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La Responsabilité Des Acteurs de L'internet Fin
La Responsabilité Des Acteurs de L'internet Fin
Introduction ............................................................................ 3
Première partie : Les prestataires techniques d’internet (FAI –
hébergeurs)............................................................................. 5
Chapitre 1 : Les fournisseurs d’accès (FAI) ........................... 5
Chapitre 2 : Le cadre conceptuel des fournisseurs de service
de stockage (d’hébergement) .............................................. 8
Deuxième partie : Les acteurs d’internes relatifs aux
contenus : Etat des lieux ....................................................... 15
Chapitre 1 : Le fournisseur de contenu .............................. 15
Chapitre 2 : Les services intermédiaires ............................. 20
Conclusion :........................................................................... 24
2
Introduction
Contexte générale
De nos jours, l’internet peut être définit comme l’ensemble de réseaux
mondiaux interconnectés qui permet à des ordinateurs et à des serveurs de
communiquer efficacement au moyen d'un protocole de communication
commun (IP). Il permet à connecter des utilisateurs dites internautes de tout le
coin du monde.
L’internet a été initialement développé pour être utilisé par les gouvernements
et certains départements universitaires pour la recherche. Finalement, ces
entités ont commencé à donner l’accès à leurs facultés et à leur personnel, et
d’autres organisations et entreprises se sont également jointes par des liens
indirects et directs.
Dans les années 1980, des efforts ont été faits pour rendre l’Internet disponible
pour une utilisation commerciale et publique. Les régulateurs ont levé
certaines restrictions sur l’utilisation d’Internet en 1991, et le grand public a pu
y accéder via le World Wide Web.
Malgré les avantages d’internet mais ses effets négatifs s’aggravent jour après
l’autre, il n’est plus question d’over-usage mais plutôt de l’infraction
électronique (la haine raciale, l’escroquerie, l’atteinte aux informations
personnelles et au droit de l’auteur).
Vue la difficulté d’identifier l’acteur d’infraction à cause des techniques
permettant de rester anonyme la législation nationale et internationale double
ses efforts aujourd’hui pour accompagner cette révolution numérique,
l’intelligence artificielle autrement dit.
C’est pour ça elle cherche à encadrer juridiquement tout acteur d’internet à
part l’usager.
La doctrine divise les acteurs d’internet en trois :
Les prestataires techniques responsables des services techniques.
Les fournisseurs du contenu.
Les services d’intermédiation liant Les prestataires techniques et Les
fournisseurs du contenu.
L’historique
3
Dans le soucis de l’utilisation progressive des moyen de télécommunication le
législateur français va mettre en place la directive européenne n°2000/31 dite
« Commerce électronique » du 8 juin 2000 par laquelle il va essayer d’encadrer
juridiquement l’utilisation d’internet et va par la suite mettre en place la
responsabilité des acteurs d’internet cette question sera largement débattue et
ferai un large controverse doctrinale entre défendeurs et opposants.
Choix de sujet
Nous avons choisi ce sujet pour des raisons scientifique et professionnel vue la
valeur primordiale qui peut ajouter au champs du droit notamment qu’il un
sujet d’actualité que tout intéressé du droit doit être au courant de ses détails.
L’intérêt de sujet
Ce sujet revêt d’un intérêt à la fois théorique et pratique. Ainsi théoriquement
il définit les acteurs d’internet et leur régime de responsabilité alors que
pratiquement il permet de connaître les partie contre qui chaque personne
lésée d’une mauvaise exploitation de services d’internet peut faire action en
justice.
La problématique du sujet
Ce sujet attire une problématique d’une grande importance à savoir : quelle
est la responsabilité des acteurs de l’internet ?
Questions dérivés
Deux questions dérivent de cette problématique
Quels sont les acteurs d’internet ?
Et quel est leur régime de responsabilité ?
Plan du traitement
Pour pouvoir répondre à ces questions on va diviser le plan selon chaque
acteur et sa responsabilité comme le suit : les prestataires techniques
d’internet (partie1) et les fournisseurs de contenu et des services
d’intermédiation (partie 2).
4
Première partie : Les prestataires techniques
d’internet (FAI –hébergeurs)
On peut définir les prestataires techniques comme des intermédiaires
accomplissant des tâches techniques entre l’envoi de données et la réception
finale de l’information. Ils sont donc souvent cantonnés à un rôle strictement
technique.
À ce niveau on peut distinguer entre : les fournisseurs d’accès à internet (FAI)
et les fournisseurs de stockages dites hébergeurs.
Ainsi on va aborder le premier type (FAI) en premier chapitre et le deuxième
type (hébergeurs) en second chapitre.
5
La loi française dans son code se télé- communication définit les fournisseurs
d’accès comme des « personnes dont l’activité est d’offrir un accès à des
services de communication publique en ligne » (article 43-7 de la loi du 30
septembre 1986).
Les FAI se caractérisent par leur diversité et leur progression pour répondre aux
besoins et exigences du public notamment la vitesse et la facilité d’accès on
peut distinguer ainsi : ▪la ligne commutée ▪ la DSL ▪ les câbles à large bande ▪ la
fibre optique ▪ les satellites.
6
intermédiaires dans l’activité de transmission qu’il réalise en assurant
seulement « le simple transport » des informations transmises. Selon ce
principe, les FAI sont exonérés de toute responsabilité sous certaines
conditions : ▪ Ils ne sont pas à l’origine de la transmission du contenu illicite ou
litigieux ▪ Ils n’ont pas sélectionnés le destinataire de la transmission litigieuse ▪
Ils n’ont ni choisi ni modifié les informations du contenu.
Si la loi LCEN pose le principe d’irresponsabilité, cette dernière n’est pas totale.
Les FAI sont corrélativement soumis à certaines obligations dont la violation
peut entrainer l’engagement de sa responsabilité.
7
la loi pour la confiance dans l’économie numérique, exonérés de toute
responsabilité en raison du contenu des informations transitant par leurs
installations. Cette position a été illustrée notamment par un arrêt de la Cour
d’appel de Lyon du 22 juin 2000 qui a jugé que « France Télécom qui assure le
fonctionnement du réseau par lequel sont diffusées les informations auprès
des clients n’est pas tenue d’exercer un contrôle sur le contenu des messages
transmis ». Cependant, rien n’empêche que l’autorité judiciaire demande aux
FAI de mettre en place une activité de surveillance ciblée et temporaire (LCEN,
art. 6. I.7, al. 2).
8
Section 1 : La classification des fournisseurs de services de
stockage
5
Valérie SEDALLIAN, « Principes généraux du droit de la responsabilité et responsabilité des acteurs de
l’internet ».
9
permettant l’hébergement de sites Web créés par des tiers, ce qui les distingue
juridiquement des fournisseurs d’accès6.
D’autre terme, L’hébergement consiste à conserver en mémoire des
informations et à connecter un site à l'Internet. Le fournisseur d'hébergement
est donc généralement défini comme un fournisseur de service de stockage et
de gestion de contenus permettant à un fournisseur de contenu de rendre ces
pages accessibles au public7.
Il met à la disposition des utilisateurs et utilisateurs de services les moyens
techniques leur permettant de mettre des contenus à disposition du public sur
l’internet.
Ce fournisseur d’hébergement peut aussi bien être une université qui permet à
ses étudiants d’avoir leur propre page personnelle, un fournisseur d’accès
grand public qui met à la disposition de ses clients des espaces de mémoires
sur des serveurs web, une société dont l’activité est uniquement dédiée à
l’hébergement de sites.
Le fournisseur d’hébergement8, est un prestataire technique et informatique, il
n’est pas le créateur du contenu des services qu’il héberge, il ne doit pas être
confondu avec le fournisseur de contenu.
En surplus, la loi du 11 Mars 2003 relative à certains aspects juridiques des
services de la société de l’information définie l’activité d’hébergement comme
« la fourniture d’un service de la société d’information – c'est-à-dire tout
service presté normalement contre rémunération, à distance, par voie
électronique et à la demande individuelle d'un destinataire du service -
consistant à stocker des informations fournies par un destinataire du service ».
Il s'agit des plateformes en ligne qui permettent aux utilisateurs de publier du
contenu sur internet, présentant ainsi des risques et des problèmes potentiels,
notamment si ce contenu s'avère illicite. Cependant, cette définition succincte
et simplifiée soulève des interrogations. Par exemple, celui qui offre un espace
6
Loi en la confiance en l’économie numérique (LCEN) du 21 juin 2004, n°2004-575, JO du 22 juin2004, p. 1168.
Site internet, visité le 13 / 11 / 2023 : https://www.globenet.org/IMG/pdf/LCEN_21_juin_2004_annotee.pdf.
7
Valérie SEDALLIAN, Op.cit.
8
Le fournisseur d’hébergement est appelé en anglais « host provider ».
10
spécifique sur un site web, même si le site n'est pas stocké sur son propre
serveur, pourrait également être considéré comme un hébergeur9. De plus, le
critère clé pour qualifier une activité d'hébergement ne dépend pas de
l'utilisation explicite de ce terme par l'entité fournissant le service, mais bien de
l'activité effectivement réalisée. Ainsi, le fait que l'activité d'hébergement soit
principale ou secondaire importe peu.
A- La responsabilité pénale
Sur le plan pénal, l'article 6-1-3 de la LCEN10 établit des conditions strictes pour
engager la responsabilité pénale des hébergeurs. Ces derniers ne peuvent voir
leur responsabilité pénale engagée que sous réserve de deux conditions
essentielles : d'abord, l'absence de connaissance a priori d'activités ou
d'informations illicites, et ensuite, la réaction prompte dès qu'ils ont eu
connaissance de ces activités ou informations. Ainsi, la législation cherche à
concilier la protection des droits et la réactivité des hébergeurs face à des
contenus répréhensibles.
Avant la loi Du 21 JUIN 2004 l’hébergeurs n’ont pas une responsabilité sur le
contenu. La Cour de cassation, dans un arrêt du 17 novembre 199211,
considérait que si le rôle des fournisseurs d’hébergement n’est pas limité au
transport du contenu de l’information mise en ligne par leurs clients, il ne
s’étend pas pour autant au contenu de l’information.
B- Responsabilité civile
En ce qui concerne la responsabilité civile : l'article 6-1-2 de la LCEN, souligne
que la responsabilité de l'hébergeur ne peut être engagée a priori.
9
Fabrice DE PATOUL, Isabelle VEREECKEN, « La responsabilité des intermédiaires de l’Internet : première
application de la loi belge », note sous Cass. (2èch.), 3 février 2004, p.58.
10
« Loi en la confiance en l’économie numérique (LCEN) », 21 juin 2004, n°2004-575, JO du 22 juin2004, p.
1168. Site internet, visité le 13 / 11 / 2023 :
https://www.globenet.org/IMG/pdf/LCEN_21_juin_2004_annotee.pdf.
11
Christiane FERAL-SCHUHL, « Cyberdroit », 2020, p 1200.
11
Reconnaissant que ces acteurs n’aient généralement pas connaissance du
caractère répréhensible des publications de leurs clients. Cependant, la
responsabilité civile peut être engagée a posteriori si l'hébergeur ne réagit pas
promptement après avoir été informé de contenus litigieux. Ce principe
souligne l'importance d'une réaction rapide et efficace de la part des
hébergeurs face à des contenus problématiques.
Plusieurs décisions ont, depuis, rejeté la responsabilité du fournisseur
d’hébergement, tel ce jugement du tribunal d’instance de Puteaux du 28
septembre 199912, en matière de diffamation sur des pages personnelles. Le
juge a réfuté toute assimilation du fournisseur à un directeur de publication,
considérant qu’il « n’intervient en aucune façon sur l’émission des données »,
qu’il ne peut pas même « en déterminer le thème ni le sujet », qu’il ne peut « ni
sélectionner ni modifier les informations avant leur accessibilité sur l’internet »
et que, dans ces conditions, il ne dispose « d’aucune maîtrise sur le contenu des
informations avant que celles-ci ne soient disponibles sur l’internet ».
Donc l’hébergeur ne verra sa responsabilité engagée qu’à la triple condition ;
qu’il ait la faculté technique d’intervenir, qu’il ait eu connaissance du site
critiquable, qu’il ait choisi de ne rien faire.
Les caractéristiques du régime de responsabilité des hébergeurs :
▪ Obligation d’information : Elle porte sur le nécessaire respect par un créateur
de site des droits des tiers. Le fournisseur d’hébergement doit informer ses
clients sur l’obligation de respecter les droits de la personnalité, le droit
d’auteur, le droit des marques.
▪ Absence d’obligation de surveillance des contenus hébergés :
Ainsi, l’article 6-1-7 de la LECN dispense l’hébergeur de toute obligation
générale de surveillance préalable des informations qu’ils transmettent ou
stockent. A ce titre, il n’est pas rare de constater que l’hébergeur s’interroge
12
« AXA Conseil IARD ET AXA Conseil VIE c/ MM. C. M. et C. S., Société Infonie, Tribunal d’Instance de Puteaux,
28 septembre 1999 », visité le 13 / 11 / 2023 : https://lexing.eu/wp content/uploads/23638388.pdf. Une
société avait engagé une action en diffamation à l’encontre d’un de ses anciens employés qui diffusait des
propos diffamatoires sur son site web personnel. Cependant, curieusement, cette action a été dirigée
principalement à l’encontre de l’hébergeur, en sa qualité de « directeur de la publication », l’ancien employé
n’étant quant à lui poursuivi qu’en qualité de complice. Nul doute que, dans cette affaire, la responsabilité de
l’ancien employé, auteur du site, aurait dû être recherchée en sa qualité d’auteur principal.
12
sur son éventuelle responsabilité tant sur les publications illicites émises par les
clients qu’il héberge, mais également concernant les publications faites par ses
mêmes clients de données protégées en termes de droit d’auteur ou droit ce
communication.
La jurisprudence avait mis à la charge des fournisseurs d’hébergement une
obligation de vigilance. Cette obligation était la plus critiquée par les
professionnels car elle imposait une obligation de surveillance des sites
hébergés.
La directive communautaire, dans son article 15, indique que les états
membres ne doivent pas imposer aux hébergeurs d’obligation générale de
surveillance des informations qu’ils stockent ou une obligation de rechercher
activement des faits ou des circonstances révélant des activités illicites. Cette
absence d’obligation de surveillance est reprise par le projet de loi sur
l’économie numérique (futur article 43-11 de la loi du 30 septembre 1986
modifiée) 13.
L’exonération de responsabilité par contrat :
Pour s’exonérer de cette responsabilité, le fournisseur d’hébergement devra
justifier du respect des obligations mise Pour s’exonérer de cette
responsabilité, le fournisseur d’hébergement devra justifier du respect des
obligations mises à sa charge spécialement quant à l’information de l’hébergé
sur l’obligation de respecter les droits de la personnalité, le droit d’auteur, de la
réalité des vérifications qu’il aura opérées, au besoin par des sondages, et des
diligences qu’il aura accomplies dès révélation d’une atteinte aux droits des
tiers pour faire cesser cette atteinte. C’est le trinôme : devoir – savoir – inertie.
La possibilité d'intégrer des clauses d'exonération dans les conditions générales
de vente et d'utilisation offre une voie pour les hébergeurs afin de limiter leur
responsabilité. Toutefois, ces clauses ont leurs limites, et l'hébergeur demeure
tenu à des obligations subséquentes, notamment celle d'agir sans délai en cas
de notification de contenus litigieux. Cette approche contractuelle nécessite
donc une balance entre la protection des hébergeurs et la préservation des
droits et intérêts des utilisateurs et des tiers concernés par les contenus
hébergés. En somme, la responsabilité des hébergeurs est définie par un
13
Valérie SEDALLIAN, Op.cit.
13
équilibre subtil entre la protection des droits et la nécessité d'une action rapide
en réponse à des contenus potentiellement illicites.
En guise de conclusion, on peut déduire que les prestataires techniques que
ça soit les FAI ou hébergeurs se caractérisent par une exonération de
responsabilité même si le domaine d'exonération pour les FAI et plus large que
celui des hébergeurs et leur situation n'est pas beaucoup claire surtout pour le
droit marocain ce qui oblige les juges à se référer au droit comparé. C'est pour
ça les juges et législateurs s'intéressent plus aux fournisseurs d'accès et des
services d'intermédiation qui seront le corps de la partie suivante.
14
Deuxième partie : Les acteurs d’internes relatifs
aux contenus : Etat des lieux
Les Intermédiaires d’Internet et les fournisseurs de contenu sont des
acteurs d’internet qui se démarquent par leur proximité, directe ou indirecte,
avec le service du contenu diffusé sur le net. Cet état de chose est crucial au
niveau de leur responsabilité puisque le contenu est souvent équivalent au
droit d’expression ainsi que les infractions liées à ce droit (Ex, diffamation
publique à motifs homophobes, racistes, sexistes…). C’est ainsi qu’il serait
intéressant de nous pencher sur la définition et la responsabilité des
Intermédiaires d’Internet en premier lieu (Chapitre 1) avant d’évoquer celles
des fournisseurs de contenu en deuxième lieu (Chapitre 2).
Il n’est pas méconnu que les fournisseurs de contenu ont acquis une
importance prépondérante parmi les acteurs d’internet vu la variété des
services fournies à leurs clients (Section 1). Cependant, leur fonction est
susceptible d’engager une responsabilité délictuelle dérivant soit du droit
commun ou des lois spécifiques (Section 2).
14
Voir à ce propos la définition fournie par WIKIPÉDIA. « Fournisseur de contenu », visiter le 11/11/2023, à 16
:50, https://fr.wikipedia.org/wiki/Fournisseur_de_contenu.
15
A ce titre, deux remarques s'imposent : La notion de fournisseur de contenu (Internet content provider, ICP)
ne coïncide pas avec la notion de fournisseur d'accès internet (ISP). Un fournisseur de contenu propose des
15
D’autre part, l’éditeur d’un site internet peut être une personne spécialiste ou
des agences web ayant pour objectif de mettre en ligne diverses informations
précises sur un secteur d’activité précis ciblant un public précis. De ce fait, il
engendre deux acteurs spécifiques16 : - L’éditeur, c’est la personne physique ou
morale qui prend la responsabilité de mettre à la disposition du public un
contenu qu’il a créé ou organisé.
- Le directeur de publication : Lorsque le service est fourni par une personne
morale, le directeur de la publication est nécessairement le représentant légal
de cette personne morale (gérant, président, etc.).
Toutefois, la qualification « d’éditeur » sur le web est une problématique
surtout au niveau de la définition. Plusieurs appellations ont été mises en
œuvre à ce propos : « éditeur de contenus » ou « éditeurs de services de
communication au public en ligne »17.
Il faut dire que l’importance des fournisseurs de contenu n’est pas négligeable
surtout au niveau des entreprises, puisqu’il sélectionne les contenus (textes,
images, vidéos…) à mettre en ligne18 pour le bien de l’entreprise. De même, la
jurisprudence insiste sur le fait que le fournisseur de contenu doit mettre sa
contribution à la disposition du public sur le service qu'il a créé ou dont il a la
charge19.
Il faut cependant rappeler que la loi prévoit, pour tout éditeur d'un service de
communication au public par voie électronique, l'obligation de mettre à la
disposition du public, dans un standard ouvert, des informations permettant de
l'identifier20. Dès lors, on peut considérer que « l’éditeur de services de
offres de gestion de contenu qui seraient plutôt en rapport actuellement avec la Gestion des ressources
numériques (Digital Asset Management).
16
Valérie SEDALLIAN, « Principes généraux du droit de la responsabilité et responsabilité des acteurs de
l’internet », p 44. Site internet, visité le 11 / 11 / 2023 : https://eduscol.education.fr/chrgt/responsabilite-
acteurs-internet.pdf.
17
Céline CASTETS-RENARD, « Éditeur de contenus ou éditeur de services ? », LEGICOM 2011/1 (N° 46), p 45.
18
Les principaux fournisseurs d'accès à internet (FAI) en France provient de 5 fournisseurs : Netflix, Akamai,
Facebook et Amazon.
19
Martine EXPOSITO, « Prévenir des actes de cybercriminalité dans un contexte professionnel » Université
Pierre MendèS France - Grenoble II – UNJF, 2022. p 26.
16
communication au public en ligne », comme étant le maitre du contenu
éditorial du site21, est le propriétaire matériel de ce dernier.
Au final, les éditeurs de contenus sont susceptibles de voir leur responsabilité
pénale ou civile engagée au titre des diverses atteintes qu’ils peuvent causer.
Cette responsabilité repose sur plusieurs textes qu’il soit du droit commun ou
des lois spécifiques. Cette responsabilité est engagée par le seul fait que
l’éditeur connaisse le contenu, qu’il en a la maîtrise éditoriale. Logiquement, il
doit être rendu responsable de plein droit22.
20
Il s’agit des fournisseurs de contenu « à vocation professionnelle » qui doivent mentionner sur leur site «
leurs nom, prénom et domicile » s'il s'agit de personnes physiques, « leur dénomination ou raison sociale » s'il
s'agit de personnes morales, le « nom du directeur de la publication » et, le cas échéant, celui du responsable
de la rédaction ainsi que « le nom, la dénomination ou la raison sociale et l'adresse » du fournisseur
d'hébergement.
Quant aux éditeurs non-professionnels peuvent ne tenir à la disposition du public, pour préserver leur
anonymat, que le nom, la dénomination ou la raison sociale et l'adresse.
21
Dans ce cas, l’éditeur de services de communication au public en ligne ne sera pas éditeur de contenus,
puisqu’il n’en maîtrise pas le contenu éditorial.
22
Céline CASTETS-RENARD, Op. Cit.
23
Abdelkader AZARGUI. « A quel régime de responsabilité se trouvent soumis les prestataires des services
Internet ? » Challenge Du 16 au 12 février 2010.
24
Au sens de la loi n°34-05 est « prestataire de services » tout prestataire ou opérateur d’installations pour des
services en ligne ou pour l’accès à des réseaux, y compris un prestataire de transmission, d’acheminement ou
de connexion pour les communications numériques en ligne, sans modifi cation du contenu, entre les points
17
encourager, causer ou contribuer de manière substantielle à toute violation des
droits d’auteur ou des droits voisins commise par une autre personne, après
avoir été au courant ou avoir eu des raisons valables d’être au courant de cette
violation. La responsabilité dans ce cas sera une responsabilité purement civile.
2) Entraîner, encourager, causer ou contribuer de manière substantielle et
délibérée à toute violation des droits d’auteur ou droits voisins commise par
une autre personne. La responsabilité sera, dans cette hypothèse, une
responsabilité pénale.
3) Avoir le droit de superviser ou de contrôler les violations des droits d’auteur
ou droits voisins commises par une autre personne tout en détenant
directement un intérêt financier dans l’activité illicite. La responsabilité sera
une responsabilité civile.
4) Superviser ou contrôler délibérément toute violation des droits d’auteur ou
des droits voisins commise par une autre personne, et avoir directement un
intérêt financier dans cette activité. La responsabilité sera, dans ce cas, une
responsabilité pénale25.
② En droit de presse : il faut dire que le développement sans précédent des
fournisseurs de contenu, devait immanquablement déboucher sur le problème
de la responsabilité délictuelle issu du droit de presse26. En France, les services
de communication en ligne autres que de correspondance privée sont
considérés comme des services de communication audiovisuelle par la
législation (loi du 30 septembre 1986). Cette réglementation spécifique
présente la particularité de prévoir la mise en œuvre d’une responsabilité dite
en cascade27 concernant les délits commis par voie de presse les directeurs de
publication et les éditeurs.
spécifi ès par l’utilisateur de la matière, à son choix. Il s’agit notamment des prestataires d’accès, des
hébergeurs au sens large…etc.
25
Abdelkader AZARGUI, Op. Cit
26
Éric BARBRY, Frédérique Olivier « Les journalistes et l'Internet », LEGICOM 1997/2 (N° 14), p49
27
La loi du 29 juillet 1881 sur la liberté de la presse prévoit en son art 42 le régime de responsabilités dit “en
cascade” qui vise a priori successivement le directeur de la publication (ou l’éditeur), à défaut l’auteur, à défaut
l’imprimeur, et enfin, toujours à défaut, le vendeur, le distributeur et l’afficheur. Emmanuel Pierrat « Les
infractions de presse sur l'internet » LEGICOM 2000/1-2 (N° 21-22), p 71.
18
En droit marocain, il faut souligner l’article 2 al 3 de la loi n° 88-13 relative à la
presse et à l'édition concerne les contenus médiatiques journalistiques
originaux : tout contenu journalistique produit d'une manière originale et
inédite et dont la reproduction ou l’exploitation se fait dans le respect des
droits d'auteur et des droits voisin.
③ En droit commun : en dehors des cas de violation des droits d’auteur et des
droits voisins, il y a lieu de se référer au régime général de responsabilité ;
c’est-à-dire à ce qui est communément désigné « le régime de responsabilité
du droit commun », pour y puiser les solutions à appliquer28. Cela signifie que
les fournisseurs de contenu Internet peuvent se trouver responsables
civilement ou pénalement ou civilement et pénalement, même si leur rôle s’est
limité à un rôle purement technique, si les différentes conditions des
responsabilités civile et pénale sont remplies au sens du droit commun29.
En définitive, la responsabilité des fournisseurs de contenu est
susceptible d’être engagée du seul fait qu’ils sont créateurs du contenu publié
sur internet. Seulement, il faut ajouter que la source légale de cette
responsabilité ne leur est pas spécifique mais tirée du droit commun et autres
droits spéciaux.
28
Abdelkader AZARGUI, Op. Cit.
29
La responsabilité civile de droit commun édictée par les articles 1382 et 1383 du Code civil couvre la
réparation d’un certain nombre d’infractions telles que l’atteinte au droit à l’image, le dénigrement, la
contrefaçon…Chaque fois que les messages diffusés portent préjudice à un tiers, la responsabilité du
fournisseur de contenu peut être engagée sur ce fondement.
La mise en œuvre d’une responsabilité pénale suppose l’existence d’une participation matérielle à des faits
délictueux, et la preuve du caractère intentionnel de cette participation. En matière pénale la responsabilité est
dite personnelle, c’est-à-dire que l’on ne peut pas être reconnu coupable d’une infraction commise par une
autre personne. Cependant, la responsabilité pénale peut être engagée en tant qu’auteur, mais également en
tant que complice. Est complice la personne qui sciemment, par aide ou assistance, a facilité la préparation ou
la consommation du délit (article L 121-7 du Code pénal). La complicité peut par exemple consister dans le fait
d’avoir donné des instructions pour commettre un délit, ou d’avoir procuré aide ou assistance pour la
préparation ou la réalisation de la publication.
19
Chapitre 2 : Les services intermédiaires
30
Marianne DOURY, Michel MARCOCCIA « Forum internet et courrier des lecteurs : l'expression publique des
opinions » Hermès, La Revue 2007/1 (n° 47), p 41.
31
Nicolas CURIEN, Emmanuelle FAUCHART, Gilbert LAFFOND, Jean LAINE, Jacques LESOURNE, François
MOREAU « Forums de consommation sur Internet Un modèle évolutionniste », Revue économique, 2001/7
(Vol. 52), p 119.
32
Valérie SEDALLIAN, Op. Cit.
20
- Le modérateur : c'est la personne chargée de la supervision des messages. La
modération consiste à supprimer et parfois modifier tout ou partie d'un
message ne respectant pas certaines règles. La modération peut être effectuée
a priori c'est à dire qu'elle intervient avant que le message ne soit publié ou a
posteriori.
Dans ce cas le modérateur peut soit agir spontanément pour retirer le contenu
d'un message, soit agir sur demande d'un utilisateur ;
- Les animateurs : ce sont les personnes chargées de lancer et d'animer les
débats
- L'utilisateur : l'utilisateur peut se contenter de lire les messages postés sur les
forums de discussion sans participer au débat ou contribuer aux discussions en
postant des messages.
Pour poursuivre leurs objectifs les modérateurs disposent d’un certain nombre
d’outils33 : - une charte présentant aux intervenants les buts poursuivis par le
forum, ses modalités de fonctionnement, les restrictions prévues aux
interventions et le type d’intervention que les modérateurs peuvent faire. Il
s’agit ici de fixer un cadre. Ce cadre est utile aux intervenants qui peuvent
comprendre l’action des modérateurs à leur égard et à l’égard des autres. Il est
aussi utile aux modérateurs qui peuvent s’y référer pour décider de leurs
interventions.
- un forum privé pour coordonner leurs interventions.
- la possibilité de demander aux intervenants de s’enregistrer et d’adopter un
pseudonyme.
- la mise à leur disposition de dispositifs d’alertes.
- La possibilité de reclasser, masquer ou supprimer des interventions, de fermer
des fils de discussions, de bannir certains intervenants sur leur nom ou leur
adresse IP…
Cependant, vu que plusieurs acteurs sont susceptibles d'intervenir sur un
forum, les messages publiés sur les forums peuvent donner lieu à des
33
Michel LAURENS, « Faire vivre un forum sur le Net » Actualités en analyse transactionnelle 2019/4 (n° 168), p
58.
21
dérapages divers (propos racistes, révisionnistes, dénigrants, etc…) renforcés
par un sentiment d'anonymat34.
34
Valérie SEDALLIAN, Op. Cit, p 43.
35
« Intermédiaires sur l’Internet et contenu créatif » Site internet OMPI, Visité le 13 / 11 / 2023.
https://www.wipo.int/copyright/fr/internet_intermediaries/index.html.
36
Comme l’a souligné le Rapporteur spécial des Nations unies sur la liberté d’expression en 2011 : Le fait de
tenir les intermédiaires pour responsables des contenus diffusés ou créés par leurs utilisateurs porte
gravement atteinte à la jouissance du droit à la liberté d’opinion et d’expression, car cela conduit à une censure
privée autoprotectrice et trop large, souvent sans transparence et sans respect de la légalité. « Qu’est-ce qu’un
intermédiaire de l’Internet ? » MEDIA DEFENCE. Module 2 : Introduction aux droits numériques. Site Internet.
Visité le 13 / 11 / 2023. https://www.mediadefence.org
37
« Conférence sur la Liberté d’Internet : Le Rôle et les Responsabilités des Intermédiaires de l’Internet »,
Op.cit.
38
C’est le cas du Ghana et l’Ouganda.
39
La Haute Cour de Tanzanie a statué en 2017 dans l’affaire « Jamii Media v The Attorney General of Tanzania
and Another » que les demandes du gouvernement pour la divulgation d’informations sur les utilisateurs par
un intermédiaire Internet étaient justifiées, et que la loi régissant ces divulgations n’était pas
inconstitutionnelle, malgré l’absence de réglementation pour régir l’application de la loi. « Qu’est-ce qu’un
intermédiaire de l’Internet ? », Op.cit.
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En France, il n’y a pas une application d'un régime de responsabilité unique. La
responsabilité devrait être déterminée au cas par cas. Parfois la responsabilité
des intermédiaires relève du régime de l'hébergement lorsque son
organisateur conserve une certaine distance éditoriale à l'égard des contenus,
un autre pouvant relever du régime applicable aux responsables de presse.
C’est pour cette raison que la jurisprudence française reste contradictoire
concernant l'appréciation de la responsabilité des exploitants des forums de
discussion. Les décisions rendues de messages injurieux, diffamatoires ou
dénigrants sur différents forums de discussion ont toutefois donné lieu à des
solutions contradictoires. Par exemple dans une affaire Boursorama (TGI Paris
18 février 2002), le juge a appliqué au forum de discussion du site Boursorama
le régime des hébergeurs, alors que dans une affaire Père Noël (TGI Lyon 28
mai 2002), les juges ont appliqué aux exploitants d'un forum de discussion
contenant des propos diffamatoires et injurieux à l'égard de la société de vente
en ligne « Père Noël », un régime de responsabilité éditoriale41.
Pour se protéger de la responsabilité, les intermédiaires élaborent souvent des
conditions générales qui précisent leurs responsabilités et celles de leurs clients
pour respecter les droits de l'homme, indépendamment de celle des États42.
Au Maroc, il faut dire que la responsabilité des services intermédiaires est régie
par la loi 34-05 (modifiant et complétant la loi n° 2-00 relative aux droits
d’auteur et droits voisins) qui demande deux conditions :
a) Être prestataire de services au sens de la loi n°34-05 ;
b) Avoir commis en tant que prestataire de services Internet certaines actes.
Certes, ces intermédiaires bénéficient des conditions d’irresponsabilité dans la
même loi : il s’agit notamment : 1) le manque de contrôle, d’initiation, et de
pouvoir de direction des violations commises ;
40
« Rôle et responsabilité des intermédiaire d'internet », https://rm.coe.int/leaflet-internet-
intermediaries/16808af474.
41
Valérie SEDALLIAN. Op. cit p 45.
42
Certains intermédiaires retirent des contenus en vertu de leurs termes et conditions (T&C). Cela peut être un
problème pour la liberté d’expression car souvent les T&C ne respectent pas les normes internationales
relatives à la liberté d’expression. De plus, en faisant cela les intermédiaires ne respectent pas la procédure
légale.
23
2) manque d’initiative de la transmission de la matière et de la sélection de la
matière ou de ses destinataires.
En dehors des cas de violation des droits d’auteur et des droits voisins. Il y a
lieu de se référer au régime général de responsabilité ; c’est-à-dire à ce qui est
communément désigné « le régime de responsabilité du droit commun », pour
y puiser les solutions à appliquer43.
Pour conclure, il est important de confirmer que la responsabilité des
Services Intermédiaires n’est pas unique puisqu’elle se rapporte à
l’appréciation de leur distance avec le contenu frauduleux. Toutefois, cette
responsabilité peut être engagée en cas de non-respect de leurs obligations de
faire face à ce même contenu.
Conclusion :
Il faut dire que les infractions susceptibles d’engager la responsabilité
des acteurs d’internet sont nombreuses à tel point qu’on relève des hésitations
43
Abdelkader AZARGUI « A quel régime de responsabilité se trouvent soumis les prestataires des services
Internet ? », Challenge Du 6 au 12 février 2010.
24
quant à la détermination de la responsabilité des prestataires techniques44.
Certes, il y’a plusieurs problématiques qui font face à une telle identification
qu’ils soient de nature : ● légal, concernant la persistance d’une sorte de dualité
de régimes de responsabilité vis à vis les acteurs d’internet (régime spécial en
cas de violations des droits d’auteur et des droits voisins et régime général
pour les autres cas).
● Technique et procédurale, notamment au niveau des difficultés que provoque
la fraude informatique. Celle-ci exige une infaillibilité dans la traçabilité, la
constitution des éléments de fraude et l’identification univoque des auteurs.
● Judiciaire, puisque l’applicabilité de la norme et la compétence des
juridictions nationales posent des difficultés au niveau du principe de
territorialité45.
Il faut donc songer à promouvoir plusieurs perspectives visant à mieux
appréhender la responsabilité des acteurs Internet qu’il soit sur le plan -
d’introduire en droit marocain un dispositif légal global et spécifique traitant
des questions de la responsabilité des prestataires des services Internet46.
- d’améliorer une coopération entre les États afin de mieux appréhender les
actes commis simultanément dans plusieurs États. C’est à ce prix que le droit
marocain intégrera les standards internationaux en matière de responsabilité
des prestataires des services Internet.
Enfin, une définition des seuils des obligations des intermédiaires Internet
s’avère nécessaire notamment au niveau : - des obligations destinées à faciliter
l’identification des auteurs des infractions commises sur Internet 47;
44
Mahougnon FRANC KAI « La preuve numérique à l’épreuve de la cybercriminalité » Master 2 Droit pénal
international et européen, Mémoire de stage, Université de Limoges, 2020/2021, p 6.
45
Brigitte PEREIRA « La lutte contre la cybercriminalité : de l’abondance de la norme à sa perfectibilité », Revue
internationale de droit économique 2016/3 (t. XXX), p 387.
46
Abderrazak MAZINI « Pour un code protégeant Internet au Maroc », Le matin. ma lundi 13 novembre 2023.
47
L’obligation de conserver les données d’identification et de connexion, l’obligation de communiquer les données
d’identification et de connexion aux autorités judiciaires et l’obligation d’identification de l’éditeur de services de
communication au public en ligne.
25
Bibliographie :
48
l’obligation de lutter contre la contrefaçon dans les messages publicitaires, l’obligation d’informer et de proposer aux
clients des logiciels de contrôle parental, l’obligation de mise en place d’un dispositif de signalement du contenu odieux, la
lutte contre les jeux d’argent illicites, l’obligation de retirer automatiquement un contenu illicite.
26
Ouvrages
● Christiane FERAL-SCHUHL, « Cyberdroit », 2020.
Thèses et Mémoires
● Mahougnon FRANC KAI « La preuve numérique à l’épreuve de la
cybercriminalité » Master 2 Droit pénal international et européen, Mémoire de
stage, Université de Limoges, 2020/2021.
Articles
27
● Marianne DOURY, Michel MARCOCCIA « Forum internet et courrier des
lecteurs : l'expression publique des opinions » Hermès, 2007/1 (n° 47).
Lois et codes
● Loi n° 34-05 modifiant et complétant la loi n° 2-00
Site Internet
●« AXA Conseil IARD ET AXA Conseil VIE c/ MM. C. M. et C. S., Société Infonie,
Tribunal d’Instance de Puteaux », 28 septembre 1999, visité le 13 / 11 / 2023 :
https://lexing.eu/wp content/uploads/23638388.pdf.
28
●« Rôle et responsabilité des intermédiaire d'internet », site internet, visité le
12/11/2023. https://rm.coe.int/leaflet-internet-intermediaries/16808af474.
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Table des matières :
Introduction .................................................................................... 3
Première partie : Les prestataires techniques d’internet (FAI –
hébergeurs) ..................................................................................... 5
Chapitre 1 : Les fournisseurs d’accès (FAI) .............................................. 5
Section 1 : Le cadre conceptuel et juridique des FAI......................... 5
Section 2 : Le jeu de responsabilité des fournisseurs d’accès à
internet ..................................................................................................................................... 6
Chapitre 2 : Le cadre conceptuel des fournisseurs de service de
stockage (d’hébergement) ......................................................................................... 8
Section 1 : La classification des fournisseurs de services de
stockage .................................................................................................................................... 9
Section2 : Les modalités et les limites de la responsabilité des
hébergeurs ........................................................................................................................... 11
Deuxième partie : Les acteurs d’internes relatifs aux contenus :
Etat des lieux ................................................................................. 15
Chapitre 1 : Le fournisseur de contenu ....................................................... 15
Section 1 : Fournisseurs de contenu : Acteurs ou éditeurs sur
internet ? ............................................................................................................................... 15
Section 2 : Etendue et limites en matière de responsabilité ........ 17
Chapitre 2 : Les services intermédiaires..................................................... 20
Section 1 : Statut juridique et opérationnel ............................................. 20
Section 2 : Une responsabilité civile et pénale mitigée .................... 22
Conclusion : .................................................................................. 24
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