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Fiche 16.

Typologies de délinquants et de crimes


Annie Beziz-Ayache, Magali Ravit
Dans Fiches 2021, pages 115 à 121
Éditions Ellipses
ISBN 9782340039995
© Ellipses | Téléchargé le 08/11/2023 sur www.cairn.info par Mohammed EL BAKIR (IP: 105.154.27.169)

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Fiche 16
Typologies de délinquants
et de crimes

I. Les typologies de délinquants


II. Les typologies de crimes

• Définitions

• Classification : mode de classement reposant sur la notion de catégorie.


• Catégorie : ensemble de biens ou d’individus possédant des caractéristiques
communes.
• Typologie : mode de classement reposant sur la notion de type.
• Type : modèle de référence pour réaliser un classement.
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L’étude des typologies de délinquants contribue à l’explication de l’action criminelle.
Elle permet de regrouper les délinquants qui présentent des caractères communs dans
un même type (I). Les typologies de crimes ne correspondent pas à la classification
des actes criminels retenue en droit pénal général. En effet, elles n’utilisent pas
comme critère de distinction la gravité des crimes commis (II).

I. Les typologies de délinquants

Les typologies de délinquants sont nombreuses et variées. On parle à leur propos


de l’approche différentielle de criminels ». La première fut celle de Ferri (A). On
retiendra aussi la typologie de Seelig (B) et celle de Fattah (C) avant de signaler
deux autres typologies (D).

A. La classifcation de Ferri

E. Ferri (1857-1929), un des fondateurs de la criminologie (V. Fiche 6) a classé


les criminels en cinq catégories :
x les criminels-­nés : ils présentent les caractéristiques du type criminel de
Lombroso (V. Fiche 4).

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x les criminels aliénés : ils sont devenus criminels en raison d’une grave ano-
malie mentale.
x les criminels d’occasion et les criminels d’habitude sont répertoriés en fonction
de la fréquence avec laquelle ils passent à l’acte.
x les criminels d’occasion : il s’agit d’individus qui, en temps ordinaire, sont socia-
lement adaptés. Cependant des circonstances particulières vont les conduire à
commettre une action criminelle. Leur geste est imprévisible et ils deviennent
criminels « par occasion ». La majorité des délinquants sont des délinquants
d’occasion.
x les criminels d’habitude ou plus exactement, par habitude acquise : poussés
à l’infraction par leur conduite et leur expérience antérieures ainsi qu’une
altération de leur personnalité, ils cèdent facilement à leurs impulsions.
Les serial-­killeurs en sont un exemple : ils commettent leurs crimes de façon
répétée. Les criminels d’habitude correspondent à la catégorie juridique des
récidivistes et des multirécidivistes. Mais à la différence de la définition don-
née par le Code pénal, en criminologie, la récidive désigne toute réitération
d’infraction (Pour la récidive en droit pénal V. C. pén. art. 132-8 et s.). Il ne
faut pas non plus confondre le délinquant d’habitude avec la notion juridique
de délit d’habitude qui nécessite la réalisation de plusieurs actes identiques
dont chacun, pris isolément, ne constitue pas un acte répréhensible.
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x les criminels passionnels : ce sont des personnes, généralement hypersensibles,
qui ont perpétré un crime sous l’effet de facteurs occasionnels. La cause de
l’infraction est un évènement qui aurait pu ne pas se produire. Un exemple
de criminel passionnel : le meurtrier par amour ou jalousie. D’autres passions,
comme la haine ou la vengeance, peuvent aussi conduire au crime passion-
nel. E. de Greeff, dans son célèbre ouvrage Amour et crimes d’amour (1973) a
démystifié ces types de délinquants.

B. La typologie de E. Seelig

Criminologue autrichien, E. Seelig (1890-1964) est l’auteur d’un Traité de


criminologie. En prenant en considération les traits de la personnalité du délinquant,
les mécanismes psychiques le conduisant à l’acte criminel et sa façon de réaliser
l’acte criminel, il propose une classification comprenant huit types de délinquants :
x les criminels professionnels réfractaires au travail ;
x les criminels, auteurs de délits patrimoniaux par résistance amoindrie ;
x les criminels par agressivité ;
x les criminels par manque de freins sexuels ;
x les criminels agissant sous l’emprise d’une crise : ils trouvent dans le crime la
seule issue de la crise qu’ils traversent ;

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x les criminels à réactivité primitive : leur processus psychique aboutissant à
l’acte criminel représente une réaction primitive ;
x les criminels par idéologie ;

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x les criminels par indiscipline sociale ;
À ces huit types, E. Seelig ajoute des types mixtes et la catégorie des criminels
atypiques qui sont des cas isolés relevant d’aucun des huit types principaux.

C. La classification de Fattah

E. A. Fattah auteur de La victime est-­elle coupable ? (1971) a élaboré une typologie


de délinquants fondée sur la réaction sociale différentielle. En prenant la réaction
sociale comme critère de base, il distingue trois catégories de délinquants :
x les sacrifiables : il s’agit d’individus démunis qui forment les cibles privilégiées
des organes de la justice ;
x les inaccessibles : groupe formé par les déviants et les marginaux dont le style
de vie ne correspond pas à la norme sociale ;
x les intouchables : ils ne sont pas soumis, de par leur statut, au droit commun.
Chefs d’état et diplomates entrent dans cette catégorie.
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D. Autres typologies

1. Il existe des typologies biopsychologiques qui reposent sur des critères psycho-
logiques, voire psychiatriques pour classer les criminels en trois catégories :
criminels occasionnels, constitutionnels et malades mentaux. Certains font
appel à la délicate notion d’anormalité pour différencier le délinquant normal
et le délinquant anormal ou délinquant aliéné. Ce dernier souffre d’un blocage
dans son développement intellectuel (arriéré mental) ou d’un trouble mental
(dément). Il peut s’agir aussi d’un délinquant qui commet un crime sous la
pression d’un trait dominant de son caractère (délinquant caractériel).
2. La minorité qui est le critère de distinction, en droit pénal général, des délin-
quants majeurs et mineurs est appréciée différemment en criminologie. L’âge
de la majorité pénale est fixé à 18 ans et des tranches d’âge déterminées en
fonction du degré de discernement du mineur, permettent de retenir ou non
la responsabilité pénale. En revanche, pour les criminologues, le jeune a une
personnalité en formation dont l’achèvement se situe entre 23 et 25 ans.
Aussi, la distinction criminologique délinquant majeur-­délinquant mineur
(V. Fiche 13) laisse une place à la notion de « jeune délinquant adulte » âgé
de 21, voire 23 ou 25 ans.

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II. Les typologies de crimes

La classification la plus importante en droit pénal général distingue les infractions


contre les biens, contre les personnes et contre la chose publique.
La classification victimologique des crimes met en évidence les crimes aux victimes
réelles, fictives ou potentielles ainsi que les crimes sans victimes (V. Fiche 8).
On retiendra en cette place les classifications fondées, l’une sur la motivation du
criminel (A), l’autre sur le nombre d’individus, auteurs du crime (B).

A. Classification qualitative

En fonction de la motivation du criminel, Jean Pinatel (1913-1999) distingue les


crimes primitif, utilitaire, justicier et organisé.

Le crime primitif
Il résulte d’une libération soudaine de l’activité criminelle. Une telle réaction
spontanée échappe à tout contrôle. C’est le cas, par exemple, de cette impulsion
criminelle qui conduit un individu à tirer sur son rival amoureux découvert par hasard.

Le crime utilitaire
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Il constitue le seul moyen pour se libérer d’une situation dangereuse. Il concerne
aussi bien les infractions contre les personnes comme le meurtre par une épouse de
son conjoint, auteur de violences graves et répétées que les infractions contre les biens
comme le détournement de fonds dans une entreprise par un salarié dans le besoin.

Le crime justicier
C’est le crime perpétré par un individu animé par un idéal de vengeance qui agit
pour une cause qui ne lui est pas personnelle. Par son geste, il entend rétablir l’ordre
ou la justice. Le caractère désintéressé de l’acte permet de le différencier du crime
utilitaire. Sont des crimes justiciers :
x le crime idéologique : il est considéré par son auteur comme un devoir (par
exemple, l’attentat politique),
x le crime commis par altruisme ou crime prophylactique : son auteur le commet,
pour réaliser, selon lui, un bien (par exemple, l’euthanasie),
x l’homicide passionnel,
x le délit symbolique : il entraîne une souffrance à une personne sans lien direct
avec le délinquant comme le meurtre sans mobile d’un individu dans le but
d’en atteindre un autre,
x le délit revendicatif : c’est celui dont l’auteur est le défenseur dans une affaire
qui ne la concerne pas,
x le délit d’aventure généré par l’insatisfaction,

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x le délit autopunitif dirigé contre l’auteur lui-­même par l’intermédiaire d’un
acte qui atteint autrui.

Fiche 16 • Typologies de délinquants et de crimes


Le crime organisé
C’est le crime commis par un délinquant faisant preuve d’une organisation méthodique
dans la préparation et la commission de son acte. M. Cusson souligne que « le crime
n’étant pas organisation mais transgression, comment peut-­il être en même temps
criminel et organisé ? ». Du point de vue criminologique, le crime organisé ne doit pas
être confondu avec l’ensemble des crimes et délits commis « en bande organisée »,
c’est-­à‑dire assorti de cette circonstance aggravante visée à l’article 132-71 du Code
pénal. Il n’est pas non plus l’association de malfaiteurs » définie à l’article 450-1 du
même code. Le crime organisé peut prendre plusieurs formes. Il est brutal dans les
cas de hold-­up, racket ou cambriolage. Il consiste en des activités illicites procurant
des revenus dans les cas de trafic de stupéfiants ou de proxénétisme ou bien en des
infractions de ruse (fraudes fiscales par exemple) de la part des délinquants « en
col blanc ». Le crime organisé peut être le fait d’un délinquant qui agit seul mais il
est surtout le fait de réseaux de délinquants ou d’organisations criminelles. Ainsi, à
grande échelle, on parle de criminalité organisée (V. infra).

B. Classification quantitative
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Le nombre de participants au crime constitue le critère de cette classification.
On y trouve :
x Le crime isolé. C’est celui que l’auteur réalise totalement seul depuis l’élabora-
tion du projet jusqu’au passage à l’acte, qu’il s’agisse d’une atteinte aux biens
ou aux personnes. Les crimes isolés sont très variés.
x Crime et pluralité. Les crimes commis par plusieurs auteurs constituent la délin-
quance de groupe. Il s’agit des crimes en association et des crimes de foule.
– crimes en association. Du point de vue criminologique, ils englobent toutes
les qualifications juridiques, en droit pénal général, des participants aux
crimes : auteurs, coauteurs et complices, aussi bien au stade de la prépa-
ration que de la réalisation de l’infraction.
Les crimes commis en association peuvent être des crimes réalisés par des bandes
d’adolescents, généralement moins organisées que les bandes de malfaiteurs adultes.
Souvent associées au trafic de drogue, elles commettent des violences physiques, des
vols ou des destructions. Outre la finalité criminelle, l’aspect ludique de la bande et
un sentiment d’irresponsabilité unissent les jeunes.
Il peut s’agir de crimes organisés perpétrés par des organisations criminelles.
M. Cusson définit ces dernières comme « des associations structurées, hiérarchisées et
permanentes de délinquants professionnels obéissant à des règles contraignantes et
planifiant méthodiquement leurs opérations ». Appelées aussi « syndicats du crime »
(P. Morvan, Criminologie, LexisNexis, p. 171), elles existent depuis l’Antiquité (V.

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par exemple, la piraterie). Aujourd’hui, elles ont pris une grande ampleur et on peut
citer sans être exhaustif : la mafia sicilienne, les cartels colombiens et mexicains, les
mafias russes, les organisations de yakuzas au Japon, les triades chinoises. Elles sont,
sur le territoire français, les auteurs d’activités criminelles nombreuses et violentes :
racket, extorsion de fonds, trafic de drogue, blanchiment d’argent, fraudes boursières
notamment. Elles se caractérisent par un nombre important de membres recrutés de
façon sélective, une organisation reposant sur une structure hiérarchique de forme
pyramidale sous l’autorité d’un chef, avec une discipline stricte. Leur objectif essentiel
tend vers la réalisation de profits financiers immédiats et des profits économiques,
surtout grâce aux monopoles sur certains marchés (stupéfiants). En se développant
contre les organes institutionnels, elles cherchent à neutraliser, par la violence, la
corruption et la loi du silence (l’omerta), les systèmes répressifs et judiciaires. Ces
organisations criminelles évoluent dans un environnement qui change rapidement.
Aussi, se tournent-­elles vers des actions très diverses comme, par exemple, les
fraudes aux modes de paiement électronique, le trafic de biens culturels ou celui des
contrefaçons. La criminalité organisée prend une dimension internationale. Elle se
mondialise (V. Fiche 11).
– crimes de foule. Ils ne font pas l’objet d’une organisation professionnelle
mais sont commis par plusieurs individus rassemblés spontanément ou sur
l’impulsion de leaders ou meneurs. Le rôle de ces derniers est important lors
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de la préparation de l’action criminelle et le caractère anonyme du groupe
facilite le défoulement de chaque participant (V. en ce sens Criminologie,
Précis Dalloz, 7e éd., p. 653).

• À retenir

Toute typologie est simplification. Aussi « il importe de reconnaître qu’une


classification, quelle qu’elle soit, ne contiendra pas toute la richesse de l’individualité
des êtres et risque très facilement de donner une image déformée de l’homme
dans son intégralité et de sa vie dans la collectivité. Notre travail de classification
nécessaire à l’amélioration de nos connaissances se soldera par un échec si, dans
notre effort de compréhension, nous perdons de vue ces vérités » : cité par G. Kellens
in Dict. sc. crim, V. Typologies de délinquants, p. 940 et s.

Pour en savoir plus


− Pour une étude détaillée des typologies de délinquants et de crimes : R. Gassin, S.
Cimamonti, P. Bonfils, Criminologie, 7e éd., Dalloz, p. 607 à 653.
− D. Zagury, v° Crimes passionnels, Dict. sc. crim. 2004, p. 195.
− D. Zagury, v° Serial Killers, Dict. sc. crim. 2004, p. 863.
− R. Gassin, « La notion de crime organisé en criminologie », RPDP, 2008, p. 667.

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− M. Cusson, Criminologie actuelle, PUF, 1998.
− S. Queret, Le crime organisé, coll. « Que sais-­je ? », PUF, 5e éd., 2005.
− (ssdir.) J. Pradel et J. Dallest, La criminalité organisée : droit français, droit international

Fiche 16 • Typologies de délinquants et de crimes


et droit comparé, LexisNexis, 2012.
− P. Bonfils, v° Criminalité organisée, Dict. sc. crim. 2004, p.204.

POUR S’ENTRAÎNER : QCM

1. Un délinquant d’habitude est celui qui commet


a. des délits d’habitude
b. des crimes de façon répétée
2. E. Ferri
a. est l’auteur d’une typologie de délinquants
b. est l’auteur de la définition du criminel-­né
c. n’a pas envisagé la catégorie des délinquants d’occasion
3. L’attentat politique
a. est un crime primitif
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b. est un crime idéologique
c. n’est pas un crime autopunitif
4. Le crime organisé
a. est commis par l’intermédiaire des réseaux de délinquants
b. n’est jamais commis par un seul individu
c. constitue une circonstance aggravante de tous les crimes
5. La délinquance de groupe vise
a. seulement les « syndicats de crime »
b. les crimes de foule
c. seulement les crimes en association

CORRIGÉ

1. b. ; 2. a. ; 3. b. ; 4. a. ; 5. b.

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