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Théories criminologiques contemporaines:

I. Théories étiologiques
II. Théories de la criminologie de la réaction sociale
III. Théorie de l’acte criminel ou criminologie empirique

I. Théories étiologiques:

A. Théories du conflit de culture et des sous-cultures délinquantes:


Les théories du conflit culturel et des sous-cultures délinquantes, suggèrent que
parfois, des groupes adoptent des règles différentes de celles de la société
principale, ce qui crée des sous-cultures encourageant des comportements
déviants. En bref, elles montrent comment les différences culturelles peuvent
influencer la criminalité dans certains groupes.

B. La théorie des associations différentielles:


E.H. Sutherland a énoncé la théorie des associations différentielles.
La théorie des associations différentielles explique que les gens apprennent à être
délinquants en fréquentant des personnes ayant des comportements criminels,
comme des amis ou des membres de la famille. Si quelqu'un est davantage
influencé par ces comportements que par des comportements conformes, il est
plus susceptible d'adopter des comportements criminels. En résumé, cette théorie
souligne l'importance des relations sociales dans l'apprentissage de comportements
déviants.
C. La théorie écologique:
La théorie écologique étudie comment l'endroit où les gens vivent peut influencer
le comportement criminel. Elle regarde des choses comme le nombre de personnes,
la pauvreté, et la qualité des logements pour comprendre comment ces aspects de
l'environnement peuvent contribuer à la criminalité. En résumé, la théorie
écologique explore comment l'endroit où quelqu'un vit peut affecter s'il commet des
crimes ou non.

D. La théorie de l’anomie:
• Anomie (vient du grec a nomos, « sans loi »): concept signifiant l’affaiblissement
du rôle des normes sociales.
La théorie de l'anomie dit que lorsque les règles de la société deviennent confuses
ou disparaissent, les gens peuvent se sentir perdus moralement. Dans ce chaos,
certains peuvent adopter des comportements déviants pour trouver le succès ou la
satisfaction, car les normes claires font défaut. En résumé, cette théorie explique
comment le flou des règles sociales peut contribuer à des comportements
criminels.

II. Théories de la criminologie de la réaction sociale:

A. Le courant interactionniste
L'interactionnisme regarde comment nos relations avec les autres influent sur le
fait de faire des choses illégales. En résumé, il explique comment nos interactions
sociales peuvent nous pousser à agir de manière criminelle.
B. La criminologie radicale ou abolitionniste
La criminologie radicale ou abolitionniste remet en question le système de justice
pénale classique et suggère parfois de l'abolir complètement. Elle analyse les
raisons profondes de la délinquance, critique la manière dont on stigmatise les
criminels, et propose des alternatives axées sur la prévention, la réhabilitation et le
changement social plutôt que sur la punition. En résumé, c'est une approche qui
veut repenser fondamentalement la façon dont la société traite la délinquance en
privilégiant des solutions plus globales et équitables.

III. Théorie de l’acte criminel ou criminologie empirique:

A. L’analyse stratégique de la délinquance


L'analyse stratégique de la délinquance, c'est comprendre pourquoi les gens
commettent des crimes en regardant leurs motivations, les occasions qui se
présentent, et comment la société réagit. En résumé, c'est examiner les raisons
derrière les comportements criminels.

B. Le contrôle social et les fonctions de la peine


Le contrôle social représente l'ensemble des mécanismes par lesquels la société
cherche à influencer et à corriger le comportement de ses membres, vise à
maintenir l'ordre au sein de la société. Les fonctions de la peine, telles que la
rétribution, la prévention et la réhabilitation, représentent des éléments cruciaux
dans la réponse à la déviance. Toutefois, trouver un équilibre entre ces objectifs
demeure un défi complexe pour les systèmes de justice pénale.

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