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UHII – CASABLANCA Licence Fondamentale

Module : Droit Pénal Général


FSJES Ain Sebaa Droit en Français
Pr MADANI Nabil Année Universitaire : 2016/2017 Etudiant : ……………………………………………………………...

INTRODUCTION

I. INTRODUCTION

A. Notion de droit pénal


1. Définition de droit pénal
La branche de droit positif qui a pour objet l’étude et la répression des comportements
déviants et qui portent atteinte à l’ordre public.
La science juridique qui développe une approche basée sur l’observation du phénomène
criminel auquel elle entend apporter des réponses.
Poser des interdits reconnus dans une société donnée et veiller à leur respect.
Un « miroir » reflétant l’échelle des valeurs admises par la société à un instant donné.
Définir « les infractions punissables, les conditions dans lesquelles ceux qui les
commettent peuvent être poursuivis et les peines qu’ils encourent ».
Le droit de l’infraction ou de l’incrimination.
Pour objectif principal de « Sanctionner les comportements déviants des hommes ».

2. Caractères du droit pénal


Chercher les finalités du droit pénal incite à en dévoiler les fonctions principales.
De fréquentes critiques, souvent contradictoires : laxiste/trop sévère.
Concilier l’inconciliable : la sécurité et la liberté.

Fonctions du droit pénal :


Une fonction répressive

Droit répressif, « gendarmes des autres droits ».


Une fonction rétributive

Prononcer le juste châtiment pour rétablir l’ordre social : la peine est afflictive et
infamante.
Une fonction de prévention ou de dissuasion

Dissuader tous ceux qui se disposeraient de transgresser.


Une fonction de resocialisation et de rééducation

La sanction pénale n’est plus seulement tournée vers l’acte commis et de leur sanction,
mais autant vers l’avenir.

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3. Nature du droit pénal
Droit public ou droit privé?

Le droit pénal mérite d’être classé parmi les branches du droit public :
o L’Etat est toujours partie au procès pénal au biais du ministère public.
o Sur l’objet même du droit pénal : déterminer les agissements qui troublent la
société et organiser la répression de ces infractions.
o La puissance publique ayant le monopole de l’incrimination et la maitrise de la
sanction.
Une matière rattachée plus souvent au droit privé :
o De nombreuses règles pénales constituent la garantie et la sanction des droits
subjectifs : en réprimant un délit, comme le délit de vol, le Code pénal cherche à
défendre un droit privé : le droit de la propriété.
o L’organisation judiciaire : les mêmes juridictions –les tribunaux de première
instance et les cours d’appel- qui rendent à la fois la justice pénale et la justice
civile.
o Les règles instituées par la procédure pénale s’efforcent normalement d’assurer la
sauvegarde des droits et libertés de l’individu poursuivi.
Parmi les matières mixtes.

B. Evolution du droit pénal


1. Les idées fondant le droit pénal
Doctrines fondées sur l’idée de justice : « punitur qquia peccatum est »:

Dans les civilisations primitives (la loi du talion, Code de Hammourabi…)


Chez les philosophes grecs anciens (Platon) ;
Dans la doctrine chrétrienne ;
Dans la philosophie de la justice absolue.
Doctrines fondées sur l’utilité sociale : « punitur ne peccetur »

L’idée de prévention (bentham) : « La peine doit se faire craindre plus que le plaisir
désirer ».
Ecole néo-classique : doctrines de synthèse (Rossi, Guizot):

Fondé à la fois sur la justice (dans son principe) et sur l’utilité sociale (dans son
application)
Ne punir « pas plus qu’il n’est juste, pas plus qu’il n’est utile » : on éliminera les peines
trop sévères et les peines superflues.
Ecole positiviste italienne

Abandonner les notions de justice :

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o L’école anthropologiste (les facteurs individuels du crime – Lombroso et sa théorie
du criminel-né »).
o L’école sociologique (les facteurs sociaux du crime).
Le pragmatisme :

Retenir les systèmes qui, après expérience, donnent les meilleurs résultats.
Epoque actuelle

La doctrine de la défense sociale nouvelle (Marc Ancel) : prévention et réinsertion.


Une contestation du système social : l’assimilation (hasardeuse) du crime à une
« situation-problème », devant se régler par la conciliation, ou, au pire, par la justice
civile.
Prôner un retour à la notion de responsabilité.
Un regain en faveur de la notion de châtiment, d’intimidation et de neutralisation des
personnes dangereuses.
Tenir compte des données sociologiques, ou médicales et biologiques.

2. Principales étapes marquant l’évolution du droit pénal


Droit pénal-vengeance

Evolution de la justice privée à la justice publique (Loi du Talion, composition,


vengeance publique).
Droit pénal-expiation

Une signification morale.


Droit utilitaire

Intimider le coupable et la collectivité.


Droit pénal éducatif

Reclassement du coupable.
Période ancienne :

Une instabilité de la justice : le droit du plus fort.


Périodes de réactions instinctives privées : une réaction brutale et spontanée contre le
crime.
Au début une vengeance privée (illimitée, non-proportionné au mal causé, une distinction
entre les atteintes mineures et les fautes les plus graves), ensuite une vengeance publique
(limitation de la vengeance avec des degrés, système accusatoire).
L’inconvénient : l’impunité est favorisée.
Des mécanismes régulateurs semblant primitifs : une sorte de proportionnalité de la peine
au mal subi par la victime.
Certains comportements ne vont plus porter atteinte à un autre individu, mais au groupe
social lui-même dans son entier : c’est la société qui va se venger elle-même.

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Le droit pénal n’est alors plus privatif : il prend un caractère public.
La justice privée :

La victime ou son groupe reste le bénéficiaire de la répression mais sous le contrôle d’une
autorité centrale.
L’apparition de l’abandon nodal.
La justice publique :

Le triomphe du droit pénal public (l’Etat en appui du droit romain).


Retour de la vengeance, mais sociale, collective.
Absorption de la justice ecclésiastique par la justice royale.
Arbitraire de la peine.
Types arbitraires : Du Roi/Du juge/Du système répressif.
Le monopole de l’Etat dans la poursuite et la sanction.
L’augmentation du nombre des infractions publiques.
Changement et multiplication des catégories de sanctions et la sévérité des peines.
Procédure inquisitoire : secrète, écrite non contradictoire. Limitation des moyens de
preuve.
Sanction pénale : exemplarité, sévérité et arbitraire.
Justice pénale : extrême complexité, arbitraire et rigueur.
« Un fleuve majestueux s’épuisant en d’innombrables canaux particuliers » Royer.
Une fonction de prévention générale (« spectacle de la douleur »).
Une fonction d’intimidation (« pédagogie de l’effroi »).
Dominance des peines corporelles et des supplices, malgré la présence de certaines
sanctions patrimoniales.
« Homocriminalis » versus cruauté :
o Pendaison,
o Enfouissement,
o Exposition sur la roue la face tournée vers le ciel et les membres brisés,
o Bûcher…
La justice ecclésiastique :

Recherche d’une justice alternative au droit féodal présentant d’inconvénients majeurs.


Certaines particularités liées à la qualité de la peine (afflictive et médicinale).
Le droit pénal musulman :

Plusieurs incriminations sont prévues par le Coran (homicide volontaire, fornication,


brigandage...).
Les éléments constitutifs des infractions définis et soulevés par les jurisconsultes.
L’infraction : toute atteinte à autrui se répercutant nécessairement sur la collectivité dans
le sens d’un trouble : à la fois individuel, collectif et religieux.
La responsabilité suppose un esprit saint.

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3. Le droit pénal marocain contemporain
La naissance du droit pénal marocain contemporain :

Avant le protectorat :

Distribution des peines selon des règles affluant de sources plurielles.


Avant l’arrivée de l’Islam au pays :

La coutume exerçait son pouvoir, sans concurrence aucune.


Les comportements humains prohibés déterminées par les normes pénales produites in
situ.
Pas de compétition entre les coutumes.
Avec l’arrivé de l’Islam au pays :

Difficulté pour la normativité pénale à supplanter le droit de souche :


o Légitimité sociologique de la coutume acquise aux yeux des marocains :
Enracinement de la coutume dans les consciences et les pratiques
Absence de l’indispensable de structure de mise en œuvre sur le terrain.
Place au pragmatisme : recherche de la meilleure des solutions offertes par les systèmes
de répression en compétition.
o Les fervents défenseurs de la charia : compréhension du bénéfice que l’idée de
justice pouvait tirer du maintien de la coutume.
o Les tribus : persuasion de l’impossibilité d’opposition la spécificité des coutumes
aux commandements religieux embrassés spontanément par les habitants.
Processus d’harmonisation et d’hybridation des solutions répressives de sources
différentes :
o Imagination de méthodes maintenant la coutume en activité sans sacrifice du
dogme.
Processus pragmatique d’échange :
o Vivacité des coutumes et éviter tout conflit entre la foi des marocains et les
solutions qu’ils appliquaient.
L’Islam servait de couverture idéologique à la coutume :
o Ses principes juridiques et ses valeurs scrupuleusement protégés.
Besoin du Marocain d’être en règle avec sa foi.
Adaptation des coutumes à la nouvelle conjoncture:
o Soumises aux lois de l’écriture arabe : exposées spontanément au test d’adéquation.
Effets de la négociation implicite avec la charia encore visibles.
Conservation sans peine de la spécificité de la coutume.
Naissance à des solutions sauvegardant le pluralisme, évitant la tension et harmonisant les
lois de la sociologie avec celles de la théologie.

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Pendant le protectorat :

Faute politique du Protectorat :


o Essai sans exploit du Protectorat de l’introduction de son droit pénal et à en imposer
l’application aux Marocains.
Préparer le terrain :
o Fragiliser les liens de solidarité entre normativité pénale islamique et coutume.
o Créer des schismes au sein de la société marocaine.
o Revivification de la coutume aux dépens de la charia.
Imposition du Protectorat de sa supervision de la structure et du fonctionnement de la
justice répressive (d’une certaine manière).
o Retarder la généralisation de l’application de son droit : préparer l’invasion
juridique.
« Dahir berbère » :
o Fonder de grands espoirs pour installer durablement la tension.
o Une tentative de christianisation du pays et de séparation entre Arabes et Berbères.
Un abus juridique incontestable et une violation des principes du Protectorat au détriment
du Sultan :
o Aucun appui local crédible.
Retarder de plusieurs années l’application aux Marocains du droit pénal né en France :
o Les dahirs introduits au Maroc, dès 1912, ne concernaient que les ressortissants
français.
o 1953 : promulgation de 4 dahirs imposant sa législation aux nationaux.
Un triple coup de force :
o Bouleverser la nature du rapport entre l’autorité chargée de créer et de distribuer les
peines et les individus sur lesquels pesait la menace de la punition.
o Constituer l’acte final de tout un processus d’acculturation juridique.
o Le Maroc devint un « pays sans loi » selon les propres termes de l’historien
Charles-André Julien.
S’assurer de la licéité de sa démarche auprès des jurisconsultes musulmans avant
d’accentuer la rigueur du Code pénal.
Faire fi à la longue et exemplaire expérience de coexistence entre Charia et coutume :
o User des moyens à sa disposition pour introduire son droit et en étendre le régime
aux nationaux.
o 40 ans pour engager le Royaume aux chemins de la dépendance juridique.
Reconduction du droit pénal introduit par le Protectorat, aux immédiats lendemains du
retour à l’indépendance.
Après l’indépendance :

Le maintien du statu quo juridique sert à préparer le terrain à la pérennisation de la


validité du modèle transposé par la France au Maroc :

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o La décision de proroger la durée de vie des codifications de 1953 au-delà du jour de
la déclaration du retour à l’indépendance.
Reconduction du droit pénal introduit par le Protectorat, aux immédiats lendemains du
retour à l’indépendance :
o Maintien officiel des quatre dahirs : décision fut prise des semaines avant la
signature de la Déclaration d’Indépendance (le 2 mars 1956).
Comment interpréter, dans ces conditions, la faible réaction de la classe politique contre
une décision manifestement contraire à ses attentes ?
o La réforme profonde de la justice pénale ne pouvait être l’œuvre d’un jour.
o L’affirmation de la souveraineté passait nécessairement par la démonstration de la
capacité de la société à rendre justice.
o Faire avec le système en place.
o Nulle autre issue pratique que celle qui devait compter sur l’existant.
Interdiction de l’exercice par les pachas et caïds des pouvoirs exorbitants et autonomes de
répression.
La pérennisation du modèle légué par le Protectorat.
Décision de caractère technique : monopolisation du pouvoir pénal par l’État.
L’édification d’un ordre pénal nouveau entièrement dépendant de celui en vigueur en
France :
o 1959 : promulgation du Code de procédure pénale.
o 1962 : promulgation du Code pénal.
Les soubassements doctrinaux du droit pénal marocain contemporain :

Si le crime n’existait pas, à quoi servirait le système pénal ?


En même temps, qui peut penser que son existence suffit à l’éradication du crime ?
Pourquoi alors la création des infractions et la distribution des sanctions s’accompagnent-
elles toujours d’un discours éradicateur ?
Pour le système pénal marocain : L’identification préalable des courants de pensée pénale
des idées nourrissant les principales solutions juridiques pénales.
Conservation de la structure classique intacte du système pénal marocain :
o L’infraction est le point d’entrée du labyrinthe judiciaire et l’exécution de la
sanction sa sortie unique.
o Quelques rectifications aux postulats de la doctrine classique et aux fonctions
éliminatrice et dissuasive assignées à la sanction.
o Evolution entravée du système pénal marocain aux questions de fond.
Cession au désir de punir et au souci de prévenir : l’ouverture sur les nouvelles écoles
tout en demeurant attaché aux postulats de la doctrine classique.
Dispose-t-il de la capacité nécessaire pour relever ces défis ?
o Les solutions classiques ne sont ni pragmatiques, ni efficaces.
o Les chiffres sur la délinquance : la surcharge carcérale et l’insuffisance des moyens
mis à sa disposition

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o L’état de la criminalité et le rôle des appareils en charge du contrôle social.
o Entre la criminalité légale et la criminalité réelle se cache un chiffre noir.
L’école néo-classique :
o Abandon du système des peines fixes ;
o Une place de choix consentie aux mesures de sûreté ;
o Le jeu des circonstances atténuantes ou aggravantes et des excuses légales ;
o Des institutions comme le sursis ou la libération conditionnelle ;
o Pousser dans le sens de l’individualisation de l’exécution des peines.
L’influence du contexte est généralement plus déterminante.

C. Contenu du droit pénal


1. Les branches du droit pénal et les sciences criminelles
Branches du droit pénal :

Le droit pénal général

Fixer les règles communes applicables à toutes les infractions de toute nature
Le droit pénal spécial

Etudier les règles applicables à des infractions particulières en en identifiant les éléments
constitutifs et la répression applicable.
La procédure pénale

Renvoyer au procès pénal en définissant l’organisation judiciaire en matière répressive et


le déroulement.
De nouvelles disciplines :

La criminologie

La science qui a pour objet l’analyse des facteurs susceptibles de conduire à des
comportements déviants ou criminels.
La pénologie

L’étude détaillée des sanctions encourues, prononcées et exécutées.


La criminalistique

La recherche des infractions et des criminels par le recours à d’autres disciplines


scientifiques.

2. Les rapports entre droit pénal et autres branches du


droit
Avec le droit civil :

Parfois les sanctions pénales viennent renforcer des sanctions civiles insuffisantes.

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Avec le droit commercial :

Un droit pénal des affaires : lutter contre les agissements frauduleux mettant en péril
l’épargne publique.
Avec le droit du travail :

Des sanctions pénales pour renforcer les obligations de l’employeur.


Avec le droit administratif :

Certains délits font appel à la notion de fonctionnaire.


Le rôle de prévention des infractions rempli par l’administration (la théorie des substituts
pénaux de Ferri).
Avec le droit constitutionnel :

L’évolution de la politique de l’Etat (problème de l’infraction politique).


Des dispositions de la Constitution concernent la responsabilité pénale des membres du
Gouvernement, et les immunités des membres du Parlement.
Avec le droit de l’environnement :

Emergence du droit pénal de l’environnement : lutter contre les comportements portant


atteinte à l’ordre public écologique.

D. Sources du droit pénal


Le droit pénal puise ses fondements de sources différentes, mais la loi reste sa source
principale.

1. La constitution
Edicter des principes et droits (l’essence de fondement du droit pénal) :
o Le principe de la présomption d’innocence (article 23);
o Le droit à un procès pénal équitable (article 23);
o Les droits garantis aux personnes détenues (article 23);
o L’abolition des anciennes pratiques de l’Etat policier (article 23);
o Assigner aux pouvoirs publics la responsabilité de la veille à la protection des
personnes et de leurs biens contre toute infraction (article 21);
o Le principe juridique de portée générale de la non-rétroactivité des lois (article 6).
o De la responsabilité pénale des membres du Gouvernements et du Parlement
(article 94).

2. La loi
Nullum crimen, nulla poena sine lege : La place centrale accordée à la loi, votée par le
parlement, en tant que source principale du droit pénal.
Article 71 : consacré ce principe de légalité
« Sont du domaine de la loi, outre les matières qui lui sont expressément dévolues par
d’autres articles de la Constitutions :

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Les libertés et droits fondamentaux prévus dans le préambule et d’autres articles
de la présente Constitution ; L’amnistie ; La détermination des infractions et des
peines qui leurs sont applicables ; La procédure civile et la procédure pénale ; Le
régime pénitentiaire ; ».

3. Le règlement
Contradiction avec le principe de la légalité de la peine ?
o Les partisans du principe de la séparation des pouvoirs tolèrent mal l’intervention
d’une autorité autre que le législatif dans ce domaine.
o L’intervention du pouvoir exécutif en matière pénal apparaît clairement dans les
contraventions.

4. La jurisprudence
Jouer un rôle très important en matière pénale : adaptation à l’évolution constante et
croissante de la criminalité.
Etendre l’application des dispositions pénales : cerner des faits infractionnels nouveaux
par rapport à l’incrimination prévue par le législateur.
Pas d’autorisation au juge à créer de nouvelles infractions (de la compétence du
législateur).

5. Les traités et les conventions internationales


Le rattachement exprès du Maroc aux conventions internationales :
o Le préambule de la Constitution.
o Le préambule du Code de procédure pénale.
Exemples :
o Pacte international relatif aux droits civils et politiques,
o Convention européenne des droits de l’homme…

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