Vous êtes sur la page 1sur 46

Sommaire

Préambule
Remerciement
Introduction
I. Contexte & Objectifs
1. Contexte de l’étude
2. Problématique de l’étude
3. Objectifs de l’étude
II. Étude documentaire
1. L’évolution de l’agriculture biologique au Maroc
2. Offre du producteur
3. Demande du consommateur
III. Étude qualitative
1. Objectif de l’étude
2. Méthodologie de l’étude
3. Principaux résultats de l’étude
A. Perception générale sur le secteur agroalimentaire au
Maroc
B. Le comportement du consommateur vis-à-vis du BIO
4. Synthèse
IV. Étude quantitative
1. Méthodologie de l’étude
2. Analyse des résultats
A. Tris à plat
B. Croisements bi variés
C. Croisements multivariés
3. Synthèse
V. Conclusion
VI. Webographie
VII. Annexes
Préambule

Dans le cadre de notre troisième année du cycle de la formation initiale à


l’école de commerce et de gestion Kenitra, il nous est proposé un projet qui
nous permet de mettre en pratique nos connaissances et nos compétences à
travers une étude de marché sur l’avenir du marché biologique au niveau du
secteur agroalimentaire.
Ainsi nous avons tout d’abord analysé le contexte dans lequel
s’effectuera cette étude, puis nous avons déterminé une problématique et des
objectifs afin d’établir le cadre général du projet.
Nous avons recueilli des informations sur le marché du bio au Maroc et
plus précisément au niveau de l’agroalimentaire dans le cadre de l’étude
documentaire.

Remerciement

Avant tout développement de la thématique de ce travail, il apparaît


opportun de commencer par des remerciements. La réalisation de cette étude
a été le fruit d’un travail acharné de recherche et de réflexion académique sur
un sujet d’actualité et grâce au concours de plusieurs personnes à qui nous
témoignons toute notre reconnaissance. Travailler sur ce projet nous a
indéniablement permis de pouvoir travailler en même temps sur l’identification
d’une problématique et d'étudier ses différents aspects.
Pendant des semaines, nous avons travaillé ensemble mettant en œuvre
toutes nos ressources, connaissances et acquis afin de fournir un travail de
qualité, toujours dans un esprit de professionnalisme, de sérieux et surtout
d’équipe.
Nous tenons dans un premier temps à exprimer notre gratitude pour
notre professeur Mr. BENYOUSSEF Hatim pour la rigueur de son encadrement,
sa disponibilité et surtout ses judicieux conseils. De même, nous remercions
vivement notre école l’ENCG de Kénitra de nous avoir donnée l’occasion de
réaliser ce travail enrichissant et fructueux ainsi que tout le cadre professoral
et administratif de veiller sur notre formation.
Nous tenons aussi à remercier tous ceux qui ont collaboré de près ou de
loin à la réalisation de ce travail, veuillez trouver dans ce travail le témoignage
de nos profondes gratitudes et de nos respectueuses admirations. Avec toute
notre reconnaissance, nous souhaitons que ce travail d’étude atteigne les
objectifs souhaités.
Introduction

L'Agriculture Biologique est un mode de production régie par une


réglementation qui interdit l'utilisation des produits de synthèse (engrais,
pesticides etc.) et qui encourage le recours aux moyens biologiques et
physiques.
La production biologique est passée, au fil des années, d'un simple
mouvement de société à un mode de production qui vise la préservation de
l'environnement agricole et la production d'aliments sains. Cette philosophie a
fait acquérir aux produits agricoles portant le label bio une bonne réputation
auprès de la ménagère des pays industrialisés, celle-ci n'hésite pas à les acheter
à des prix plus chers que ceux des produits conventionnels.
La production bio est initiée au Maroc en 1986, la réussite de la culture
biologique de l’olivier à Marrakech a permis la mise en place d’autres filières à
travers le Royaume. Elle a commencé par les agrumes avant d’être étendue aux
cultures maraîchères, puis aux plantes aromatiques et médicinales et à d’autres
produits exotiques. L’objectif de cette production bio est l’exportation sur le
marché européen. L’agriculture biologique a réellement commencé en 1990
avec les agrumes puis en 1992 avec les tomates d’Agadir.
En 1998 la gamme des produits maraîchers destinés à l’exportation
comportait déjà une dizaine de légumes auxquels sont venus s’ajouter par la
suite d’autres produits comme l’huile d’olive et les plantes aromatiques et
médicinales. L’année 1998 a été marquée par l’apparition d’une autre
catégorie d’opérateurs, qui sont les commerciaux et les paysans du monde
rural qui, à titre privé ou avec l’aide de certaines ONG, ont lancé des opérations
de commercialisation des produits biologiques ramassés dans les forêts.
Aujourd’hui, ces forêts font l’objet d’une exploitation commerciale.
Durant la dernière décennie, les superficies réservées à l’agriculture biologique
ont nettement augmenté. Il est vrai que cette croissance exponentielle est due
aux vastes superficies certifiées par les exportateurs d’argan, mais l’analyse des
statistiques disponibles montre que les autres cultures ont aussi connu une
importante évolution (olivier biologique, cultures maraichères…).
I. Contexte & Objectifs
1. Contexte de l’étude
Depuis son introduction au marché marocain, la consommation des
produits biologiques n’arrête d’accroître dans le secteur agro-alimentaire. Cela
est à l’origine d’une prise de conscience chez le consommateur qu'a engendré
un changement dans ses habitudes tournés vers une production plus saine et
plus écologique.
Dans le contexte d’une crise sanitaire, afin de combattre les maladies et
renforcer le système immunitaire, plusieurs consommateurs se sont orientés
vers une consommation quotidienne de produits Bio, s’apercevant des
conséquences que la pandémie a sur le système immunitaire, le fragilisant. Ces
produits agro-alimentaires bio sont perçus par ce consommateur comme
meilleurs pour la santé et plus “healthy”.

2. Problématique de l’étude

Quel est l’impact de la pandémie sur la consommation des produits agro-


alimentaires bio au Maroc ?

3. Objectifs de l’étude
• Étudier le secteur agro-alimentaire bio au Maroc : offre et demande.

• Comprendre le comportement du consommateur et l’offre du producteur.

• Collecter les données afin de mieux comprendre le fonctionnement du


marché.
II. ÉTUDE DOCUMENTAIRE
1- L’évolution de l’agriculture biologique au MAROC
L’agriculture biologique est en forte expansion au Maroc avec 10 300
hectares de cultures bio en 2020 contre 4 000 seulement en 2011, toutefois,
selon le président de l’Union marocaine des producteurs d’agriculture
biologique, Reda Tahiri, « Cela reste très en deçà du potentiel d’un pays agricole
comme le Maroc », a-t-il expliqué à l’AFP. En effet, ayant commencé en 1986 à
Marrakech avec l’olivier, l’agriculture biologique marocaine a connu une
croissance plus ou moins rapide, au fil des dernières année.
D’après les estimations de la FIMABIO (fédération interprofessionnelle du
bio au Maroc), la production atteint 94 500 tonnes en 2018, pour une superficie
de 9850 ha. Des fermes pilotes seront créées dans chaque région. La production
sera, elle, commercialisée dans une chaîne de supermarchés au niveau
national. La filière de l’agriculture biologique s’organise. Selon la Fédération
interprofessionnelle du bio au Maroc (Fimabio), la production a atteint 94500
tonnes composées en grande partie de produits maraîchers, dont 16000 tonnes
exportées, sur une superficie exploitée de 9 850 ha en hausse de 16% par rapport
à 2017.
« Le contrat programme signé par le ministère avait prévu un budget de
formation destiné à former et à sensibiliser les agriculteurs à investir dans la
filière bio. Mais les canaux de distribution n’ont pas été cernés dès le début.
Aujourd’hui, nous avons changé d’approche. Nous ciblons d’abord l’ouverture
de circuits de commercialisation avant d’encourager à la conversion d’autant
plus que le Maroc bénéficie d’un grand potentiel de consommation dans le
marché intérieur », déclare Aboul Kacem Abdelhamid (Président de la Fimabio).
D’ailleurs, un grand projet de développement du marché local à travers la
création de fermes pilotes dans chaque région se prépare à la Fimabio. « L’idée
est de créer dans chaque moyenne ou grande ville une série de 3 à 5 petites
fermes bio qui bénéficient de contrôle de la qualité de la production et du
processus », explique le président de la fédération.

2- Offre du producteur
a. La labélisation Bio Maroc et la commercialisation
L’arsenal juridique est prêt. Les décrets d’application de la loi 39-12
relative à la production biologique des produits agricoles ont été publiés au
Bulletin officiel. Et depuis le 6 septembre 2018, il existe un label bio marocain.
Pour le moment, la certification européenne est encore valable au Maroc.
Mais les agriculteurs qui souhaitent commercialiser leurs produits au
Maroc doivent absolument obtenir le label Bio Maroc. Cela coûte 10000 DH/an
en plus des frais de dossier, sans omettre un coût supplémentaire de 500 à 1500
DH/ha/an selon un barème dégressif déclare M. Aboul Kacem.
Ayant commencé en 1986 à Marrakech avec l’olivier, l’agriculture
biologique marocaine a connu une croissance plus ou moins rapide, au fil des
dernières années. En plus des efforts du Plan Maroc Vert, le royaume dispose de
plusieurs atouts dans la production agricole favorisant l’émergence de
l’agriculture biologique.
Au Maroc, il existe deux types de produits biologiques à savoir : les
produits des plantes aromatiques et médicinales (PAM) spontanées et les
produits des plantes cultivées. La superficie totale concernée par le bio au Maroc
au titre de la campagne 2017/2018 s’élevait déjà à 282.480 ha dont 9.500 ha des
espèces cultivées (11.000 ha en 2019), près d’un millier d’ha de cultures en cours
de conversion vers le bio et 273.000 ha de plantes spontanées.

b. Répartition de l’agriculture biologique au Maroc


L’agriculture biologique au Maroc touche plusieurs secteurs à savoir les
espèces fruitières, les cultures maraichères… Dans le détail, la production
biologique pour les espèces fruitières concerne l’olivier, l’agrumiculture,
l’arboriculture. Au titre de la campagne 2017/2018, celle-ci atteignait 3.568 ha
dont 500 ha pour l’avocatier, 870 ha pour l’amandier, 550 ha pour le câprier et
210 ha pour le fraisier, 80 ha pour l’abricotier, 72 ha pour le grenadier et 40 ha
pour le vignoble. La superficie restante demeure représentée par les autres
espèces telles que le palmier dattier, le figuier, le prunier et autres…
Pour les espèces maraichères, l’agriculture biologique s’applique aux
tomates, poivrons, melons, aubergines, carottes, courgettes, haricots… En outre,
la répartition de la superficie par espèce montre une prédominance des arbres
fruitiers avec près de 38% de la superficie globale suivie par les cultures
maraichères et l’olivier avec respectivement 18% et 14%.
En ce qui concerne la répartition des superficies des plantes spontanées
par espèce, elle reste majoritairement représentée par les plantes aromatiques
et médicinales (PAM), la forêt d’arganier, le cactus et le caroubier.
c. Les principales zones de culture biologique
Au Maroc, l’agriculture biologique concerne principalement huit (8)
régions. Les plantations cultivées se localisent à Rabat, Azzemour, Fès, Taza, Béni
Mellal, Marrakech, Agadir et Taroudant.
Les plantes médicinales et aromatiques se retrouvent au niveau de
presque toutes les régions. Cependant, la région de Marrakech se distingue pour
la verveine tandis que Taroudant se particularise avec le safran et Fès avec le
câprier.
La vallée de Souss-Massa ressort comme la principale région maraîchère,
en raison de son climat subtropical propice pour les productions hors-saison.
Certaines régions côtières (Azemmour et Rabat) sont également qualifiées pour
ce genre de production.
Les productions fruitières émanent de deux régions essentielles :
Marrakech et Agadir. Les autres régions fruitières du royaume telles que
Meknès, Azrou, Midelt et Errachidia sont encore exclues du paysage
agrobiologique actuel. Celles-ci présentent cependant un potentiel énorme à
exploiter.
En termes de production, la filière a généré en 2019 un volume de 120.000
tonnes contre 40.000 tonnes en 2010. C’est principalement dans les régions Fès-
Meknès (19%), Marrakech-Safi (18%), Souss-Massa (16%), Casablanca-Settat
(16%) et Rabat-Salé-Kénitra (14%) où se localisent 80% de la superficie cultivée
sous mode biologique.

d. Quelques fournisseurs de produits bio au Maroc


 COOPERATIVE APIA : Produits du terroir du Maroc, alimentaires et
cosmétiques
 COOPERATIVE AFOULKI : Production et vente d’huile d’argan certifiée bio
 DAR ARGAN : Production, exportation, vente d’argan et produits
cosmétiques bio
 LES DOMAINES AGRICOLES : Productions agricoles et biologiques
 DOMEXPORT : Production et exportation de fruits et légumes (agrumes,
primeurs, rosacées et vignes
e. Génération Green 2020-2030 (GG)
Le ministère de l’Agriculture vise à étendre aussi bien la superficie et la
production biologique et par la même occasion, augmenter les exportations.
Même si les objectifs du contrat-programme 2020, arrêtés à 400.000
tonnes de production dont 60.000 tonnes à l’export, et 40.000 ha de superficie,
ne sont pas encore atteints, les mesures mises en place devraient permettre de
renforcer le segment biologique.
En effet, à l’instar du Plan Maroc Vert, la stratégie agricole Génération
Green 2020-2030 (GG) accorde une importance capitale à la filière de
l’agriculture biologique. Celle-ci se donne pour objectif d’atteindre 100.000 ha
de superficie cultivée en la matière à l’horizon 2030, selon une note
d’information du département ministériel de l’agriculture sur cette filière.

3- Demande du consommateur
a. Évolution du comportement du consommateur face au bio
L’arsenal juridique est prêt. Les décrets d’application de la loi 39-12
relative à la production biologique des produits agricoles ont été publiés au
Bulletin officiel. Et depuis le 6 septembre 2018, il existe un label bio marocain.
Pour le moment, la certification européenne est encore valable au Maroc.
Mais les agriculteurs qui souhaitent commercialiser leurs produits au
Maroc doivent absolument obtenir le label Bio Maroc. Cela coûte 10000 DH/an
en plus des frais de dossier, sans omettre un coût supplémentaire de 500 à 1500
DH/ha/an selon un barème dégressif déclare M. Aboul Kacem.
Ayant commencé en 1986 à Marrakech avec l’olivier, l’agriculture
biologique marocaine a connu une croissance plus ou moins rapide, au fil des
dernières années. En plus des efforts du Plan Maroc Vert, le royaume dispose de
plusieurs atouts dans la production agricole favorisant l’émergence de
l’agriculture biologique.
Au Maroc, il existe deux types de produits biologiques à savoir : les
produits des plantes aromatiques et médicinales (PAM) spontanées et les
produits des plantes cultivées. La superficie totale concernée par le bio au Maroc
au titre de la campagne 2017/2018 s’élevait déjà à 282.480 ha dont 9.500 ha des
espèces cultivées (11.000 ha en 2019), près d’un millier d’ha de cultures en cours
de conversion vers le bio et 273.000 ha de plantes spontanées.
b. Préférences des marocains au niveau des aliments

(Réalisé par Canva)

Source: Alexander Kunst, FiBL & IFOAM, 2021, Purchase criteria for food in
Morocco 2021

Afin de mieux comprendre le comportement du consommateur marocain et


ces préférences en termes de choix d’aliments, une étude menée par FiBL &
IFOAM en 2021 nous constatons que les marocains fassent plus attention à leur
alimentation, plus que la moitié a répondu que les ingrédients naturels doivent
être un ingrédient indispensable dans leur alimentation de tous les jours d’une
part. D’une autre part 25% des ménages préfèrent que le Bio et les aliments
organiques soient essentiels évitant les produits de qualités douteuses. Nous
pouvons constater d’après ce graphe, que les consommateurs marocains sont
essentiellement animés par une valeur de santé. Ils entendent agir sur leur
santé de manière préventive et globale en maîtrisant leur alimentation, leur
activité physique et leur hygiène de vie
c. Volumes des ventes des produit agro-alimentaire bio

Réalisé par Canva


Source: M. Shahbandeh, 2020, FiBL; IFOAM; Organic Monitor, Worldwide
sales of organic food from 1999 to 2020

Les ventes mondiales d'aliments biologiques ont augmenté entre 2000 et


2020. En 2020, les ventes d'aliments biologiques s'élevaient à environ 120,65
milliards de dollars américains, contre près de 18 milliards de dollars en 2000.
La demande des consommateurs pour la BIO est en ce moment en forte
croissance. C’est l’effet d’une conjonction de phase entre la chute de la
confiance des consommateurs envers les marques conventionnelles et une
offre BIO croissante et de qualité. La mention BIO ou écologique ou naturelle
est un repère de sécurité qui n’est plus handicapé par une performance
douteuse. Les consommateurs cherchent de plus à plus à s’assurer au
maximum de la qualité de ce qu’ils mangent, et ce comportement ne fait que
se renforcer face aux risques alimentaires et à la pression des pouvoirs publics
à travers le monde qui fait de l’amélioration de l’état nutritionnelle des
populations un enjeu majeur pour les politiques de santé publique.
III. ÉTUDE QUALITATIVE
1. Objectifs de l’étude
L’étude qualitative est réalisée afin d’étudier et de mieux comprendre le
comportement du consommateur et sa position concernant le secteur des
produits agro-alimentaire BIO au Maroc.
Notre étude se basera essentiellement sur la compréhension des motivations et
freins pour expliquer l’évolution de ces produits et déduire leurs perspectives de
développement.
Notre étude vise à
 Définir les positions du consommateur marocain face au secteur
agro-alimentaire.
 Définir les opportunités et les obstacles au développement du
marché BIO au Maroc.
 Étudier le comportement du consommateur en période de la
pandémie et l’impact de cette dernière sur son attitude face au bio.
 Analyser les perspectives d’avenir de ce marché
2. Méthodologie de l’étude
a. Étapes suivies pour réaliser cette étude
Étape Objectifs Travaux réalisés
Compréhension de la Déterminer le positionnement des Établissement de questions
problématique et préparation de consommateurs face aux secteurs pertinentes, adaptés à l’objectif de
l’enquête sur le terrain agroalimentaires Bios, leurs l’étude. Récolte d’informations
motivations et réticences. Définir la externes auprès des consommateurs
cible des personnes à interroger

Enquête sur le terrain Interroger les personnes inclus dans Enquête auprès de 21 personnes
la tranche d’âge et la catégorie réalisées sous forme d’entretiens
socioprofessionnelle visée par qualitatifs semi directifs.
l’étude

Analyse et synthèse Analyser les réponses et le contenue Analyse du contenu des entretiens
des différents entretiens afin de qualitatifs. synthèse des
comprendre le comportement du différentes données.
consommateur vis à vis des produits Réalisation du rapport d’étude
agro-alimentaires BIO
b. Caractéristiques des personnes interrogés
Les personnes interrogées dans le cadre de cette étude ont les caractéristiques
suivantes :
 Appartiennent à des catégories socioprofessionnelles différentes :
doctorants , fonctionnaires , cadres, techniciens, étudiants etc.
 Évoluent dans la grande majorité des cas de consommateurs de bio .
 Habitent au Maroc spécifiquement en grandes villes , ils ont accès aux
produit bio si nécessaire.
Bien que le but d’une étude qualitative n’est pas la généralisation des résultats
donc, ne cherche pas forcément la représentativité de l’échantillon, il nous a
paru important pour la profondeur de l’analyse d’imposer un certain nombre de
critères dans le choix de notre échantillon :

 au moins 2 consommateurs de bio par personne


 Catégories socioprofessionnelles différentes
 Différents tranches d’âge
Dans notre cas la catégorie socioprofessionnelle représente un facteur
discriminant , ça reflète le pouvoir d’achat du consommateur du bio et comme
on le sait tous ces produits sont de prix assez élevés par rapport aux autres
produits agro-alimentaires industriels .
La tranche d’âge était aussi un facteur important dans notre étude , le perception
du bio et les raisons d’achats de ces types de produits varient d’une génération
à une autre.

3. Les résultats de cette étude


A. Perception générale sur le secteur agroalimentaire au Maroc

Ce qu’il faut retenir


La majorité des personnes interrogées trouvent que le secteur agroalimentaire est plus ou
moins diversifié. Toutefois, au niveau de dangerosité, ils sont septiques à propos de la qualité
des produits mise en vente dans le marché, ces derniers sont susceptibles de contenir des
éléments qui seraient mauvais pour la santé. Les prix restent très chers et cela s’explique
principalement par une production plus coûteuse. Au niveau des critères de choix des
produits agroalimentaires, manger sainement est le plus relevé en vue de booster le système
immunitaire et de garder un bon équilibre.
Dans l’ensemble, la satisfaction vis-à-vis des produits agroalimentaires proposés sur le
marché marocain restent divergentes
a. L’impression globale sur les produits agroalimentaires
Dans l’ensemble la majorité des répondants affirment que ce sont des produits
de première nécessité et que le marché marocain propose des produits
agroalimentaires plutôt diversifiée, toutefois nombreux pensent qu’en terme
d’accessibilité les prix de ces différents produits devient de plus en plus chère et
qu’ils peuvent dans certains cas être dangereux pour la santé lorsque l’utilisation
des produits chimiques et pesticides devient excessive.

b. Évaluation de la satisfaction des produits agroalimentaires

c. Les produits agro-alimentaires sont-ils dangereux pour la santé


La totalité des répondants considèrent que les produits agro-alimentaires
peuvent être dangereux pour la santé. Et cela s’explique par le fait que
l’agriculture marocaine se base principalement sur l’utilisation de produits
chimiques, conservateurs et pesticides qui peuvent causer plusieurs virus,
maladies et dégâts graves au niveau de la santé. Cependant, le rôle de l’ONSSA
n’est pas négligée pour une minorité, qui souligne la nécessité de contrôler afin
de veillez à la sécurité du consommateur.

d. Les critères de l'alimentation de tous les jours


Les réponses malgré leurs diversités, convergent vers une seule idée principale :
l’importante de consommer des produits sains et variés dans le but de bénéficier
d’une alimentation équilibré, pleines de vitamines afin de booster l’immunité du
corps et assurer le bon fonctionnement de son métabolisme
B. Le comportement du consommateur vis-à-vis du BIO

Ce qu’il faut retenir


Les consommateurs interrogés pensent que le secteur BIO peine à démarrer au
Maroc puisqu’il manque de soutien et d’industrialisation. Les produits agro-
alimentaires BIO restent inaccessibles ; ils ne sont disponibles que dans les grandes
villes. De plus, le prix élevé et la rareté des produits, les budgets restreints et le
manque de sensibilisation sont des freins au développement de ce secteur d’une
part, et à la consommation d’autre part.

Les opinions concernant les risques liés à la consommation des produits agro-
alimentaires BIO divergent, entre ceux qui considèrent que ces derniers sont de
risque minime et ceux qui pensent qu’ils sont aussi dangereux que les produits agro-
alimentaires normaux.

Pour la majorité, leur consommation des produits BIO pendant la pandémie du


Covid-19 a été impactée. Malgré la baisse du pouvoir d’achat, les consommateurs se
sont dirigés vers ces produits afin de se protéger et de s’immuniser. L’avenir de ces
produits BIO dépend majoritairement du comportement du consommateur et de sa
consommation.

a. L'impression générale sur le secteur agro-alimentaire bio


Malgré que certains trouvent que c’est un secteur qui peine à se développer au
Maroc par manque de soutient, d’industrialisation, et d’accessibilité car le prix
de ces produits demeurent très élevée pour permettre une consommation
quotidienne régulière, la majorité avance que les produits agro-alimentaires
sont en pleine ascension et croissance avec une perspective d’avenir assez
présente.
b. L’accessibilité des produits agro-alimentaire BIO sur le marché
marocain
Au niveau de ce point les avis divergent pour certains ces produits sont
facilement accessible sur le marché marocain surtout au niveau des grandes
surfaces, supermarchés et magasins spécialisés. Pour d’autres ces produits sont
adressés à une catégorie de consommateurs bien spécifique, ce qui limite leur
offre et leur disponibilité sur le marché des petites et grandes villes.

c. Les autres freins à la consommation bio


Nombreux sont les freins à la consommation des produits agro-alimentaires bio
sauf que la majorité des intervenants affirment que les prix élevés à cause de la
rareté de ces derniers empêchent les gens ,ayant un faible revenu et incapables
de supporter les coûts du bio , de consommer ces produits . En plus du manque
de sensibilisation à propos de l’importance et des intérêts du secteur bio en
général.

d. Les risques
Certains répondants trouvent les produits agro-alimentaires bio sans risque ou
bien avec un risque minime vu qu’ils sont dépourvus d’engrais , produits
chimiques ,pesticides et conservateurs alimentaires.
D’autres pensent que le risque zéro n’existe pas puisque la loi n’exige pas des
normes, des critères et des règles dans ce contexte.

e. Le marketing vert
Certes il s’agit d’une publicité, d’un marketing , d’une commercialisation que
certains répondants considèrent comme étant une exagération . D’autres
affirment que ça représentent la réalité vu son intérêt noble.

f. Covid-19 et la consommation des produits agro-alimentaires bio


La pandémie plus spécifiquement le confinement a impacté tout les secteurs
voire le secteur agro-alimentaire bio .
Au cours de cette période , le pouvoir d’achat a baissé, les produits bio sont
devenus rares sauf que d’autres personnes ont opté pour ces produits afin de
renforcer leur système immunitaire.
g. L’avenir du bio
Les réponses des intervenants montrent que l’avenir du bio est entre les mains
des consommateurs. Si on arrive à les sensibiliser à propos de l’importance, les
intérêts de ces produits et à instaurer une culture bio particulièrement une
consommation bio chez ses enfants, ses membres de familles on finira par dire
que le bio représente l’avenir.

4. Synthèse
Après avoir réalisé nos investigations sur le secteur agroalimentaire à l’ère de la
consommation bio au Maroc. On peut conclure que ces produits agroalimentaires
sont un besoin vital, il y a une diversification des denrées alimentaires pour
répondre aux besoins de consommation malgré l’industrialisation de ces produits
en utilisant des produits chimiques, conservateurs et pesticides qui peut nuire à la
santé du consommateur. Ce dernier met l’accent sur la préservation de la santé, le
souci du bien-être, la sécurité alimentaire et la pureté des produits. L’agriculture
biologique fait aujourd’hui l’objet d’un véritable engouement et intérêt chez les
marocains car elle est sans risque en cas de respect des normes BIO. Elle est plutôt
en phase de découverte et développement mais une consommation faible de la
part des consommateurs marocains est due aux prix élevés pour une
consommation quotidienne malgré l’accessibilité des produits bios, manque
d’informations à ce mode d’alimentation et enfin le manque de confiance en ce
type de produits.
Dans le contexte de la crise sanitaire, la plupart des consommateurs marocains
se sont orientés vers une consommation des produits bios sains dans le but de se
protéger et de renforcer leur système immunitaire. Afin de faire connaitre ce mode
de production agricole auprès du grand public et proposer des prix adaptés à la
qualité des produits, le Maroc propose des projets de développement de
l’agriculture biologique qui offrent de grandes perspectives pour valoriser la
production, encourager la diversification des cultures et dernièrement protéger les
sols et les ressources naturelles pour faire partie de notre avenir.
VI. Étude quantitative
4. Méthodologie

a. L’échantillon
1. Analyse
Une étude quantitativedes résultats
réalisée auprès de 201 citoyens marocains
consommateurs de l'alimentation BIO de différentes tranches d'âge.
Nous avons interrogé des individus ayant une consommation
alimentaire bio qui diffère selon plusieurs critères : l'âge, la situation
professionnelle, et le pouvoir d'achat.

b. La durée moyenne c. Mode d’interrogation


du questionnaire Les individus ont été interrogé
par internet sous système
4min 16secondes CAWI : Sphinx Declic

e. Marge d’incertitude
Les résultats de ce sondage tiennent en compte une marge
d'incertitude d'environ 6% pour un échantillon de 201 répondants

d. Dates du terrain
Du : 02-05-2022
Jusqu'au : 13-05-2022
2. Analyse des résultats
a. Tris à plat
 Profil des répondants

Sexe : Tanches d’âge :

Résidence :

 Le premier graphe nous montre clairement que la majorité des répondants


sont des femmes, le deuxième que les tranches d'âges sont plutôt variés, plus
de 50% ont un âge entre 18 et 25 ans et presque 40% entre 26 et 45, les plus
de 60 et moins de 18 ans sont moins présents avec des pourcentages respectifs
de 6% et 3%. Le dernier graphe correspond aux différentes villes où résident les
répondants, ce dernier nous montre qu’il y a une forte présence des grandes
villes notamment Casablanca avec un effectif dépassant les 25% suivis de la
région de Rabat, Témara, Salé et Kénitra
Catégories socio-professionnelles

 Ce graphe représente la
catégorie socio-
professionnelle des
répondants.
La moitié (49%) de ces
derniers sont des étudiants,
29% des salariés,
respectivement 9% et 6 %
sont des fonctionnaires et
chefs d’entreprise alors
qu’une très petite minorité
(3%) représente des artisans
ou commerçants et des
professeurs intermédiaires.

Revenu mensuel

 Ce graphe représente la catégorie


socio-professionnelle des
répondants.
La moitié (49%) de ces derniers
sont des étudiants, 29% des
salariés, respectivement 9% et 6 %
sont des fonctionnaires et chefs
d’entreprise alors qu’une très
petite minorité (3%) représente des
artisans ou commerçants et des
professeurs intermédiaires.
 Le comportement vis à vis des produits bio et le pouvoir
d’achat
Consommez-vous des produits A quelle fréquence consommez-vous
agro-alimentaire BIO ? ces produits ?

Quels sont les produits qui vous


intéressent ?

 Ce graphe indique que 85% des répondants consomment des produits


agroalimentaires BIO, avec des fréquences plutôt différentes, presque la moitié
en consomment occasionnellement contre seulement 30% qui optent pour ces
produits de manière quotidienne et 15% une fois par semaine. Ces
consommateurs sont essentiellement intéressés par les fruits et légumes avec
un pourcentage qui atteint les 70%, suivi des œufs, huiles alimentaires et
viandes avec des pourcentages proches des 50%. En dernier lieu, vient les
dérivés laitiers et céréales et pâtes avec un pourcentage inférieur à 30%
Quels sont les raisons qui vous poussent à consommer des produits bio ?

 Ce graphe représente la catégorie


socio-professionnelle des répondants.
La moitié (49%) de ces derniers sont des
étudiants, 29% des salariés,
respectivement 9% et 6 % sont des
fonctionnaires et chefs d’entreprise alors
qu’une très petite minorité (3%)
représente des artisans ou commerçants
et des professeurs intermédiaires.

Quels type de consommateur êtes-vous ?


Quel budget consacrez-vous à vos achats
des produits agro-alimentaire BIO ?

 Ces deux graphes présentent le pouvoir d'achat du consommateur niveau


budget et attitude de l'acheteur lors des promotions ou pas, 65% réservent un
budget de moins de 200Dhs pour en contrepartie le reste consacre plus de 200
en terme de budget quant à l'achat des produits agroalimentaire BIO, cela d'un
côté. D'un autre côté, l'attitude des consommateurs présenté dans cet
échantillon diffère d'une catégorie à une autre, plus que la moitié (58%)
achètent en petite quantité, contrairement à 14% qui eux acquièrent en grande
quantité. Alors que pendant les promotions, les réponses sont dispersées de
manière égale ; 14% achètent en petite quantité et pareil pour ceux qui
préfèrent le grandes quantité.
D’où achetez-vous habituellement ces
produits ?

 Au niveau du lieu d'achat des produits


BIO, presque la moitié (43%) achètent leurs
produits BIO des supermarchés, 27% les
achètent directement des fermes et 14% les
acquièrent des coopératives, une minorité de
5% et 3% les achètent respectivement des
supérettes et en ligne, cela montre que la
pandémie du Covid-19 n'a pas influencé les
comportements des consommateurs vis-à-vis de
l'achat en ligne, de plus l'e-commerce dans le
secteur agroalimentaire reste peu développé.

 Risques / freins des produits agro-alimentaire BIO


Pensez-vous que Quels sont les autres risques ?
ces produits sont sans risque ?

 Ces graphes représentent, en pourcentage, les opinions des consommateurs


vis-à-vis du risque lié à la consommation des produits agroalimentaires BIO.
La majorité des répondants considèrent que ces produits BIO sont sans risque
avec une proportion de 59%.
Les 41% restants pensent que ceci est fortement relié à une utilisation des
pesticides(35%), un manque de certification (29%) et un manque de traçabilité
(26%). Une minorité explique ce choix par un risque de contrefaçon des
produits dits BIO.
Les produits BIO sont-ils accessibles
selon vous ?
Quels sont les freins de l’accessibilité
des produits BIO ?

Les freins à la consommation agro-alimentaire BIO :

 Ces graphes exprimant, en pourcentage, les opinions par rapport à la


proximité ainsi que les freins à l’accessibilité et à la consommation des produits
agro-alimentaire BIO.
72% des répondants considèrent que les produits agroalimentaires sont
accessibles en termes de proximité contre un minorité de 28%.
Selon les répondants, le prix est considéré comme étant le principal frein à la
consommation et l’accessibilité des produits agro-alimentaires BIO, avec un
taux dépassant la moitié (53%), 39% des répondants estiment que le manque
de confiance est un frein à la consommation de ces produits, 30% jugent que la
rareté de ces produits freinent leur consommation alors que la disponibilité en
est la cause pour les 21% restants.
 L’avenir du BIO
La consommation des produits issus de l’agriculture contribue à :

Pourquoi le BIO ne fera pas partie


de notre avenir ?
le BIO fait-il partie de l’avenir ?

 Ces graphes exprimant, en pourcentage, les opinions par rapport à la


proximité ainsi que les freins à l’accessibilité et à la consommation des produits
agro-alimentaire BIO.
72% des répondants considèrent que les produits agroalimentaires sont
accessibles en termes de proximité contre un minorité de 28%.
Selon les répondants, le prix est considéré comme étant le principal frein à la
consommation et l’accessibilité des produits agro-alimentaires BIO, avec un
taux dépassant la moitié (53%), 39% des répondants estiment que le manque
de confiance est un frein à la consommation de ces produits, 30% jugent que la
rareté de ces produits freinent leur consommation alors que la disponibilité en
est la cause pour les 21% restants.
b. Croisements bi variés
 La consommation des produits agro-alimentaires BIO selon
quelques critères : sexe et accessibilité

Consommation de ces produits / sexe :

Fréquence de consommation / accessibilité :

 Le croisement de la variable sexe avec consommation des produits BIO est


plutôt significatif car il souligne que le pourcentage de d’utilisation de ces
produits est plus élevée chez les femmes de 17% comparé au hommes.
Le deuxième graphique représente le croisement de la variable fréquence et
proximité cette relation est très significative puisqu’elle souligne le fort lien de
dépendance entre ces deux variables étant donné qu’on constate que pour les
répondants qui trouvent que les produits agro-alimentaires ne sont pas
accessible n’en consomme qu’occasionnellement contrairement à ceux pour
qui ils sont facilement accessible, dont la consommation est essentiellement
quotidienne ou occasionnelle avec une minorité qui en consomme
mensuellement et donc on peut interpréter cela par le fait que l'accessibilité
joue un rôle primordiale dans l’augmentation de la consommation de ces types
de produits.
 Le BIO selon les différentes tranches d’âges
Tranches d’âge/ Avenir du BIO :

Consommation de ces produits / tranches


d’âge :

 Le graphe représente un croisement de la consommation des répondants en


fonction de leur tranche d'âge.
Comme précédemment mentionné, une grande majorité (85%) des répondants
consomment les produits agro-alimentaires BIO. Cette majorité est réparti en
fonction des tranches d'âges comme suite :
- La majorité (52%) des consommateurs ont entre 18 et 25 ans
- 34% des consommateurs ont entre 26 et 45 ans
- 10% des consommateurs ont moins de 18 ans
- La minorité restante (2%) représente des consommateurs ayant entre 46
et 60 ans
-À l'inverse, les personnes qui ne consomment pas les produits agro-
alimentaires BIO sont d’une très faible proportion (15%) répartit selon les
différentes tranches d'âges comme suite :
- La majorité (56%) des non-consommateurs ont entre
- 37% des non-consommateurs ont entre 26 et 45 ans
- 10% des non-consommateurs ont moins de 18 ans
- La minorité restante (6%) représente des non-consommateurs
appartiennent à une tranche d'âge de plus que 45 ans.
Nous pouvons constater que, contrairement à ce que nous pouvons penser, ce
croisement est peu significatif, ce qui prouve que l'âge n’a pas un impact direct
sur la consommation des produits agro-alimentaires BIO.
 Le budget consacré aux produits agro-alimentaire BIO selon le
revenu et les types de consommateur
Revenu mensuel / budget consacré aux
achats des produits agro-alimentaire BIO : Type de consommateur/ budget consacré
aux achats des produits agro-alimentaire
BIO :

 Ces croisements-là indiquent le budget consacré aux produits agro-


alimentaires BIO selon le type du consommateur, la relation entre ces variables
est significative.
La relation entre le budget et le revenu mensuel est significative, en effet, nous
constatons que 53% des personnes ayant un revenu de moins de 2500 dhs
consacrent un budget qui varient entre 101 et 200 dhs et seulement une
minorité de 6% qui dépensent plus de 501 dhs mensuellement. Par contre 74%
des répondants qui touchent un revenu entre 2501 et 5000 dhs sont réparties
en parts égales (34%) entre un budget de moins 100 dh et un budget de 100 à
200 dhs. En ce qui concerne les répondants ayant un revenu qui varie entre
5001 et 10000 dhs, presque la moitié (47%) dépensent entre 201 et 200 dhs.
Pour ceux qui perçoivent plus de 10001 dhs par mois dépensent
majoritairement (44%) entre 201 et 500 dhs.
Si nous nous focalisons sur le croisement qui existe entre la question “quel type
de consommateur êtes-vous” et la question qui concerne le budget consacré
pour les produits BIO lors des courses ceux qui ont un budget de 101 et 200 dhs
sont généralement des acheteurs en petite quantité pareil pour les personnes
qui consacre un budget de moins de 100 dhs. Par contre, les acheteurs en
grande quantité sont ceux qui consacrent un budget de de 201 et plus.
D’ailleurs la relation qui relie ces deux questions est très significative
c. Croisements multivariés

 La consommation des produits agro-alimentaire BIO en terme


d’accessibilité et de fréquence :

Le budget consacré aux produits agro-alimentaire BIO selon le type


de consommateur et le revenu
 Ce croisement multivarié concerne le type de consommateur des produits
agro-alimentaires BIO selon le budget consacré et le revenu mensuel.
Pour un revenu mensuel de moins de 2500 Dhs, les personnes qui achètent en
petite quantité sont majoritairement celles consacrant un budget inférieur à
500 Dhs avec une proportion de plus que 60%, suivi d’une minorité (entre 10 et
30%) qui préfèrent acheter aussi en petite quantité mais en période de
promotion, alors que celles qui consacrent plus que 501 Dhs, achètent
principalement en grande quantité.
De même pour les personnes ayant un revenu mensuel allant de 2500 Dhs à
5000 Dhs, qui pour le même budget (moins de 500 Dhs) préfèrent acheter en
grandes quantités alors que celles qui consacrent un budget de plus que 501
Dhs achètent principalement en grandes quantités mais en période de
promotions avec un pourcentage de 100%.
Pour les consommateurs ayant un revenu mensuel entre 5.001 et 10.000Dhs,
quel que soit leur budget, ils acquièrent majoritairement ces produits BIO en
petite quantité.
Pour la dernière catégorie, celle des consommateurs ayant un revenu mensuel
dépassant les 10.001 Dhs, les quantités d’achat ne diffèrent pas de celles des
consommateurs précédents.
À partir de ce croisement multivariés, on peut constater que quel que soit le
revenu des consommateurs, le budget alloué à l’achat est celui qui détermine
le type de consommateur.
Pour les budgets inférieurs à 500 Dhs, le consommateur préfère
majoritairement acheter en petite quantité ou en période de promotion, alors
que ceux consacrant un budget dépassant les 501 Dhs, achètent en grandes
quantités.

3. Synthèse
D’après notre étude menée sur 201 personnes afin d’avoir des résultât plus
fiable, nous avons conclus que la consommation des produits BIO est en forte
progression au Maroc.
Malgré quelques freins en terme de prix et de disponibilité qu’il faut améliorer
par la suite, ceci ne décourage pas les gens d’acheter ce type de produits
agroalimentaire (majoritairement les fruits BIO dans notre cas) pour une
utilisation occasionnelle en petite quantité. Cette étude nous a permis
d’affirmer que la raison principale de la consommation des produits BIO est la
préservation de la santé en premier lieu vu que ces produits sont,
principalement, sans risques.
Cela explique pourquoi ce secteur représente l’avenir et occupera une place
importante dans le futur de nos répondants.
IV. Conclusion

Depuis son développement pendant les années 90, l’agriculture des produits
BIO est en perpétuelle croissance. Cette production, basée sur l’obtention d’un
produit respectant une réglementation stricte et très précise, attire de plus en
plus de consommateurs. Au Maroc, afin de mieux se positionner dans cet
environnement, un plan de développement de la filière biologique est établi,
visant à la fois à inciter les producteurs à s’orienter vers la production
biologique et à contrôler et réglementer cette production.
Il en découle de notre étude de marché, qu’une conscience écologique émerge
de plus au plus chez le consommateur marocain, dans la mesure où la
demande de ces produits s’accroît et diverses enseignes productrices ou
spécialisées dans la commercialisation des produits BIO s’intéressent au
potentiel de ce secteur ainsi que celui du «vert».
De manière générale, le changement des habitudes et des comportements des
consommateurs a conduit ces derniers à une consommation de produits
biologiques qui s’inscrit dans une démarche de consommation responsable.
Cette consommation est restée majoritairement inchangée pour le
consommateur marocain en période de Covid-19, puisque même avant la
propagation du virus, ce dernier en consommait afin de préserver sa santé et
renforcer son système immunitaire.
Cependant, l’offre reste limitée pour ces produits et est même parfois
inexistante pour certaines catégories. Des efforts sont à faire pour promouvoir
les produits BIO et les valoriser. L’État et le secteur privé doivent élaborer des
stratégies de communication axée sur la qualité de ces produits, la
sensibilisation et l'information des consommateurs. Ces efforts doivent aussi
porter sur l’aspect sécuritaire et naturel des produits afin de rassurer le
consommateur et instaurer la confiance dans cette catégorie de produits.
En outre, le prix élevé de ces produits biologiques est considéré comme facteur
rédhibitoire à la consommation pour l’acheteur qui évalue les produits
proposés par les prestataires, sur la base du critère économique. Les
producteurs doivent pouvoir bénéficier des moyens d’accompagnement et de
financement de la part des établissements concernés afin de réduire les coûts
de production, rendre l'agriculture plus durable et lui permettre de se
rapprocher des prix pratiqués par l'agriculture conventionnelle.
V. Webographie

 https://www.agri-mag.com/2017/04/la-production-biologique-au-
maroc/
 https://www.lopinion.ma/L-agriculture-bio-et-organique-en-plein-
essor-au-Maroc_a20544.html
 https://www.lavieeco.com/dossiers-speciaux/agriculture-biologique-
un-nouveau-palier-franchi/
 Source : https://www.agrimaroc.ma/agriculture-biologique-maroc-
2021/
 M. Shahbandeh, 2020, Statista, Worldwide sales of organic food from
1999 to 2020
 https://www.statista.com/statistics/273090/worldwide-sales-of-
organic-foods-since-1999/
 Khairi, Mnajli, Benna et Bensassi Nourni, 2021, L’évolution des
comportements d’achat à l’ère du COVID19 : cas du Maroc
 Alexander Kunst, FiBL & IFOAM, 2021, Purchase criteria for food in
Morocco 2021
 https://www.statista.com/forecasts/1266307/purchase-criteria-for-
food-in-morocco
 M. Shahbandeh, 2020, FiBL; IFOAM; Organic Monitor, Worldwide sales
of organic food from 1999 to 2020
 https://www.statista.com/statistics/273090/worldwide-sales-of-
organic-foods-since-1999/
VI. Annexes
 Guide d’entretien et tableau mise à plat
Nom et prénom de l'enquêteur : Date de l'entretien :

Après s’être présenté et avant de commencer l’entretien, rappeler que :


● Tous les éléments permettant d’identifier la personne interrogée ne seront pas
communiqués à des tiers et ne seront utilisés que pour une éventuelle vérification
ultérieure ;
● Le but de l’entretien est de connaître les impressions de la personne interrogée
vis-à-vis des produits agro-alimentaires et le secteur BIO.

Présentation de la personne interrogée :


Nom, coordonnées écrites Nom :
et téléphoniques de la E-mail :
personne interrogée :
Téléphone :

I. Le marché agro-alimentaire au Maroc :


Généralement quelle est votre
impression globale sur les produits
agro-alimentaires ?

Êtes-vous satisfaits de la qualité des


produits proposés sur le marché ?

Pensez-vous que les produits agro-


alimentaires peuvent contenir des
ingrédients dangereux pour la santé ?

Quels sont les critères qui vous


semblent plus importants dans votre
alimentation de tous les jours ?
II. Le secteur BIO au Maroc :

Que pensez-vous du secteur


agroalimentaire BIO ?

Pensez-vous que les produits


agro-alimentaires BIO sont
accessibles sur le marché
marocain ?

Quels sont les autres freins à la


consommation des produits agro-
alimentaires BIO ?

Les produits agro-alimentaires BIO


sont-ils sans risque ?

Selon vous, les bienfaits des


produits BIO sont-ils exagérés à
des fins de Marketing vert ?

Votre consommation du BIO a-t-


elle été impacté en période du
Covid-19 ?

Selon vous, le BIO fait-il partie de


notre avenir ?
Première partie : Le marché agroalimentaire Seconde partie : Le secteur Bio au Maroc
au Maroc
L'impression le degré de Les produits agro- Les critères de L'impression sur le L'accessibilité Les autres les risques le marketing Covid-19 et la L'avenir du bio.
globale sur les satisfaction alimentaires sont l'alimentation de secteur agro- freins vert consommation du
produits des produits dangereux ou pas . tous les jours. alimentaire bio bio.
agroalimentaire . proposés sur
le marchés.
SARA ABOU-DIHAJ
Il y a une Oui, surtout qu’il y a Les produits Il y a une rareté au Non il n’est pas Difficulté de Oui, les Je n’ai pas trop L’offre ne peut pas
diversification une forte utilisation doivent être bon niveau de l’offre et assez déplacement et entreprises consommé le BIO satisfaire tous les besoins
dans l'offre, et des éléments pour la santé et en plus le prix est accessible, le prix qui était Oui, les produits
peuvent en pendant la des consommateurs
Oui je suis
1 les produits sont conservateurs dans qu'ils soient assez cher surtout dans assez cher. BIO sont plutôt
profiter de leurs pandémie surtout surtout que nous
satisfait
classés en les produits traités sous des les villes. Heath. labels pour après la baisse du constatons un excès de la
fonction du agroalimentaires bonnes commercialiser pouvoir d'achat. demande par rapport à
pouvoir d'achat. conditions leurs produits. l'offre.
Les produits Oui, certaines Le marché bio Le risque zéro Ils ne sont pas J’ai dû modifier Il fait déjà partie de notre
agro-alimentaires entreprises retirent marocain est n’existe pas et le exagéré mais mon alimentation présent, et il va être
sont de plus en leurs produits du accessible pour marché bio n’est plutôt allant de plus en commercialisé de plus en
plus industriels et marché à cause de une certaine pas une tendance, plus vers la plus à l’avenir parce que
chimiques leur dangerosité catégorie exception. utilisé par consommation du les gens vont chercher à
moyenne. l’entreprise bio. manger sainement avant
pour donner un tout quel que soit le prix.
caractère sains
Avoir une Un marché qui est Les labels et le à leurs
Je ne suis
2 alimentation plus en cours de manque de produits.
pas satisfait
saine. développement traçabilité.

Je trouve que les Oui possibilité qu'ils Les produits Le secteur bio est Les lieux de Non, l’achat du Oui, ma
produits contiennent des doivent en forte évolution vente ne sont bio n’est pas consommation a
alimentaires sont produits chimiques, principalement surtout au Maroc. pas une obligation augmenté en
variés sur le exemple des être riches en Un constat de accessibles mais un choix. raison des bienfait
marché, mais je pesticides dans les vitamines et l'intérêt des surtout dans de ce dernier sur le
constate qu’il y a légumes protéines marocains les petites Le prix, pas Il n’existe pas un système
une baisse de Moyennemen accordés au BIO villes. immunitaire. Oui, plus on en parle plus
3 adapté à mon risque dans les
qualité et surtout t satisfaite. qui augmente. pouvoir d'achat produits bio
le bio sera populaire.
le rapport
qualité-prix.
HIBA BANNOUR
Les produits Disons que je La majorité des Un équilibre Le secteur agro- Il est tout de Je ne vois pas L’un des Je ne me Il y a eu une Je pense que le Bio fera
agro-alimentaires suis satisfaite produits contiennent entre féculents, alimentaire BIO même moins d’autres freins bénéfices de la prononcerais pénurie et une de plus en plus partie de
font partie de de la qualité des d'additifs et protéines, monte en accessible que à ma bio réside dans pas sur des hausse des prix l’avenir de chacun d’entre
mon quotidien des produits autres substances glucides, puissance depuis les autres consommation la non utilisation propos que je considérable donc nous
4 sur le marché potentiellement produits laitiers quelques années secteurs des produits de pesticides de ne maitrise je ne pouvais pas
à la hauteur nocives pour la et fruits et bio synthèse. pas. me permettre de
de 70%. santé légumes tous les consommer
jours. beaucoup de
produits BIO.
Le Maroc dispose de Grâce à des Le premier Oui et j’insiste à ce qu’on
plusieurs conseillers associations ces frein est le prix ait plusieurs association
et de commission produits agricole qui est très spécialisé qui font la
responsable du bio ont un peu élevé et le production des produits
contrôle de la évolué mais d’une deuxième frein bio et établissent une
modération des manière très limité. c’est le stratégie de transport de
Je trouve que le Je trouve produits chimiques L’abondance, la manque de Oui a 100 % vu
C’est normal ces aliments vers les
Donc les dégâts diversité et je Justement marketing et d’avoir une
secteur qu’ils sont qu’il n’utilise pas Ma consommation villes
produits par ces préfère opter c’est ça le l’accessibilité de pesticides et publicité
5 agroalimentaire d’une très a été a impacté
produits pour les produits problème, de ces produits d’autres produits exagérée de ce
est important sur bonne positivement
agroalimentaires ne agricoles bio l’accessibilité. bio. type de
tous les niveaux. qualité, chimiques.
sont pas trop grave marocains. produits

Ce secteur suit Oui bien sûr ils J’aimerai que Concernant le Non, ces Un manque de On ne peut pas Oui, même si les Ca dépend de son
tout ce qui est contiennent trop de mon alimentation secteur produits ne médiatisation savoir puisqu’il produits n’étaient accessibilité et son prix
profit matériel et produits chimiques, soit équil-ibrée et agroalimentaire sont pas et les prix qui n’existe pas de pas accessibles d’ici quelques années.
ne prend pas en pesticide et ne contient pas bio je trouve qu’il accessibles au sont très recherche lors du
considération la conservateurs de produits ne subit pas marché Maroc. élevés précise confinement
santé des gens alimentaire chimiques d’évolution.
Je ne suis Oui bien
6
pas satisfait évidement
ABIR BAYAD
Ils sont accessibles Il existe une marge Un programme Les produits Ils sont accessibles pour une Ils sont Ils ne sont pas Pas d'impact vu Oui à long terme et si on
sur le marché de danger vu alimentaire agroalimentaire bio catégorie de gens Les prix très conseillés par exagérés à des l’accessibilité des aura assez d’informations
marocain et leurs l’utilisation des équilibré pour commencent à élevés. des experts fins de produits sur les avantages de ces
prix ont été Satisfait à produits chimiques. chaque semaine. occuper place . d’alimentation marketing vert . agroalimentaire produits .
7
impacté par les presque 85%. dans le marché donc ils sont dans ma ville
dernières crises . marocain sauf que sans risque . khemissset .
les prix sont très
chers.
Satisfait vu leur Satisfait vu Oui c’est pour ça Les produits Le bio a accessibles le risque est Non car il a un La rareté a un peu Le bio fera partie de notre
disponibilité des que le que le rôle de bénéfiques pour commencé à dans les minime voir intérêt noble et gonflé les prix en avenir si les
produits en se secteur nous l’ONSSA reste la santé : fruits s’incarner dans le grandes absent et cela il représente un période du consommateurs arrivent à
comparant à fournit toutes primordial sur cet légumes et marché marocain surfaces ainsi revient au fil conducteur confinement qu’a instaurer une culture du
d’autres pays les qualités aspect de sécurité . céréales . depuis des années que dans de producteur et sa vers une connu le royaume. bio chez ses enfants .
surtout en possibles. avec un intérêt nouveaux Les couts bienveillance sur meilleure santé
8
période des important de magasins élevés. la qualité de ses .
crises . plusieurs ménages spécifiés dans produits.
. la
commercialisati
on des produits
bio .
Le marché Oui vu l'utilisation La qualité- Un nouveau Accessibles Les prix chers Scientifiquement Certes il s'agit La rareté des Le besoin de protéger sa
contient une des produits l'hygiène-l'apport domaine au cours dans les et le manque le risque n'existe d'une publicité produits certifiés santé et son
diversification de chimiques et des nutritionnel-la duquel on est en grandes villes de pas saut en cas mais ça dans les magasins environnement montre
produits dont on hormones. traçabilité retard. mais pour les sensibilisation d'infection par représente la a poussée à que le bio est l'avenir.
doit améliorer la petites villes et concernant des pathogènes. réalité. l'utilisation des
qualité en tenant les villages on l'intérêt de ces produits bio de
compte des prix. trouve une produits . mon village .
production
locale non
Dans les commercialisée
9 .
normes
AYA BENABDELLAH
Une diversité Je trouve que les c’est un peu Je trouve qu'ils Je pense que ça peut
Les marocains,
énorme et un Oui, je pense produits agro- exagéré :pas tout Pas du tout. Je ne sont faire partie de notre
Je cherche à ayant une On consomme
grand choix sur que nous alimentaires ce qu’on appelle trouve que ces absolument pas Pour la plupart avenir, pas forcément
bénéficier d’un mentalité et beaucoup moins
tout ce qui est devons être partiellement “BIO” est produits sont sans risque. du temps c’est pour faire attention à sa
repas sain, avec une éducation de repas de
frais, tout au long satisfaits dangereux car je forcément BIO. excessivement Parfois, ils sont juste une santé mais plus pour
10 des aliments différente, ne l'extérieur mais en
de l’année. reconnaissan suppose qu’on chers, que ce beaucoup plus exagération tester de nouvelles
frais, riches en seront pas même temps on
ts envers n’opte pas toujours n’est pas à la dangereux que pour des fins choses.
vitamines et intéressés par n’est pas sûre de
l’agriculture pour la méthode portée de tout ce qu’on de Marketing.
protéines. tout ce qui est la provenance.
marocaine. naturelle pour le monde. consomme en
BIO.
pousser temps normal.
Marché peu Pas vraiment. La cherté des Je ne me Sur le long terme, oui.
En cas du Oui, tout à fait.
diversifié , pas Ils ne se produits BIO, le considère pas Mais actuellement je ne
Manger des respect des Les produits
de variété. mais Ça dépend Oui, surtout ceux qui trouvent pas manque de la comme étant un crois pas que le bio soit
produits frais, Secteur qui peine normes dites BIO sont venu
globalement, des produits contiennent des partout et ne culture BIO, les consommateur des une priorité pour le
11 suivre un régime à démarrer au “BIO”, le risque répondre à un
couvre l'essentiel et des produits de sont pas budgets produits BIO, je ne consommateur marocain.
alimentaire sain Maroc. pour le besoin des
du besoin des marques. conserve. accessibles restreints des pourrais pas
et équilibré. consommateur consommateur
consommateurs. pour le consommateur donner une
serait moindre. s.
consommateur. s. réponse exacte.
Les produits Bien évidemment, ils Le critère le plus Les produits Le coût élevé Certes, c’est
agro-alimentaires peuvent contenir des important dans BIO sont plus et le manque une partie de la
présentent une ingrédients mon alimentation accessibles, on de réalité, la
diversité et dangereux pour la est que les peut les trouver sensibilisation commercialisati
variété très santé vu leur éléments doivent dans les ou de on de ces
remarquable. Les critères exposition aux contenir des grandes connaissance produits est
de leur contaminations et vitamines et surfaces ou de l’importance faite sous des
fabrication se l'utilisation des doivent accomplir bien même du BIO à la considérations
sont pesticides les calories Ce secteur existe dans des santé économiques Oui, j'achetais les
améliorés, nécessaires. depuis longtemps magasins Pas forcément, liées au produits BIO pour
dans la sauf que ces spécialisés. une développement protéger et Plutôt, je pense que
12 mesure où ils dernières années, contamination du Marketing renforcer mon l’avenir appartient au BIO.
répondent il a connu une reste toujours vert. système
aux croissance possible.
immunitaire.
exigences et remarquable.
besoins du
consommate
ur.
GHITA BENCHEKROUN
Non car il reste Clairement, aujourd’hui on
encore à voir si essayer de rapprocher les
Plus au moins,
Produits de très ils sont Bien sur tout et Oui, pendant la consommateurs au
Bien sûr, surtout par pour tout le
bonne qualité Majoritaireme Éviter une réellement bio exagérer pour période du covid maximum des produits
avec l'utilisation des ca se démocratise monde la Majoritairement
13 surtout par nt oui alimentation trop comment ils sont des raisons de l'accès aux Bio et du Clean Green en
pesticides et parfois de plus en plus majorité des le prix
rapport aux pays satisfaite industrialisé produits, dans commercialisati épiceries Bio était générale
des eaux usagées domaines sont
étrangers quelles on un peu plus difficile
très éloignés
conditions, les
suivis...
oui particulièrement la qualité, des C’est un secteur
Pas vraiment, Le prix, qui est Non mais ça Oui, car le but Non, parce que le prix de
avec l’utilisation des produits BIO, le avec plusieurs
au niveau des très élevée par reste moins principale du ces produits d’utilisation
pesticides qui prix et les certifications qui
grands rapport aux dangereux que marchand c’est quotidienne ne fait
Produits assez promet au client autres produits. les autres de Notre qu’augmenter
Moyennemen peuvent provoquer conditions de quartiers on ne
14 nocifs pour la une qualité produits commercialiser consommation est
t satisfaite plusieurs transport des trouve que des
santé indubitable industrialisés son produit inchangée
pathologies produits et magasins de
d’exposition. grandes
distribution
Au maroc les Je pense que oui le secteur BIO est Au niveau des plutôt le prix Je ne dirais pas Oui, Oui, l’accès aux
produits sont c’est obligatoire, pas très populaire grandes car pas tout le sans risque car évidemment produis
plus accessible Généralemen puisque on ne ici au Maroc surfaces oui, monde a la personnellement puisque alimentaires durant
La variation des mais une fois je ne peux être plusieurs fois cette période était Du point de vue
plus naturels et t oui, je suis travaille pas avec capacité de
15 produits en dehors non sûr que rien n’a les labels environnementale je
moins chers assez une agriculture saine consommer plutôt limitée par
alimentaires ce n’est pas était modifié, sont dirais oui
coparer aux pays satisfaite à des produits rapport à la
accessible ajouté… simplement normale
étrangers 100% BIO plus
vendus
chers
KHALID REDA EL MEKKAOUI
Les produits agro- Toujours L’existence des On se base sur la J’aurais aimé Non, ils ne sont le pouvoir Non, ils n’ont Le covid-19 Si on était conscient de
alimentaires sont insatisfait de la composant qu’on ne consommation l’existence de pas accessibles d’achat, le prix, , pas exagéré, on généralement et le notre alimentation, le BIO
parmi les grands qualité des connait pas rend ces des produits plusieurs sur le marché de même ces ressent la confinement serait important dans
problèmes, on ne produits car on produits dangereux. végétariens et boutiques, car les marocain. produits différence entre spécifiquement l’avenir.
veut pas a un manque l’éloignement de produits BIO sont nécessitent de Non, les produits tout ce qui est m’ont amené à
16 BIO sont sans
consommer de choix. tout ce qui est de l’extraordinaire. l’effort et des BIO, et ce qui est augmenter
n’importe quoi. viande. dépenses. risque. artificiel. l’utilisation des
produits BIO.
Insatisfait, on Oui, les conservant et Les produits agro- Non, on trouve Ils sont douteux Le marketing Covid-19 n’a pas La rareté des produits BIO et
ne sait pas si les produits chimiques alimentaires BIO un panier a et on ne connait joue un rôle très impacté la l’expansion démographique
ces éléments qu’on ne connait par Des produits BIO, sont rares sur le 200Dhs chers pas les origines, Ils sont sans important dans consommation des vont freiner le BIO de faire
Positive avec des
17 sont modifiés leur danger. et équilibrés marché marocain. douteux, on ne alors on ne sait risques, s’ils sont l’évolution du produits BIO. partie de notre avenir.
précautions.
ou non. énergétiquement. connait pas leurs pas s’il y en a d’origine. secteur BIO.
origines, et leurs des engrais ou
traçabilités. pas .
Ils ne sont pas La qualité n’est Les produits agro- On se base Le secteur doit Oui ils sont Le prix très Ils sont sans Durant et après Si ces produits seront
disponibles vue pas toujours alimentaires sont toujours sur tout exister sur le accessibles sur le élevé par risque, on n’utilise covid-19 les gens accessibles pour toutes les
l’importation de la efficace, la dangereux, vue ce qui a relation terrain et doit marché, mais rapport à la pas des engrais et cherchent les catégories, ils vont faire
plupart de ces plupart des l’utilisation de certains avec le Blé et les être accessible pour une quantité, de ces des pesticides. produits BIO afin partie de l’avenir.
18
produits de consommateur pesticides pour les lombaires. pour toutes et catégorie produits est le de renforcer le
l’étranger. s ne cherche protéger. tous. spécifique qui frein principal système
pas la qualité peut acheter ces qui stoppe les immunitaire.
des produits. produits. gens d’acheter.
ABIR EL OUAHLI
le nécessaire Oui les elle n’a pas été
il joue un rôle comme les bienfaits des
très important pas satisfaite oui, Ce sont des Un secteur qui a Non parce impacté en période Oui, le bio a commencé à
produits Des risques produits bios
dans notre vie à 100% car il produits issus de une grande place qu’ils sont les habitudes covid-19 car avoir une place dans
laitiers la viande sont exagérés
Ya des l’agriculture et pour actuellement et chers et le marocaines qui limités par j’utilise des notre vie quotidienne et
actuelle, c’est apportant de à des fins de
produits qui les conserver à long
l’énergie au
important pour les niveau de vie se traduit par rapport à autres
marketing vert produits bios mais dans l’avenir aussi mais
une nécessité
19
sont à la terme, l’industrie corps pour son
consommateurs de la plupart de un manque de aliments car les
donc il faut vu le prix élevé des c’est question de
pour le hauteur, mais le prix reste la population confiance vis- produits
utilise des produits bon vraiment produits proposés commercialisation et de
fonctionnement d’autres un frein qui ne permet pas à-vis les sur le marché, on production. Il faut gagner
conservateurs, ces fonctionnement conservateurs trouver une
de notre corps et moyen et des diminue le de consommer sociétés
derniers ont leurs combiner tous sont moins autre stratégie ne peut pas se la confiance des
disponible a produits très propres développement de les produits productrices. présents . permettre de les consommateurs par le
n’importe quel les nutriments pour les
bas. retentissement. ce secteur. bio. acheter d’un rapport qualité/ prix.
moment. alimentaires commercialiser
importants. . régulièrement
Oui les
bienfaits des
Le marché Non, il n’a pas
Oui, les produits sont
Adopter des marocain Bien sûr que Les impacté ma
entreprises exagérés à des
bonnes commence à produits consommation du
utilisent des Le secteur fins de La demande des
pas satisfaite habitudes en penser aux agroalimentaires bio, elle a augmenté
codifications dans agroalimentaire bio Le prix élevé marketing vert consommateurs est en
totalement car suivant une produits bios sont sans en consommant des
les emballages au Maroc est en des produits car il attire les progression constante
il existe alimentation agroalimentaire risque car ce produits sains et
une nécessité de que le plein essor mais bio qui consommateur car le bio respecte
certains équilibrée et s bio qui sont des plein d’apports
vie qu’aucune consommateur pas très bien bloquent s à consommer l’environnement et avec
20 produits qui se variée tout en deviennent éléments issus nutritionnels
personne ne n’est pas exploité en terme certains le bio, le une conjoncture
composent de maintenant des disponibles de l’agriculture dans le but d’avoir
peut s’en passer familiarisé à ces d’absence de consommateur producteur marquée par la
plusieurs quantités pour les biologique et qui des aliments riches
derniers, et des soutiens pour s de les utilise un pandémie, l’importance
produits raisonnables qui consommateur n’ont pas été en micronutriments
matières que le développer ce acquérir. pouvoir de ces produits est
chimiques répondent aux s, mais le prix arrosé par des et macronutriments
consommateur n’a secteur. d’influence sur devenue primordial.
besoins de notre reste un frein engrais ou des pour renforcer mon
aucune idée sur les acheteurs
corps. pour beaucoup pesticides système
leur composition. dans un
de gens. immunitaire.
marché
concurrentiel
je ne pense
la diversification Je dirai que les
Insatisfaite de pas que les Je dirai oui car il
Le marché alimentaire, je produits bio ne Non, ma
la qualité des Un secteur pas produits bio des produits y a pas de Pas convaincue, vu que
marocain est préconiserai sont pas consommation n’a
produits Oui, le mode de très bien exploité, sont qui reste peu pesticides, ce le nombre d’habitants par
minimaliste avec tout aliment riche exagérés à des pas été impactée.
proposés mais vie et le quotidien pas organisé qu’à facilement disponible, pas sont des produits terre, on ne peut pas
moins de en vitamine, en fins de J’avais recours à
récemment il y nous oblige à l’échelle du petit accessible sur en grande qui ne sont pas assurer une
diversité et de protéine avec marketing vert consommer certains
a de bons consommer avec fermier ou petite le marché quantité et dont traités donc ils alimentation correcte,
choix, puis moins moins de glucide car ce dernier s produits bios mais
21 produits en modération ces fermière .c’est un marocain le prix est sont sans risque saine et suffisante. Si on
de respect au et lipide en ‘appuie pour pas d’une manière
terme de produits qui secteur qui n’est pour la simple élevé. si c’est vraiment respecte que de
niveau de la gardant les expliquer ou régulière vu qu’ils
qualité peuvent contenir pas encore raison quand Les familles ne les l’agriculture bio, on
sécurité bonnes lipides et faire ne sont pas
offerte par des ingrédients industrialisé et pas on part au peuvent pas se producteurs n’aura pas les quantités
alimentaire et le glucides pour accepter les disponibles de façon
certaines dangereux. assez développé souk, on ne permettre d’en arrivent à nécessaires à tout le
respect de avoir une différences des continue dans le
enseignes au Maroc trouve pas de consommer . respecter les monde.
l’agriculture. alimentation prix des marché marocain.
produits 100% normes du bio.
saine. produits bio.
bio.
 Questionnaire

Vous aimerez peut-être aussi