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INTRODUCTION
I. INTRODUCTION
Prononcer le juste châtiment pour rétablir l’ordre social : la peine est afflictive et
infamante.
Une fonction de prévention ou de dissuasion
La sanction pénale n’est plus seulement tournée vers l’acte commis et de leur sanction,
mais autant vers l’avenir.
Le droit pénal mérite d’être classé parmi les branches du droit public :
o L’Etat est toujours partie au procès pénal au biais du ministère public.
o Sur l’objet même du droit pénal : déterminer les agissements qui troublent la
société et organiser la répression de ces infractions.
o La puissance publique ayant le monopole de l’incrimination et la maitrise de la
sanction.
Une matière rattachée plus souvent au droit privé :
o De nombreuses règles pénales constituent la garantie et la sanction des droits
subjectifs : en réprimant un délit, comme le délit de vol, le Code pénal cherche à
défendre un droit privé : le droit de la propriété.
o L’organisation judiciaire : les mêmes juridictions –les tribunaux de première
instance et les cours d’appel- qui rendent à la fois la justice pénale et la justice
civile.
o Les règles instituées par la procédure pénale s’efforcent normalement d’assurer la
sauvegarde des droits et libertés de l’individu poursuivi.
Parmi les matières mixtes.
L’idée de prévention (bentham) : « La peine doit se faire craindre plus que le plaisir
désirer ».
Ecole néo-classique : doctrines de synthèse (Rossi, Guizot):
Fondé à la fois sur la justice (dans son principe) et sur l’utilité sociale (dans son
application)
Ne punir « pas plus qu’il n’est juste, pas plus qu’il n’est utile » : on éliminera les peines
trop sévères et les peines superflues.
Ecole positiviste italienne
Retenir les systèmes qui, après expérience, donnent les meilleurs résultats.
Epoque actuelle
Reclassement du coupable.
Période ancienne :
La victime ou son groupe reste le bénéficiaire de la répression mais sous le contrôle d’une
autorité centrale.
L’apparition de l’abandon nodal.
La justice publique :
Avant le protectorat :
Fixer les règles communes applicables à toutes les infractions de toute nature
Le droit pénal spécial
Etudier les règles applicables à des infractions particulières en en identifiant les éléments
constitutifs et la répression applicable.
La procédure pénale
La criminologie
La science qui a pour objet l’analyse des facteurs susceptibles de conduire à des
comportements déviants ou criminels.
La pénologie
Parfois les sanctions pénales viennent renforcer des sanctions civiles insuffisantes.
Un droit pénal des affaires : lutter contre les agissements frauduleux mettant en péril
l’épargne publique.
Avec le droit du travail :
1. La constitution
Edicter des principes et droits (l’essence de fondement du droit pénal) :
o Le principe de la présomption d’innocence (article 23);
o Le droit à un procès pénal équitable (article 23);
o Les droits garantis aux personnes détenues (article 23);
o L’abolition des anciennes pratiques de l’Etat policier (article 23);
o Assigner aux pouvoirs publics la responsabilité de la veille à la protection des
personnes et de leurs biens contre toute infraction (article 21);
o Le principe juridique de portée générale de la non-rétroactivité des lois (article 6).
o De la responsabilité pénale des membres du Gouvernements et du Parlement
(article 94).
2. La loi
Nullum crimen, nulla poena sine lege : La place centrale accordée à la loi, votée par le
parlement, en tant que source principale du droit pénal.
Article 71 : consacré ce principe de légalité
« Sont du domaine de la loi, outre les matières qui lui sont expressément dévolues par
d’autres articles de la Constitutions :
3. Le règlement
Contradiction avec le principe de la légalité de la peine ?
o Les partisans du principe de la séparation des pouvoirs tolèrent mal l’intervention
d’une autorité autre que le législatif dans ce domaine.
o L’intervention du pouvoir exécutif en matière pénal apparaît clairement dans les
contraventions.
4. La jurisprudence
Jouer un rôle très important en matière pénale : adaptation à l’évolution constante et
croissante de la criminalité.
Etendre l’application des dispositions pénales : cerner des faits infractionnels nouveaux
par rapport à l’incrimination prévue par le législateur.
Pas d’autorisation au juge à créer de nouvelles infractions (de la compétence du
législateur).