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Fiche 12.

Facteurs endogènes de la criminalité (1)


Annie Beziz-Ayache, Magali Ravit
Dans Fiches 2021, pages 83 à 90
Éditions Ellipses
ISBN 9782340039995
© Ellipses | Téléchargé le 08/11/2023 sur www.cairn.info par Mohammed EL BAKIR (IP: 105.154.27.169)

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Fiche 12
Facteurs endogènes
de la criminalité (1)

I. L’hérédité
II. Troubles mentaux et toxicomanies

• Définitions

• Nosographie internationale des maladies mentales : classification des


maladies d’après leurs caractères distinctifs.
• OFDT : Observatoire français des drogues et de la toxicomanie.
• Drogue : terme incluant selon l’OFDT, les stupéfiants, les substances psychotropes,
l’alcool, le tabac, les colles, les solvants et les substances de synthèses non
encore classées.
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Le criminel subit l’influence d’éléments extérieurs à sa personne qui peuvent le
conduire au crime. Il s’agit des causes exogènes liées au milieu environnant physique
ou socio-­économique (V. Fiche 14). Il est aussi déterminé par des causes endogènes
c’est-­à‑dire des facteurs liés à son être biologique et psychique. Parmi ces derniers,
outre le sexe et l’âge qui permettent de saisir la répartition de la criminalité entre
les hommes et les femmes (V. Fiche 13), l’hérédité, les maladies mentales et les
toxicomanies sont, à des degrés différents, des facteurs criminogènes.

I. L’hérédité

La reconnaissance de l’hérédité dans la formation de la personnalité est admise


de façon unanime. Se pose alors la question de savoir s’il peut y avoir transmission
des conduites criminelles par hérédité. En d’autres termes, est-­ce que les enfants
issus de parents biologiques délinquants présentent un risque accru de commettre des
infractions ? La réponse ancienne illustrée par le proverbe « tel père, tel fils » a pris
une forme scientifique au cours des xixe et xxe siècle. Elle a conduit les criminologues
à chercher dans l’hérédité biologique l’indice d’un déterminisme criminel ou d’une
prédisposition héréditaire à la délinquance.

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Plusieurs méthodes ont été utilisées pour tenter de connaître l’influence de l’hérédité
sur le criminel.

A. La méthode généalogique

Elle consiste à reconstituer la généalogie d’une famille et à partir de là, est calculé
le nombre de délinquants et de crimes de génération en génération. Mais en procédant
ainsi, le rôle de l’hérédité n’est pas isolé de l’influence du milieu.

B. La méthode statistique

En observant un groupe de criminels, on compte pour chacun d’eux le nombre


des ascendants qui ont été eux-­mêmes délinquants. Les résultats laissent à penser
que cette méthode conduit à déterminer plus une prédisposition au crime qu’une
véritable hérédité criminelle.

C. La méthode des jumeaux

Mise au point par J. Lange en 1929 en Allemagne puis utilisée dans des études
menées aux USA et dans les pays scandinaves, il s’agit d’observer et de comparer
les comportements respectifs de vrais jumeaux (univitellins) et de faux jumeaux
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(bivitellins). Il en résulte une concordance de comportements dans deux tiers des
cas dans la première catégorie de jumeaux, ceux qui ont un patrimoine génétique
identique alors que cette concordance n’est que d’un tiers des cas chez les faux
jumeaux. On a conclu à une influence de l’hérédité sur la délinquance. Aujourd’hui,
cette méthode n’est plus utilisée.

D. Le chromosome du crime

Au milieu du xxe siècle, des recherches fortement médiatisées ont porté sur
une prétendue détermination chromosomique criminologique. Par exemple, une
enquête menée en milieu carcéral en Écosse par une équipe médicale concluait à la
présence d’un chromosome surnuméraire dans une proportion importante de détenus
qui présentaient de plus une morphologie particulière. Il existe normalement 23
paires de chromosomes dans le noyau de chaque cellule du corps humain, 22 sont
identiques et la 23e diffère selon le sexe. En cas de chromosome surnuméraire, il y a
aberration chromosomique pouvant avoir des effets sur la santé ou (et) le caractère
de l’individu. L’équipe médicale affirme avoir trouvé un chromosome surnuméraire
chez les criminels.
Cette thèse a perdu sa crédibilité grâce à des études récentes. Le chromosome
du crime n’existe donc pas.
S’il est vrai que les antécédents héréditaires ne sont pas un facteur de criminalité,
les antécédents personnels antérieurs à la naissance (incidence congénitale physique

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infectieuse, par exemple), concomitants à la naissance (traumatisme obstétrical, par
exemple) ou postérieurs à la naissance (troubles du premier développement) exercent
une influence sur la formation de la personnalité du délinquant mais ne sont pas

Fiche 12 • Facteurs endogènes de la criminalité (1)


des facteurs criminogènes directs.

II. Troubles mentaux et toxicomanie

Dès la fin du xviiie siècle et au début du xixe siècle, J.G. Cabanis (1757-1808) et
J.E. Esquirol (1772-1840), deux psychiatres français, affirmaient que le criminel était
un malade mental. Grâce aux progrès de la psychiatrie, des recherches ont été menées
pour savoir s’il existe un lien entre criminalité et trouble mental.

A. Présentation des principaux troubles mentaux

Selon la définition donnée par l’Organisation Mondiale de la Santé, les troubles


mentaux désignent « l’ensemble de symptômes ou de comportements cliniquement
reconnaissables, associés à la détresse et à la perturbation des fonctions personnelles ».
Des troubles mentaux proprement dits, il faut exclure les anomalies anatomiques
du cerveau ainsi que les troubles de la biochimie du cerveau. Même si la neurochirurgie
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permet des investigations très poussées en ces domaines, il n’a pas été démontré
que ces anomalies et ces troubles sont des facteurs déterminants de criminalité (Sur
l’influence du cerveau sur la violence, V. P. Carly, L’homme agressif, éd. O. Jacob 1987).
Sans entrer dans des détails d’ordre médical qui n’ont pas leur place dans cet ouvrage,
les principaux troubles mentaux sont les suivants :

1. Les affections psychiatriques


Il s’agit des psychoses et des troubles graves de la personnalité.
x Les psychoses traduisent un bouleversement radical des rapports du sujet
avec la réalité et avec lui-­même. Elles prennent deux formes différentes :
– les psychoses chroniques : elles altèrent le jugement ou l’affectivité.
Dans le premier cas, elles prennent la forme de délires paranoïaques
(sentiment de persécution, certitude d’avoir raison, jalousie), dans le
deuxième cas, l’affection s’appelle schizophrénie (perte de contact avec
le monde extérieur) ;
– le trouble bipolaire de l’humeur appelé autrefois psychose maniaco-­dépressive.
x Les troubles graves de la personnalité. Sous cette appellation, on trouve « l’état
limite » ou « borderline » (sentiment de vide, auto-­agressivité, relation instable)
et la perversité qui est une anomalie de l’affectivité. Les pervers sont des êtres
amoraux, jaloux, agressifs qui font le mal par plaisir. Les tueurs en série ou serial
killers qui ont commis au moins trois crimes distincts séparés par un laps

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de temps sont une catégorie de pervers. La psychopathie et la sociopathie
sont des troubles de la personnalité qui se manifestent par une personnalité
« antisociale » ou « dyssociale » (froideur à l’égard d’autrui, indifférence aux
normes sociales, agressivité et agitation. Exemple de psychopathe : G. George,
auteur de sept meurtres accompagnés de viols dans les années 1990).

2. Les autres catégories de pathologies mentales


Elles regroupent :
x Des affections neuropsychiatriques comme l’épilepsie, les arriérations mentales
et la démence.
– les arriérations mentales : elles proviennent généralement d’une malformation
héréditaire, de l’usage abusif par la mère, lors de la grossesse, d’alcool ou
de drogue ou bien d’une maladie. Elles prennent plusieurs formes : idiotie
(niveau mental d’un enfant de trois ans) ; imbécillité (niveau mental d’un
enfant de trois à six ans) ; débilité mentale dont les différents degrés
dépendent du quotient intellectuel (par exemple, le débile profond a un
QI inférieur à 50) ;
– la démence : caractérisée par un affaiblissement progressif des facultés
mentales, la démence traumatique est consécutive, par exemple, à des
blessures ou commotions cérébrales. La démence sénile est due parfois à
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la maladie d’Alzheimer.
x Les troubles mentaux liés à l’utilisation de substances psychoactives. Ils sont
consécutifs à l’utilisation d’alcool et de drogues (V. supra).

B. Les troubles mentaux criminogènes

En reprenant les différentes catégories de troubles mentaux, les études menées


sur le sujet du lien entre maladies mentales et criminalité ont mis en évidence les
points suivants :
x la proportion des débiles mentaux légers est plus importante chez les délin-
quants que chez les non délinquants. Il s’agit généralement de délinquants
primaires, auteurs de violences, délits sexuels, incendies ;
x les individus atteints de démence sénile commettent des vols et des délits
sexuels ;
x les personnes souffrant de schizophrénie sont auteurs de meurtres et d’agres-
sions sexuelles ;
x les paranoïaques commettent des crimes passionnels (meurtres par jalousie)
et des meurtres par fanatisme politique ;
x les serials killers réalisent leurs crimes sur des victimes faibles et vulnérables ;
x il n’y a pas de lien entre épilepsie et violence ;

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x les sujets souffrant de névroses c’est-­à‑dire de troubles qu’ils ne peuvent domi-
ner comme la neurasthénie, l’hystérie, les phobies, les troubles obsessionnels
compulsifs – TOC –, ne deviennent pas en général des criminels.

Fiche 12 • Facteurs endogènes de la criminalité (1)


Il faut se garder de confondre crime et maladie mentale. En effet « la plupart des
crimes et délits ne sont pas commis par des malades mentaux et, par exemple, moins
d’un homicide sur 20 est le fait d’un malade mental et moins de 1 % des auteurs de
violences sexuelles présentent une pathologie psychiatrique avérée » : J.-L. Senon
et C. Hanzanera, AJ pén., 2007, p. 367 ; dans le même sens et des mêmes auteurs,
Information psychiatrique 2006/8, p. 645. Selon une étude datant de 2004, huit
hommes et sept femmes détenu(e)s sur 10 sont atteint(e)s d’un trouble mental.
Cette étude ne dit pas si ces troubles préexistaient à l’incarcération des personnes
mais apprend que la majorité des détenus cumulent plusieurs pathologies et (ou)
une problématique addictive à l’alcool ou aux drogues : Enquête de prévalence sur les
troubles psychiatriques en milieu carcéral, étude pour le ministère de la Santé et le
ministère de la Justice, déc. 2004. En réalité, la majorité des malades mentaux ne
sont pas violents mais ils sont surreprésentés parmi les victimes de violence.

C. Toxicomanie et criminalité

Alcool et drogues illicites constituent des substances psychoactives associées le


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plus souvent à la commission d’actes criminels.

1. Les effets criminogènes de l’alcool


L’alcoolisme est un facteur de criminalité. L’alcoolisme aigu, c’est-­à‑dire l’ivresse,
par la diminution de l’attention engendrée, est à l’origine des infractions d’imprudence.
Il est aussi, par l’agressivité qui l’accompagne, à l’origine des homicides et blessures
volontaires. L’alcoolisme chronique entraîne agressivité, impulsivité et parfois crise
de delirium tremens et conduit à la commission de meurtres ou de coups et blessures.
Selon les statistiques, le lien entre alcoolisme et certaines infractions est certain,
notamment dans le cas de :
x homicides et coups et blessures volontaires (entre la moitié et les ¾ des cas) ;
x maltraitance à enfants ;
x violences conjugales (50 %) ;
x délits sexuels (50 %) ;
x incendies volontaires (40 à 45 %) ;
x homicides et blessures par imprudence lors d’un accident de la circulation :
selon les chiffres clés de la justice, pour l’année 2015, le contentieux relatif
à l’alcool au volant représentent 45 % des condamnations pour délits routiers
et 18 % de l’ensemble des condamnations délictuelles.

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2. Les effets criminogènes des drogues
L’Observatoire français des drogues et de la toxicomanie – OFDT – définit le terme
drogue ainsi : « produit psychoactif naturel ou synthétique utilisé par une personne
en vue de modifier son état de conscience ou d’améliorer ses performances, ayant un
potentiel d’usage nocif, d’abus de dépendance et dont l’usage peut être légal ou non. »
Selon les effets qu’ils produisent sur l’activité du système nerveux central, les
stupéfiants sont placés en trois catégories :
x ceux qui la ralentissent : l’opium et ses dérivés (morphine – héroïne) ;
x ceux qui l’augmentent : cocaïne et crack ;
x ceux qui la perturbent ou sont hallucinogènes : cannabis, marijuana, haschisch,
LSD 25, ecstasy.
À cela s’ajoute l’abus de certains médicaments illicites (amphétamine, par exemple)
et de produits inhalants.
Pour les aspects toxicologiques cliniques des drogues V. Drogues, Dict. sc. crim.
p. 278
Selon S. Brochu (V. supra), l’usage de la drogue pousse à la délinquance. Il en
fait la démonstration en distinguant la criminalité psycho-­pharmacologique et la
criminalité économico-­compulsive.
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x La criminalité psycho-­pharmacologique
Elle désigne les crimes et délits commis sous l’influence de substances psychoactives,
résultant d’une consommation aiguë ou chronique. Leurs effets sont : notamment
l’excitabilité, la paranoïa, la désinhibition, les perturbations cognitives et l’altération
du jugement. Elles peuvent entraîner, pour certaines, un comportement criminel. Ainsi,
par exemple, la consommation de cocaïne, par l’état d’excitation psychique qu’elle
fait naître peut aboutir à la commission de meurtres ou d’infractions sexuelles. La
conduite sous l’effet du cannabis multiplie par deux le risque d’être responsable d’un
accident de la circulation. La consommation d’opiacés comme la morphine, facteur
de diminution des facultés intellectuelles et de pulsions violentes est, en revanche,
peu susceptible de conduire au crime. Il faut noter qu’il existe un lien important entre
intoxication alcoolique et criminalité psycho-­pharmacologique.

x La criminalité économico-­compulsive
Elle désigne les crimes commis afin d’obtenir les moyens pour entretenir l’usage de
drogue. La dépendance à une substance onéreuse peut conduire le consommateur à
commettre des actes criminels pour financer la consommation de drogues. Il devient
alors l’auteur de délits à visée lucrative comme les vols à l’étalage, les vols avec
violence, les cambriolages de pharmacie ou d’escroquerie comme le trafic de fausses
prescriptions. Enfin, le système de distribution illicite des drogues fait naître des
violences au sein du milieu où se font les transactions.

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La connaissance des liens entre drogues et criminalité a des conséquences en
matière de politique criminelle. Elle détermine la façon dont les pouvoirs publics
doivent répondre aux crimes et délits liés à la drogue et les moyens de réduire cette

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criminalité. La complexité de ces questions est d’autant plus grande que la consommation
de drogues exacerbe souvent les problèmes sociaux et psychopathologiques existants.

• À retenir

Les antécédents héréditaires, les maladies mentales, la consommation d’alcool et


(ou) de drogue sont, à des degrés divers, des facteurs criminogènes. Cependant,
ils n’impliquent pas obligatoirement, à eux seuls, une trajectoire criminelle.

Pour en savoir plus


− M. Renneville, Crime et folie, Deux siècles d’enquêtes médicales et judiciaires, Fayard, 2003.
− P. Salvage, « La grande délinquance est-­elle une maladie ? », Dr. pén. fév. 2010, Étude 3.
− S. Bourgoin, Serial Killers. Enquête sur les tueurs en série, Grasset, 1999.
− V° Retard mental ; v° Organiques (troubles mentaux), v° Psychopathie ; v° Psychoses
chroniques in Dict. sc. crim., 2004.
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− S. Brochu, Drogue et criminalité. Une relation complexe, PUF, 2e éd., 2006, Montréal.
− S. Brochu, N. Brunelle, C. Plourde, Drogue et criminalité, Paramètre, 2016, PU Montréal.
− E. Hache, v° Psychoactives (troubles liés à l’utilisation des substances),
Dict. sc. crim. 2004, p. 766.

POUR S’ENTRAÎNER : QCM

1. Le chromosome du crime :


a. a été mis en évidence par la méthode généalogique
b. a été mis en évidence par la méthode des jumeaux
c. n’existe pas
2. Les crimes passionnels sont le plus souvent commis par :
a. des paranoïaques
b. des serials killers
c. des personnes souffrant exclusivement de phobies
3. Commettre un délit à visée lucrative est une forme de :
a. criminalité psycho-­pharmacologique
b. criminalité économico-­compulsive

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4. Après la naissance, les troubles du premier développement :
a. sont toujours un facteur criminogène
b. ne sont pas un facteur criminogène direct
5. Une personne souffrant de schizophrénie peut être l’auteur :
a. d’un meurtre
b. d’une agression sexuelle
c. d’un incendie volontaire

CORRIGÉ

1. c. ; 2. a. ; 3. b. ; 4. b. ; 5. a., b. et c.
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