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Repères théoriques
Pr. Mustapha BOUCHEKOURTE
Gestion-Semestre 7
2022-2023
2. Efficience de marché
3. Construction de portefeuille
7. Analyse fondamentale
8. Analyse technique
2
Processus de gestion de portefeuille
Trois étapes
Construction de Revue des objectifs et
contraintes de
•Objectifs de Rendement et de
Politique
Portefeuille l’investisseur
risque
d’investissement
•Contraintes de l’investisseur
• Allocation stratégique
• Allocation tactique Mesure de performance
et de risque
• Sélection de titre
•Conjoncture économique et • Transactions réelles
politique Anticipations de
•Analyse financière Rendement
•Offre de titres sur les divers (et de risque?) Revue des anticipations
marchés de rendement
P. Mustapha BOUCHEKOURTE
Un portefeuille : définition
6
Les rendements
On considère les actifs « qa » a = 1…A, le prix de
l’actif a à l’instant t =0.
Le revenu à priori incertain de l’actif a à l’instant
t = T est Va.
• Le rendement (brut) aléatoire du titre Ra est :
Va
Ra =
qa
Va
• Le rendement net est : Ra = -1
qa
Les rendements
Ia
xa =
W
8
Les rendements
Hypothèse
Les préférences de chaque agent sur la richesse terminale sont
résumées par une fonction d’utilité définie sur son espérance et sa
variance :
(
U = U E[W], s 2 [W] )
Dans ce cadre adopté, le problème de la sélection d’un portefeuille
revient alors à déterminer les parts xa qui vérifient la contrainte
budgétaire et maximisent sa fonction d’utilité U:
Volatilité du portefeuille
_
σ
Nombre d’actifs
10
Les mécanismes de diversification
è La diversification à la Markowitz
cov(Ra ,Rb )
! !" "
# !#"
11
12
Espérance de gain en fonction du poids du produit risqué
13
14
Espérance de rentabilité en fonction de la
variance du portefeuille
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LE RENDEMENT D'UN PORTEFEUILLE
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LE RISQUE D'UN PORTEFEUILLE
VP = s P2 = E ( x ²) - [ E ( x)]2
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LES COMPOSANTES DU RISQUE UN PORTEFEUILLE
21
22
La frontière efficiente
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Le modèle de Markowitz
• Les hypothèses du modèle de Markowitz
1. Les hypothèses relatives aux actifs financiers
Hypothèse 1 :
Tout investissement est une décision prise dans une situation de risque : le
rendement d’un actif financier pour toute période future est par
conséquent une variable aléatoire, dont on fait l’hypothèse qu’elle est
distribuée selon une loi normale, c’est- à-dire une distribution
symétrique stable entièrement définie par deux paramètres, à savoir
l’espérance mathématique du rendement et l’écart-type de la distribution
de probabilité du rendement.
Le rendement sur investissement est défini comme l’accroissement de la fortune initiale que cherche à
maximiser l’investisseur. Le rendement correspond en temps discret à la relation rt = (Pt – Pt-1) + Ct
Hypothèse 2 :
Les rendements des différents actifs financiers ne fluctuent pas indépendamment les uns des autres : ils sont
corrélés ou, ce qui revient au même, ont des covariances non nulles.
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Le modèle de Markowitz
• Les hypothèses du modèle de Markowitz
Hypothèse 1 :
Le comportement de tous les investisseurs est caractérisé par un degré plus ou
moins prononcé d’aversion vis-à-vis du risque. Ce dernier est mesuré par l’écart-type
de la distribution de probabilité du rendement.
Hypothèse 2 :
Les investisseurs sont rationnels : bien que leur fonction de préférence soit
purement subjective, ils opèrent, en référence à celle-ci, des choix strictement
transitifs.
Hypothèse 3:
Tous les investisseurs ont le même horizon de décision, qui comporte une seule période.
Cette simplification, qui peut paraître exagérée, permet de mettre en œuvre un modèle
de
décision qui tient compte du caractère hautement combinatoire du portefeuille.
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Le modèle de Markowitz
Rentabilité Risque
Le taux de rentabilité comprend à la fois, Le risque d’un actif financier peut être
le rendement ou le taux de rendement défini comme l’incertitude qui existe
(dividende net rapporté au cours de quant à la valeur de cet actif à une date
l’action), et la plus-value (ou moins value) future. On peut assimiler le risque d’un
en capital rapportée au cours d’achat de investissement à la dispersion ou
l’action. variabilité de sa rentabilité autour de la
valeur anticipée.
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Le modèle de Markowitz
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28
Portefeuille optimal : Optimisation d’un portefeuille
Le risque spécifique se
révèle très important ;
mais avec un portefeuille
de plus de 20 actions, la
diversification a fait le gros
du travail. Dans un
Portefeuille bien diversifié,
seul le risque
systématique importe.
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Risques et stabilité du marché des capitaux
Risque
macro-
économique » Les risques se déclinent en critères
Risques
émanant des et indicateurs
Solidité des
institutions conditions
monétaires » Scores émanant des approches
financières
et
statistiques corrigés par l’avis des
financières
Cartographie experts
de stabilité
financière
» Scores attribués se situent dans
une fourchette allant de 1 à 5
Risque de Risque reflétant un niveau de risque
marché immobilier croissant
Risque de
liquidité
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Risque
macro éco nomique
4 Risques émanant des
Solidité des institutions
conditions monétaires
financières
2 et financière
0
Risque de crédit Risque immobilier
Echelle de notation
1 2 3 4 5
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QUELS SONT LES RISQUES ASSOCIÉS À L’INVESTISSEMENT EN OPCVM ?
Les OPCVM, ainsi que leurs actionnaires ou porteurs de parts, supportent une
incertitude quant à la réalisation de leurs objectifs d’investissement.
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Portefeuille optimal : Optimisation d’un portefeuille
Le concept de choix de portefeuille optimal
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La frontière efficiente
• Les titres sont définis par leur rendement et leur niveau de risque.
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La frontière efficiente
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Le modèle de marché
• Sources de risque
– Le risque sur chaque actif a deux origines :
• Le risque systématique lié au marché : conjoncture affectant tous les actifs
• Le risque spécifique lié au titre considéré : événements propres à l’actif
(action, obligation, projet, etc.)
• Modélisation
– Rentabilité = Rentabilité anticipée + Erreur
– Par définition, l’erreur (le résidu) correspond à l’écart entre la réalisation de la
rentabilité et son anticipation.
– Cet écart est dû à un mouvement général du marché (risque systématique) et à
un mouvement propre à chaque actif (risque spécifique).
41
42
CAPM Security Market Line
Hypothèses du CAPM:
• Investisseurs sont averses au risque
• Relation linéaire entre risque et rendement d’un
actif Propriétés
• Tous les actifs sont justement évalués et sont sur la SML Rendement espéré de l’actifi selon son risque
• Tous les investisseurs ont un portefeuille de Markowitz systématique sur d’une période donnée
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CAPM
E(Ri) = Rf + bi * [E(RM) – Rf
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CAPM
E(Ri) = Rf + bi * [E(RM) – Rf
45
Modèles multifactoriels
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Modèles multifactoriels
¡ Ri = E(ri) + BétaPIB (PIB) + BétaTI (IR) + ei
Ri = Rendement de l’actif i
BétaPIB= Facteur de sensibilité au PIB
BétaTI = Facteur de sensibilité au Taux d’Intérêt
ei = événements spécifiques de la firme
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48
49
1. Petite capitalisation
50
Fama & French
Fama et French ont rajouté ces deux facteurs au MEDAF traditionnel :
(positif ou négatif).
51
Le rendement espéré par l’actif i étant donné son exposition au marché, sa capitalisation
boursière et son ratio valeur comptable / valeur marchande
52
53
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Modèle APT (Arbitrage Pricing Theory)
55
Hypothèses :
1. Il y a un nombre suffisant d’actifs pour éliminer toute source de risque diversifiable.
2. Le rendement des actifs est fonction de K différents facteurs de risque
3. Il n’y a pas de possibilité d’arbitrage
1. Les investisseurs cherchent à optimiser leur rendement pour tout niveau de risque (Markowitz)
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Modèle APT (Arbitrage Pricing Theory)
q Arbitrage Pricing Theory découle du modèle multifactoriel
Hypothèses:
• Investisseurs averses au risque
• Plusieurs facteurs de risque influant sur le rendement espéré
• Même exposition aux facteurs de risque = même prime de risque
• Facteurs ne sont pas corrélés entre eux
57
●
Ces facteurs sont communs à l'ensemble des titres (ou des portefeuilles de titres).
Par exemple, pour le titre a
●
Ce qui distingue les rendements des titres ce sont les sensibilités aux facteurs (les bêtas)
58
Modèle APT (Arbitrage Pricing Theory)
L'ÉQUATION DE BASE
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Modèle APT (Arbitrage Pricing Theory)
L'ÉQUATION DE BASE
• Les sensibilités aux facteurs pour chaque titre sont calculés par des
m éthodes économ étriques standards.
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Exemple
Actif b b
1 2
A 0,5 1,0
B 1,5 0,2
C 1,0 0,6
Sachant que le taux sans risque est de 5 % et que les primes de risque sur les
facteurs sont respectivement 8 % et -2 % quel est le taux de rendement
d'équilibre des actifs A, B, C ?
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Modèle APT (Arbitrage Pricing
Theory)
Actif b b
1 2
Exemple A 0,5 1,0
B 1,5 0,2
C 1,0 0,6
EA= 5 %+0,5x8 %+1,0x(-2 %)=7 %
EB= 5 %+1,5x8 %+0,2x(-2 %)=16,6%
EC= 5 %+1,0x8 %+0,6x(-2 %)=11,8%
Si le portefeuille de marché est composé à part égale des 3 titres, on peut
détenir le portefeuille de marché dont l'espérance de rendement sera
(1/3)x(7%+ 16,6%+11,8%)=11,8 %
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Le modèle de marché
• Sources de risque
– Le risque sur chaque actif a deux origines :
• Le risque systématique lié au marché : conjoncture affectant tous les actifs
• Le risque spécifique lié au titre considéré : événements propres à l’actif
(action, obligation, projet, etc.)
• Modélisation
– Rentabilité = Rentabilité anticipée + Erreur
– Par définition, l’erreur (le résidu) correspond à l’écart entre la réalisation de la
rentabilité et son anticipation.
– Cet écart est dû à un mouvement général du marché (risque systématique) et à un
mouvement propre à chaque actif (risque spécifique).
Hypothèses du CAPM:
• Investisseurs sont averses au risque
• Relation linéaire entre risque et rendement d’un actif
• Tous les actifs sont justement évalués et sont sur la SML Propriétés
• Tous les investisseurs ont un portefeuille de Markowitz Rendement espéré de l’actifi selon son risque
systématique sur d’une période donnée
1
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CAPM
E(Ri) = Rf + bi * [E(RM) – Rf
CAPM
E(Ri) = Rf + bi * [E(RM) – Rf
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Modèles multifactoriels
Modèles multifactoriels
¡ Ri = E(ri) + BétaPIB (PIB) + BétaTI (IR) + ei
Ri = Rendement de l’actif i
BétaPIB= Facteur de sensibilité au PIB
BétaTI = Facteur de sensibilité au Taux d’Intérêt
ei = événements spécifiques de la firme
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1. Petite capitalisation
(positif ou négatif).
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Hypothèses :
1. Il y a un nombre suffisant d’actifs pour éliminer toute source de risque diversifiable.
2. Le rendement des actifs est fonction de K différents facteurs de risque
3. Il n’y a pas de possibilité d’arbitrage
1. Les investisseurs cherchent à optimiser leur rendement pour tout niveau de risque (Markowitz)
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Hypothèses:
• Investisseurs averses au risque
• Plusieurs facteurs de risque influant sur le
rendement espéré
• Même exposition aux facteurs de risque = même
prime de risque
• Facteurs ne sont pas corrélés entre eux
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L'ÉQUATION DE BASE
●
Ces facteurs sont communs à l'ensemble des titres (ou des portefeuilles de titres).
Par exemple, pour le titre a
●
Ce qui distingue les rendements des titres ce sont les sensibilités aux facteurs (les bêtas)
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L'ÉQUATION DE BASE
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• Les sensibilités aux facteurs pour chaque titre sont calculés par des
méthodes économétriques standards.
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Exemple
Actif b b
1 2
A 0,5 1,0
B 1,5 0,2
C 1,0 0,6
Sachant que le taux sans risque est de 5 % et que les primes de risque sur les
facteurs sont respectivement 8 % et -2 % quel est le taux de rendement
d'équilibre des actifs A, B, C ?
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(1/3)x(7%+ 16,6%+11,8%)=11,8 %
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Politiques & stratégies de placement
P. Mustapha BOUCHEKOURTE
P. Mustapha BOUCHEKOURTE
2
Politique de gestion de portefeuille
A- Enoncer la politique de placement
P. Mustapha BOUCHEKOURTE
P. Mustapha BOUCHEKOURTE
4
La gestion est décrite ainsi en cinq dimensions :
- la réaction instantanée à la variation des cours (contributions élevées des variables baisse
et hausse récente des cours et signaux chartistes) ;
- les contraintes de gestion associées d'une part, aux objectifs fixés (suivi du risque de
gestion), d'autre part, aux flux permanents qui contraignent à des réallocations de
portefeuille,
P. Mustapha BOUCHEKOURTE
P. Mustapha BOUCHEKOURTE
6
La décision stratégique d'allocation d'actifs est un compromis entre le risque et
la rentabilité.
La rentabilité est souvent exprimée en termes de rendement prévu et le risque en tant que
la volatilité autour de ce rendement attendu (la probabilité de s’écarter des rendements
espérés). Si le rendement est mesuré en utilisant plusieurs méthodes, la volatilité reste la
principale mesure du risque ou un facteur contributif clé pour son appréciation.
Diminution du risque par la réduction de l'allocation en actions
P. Mustapha BOUCHEKOURTE
P. Mustapha BOUCHEKOURTE
8
Règles de lacements des réserves de la Caisse Marocaine de Retraite
P. Mustapha BOUCHEKOURTE
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INDICATEURS DE MESURE DE LA PERFORMANCE DE PORTEFEUILLE
P. Mustapha BOUCHEKOURTE
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P. Mustapha BOUCHEKOURTE
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Les mesures traditionnelles
P. Mustapha BOUCHEKOURTE
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P. Mustapha BOUCHEKOURTE
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Les mesures traditionnelles
P. Mustapha BOUCHEKOURTE
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P. Mustapha BOUCHEKOURTE
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Les mesures traditionnelles
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Les mesures traditionnelles
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Les mesures traditionnelles
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P. Mustapha BOUCHEKOURTE
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Les mesures traditionnelles
P. Mustapha BOUCHEKOURTE
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Le ratio d’information
Il est utile pour benchmarker un portefeuille par rapport à des indices
boursiers.
P. Mustapha BOUCHEKOURTE
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La mesure du risque d’un actif dans un portefeuille
Le risque d’un actif i est évalué par sa contribution au risque du portefeuille. Deux
mesures, liées entre elles, peuvent en être données :
La covariance d’un actif avec le portefeuille est la moyenne pondérée des covariances
de l’actif avec tous les actifs en portefeuille.
P. Mustapha BOUCHEKOURTE
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Le Béta
} Cet indicateur mesure la sensibilité d’une portefeuille ou d’un actif par
rapport à sa référence.
b= COV (Ri,Rb) ou COV (Rp,Rb)
VAR(Rb) VAR(Rb)
} Ainsi, par exemple, le comportement de l’action Dqnone , s’explique pour
partie par celui de son marché (CAC 40).
} Un Béta de 1.1 signifie que lorsque le CAC 40 augmente de 1%, Dqnone
augmente de 1.1%.
Expression linéaire : Ri ou Rp = a + b.Rb + e
} Pour les Hedge Fund, dont l’objet est une performance absolue, on
parle ainsi de gestion Alpha
} Pour la gestion Benchmarkée, dont l’objet est une performance
relative, on parle de gestion Béta.
P. Mustapha BOUCHEKOURTE
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Le Béta
Rentabilité du portefeuille (ou de
14,00%
12,00%
10,00%
8,00%
l'actif)
6,00%
4,00%
2,00%
0,00% b
0 0,02 0,04 0,06 0,08 0,1 0,12
Rentabilité de la référence
Le Béta mesure la pente de cette droite qui peut être aussi obtenu par la
méthode des moindres carrés.
P. Mustapha BOUCHEKOURTE
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Analyse fondamentale
1. L’analyse économique :
• L’analyse Pays:
• Les équilibres macro-économiques,
• La santé de l’économie,
• Le climat politique et des affaires, le climat social,
• La conjoncture économique (ne pas aller contre la tendance),
• Les perspectives de croissance, l’inflation, les taux d’intérêts
• La parité des changes (affecte les sociétés exportatrices et importatrices), la
politique monétaire et budgétaire, les décisions fiscales.
1
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1. L’analyse économique :
• L’analyse secteur:
• Importance du secteur,
• Perspectives, cours des produits technologie,
• Structure de la concurrence, sensibilité au cycle, impact législatif,...
2. L’analyse Financière:
=> Par l’examen approfondi des comptes audités de la société, leur structure, mais
aussi la tendance des grandeurs:
· Analyse de la rentabilité,
· Analyse de la solvabilité,
· Analyse de la structure.
3. L’analyse boursière:
2
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• L’évaluation des risques actuels et futur: risque pays, risque secteur, risque entreprise, ce
qui suppose des analyses économiques, financières et boursières approfondies.
3
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- Évalua&on comptable appelée valeur boursière ou de marché : les acteurs du marché es6ment la
valeur de l’ac6f net de la firme
• L’Hypothèse d’Efficience des Marchés (HEM) financiers énonce l’idée que les prix spéculatifs des
actifs (comme les actions) incorporent toujours et sans friction la meilleure information des valeurs
fondamentales (prévision de bénéfices)
• Les évolutions des prix ne sont dues qu’à des changements dans cette information.
• L’information peut prendre différentes formes (série des prix passés, information publique ou
privée), mais dans tous les cas, elle est entièrement et instantanément intégrée par les prix
Comme toute théorie, HEM a des hypothèses restrictives mais elle permet d’appréhender au
mieux l’univers des marchés financiers.
Quelques anomalies :
- La présence sur les marchés actions d’autocorrélations positives et stables entre les rentabilités
d’aujourd’hui et celles du passé proche (phénomène de momentum).
- Les auto-corrélations négatives dans le long terme (phénomènes de retour à la moyenne des prix).
Le prix observé d’un titre financier, quel qu’il soit, est égal à sa valeur fondamentale, définie comme
le flux des revenus futurs actualisés auquel le titre donne droit.
En supposant que les dividendes intègrent toute l’informa&on sur les fondamentaux
économiques du cours des ac&ons :
Avec rf le taux sans risque et ρi la prime de risque nécessitée par la firme i: cette dernière
est égale en fait à la rentabilité de l’action à laquelle on soustrait le taux sans risque.
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Précision : la prime de risque est équivalente (au taux sans risque près) au coût issu de la
détention du capital. Ce coût est ex-ante, et donc pas encore réalisé.
Ce ratio est utilisé pour apprécier l’écart à la valeur fondamentale en exprimant le délai
de récupération de l’actif, c’est-à-dire le nombre d’années de bénéfices sur lesquelles on
valorise l’actif. Le prix d’un titre sera alors le produit du PER avec les bénéfices.
C’est un indice tout d’abord d’anticipation de croissance d’une société : plus les
anticipations de croissance forte sont élevées, plus le PER sera important.
C’est un indicateur de cherté d’une société au sein d’un même secteur : en effet, une
société ayant un PER plus faible que le PER moyen du même secteur sera considérée
comme peu chère. C’est donc un indicateur de valorisation : nous pouvons alors savoir si
le PER d’une société est légitime ou non par rapport à un PER juste. Le processus des
PER est souvent caractérisé par un phénomène de retour à la moyenne.
•Le PER d’un acYf financier se définit comme le rapport du cours de l’acBf au
bénéfice annuel qu’il rapporte. Il exprime donc le délai de récupéraYon de cet
acYf, c’est-à-dire le nombre d’années de bénéfices sur lesquelles on valorise
l’acYf.
C’est un indice tout d’abord d’anYcipaYon de croissance d’une société : plus les
anYcipaYons de croissance forte sont élevées, plus le PER sera important.
Et, c’est un indicateur de cherté d’une société au sein d’un même secteur : en
effet, une société ayant un PER plus faible que le PER moyen du même secteur
sera considérée comme peu chère. C’est donc un indicateur de valorisaYon
10
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Modèle de Gordon-Shapiro
• Les invesKsseurs doivent donc les anKciper sur la base des informaKons dont ils
disposent.
• Le modèle le plus célèbre est celui de croissance perpétuelle défini par Gordon et
Shapiro en 1956.
Hypothèses
- Le taux de croissance annuel des dividendes g est supposé constant, ainsi que le
coût des fonds propres, ou cost of equity CE de la société , r.
- g < r pour éviter que la valeur de l’entreprise soit infinie.
N.B : r = la rentabilité minimum que les actionnaires pensent pouvoir retirer de
leur investissement dans l’action
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de la société
Pr. Mustapha BOUCHEKOURTE
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Modèle de Gordon-Shapiro
L’action a une valeur fondamentale d’autant plus élevée que la part du bénéfice
distribué est importante et que le coût du capital est faible
Ce modèle est irréaliste : nous allons alors uKliser non plus des modèles d’évaluaKon à
parKr de l’actualisaKon des dividendes mais à parKr du coût du capital.
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Modèle de Gordon-Shapiro
- Les financiers s’attachent à apprécier si le marché évalue à sa juste valeur le CE, et plus
précisément la prime de risque de l’action égale au CE auquel on soustrait le taux sans
risque.
- Le problème de l’évaluation de la valeur fondamentale d’une action va se déplacer sur
celui de l’évaluation de la prime de risque
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•On a donc :
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•L’écart-type ne suffit pas pour se faire une idée du risque d’une action.
• Il faut apprécier l’importance de la covariation de ses rendements avec
ceux des autres titres qui sont susceptibles d’entrer dans la composition du
portefeuille.
• Le lien qui a existé dans le passé entre les fluctuations des taux de
rendement de deux actions i et j est explicité par les concepts de
covariance et de corrélation.
cov(Ra ,Rb )
! !" "
# !#"
1. Un coefficient de corrélation positif indique que les taux de
rendements des actifs a et b ont tendance à évoluer dans le même
sens ;
2. Le coefficient de corrélation se rapproche d’autant plus de 1 que
les variations des taux de rendement des deux actifs tendent à
devenir proportionnelles.
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Le MEDAF
• Trois éléments à estimer
– Le taux sans risque
– La prime de risque du marché
– Le bêta de l’actif
• Utilité du MEDAF
– Gestion d’actifs
• Construction de portefeuilles efficients
– Décisions d’investissement
• Calcul du coût du capital
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Les modèles à facteurs vont permettre d’évaluer la prime de risque d’une action. La
mesure du risque induit par la possession d’une action va alors se préciser.
Le Capital Asset Pricing Model (CAPM) ou Modèle d’Équilibre des Actifs Financiers
(MEDAF) a été développé par Sharpe en 1964 , Lintner en 1965 et Mossin en 1966 .
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Plus les investisseurs seront exposés au portefeuille de marché, plus ils prendront de
risque et plus leur rémunération consécutive potentielle sera théoriquement élevée.
Ce modèle explique donc la prime de risque d’un actif ou d’un portefeuille d’actifs i
par sa sensibilité βi par rapport au portefeuille de marché. Cette dernière dénote le
caractère plus ou moins agressif d’un actif relativement au portefeuille de marché.
L’indicateur β est très utilisé par les praticiens car il est facilement interprétable.
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Le bêta
• Définition
cov(Ri , RM )
bi =
var(RM )
• Interprétation
– Le bêta mesure l’élasticité de l’actif par rapport au
portefeuille de marché.
• Si un actif a un bêta de 1, alors en moyenne il varie dans les mêmes
proportions que le marché.
• Un actif avec un bêta inférieur à 1 (0,8 par exemple) varie moins que
le marché.
• Un actif avec un bêta supérieur à 1 (1,5 par exemple) amplifie les
variations du marché.
• Le bêta est donc aussi une mesure du risque d’un actif.
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Le bêta
• Estimation du bêta
– Estimation de la régression linéaire de la rentabilité du titre i
sur la rentabilité du marché M
~
(~ ~
Ri = µi + b i × RM - µ M + Si )
– Le bêta :
• Coefficient de la régression linéaire associé à la rentabilité
du portefeuille de marché M (variable explicative)
• Pente de la droite de la régression
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Sous-évalué
E(ri ) Ligne du
Acheter ! marché des
capitaux
Marché
E(rm )
Surévalué
Ne pas acheter ! (vendre)
rf
0 1.0 Béta
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Limites du MEDAF
• Qu’est-ce que le portefeuille de marché ?
– En théorie, le portefeuille de marché contient tous les actifs : actions,
obligations, matières premières, immobilier, objets d’art, capital humain,
etc.
• Difficulté d’observer le portefeuille de marché et donc à estimer sa
rentabilité
• Qu’est-ce qu’un actif ?
– Historique de rentabilités pour un actif de marché
– Quid d’un nouveau projet d’entreprise ?
• Difficulté de simuler de TRI sous différentes conditions de marché pour
calculer le bêta
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Ges$on du portefeuille
Modèle Mul)-facteurs
Les modèles à facteurs font l’hypothèse que les rendements d’un titre sont reliés à
plusieurs facteurs qui sont choisis selon leur pertinence.
Exemple
Année Croissance du PIB Rendement de
l’action i
1 5.7% 14.3%
2 6.4% 19.2%
3 7.9% 23.4%
4 7% 15.6%
5 5.1% 9.2%
6 2.9% 13%
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17/11/2021
Modèle Multi-facteurs
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Modèle Multi-facteurs
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Plan
2. Représentations graphiques
3. Analyse chartiste
4. Analyse moderne
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La théorie de DOW implique que si le dernier plus haut est plus élevé que le
précédent plus haut, alors on est sur une tendance haussière (et inversement…)
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3ème phase : distribution des titres par les mains fortes auprès du grand public et
retournement du marché
Les résultats sont excellents. Entrée des particuliers qui achètent les titres auprès des
mains fortes qui accumulent leurs plus-values. Le marché est alors prêt à se retourner.
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Support et résistance
La notion de support et de résistance est liée à la mémoire de marché. Tout se passe
en effet comme si le marché (c’est-à-dire les investisseurs) gardaient en mémoire les
cours maximaux et minimaux atteint par un titre dans le passé.
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Tendance haussière
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Tendance baissière
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Trading Range
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Les triangles
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Pernod Ricard…
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Rectangles
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Analyse Moderne
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L’analyse graphique moderne est apparue dans les années 70 avec W.WILDER. Son
arrivée coïncide avec le développement et l’explosion de l’outil informatique. Il a introduit
les mathématiques et les statistiques à l’appréciation des graphiques traditionnels.
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La moyenne mobile est un des outils les plus essentiels de l'analyse technique. Il s’agit
tout simplement d’un lissage des variations turbulentes des cours. La courbe bien nette
que l’on obtient renseigne immédiatement et proprement sur la tendance d’une action.
C’est avant tout un outil visuel.
La Moyenne Mobile Arithmétique est de loin la plus répandue. Facile à mettre en œuvre,
elle est calculée en additionnant les n cours de clôture que l’on divise par le nombre de
période (n)
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Les techniciens emploient fréquemment une moyenne à 200 jours pour illustrer la
tendance à long terme (tendance de fonds), une moyenne à moyen terme (50 jours) et
une moyenne à court terme (20 jours) pour rendre compte des derniers événements.
Tant que le cours de bourse évolue au-dessus de ses moyennes mobiles, et tant que ces
dernières sont orientées à la hausse, on bénéficie d’un marché en expansion.
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RSI
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Un niveau proche de 0% signifie schématiquement que le cours n’a accusé que des
baisses depuis ces n derniers jours. Cette sous-évaluation technique entraîne l’afflux de
nouveaux investisseurs, et on peut généralement s’attendre à une stabilisation ou une
amélioration de la tendance des prix, sous l’effet de la demande accrue.
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Définition :
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