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Cours Hydraulique et pneumatique (2 ST Electromécanique) 2023-2024

CHAPITRE 4
DYNAMIQUE DES FLUIDES INCOMPRESSIBLES REELS

4-1 : INTRODUCTION
Dans le chapitre précédent nous avons supposé que le fluide était parfait pour appliquer
l’équation de conservation de l’énergie. L’écoulement d’un fluide réel est plus complexe que
celui d’un fluide idéal. En effet, il existe des forces de frottement, dues à la viscosité du fluide,
qui s’exercent entre les particules de fluide et les parois, ainsi qu’entre les particules elles-mêmes.
Pour résoudre un problème d’écoulement d’un fluide réel, on fait appel à des résultats
expérimentaux, en particulier ceux de l’ingénieur et physicien britannique Osborne Reynolds.
Une méthode simplifiée de calcul des pertes de charge basée sur ces résultats expérimentaux
est proposée. Elle est indispensable pour le dimensionnement des diverses installations
hydrauliques (de pompage, de turbines, de machines hydrauliques et thermiques dans lesquelles
est véhiculé un fluide réel…etc.).

4-2 : FLUIDE REEL


Contrairement à un fluide parfait pour lequel, le frottement est négligeable, un fluide réel
(ou visqueux) en écoulement est le siège de frottement qui peut être important. Cette perte
d’énergie est due au frottement entre deux couches de fluide voisines ou entre le fluide et la paroi
d’une conduite.
Un fluide est dit réel si, pendant son mouvement, les forces de contact ne sont pas
perpendiculaires aux éléments de surface sur lesquelles elles s’exercent (elles possèdent donc des
composantes tangentielles qui s’opposent au glissement des couches fluides les unes sur les
autres). Cette résistance est caractérisée par la viscosité. Pour un fluide réel, la viscosité est prise
en compte et se traduit par l’apparition de forces non conservatives (dissipant l’énergie mécanique
sous forme de chaleur).

4-3 : VISCOSITE
La viscosité d’un liquide est la propriété qui exprime sa résistance à une force tangentielle
entre deux couches du fluide. La viscosité est due principalement à l’interaction entre les
molécules du fluide et elle est une sorte de frottement interne. Le modèle suivant montre l’action
de la viscosité :
Considérons deux grandes plaques A et B à une faible distance l’une de l’autre d, l’espace
entre les plaques étant rempli d’un liquide donné. La plaque supérieure A est entrainée par une
force constante , si bien qu’elle est animée d’une vitesse constante .
Le fluide en contact avec la plaque supérieure A va y adhérer et va donc être animé de la vitesse
, tandis que le fluide en contact avec la plaque fixe B aura une vitesse nulle u=0.

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Si la distance d et la vitesse u ne sont pas trop grandes, la courbe représentative de la variation


de la vitesse va être une droite. Les fluides, qui ont un tel comportement de la variation de la
vitesse sont des fluides newtoniens. Les expériences ont montré que la force varie directement
avec la surface S de la plaque A, avec la vitesse est inversement avec la distance d. on peut
écrire pour la viscosité dynamique µ :

=
.
µ : Viscosité dynamique (N.s/m2=Pa.s) F : force en (N)
du/dy : gradient de vitesse (1/s)
µ
On définit aussi la viscosité cinématique sous la forme : =
υ: : Viscosité cinématique (m2/s) ρ : la masse volumique (kg/m3)
La viscosité est souvent donnée en Poise et Stokes. La conversion en système SI est donnée par
les relations suivantes :1 Ns/m2=10 Poise et 1 m2/s=104 Stokes.
La viscosité des liquides est inversement proportionnelle à la température mais elle n’est pas
affectée de manière appréciable par les variations de pression.
En général la vitesse u n'est pas constante sur la section S d'un tube de courant ; on dit qu'il existe
un profil de vitesse (à cause des forces de frottement). L'expérience montre que la vitesse
moyenne vaut =

4-4 : REGIMES D’ECOULEMENT


Le régime d’un écoulement se caractérise par la fluctuation temporelle des vitesses et des pressions
au sein de la veine liquide.
Depuis longtemps les hydrauliciens avaient constaté qu’il existe des différents régimes
d’écoulement, mais Osborne Reynolds les a étudié expérimentalement, et a dégagé les critères
permettant de les différencier.

4-4-1 : Expérience
Un premier réservoir d’eau de niveau constant est vidangé par un tuyau en verre comportant deux
prises de pression. Une vanne placée à l’extrémité du tuyau permet de faire varier le débit Q (m 3/s).
Un tube effilé alimenté par un réservoir de colorant permet d’obtenir un filet fluide coloré au
centre du tuyau.
On observe l’allure de l’écoulement en faisant varier la vitesse.

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4-4-2 : Observations :
 Quand la vitesse est très faible (quelques millimètres par seconde) le filet coloré reste bien
défini, rectiligne et parallèle à l’axe du tuyau. Le régime est dit laminaire. L’écoulement
laminaire est rare dans le domaine de l’hydraulique de l’eau potable et de l’assainissement,
toutefois il n’est pas inexistant.
 A partir d’une certaine vitesse de l’écoulement, le filet coloré se mélange brusquement dans
l’eau après avoir parcouru une distance.
 Quand la vitesse est plus élevée, le filet devient ondulé et très instable. Il se mélange
rapidement au fluide ambiant. Des tourbillons de différentes tailles apparaissent. Le régime est
dit turbulent.

a) Vitesse faible
4-4-3 : Interprétation
 Pour le cas (a) : le fluide s’écoule en couches cylindriques coaxiales. On dit que le fluide
s’écoule en régime laminaire.
 Pour le cas (b) : c’est une transition entre le régime laminaire et celui turbulent. On dit
que le fluide s’écoule en régime transitoire.
 Pour le cas (c) : formation de mouvement tourbillonnant dans le fluide. On dit que le
fluide s’écoule en régime turbulent.
Cette expérience est faite par Reynolds en faisant varier le diamètre de la conduite, la
température, le débit, etc…, pour des divers fluides. Le régime d’écoulement se détermine par le
calcul d’un nombre sans dimension appelé nombre de Reynolds (Re).
La turbulence se caractérise donc par la création de tourbillons. Ils mélangent les matières
dissoutes dans l’eau, comme par exemple le chlore dans un réseau d’eau potable ou le rejet d’une
station de traitement des eaux usées dans une rivière. La mise en place d’un agitateur dans un
bassin crée de la turbulence et ainsi il tend à homogénéiser les matières dissoutes.

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4-5 : NOMBRE DE REYNOLDS


Le nombre de Reynolds (Re) est un nombre sans dimension (pas d’unité) qui permet de faire la
différence entre un écoulement laminaire (sans turbulence) et un écoulement turbulent. La
distinction entre les régimes d’écoulement est importante dans la détermination du frottement des
parois sur l’écoulement. Dans le cas général, le nombre de Reynolds s’écrit :
. . .
= =
µ
- U : Vitesse moyenne d’écoulement à travers la section considérée en (m/s)
- D : Diamètre de la conduite ou largeur de la veine fluide en (m).
- υ : Viscosité cinématique du fluide (m2/s). - µ : Viscosité dynamique (Pa.s)
Si Re<2000 l’écoulement est laminaire
Si 2000<Re<3000 le régime et transitoire en incertain
Si Re >3000 l’écoulement est turbulent : - Turbulent lisse si 3000 < Re <100000
- Turbulent rugueux si Re >100000
Pratiquement, l’écoulement : pour Re < 2 est laminaire, pour Re > 2000 est turbulent, pour
2000 < Re < 105 est turbulent lisse et pour Re>105 il est turbulent rugueux.

Remarques
- Le nombre de Reynolds est une grandeur sans dimension. On constate généralement que la
transition d’un régime laminaire à un régime turbulent s’effectue lorsque Re=Rec=2000
(nombre de Reynolds critique)
- Si la section n’est pas circulaire, on définit le diamètre équivalent (De) par

=
é è é
- Lorsque la paroi d’une conduite qui sert au passage d’un fluide possède une certaine rugosité,
l’écoulement du fluide se trouve perturbé par des forces d’inertie.
- Lorsque les forces d’inertie sont prédominantes par rapport aux forces de viscosité, on change
de régime d’écoulement.

Conclusion
Il existe deux régimes d’écoulement :
 Le régime laminaire : correspond à des écoulements réguliers ou la masse de fluide est
constituée de filets juxtaposés, parfaitement individualisés, les surfaces libres sont lisses et
unies. Les filets ne sont soumis qu’à des efforts tangentiels de frottement dus à la viscosité du
fluide ; ce sont les forces de viscosité. Ces écoulements ne se rencontrent guère en pratique
sauf pour quelques problèmes particuliers ou dans le cas de fluides très visqueux.
 Le régime turbulent : les filets s’enchevêtrent, ils ne conservent pas leur individualité, les
surfaces libres sont troubles et striées. Ce régime est de loin le plus fréquent.

4-6 : PERTES DES CHARGES


4-6-1 : Définition
La perte de charge désigne la perte irréversible d'énergie de pression que subit un liquide
ou un gaz lors de son passage dans un conduit, un tuyau ou un autre élément de réseau de fluide.
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Cette perte d’énergie, liée à la vitesse du fluide (faible vitesse=faible perte de charge), est causée
par la transformation en chaleur, des frottements internes provoqués par la viscosité du fluide (un
fluide parfait sans viscosité ne génère pas de perte de charge), la rugosité des parois, les variations
de vitesses et les variations de direction du fluide. L'unité de la perte de charge est une pression
(pascals, bars...) ou une hauteur de colonne d'eau qui produirait une charge hydrostatique
(pression hydrostatique) équivalente. Le terme "perte de charge" signifie donc "perte de charge
hydrostatique".
D'après cette définition nous pouvons déjà dire que les pertes de charges dans les réseaux sont
importantes si:
- La vitesse du fluide est élevée et que la rugosité est importante
- La variation de vitesse liée au changement de section est importante et brusque
- le changement de direction est important et brusque
Ces pertes d'énergie seront donc minimum si:
- la vitesse est faible et les surfaces sont lisses
- la variation de vitesse liée au changement de section est faible et progressive
- le changement de direction est faible et progressif
Connaître leur valeur est utile pour :
1. dimensionner les conduites qui acheminent les fluides;
2. calculer les caractéristiques des pompes et des ventilateurs qui maintiennent les fluides en
circulation.
Les pertes de charge peuvent être linéiques ou singulières :
– les pertes linéiques apparaissent le long des conduites;
– les pertes singulières se manifestent quant à elles sur des pièces spéciales qui modifient la
direction ou la section de passage du fluide (par ex. réductions, dérivations, raccords, jonctions,
soupapes, filtres, etc…).

4-6-2 : Démonstration
Considérons un écoulement entre deux points (1) et (2) d’un fluide réel dans une conduite,
tel qu’entre les points (1) et (2) il n’y ait pas de machine hydraulique.
Reprenons le schéma de la veine fluide du chapitre 3 avec les mêmes notations et les hypothèses
suivantes:
- Le fluide est réel et incompressible: cela suppose l’existence de forces élémentaire de frottement
visqueux dτ qui contribue dans l’équation de bilan par un travail négatif et donner naissance à
des pertes de charges.
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- L’écoulement est permanent.

On considère un axe vertical dirigé vers le haut. On désigne par Z1, Z2 et Z respectivement les
altitudes des centres de gravité des masses dm1, dm2 et M.
On désigne par F1 et F2 respectivement les normes des forces de pression du fluide agissant au
niveau des sections S1 et S2.
A l’instant t le fluide de masse (dm1+M est compris entre S1 et S2. Son énergie mécanique est :
.
= + = . . + . . + . + ′

A l’instant t’=(t+dt) le fluide de masse (M+dm2) est compris entre S’1 et S’2. Son énergie
.
mécanique est : ′ = ′ + ′ = . . + . . + . + ′

On applique le théoreme de l’energie mecanique au fluide entre t et t’ :


« la variation de l’energie mécanique est égale à la somme des travaux des forces extérieures ».
on prendra en considération cette fois ci le travail des forces de frottement visqueux d.

− = +∑ = F1.dx1 - F2.dx2 + ∑

− = P1.S1.dx1 - P2.S2.dx2 + ∑ = P1.dV1 - P2.dV2 + ∑
En simplifiant on obtient :
1 1
. . + . − . . − . = − +
2 2
Par conservation de la masse : dm1=dm2=dm
Et puisque le fluide est incompressible : ρ1=ρ2=ρ
On aboutie à l’équation de Bernoulli :
− − ∑
+ + . − =
2

On défini la perte de charge entre les points (1) et (2) par : J12= qui représente la perte
d’énergie par frottement visqueux par unité de masse.
+ + . − = [J/kg]
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En multipliant par ρ la relation précedante devient :


.( )
+ ( − ) + . . − = . = ′ [Pa]
La relation précédante peut s’écrire aussi en (m) sous la forme :
+ + − = = ′′ [m]
. .
On distingue deux types de perte de charge :
- la perte de charge linéaire ou répartie. C’est la perte d’énergie due aux frottements dans une
conduite de section constante et de longueur donnée.
- La perte de charge singulière ou locale. C’est la perte due aux accidents de parcours du fluide
(changement de direction. Changement de section, vanne…)
La perte de charge J12 peut etre due à une perte de charge linéaire et une perte de charge
singulière : J12=Js+JL

4-6-3 : Pertes des charges singulières


Un circuit hydraulique comporte souvent des singularités telles que des variations brusques de
section sur les canalisations, des coudes, des vannes, clapets, soupapes etc...
Des turbulences se produisent en leur voisinage. Ces mouvements désordonnés, localisés,
consomment une partie de l'énergie hydraulique de l'écoulement. Ce phénomène s'appelle pertes
des charges singulières.
Les pertes de charge singulières sont proportionnelles au carré de la vitesse, elles sont exprimées
sous la forme suivante :
= − . (J/kg) ou bien ∆ = − . . (Pa)
s : indice de l’accident de forme de la conduite.
Ks : coefficient (sans unité) de pertes de charge. Il dépend de la nature et de la géométrie de
l’accident de forme. Le coefficient Ks est déterminé empiriquement à partir des abaques ou des
tableaux.
Pour réduire les pertes de charges singulières, on doit éviter les angles vifs et les changements
brusques des sections.

Exemple

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4-6-4 : Pertes de charges linéaires (régulières) :


Les pertes de charges linéaires, sont des pertes de charge réparties régulièrement le long des
conduites. En chaque point d’un écoulement permanent. Elles résultent du frottement exercé
entre le fluide et la surface intérieure de la canalisation.
Les pertes de charge linéaires sont proportionnelles à la longueur L de la conduite, inversement
proportionnelles à son diamètre d, proportionnelle au carré de la vitesse débitante U du fluide et
fonction de la rugosité moyenne  de la canalisation.
Formule de Darcy. Weisbach : = − . (J/kg) ou bien ∆ = − . .
U : vitesse moyenne d’écoulement dans la conduite (m/s)
L : longueur de la conduite (m),
D : diamètre de la conduite (m),
 : est un coefficient sans dimension appelé coefficient de perte de charge linéaire. Le calcul des
pertes de charge linéaires repose entièrement sur la détermination de ce coefficient. La valeur de
 dépend du régime d’écoulement.
Selon le nombre de Reynolds, on distingue différents cas :

En régime laminaire Re< 2000, seules les forces de viscosité interviennent. La vitesse est très
faible et l’état de surface de la paroi n’intervient pas dans le calcul du coefficient . Ce coefficient
ne dépend que du nombre de Reynolds Re l'état de la surface n'intervient pas et donc  ne dépend
pas de de la rugosité, ni de la nature de la tuyauterie.
On utilise dans ce cas la loi de Poiseuille :
.
= avec =
Il est alors immédiat de voir que  est proportionnel à la vitesse U et donc au débit Qv, ainsi qu'à
la viscosité cinématique .
En régime turbulent Re> 2000 : En régime turbulent l'état de la surface devient sensible et son
influence est d'autant plus grande que le nombre de Reynolds Re est grand. Tous les travaux ont
montré l'influence de la rugosité et on s'est attaché par la suite à chercher la variation du
coefficient  en fonction du nombre de Reynolds Re et de la rugosité k du tuyau.
Différentes lois sont proposées à partir d’études expérimentales :
 Pour 2000 <Re<105 l’écoulement est dit turbulent hydrauliquement lisse. La loi la plus utilisée
est celle de Blasius :
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 = 0.316. (R ) = (100. R )
 Pour Re>105 l’écoulement est dit turbulent hydrauliquement rugueux,.  ne dépend que de la
rugosité relative / . On peut utiliser la loi de Blench.
 = 079 ε/D
Les surfaces des conduites servant au passage des fluides ont des irrégularités. Suivant la
dimension de ces irrégularités par rapport au diamètre D de la conduite, celle-ci présentera une
résistante plus ou moins grande au passage du fluide. La rugosité est une conséquence directe de
ces irrégularités.
On admet que la rugosité peut être caractérisée par une longueur Ԑ appelée rugosité absolue.
Cependant il est plus intéressant de considérer la rugosité proportionnelle =
Contrairement à une surface lisse, une surface rugueuse implique un état de surface dont les
irrégularités ont une action directe sur les forces de frottements.

 En régime transitoire : 2000 <Re<3000, c’est le cas du régime transitoire entre le laminaire
organisé et le turbulent. Pour ce cas il n’y a pas de loi. Mais en peut utiliser la loi de Blasius.
Dans la pratique on utilise souvent un abaque (diagramme de Moody) pour
déterminer  connaissant Re et ε/d.

Exemple :

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4-7 : THEOREME DE BERNOULLI POUR UN FLUIDE REEL :


Lors d’un écoulement de fluide réel, il se produit du frottement entre deux couches voisines ou
entre le fluide et paroi du conduit. Ces frottements engendrent des pertes d’énergie .La relation
de Bernoulli s’écrit sous la forme :
1 1
+ . + . = + . + . −
2 2
J12 : quantité positive unité (J/kg), c’est l’énergie par unité de masse perdue entre les sections 1
et 2
J12: Somme de toutes les pertes de charge, singulière et linéaires entre les sections (1) et (2).

= + = − . + − .
2 2
Si on plus une machine hydraulique (pompe ou turbine est placée dans le circuit hydraulique il
va y avoir un échange d’énergie avec le fluide. W12 et l’énergie échangée entre 1 et 2. L’équation
de Bernoulli s’écrit alors dans le cas générale ou il y’a échange d’énergie et pertes des charges
sous la forme suivante :
1 1
+ . + . = + . + . − +
2 2
Ou bien + .( − ) + . (( − )= +
W12 est positif (+) pour une pompe W12 > 0
W12 est négatif (-) pour une turbine W12 < 0

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