

 Fractures de la patella:
 Consécutives à un choc direct.

 Les fractures transversales :

o Interrompent l’appareil extenseur,

o de diagnostic évident sur le profil.

 Les fractures sagittales :

o moins évidentes sur le cliché de face.


Traumatismes du genou

 Fracture des plateaux tibiaux :


 Fréquentes.

 II aire à des mécanismes indirects de compression axiale ou

latérale.
 S’accompagnent fréquemment de lésions ligamentaires.

 Pronostic fonctionnel articulaire grave

 Diagnostic précis passe souvent par la réalisation d’une TDM


(analyse des fragments et de leur déplacement, de l’importance du
tassement associé).
Traumatismes du
genou
Classification de Duparc et Ficat

 Type I: Fracture uni-


tubérositaire latérale/
médiale
 Type II: Fracture bi
tubérositaire

 Type III : Fracture spino-


tubérositaire médiale

 Type IV : Fracture
comminutive
Traumatismes du genou

TDM du genou en coupes axiales avec reconstructions 3D montrant une fracture


uni tubérositaire latérale type I avec diastasis inter fragmentaire de plus de 2 mm
Traumatismes du genou

TDM du genou en reconstructions coronales et sagittales montrant une


fracture tassement uni tubérositaire latérale .
Traumatismes du genou

TDM du genou en reconstructions sagittales et 3D montrant une fracture communitive du plateau


tibial latéral Type IV.
Traumatismes du genou

Fracture spino tubérositaire du


plateaux tibial gauche
Traumatismes du genou

Les entorses du genou et les lésions méniscales :


 Fréquentes.

 l’exploration radiologique retrouve l’absence de fracture.

 Le bilan des lésions ménisco-ligamentaires : l’IRM +++ en dehors


du contexte d’urgence.
 L’encoche du condyle externe doit faire évoquer une lésion du
croisé antérieur.
 Un arrachement latéral d’un plateau tibial évoque une lésion

ligamentaire associée. (Fracture de Second)


Traumatismes du genou

Fracture chevauchée de la jambe droite


Traumatismes de la cheville
Traumatismes de la cheville

 Les fractures malléolaires :


 On distingue:

– Les fractures sus-ligamentaires / abduction ou par rotation

(rupture du ligament tibio-fibulaire).


– Les fractures sous-ligamentaires/ adduction ( ligament reste intact)

 Les clichés de face, profil et 3/4 interne et externe suffisent pour le

diagnostic +++.

 Le traitement est chirurgical précoce pour permette une réduction

parfaite
Traumatismes de la cheville

Rx de la cheville droite F/P montrant une fracture bi


malléolaire.
Messages à retenir
Messages à retenir

 Situation fréquente : AVP++++

 TDM : Permet de définir toutes les indications chirurgicales en


urgence.

 Traumatismes graves (polytraumatisme)

 Pronostic vital engagé → urgence diagnostic et prise en charge


 Radiographie standard: première intention

 Tomodensitométrie+++: bilan complet des lésions


Bibliographie
1) S. Hamada, C. Paugam-Burtz ; Traumatismes abdominaux 2013. Elsevier Masson
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7) V. Poirrier, B. Escude, I. Granier , C. Langlois, A. Bonafe. Exploration radiologique des
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Elsevier Masson
9) Nadine Martin-Duverneuil ,Jaques Chiras 1997 : 6 -Traumatismes maxillo-faciales 170-210 .
10) Jean Garcia, Traumatismes du membre inférieur; 2003. Elsevier Masson
11) Blin, B.Megy, C.Thiebaut, A.Cotten, F-M.Lopez. Les traumatismes du membre supérieur
QCM1
 Les fractures transversales des rochers sont des fractures dont :
a) Le plan de fracture sagittal perpendiculaire à l’axe du rocher
b) Plan de fracture est coronal, perpendiculaire à la surface latérale
de l’os temporal.
c) Se compliquent dans 88 % des cas de paralysie faciale immédiate
ou secondaire
d) Se compliquent souvent de lésions intra labyrinthiques
irréversibles par ouverture du catex osseux du labyrinthe.
QCM 2
 Pour les fractures transversales de la face type Le fort II :

a) Elles sont liées à la fragilité entre les poutres et les piliers du massif

facial.

b) Les coupes coronales perpendiculaires au plan fracturaire

démontrent mieux ces lésions

c) Détachent le plateau palato dentaire du reste du massif facial

d) Détachent ,sans déplacement, le plateau palato dentaire et la

pyramide nasale du reste du massif facial.


QCM3
 Pour le traumatisme rénal, le stade III est défini par :

a) Une lacération du cortex > à 1 cm sans fuite urinaire

b) Lacération du cortex < à 1 cm de profondeur sans fuite


urinaire
c) Lacération s’étendant au système collecteur(fuite urinaire)
d) Avulsion du pédicule vasculaire rénal
REPONSES

 QCM1: a, d

 QCM2: a ,b ,c

 QCM3: a

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