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SYSTEME NERVEUX ET APSA / COURS 1

Important tant sur le plan moteur que sur celui de la perception.

1. Introduction : Système nerveux, comportement et APSA


Le comportement moteur :
→ Le comportement est le fruit de l'activité de l'organisme qui se manifeste à un
observateur
→ Il résulte du fonctionnement des éléments interconnectés par le SN

Système biomécanique : bouger


Système bioénergétique : l'énergie (ATP)
Système bioinformationnel : transmission des informations dans le corps
=> On prend aussi en compte l'environnement qui influence par exemple sur l'énergie.

1. 1 Les comportements spécifiques d'une espèce

Chaque espèces a une position différente mais aussi des déplacements différents.
Dépend également de notre comportement social.
La posture est différente selon les être humain.
Les déplacements également sont variés selon les espèces.

1. 2 Les comportements spécifiques de l'individu


Ce que l'individu rajoute à son bagage moteur avec l'apprentissage, chaque individu
évolue.

1. 3 Le SNC : Machine organisée et machine organisante pour les APSA

Les réflexes sont involontaires, nous naissons avec.


Machine organisante Machine organisée
- Par l'apprentissage - Dès la naissance
- Évolue constamment - Structures rigides
- Structures plastiques
Tous ces éléments sont mis en jeu.

1. 4 Quelques notions importantes sur le SNC


SNC : Le système nerveux central
Le système nerveux central est un lieu de traitement de l'information ; c'est du système
nerveux central que partent les commandes motrices vers les effecteurs : muscles et glandes,
qui permettent la réaction de l'organisme à un stimulus.

Le SNC = environ 100 000 000 000 de neurones (cent milliard).


Il y a un enchaînement de neurones pour créer du mouvement .
Le neurone est une cellule excitable :

Notion de transmission de l'influx


nerveux. Les messages nerveux sont des
potentiels d'actions.

Il y ba un déséquilibre d'ions à l'intérieur


comme à l’extérieur, qui tendent à
s'équilibrer pour créer de l'électricité

Le signal par vers les autres atomes.


La synapse et l'intégration des messages nerveux

La synapse désigne l'endroit où l'axone se connecte au dendrite.


→ La synapse électrique, où les cellules se touchent et sont reliées par de petits trous, ce qui
permet à l'influx nerveux de passer directement de l'une à l'autre;
→ La synapse chimique, où les cellules ne se touchent pas et où l'influx nerveux a besoin de
molécules particulières pour franchir l'espace entre les deux.

Sommation temporelle (1) Sommation spatiale (3)


- Correspond à l'addition des PPSE générés - Correspond à l'addition de tous les PPSE
au niveau d'une même synapse lorsque les générés simultanément au niveau des
PPSE se succèdent très rapidement. différentes synapses d'un même dendrite.
=> Pour arriver au seuil de stabilité
PPSE : Un potentiel postsynaptique excitateur
2. Relation SNC et motricité : Illustration au travers des APSA
2.1. La moelle épinière et les comportements réflexes

Un réflexe est une réponse musculaire involontaire à une stimulation, pouvant être
originaire de l'environnement ou du corps lui-même.

Le lancer constitue un mouvement involontaire, dans lequel l'activité réflexe prend une part
intégrante.

Réponse tri-phasique caractéristique de la présence d'un réflexe

1) Bouffée d'activité agoniste (le


muscle principal)

2) Inhibition antagoniste
(activité réflexe) ( faciliter
l'action)

3)Action freinatrice
antagoniste / inhibition agoniste
(action réflexe) (protéger
l'articulation)

Tracé électromyographie lors d'un mouvement d'extension rapide de l'avant bras.

La stimulation à l'origine du
réflexe est traitée par la
moelle épinière

2 voies :
– Dorsale par la moelle
épinière
– ventrale avec les
informations qui vont
vers les muscles
Organisation somatotopique des corps cellulaires des motoneurones de la ME :

La somatotopie est la position relative dans le système nerveux des structures


correspondant à différentes parties du corps.
La somatotopie sensitive en particulier est la représentation de la surface cutanée sur la
surface du cortex de manière proportionnelle à la densité des récepteurs. Cette
représentation peut se faire sous forme d'homonculus sensitif.
L'arc réflexe simple : réponse à une stimulation externe
L'arc réflexe est toujours accompagné de son inhibition réciproque.

Arc réflexe et inhibition réciproque

Objectifs :
– Efficacité énergétique
– Efficacité mécanique

La contraction d'un muscle n'est possible que si on antagoniste est relâché. Ce


processus est organisé par la connexion de la fibre sensitive sur un interneurone
inhibiteur qui, lui même, se rattache au motoneurone intervenant l'antagoniste.
C'est un réflexe dans lequel les afférences Ia du muscle agoniste ont un effet
inhibiteur sur le muscle antagoniste.
Réflexe d'extension croisée

Réflexe myotatique

Le réflexe myotatique est la contraction d'un muscle en réponse à son propre étirement.
Axone : Le message nerveux part du centre du corps cellulaire et s'en va. Il n'y a qu'un seul
axone par neurone. Dendrite : Le message nerveux arrive vers le corps cellulaire
Réflexe myotatique avec inhibition réciproque

Réflexe myotatique agit comme une protection, il régule les muscles anti-gravitaire.
Une illustration : le réflexe rotulien

Le réflexe myotatique inverse

Rôle de protecteur du tissu musculaire. Il régule l'activité du muscle en utilisant le moins


d'énergie possible.
Les réflexes myotatique inverse

Les circuits d'assistances :


Le travail en pilométrie : addition de la commande réflexe et volontaire

Débutant Expert
- Il contracte plus tôt avant de toucher le - Pré- activation
sol - Dès qu'il touche le sol activation
- Coordination partielle - Coordination parfaite
Synthèse :

→ Les boucles réflexes (myotatique et myotatique inverse) assurent des


fonctions d'asservissement de la longueur des muscles et de la force qu'ils
développent.

→ Les réflexes sont contrôlés par la moelle épinière, mais peuvent être
modulés par les étages supérieurs du SNC.

→ Ils représentent des éléments constitutifs et indissociables d'un acte


moteur volontaire.
SYSTEME NERVEUX ET APSA / COURS 2

2. Relation SNC et motricité : illustration au travers des APSA


2.2 Le tronc cérébral et les programmes moteurs primaires

→ Les PMP est un ensemble d'actions motrices propres à l'espèce, sous


déclenchement et exécution automatique.

La course d'élan s'appuie sur une activité rythmique primaire.


→ La marche est une activité rythmique

→ Des patrons de coordination rythmique identiques entre les espèces


→ Les générateurs spinaux de rythme ( Central Pattern Generators ou CPG)
→ CPG et modèle de la coordination quadripèdique lors de la locomotion

→ CPG et épreuves expérimentales


→ Le tronc cérébrale règle le rythme de l'activité cyclique
→ D'autres structures supra-spinales influent sur les CPG
→ Application : ajustement de la locomotion lors d'une prise d'élan

→ Organisation sensorimotrice de la fonction d'équilibration

– La posture a notamment pour fonction d'assurer l'équilibration du corps, sur laquelle


pourra se greffer la locomotion.
Voies vestibulospinales
→ Proviennent des noyaux vestibulaires médians et
latéraux
→ Contrôlent les motoneurones des muscles
extenseurs (surtout axiaux et proximaux)
– Effet excitateurs
– Effet ipsilatéraux
Voies réticulospinales

→ Proviennent de la formation réticulée, de la


protubérance et du bulbe rachidien
→ Contrôlent les motoneurones des muscles
fléchisseurs et extenseurs
– Effets excitateurs et inhibiteurs
– Effets ipsilatéraux et controlatéraux

→ Les programmes posturaux


primaires

– Réactions posturales statiques

→ Réactions posturales dynamiques associées à des perturbations

→ Réactions posturales statiques

Réaction face à des inclinaisons sagittales.


Signaux en provenance des récepteurs vestibulaires mettant en jeu le « Réflexe » Tonique
Labyrinthique

→ Organe sensible aux accélérations linéaires et angulaires


Signaux en provenance des récepteurs proprioceptifs mettant en jeu le « Réflexe » Tonique
Symétrique du Cou

→ Perception de son corps (sans vision) dans


l'espace

Signaux en provenance des récepteurs vestibulaires et proprioceptifs mettant en jeu le


« Réflexe » Tonique Labyrinthique et le « Réflexe » Tonique Symétrique du Cou

→ Lorsque le corps est incliné en avant


– Extension des membres supérieurs
– Flexion des membres inférieurs
– Tête inclinée en arrière

→ Lorsque le corps est incliné en arrière


– Flexion des membres supérieurs
– Extension des membres inférieurs
– Tête incliné en avant

« Réflexe » tonique asymétrique du cou


Signaux en provenance des propriocepteurs nucaux lors d'une rotation de la tête en lacet.

→ Extension des membres ipsilatérale


→ Flexion des membres controlatérale à la rotation

→ Réactions posturales dynamique en réponse à des perturbations


Réponses musculaires à des
perturbations de faible intensité

→ Les programmes posturaux primaires

– Réactions posturales anticipées

→ Le tirage sur la poignée entraîne un basculement


du corps vers l'avant
→ Pour maintenir l'équilibre : contraction anticipée
et involontaire des extenseurs de la cheville
→ Mécanismes automatiques d’orientation du regard

– Le réflexe vestibulo-oculaire
Synthèse :

→ Les PMP sont le fruits d'une étroite relation entre les substrats de bas
(e.g., CPG) et le tronc cérébral.

→ Les mécanismes de déclenchement, d'arrêt et de régulation de la


locomotion sont différents des mécanismes de production de l'activité
musculaire rythmique.

→ La notion de synergie apparaît indispensable dans tout acte moteur


impliquant la gestion de l'équilibre (e.g., réaction posturale anticipée).
SYSTEME NERVEUX ET APSA / COURS 3
Rappel :

→ Un mouvement volontaire est une action résultant du choix délibéré d'agir


– Travail musculaire en cascade déclenché par de processus cognitifs
– Mais est-il contrôle en permanence par la cognition ?

Le rôle des processus cognitifs se trouve dans l’établissent d'un projet moteur ou dans la
détermination d'une stratégie. Cependant, son implication dans le contrôle de l'action en
cours d'exécution est réduite.
=> Automatismes

→ Un mouvement automatisé peut s'exécuter sans contrôle cognitif

« Il est certain que la plupart des chaînes opératoires machinales que nous déroulons du
réveil au coucher n'appellent qu'une faible intervention consciente ; elles se décident dans
une pénombre psychique dont le sujet ne sort qu'en cas d’imprévu dans le déroulement des
séquences » Leroi-Gourhan 1964
« Le sujet effectue le mouvement à bas niveau de vigilance, sans véritablement y penser,
mais toutefois avec une grande efficacité » Bonne 1991

L'automatisme libère l'attention qui peut s'orienter vers un niveau hiérarchique plus élevé
du contrôle de l'action.

→ Contrôle de la motricité
→ Ganglions de la base

– La boucle cortico-strio-thalamo-cortical est impliquée dans la régulation de la


motricité volontaire
– Elle assure une fonction de rétention des plans d'action acquis par apprentissage
– Une lésion du striatum provoque une perte de la motricité automatisée

→ Boucle cortico-strio-thalamo-corticale

Cortico (cortex) → intention d'action


Strio (striatum) → réception de l'intention
Thalamo (thalamus) → Transformer le plan d'action en plan moteur
Corticale (cortex) → choix du mouvement

Seul le structure générale du geste (procédure) serait mémorisée et le sportif aurait à en


spécifier les paramètres d'exécution.

→ Le cervelet

– Il se situe à la face postérieure du tronc


cérébral et est en connexion avec la moelle
allongée, le pont et le mésencéphale.

– Il entretient d’étroites relations avec les


centres moteurs et sensoriels ainsi qu’avec
la périphérie (muscles et organes sensoriels)

– Cortex → Pont → Cervelet

– Cervelet → Thalamus → Cortex moteur primaire

→ Fonctions

– 1) Ajuster les paramètres de l'exécution du mouvement et la coordination des


différentes séquences de l'action
– 2) Ajuster les paramètres des PMP impliqués dans l'équilibre
→ Syndrome cérébelleux

Atteinte plus ou moins importante du cervelet ou des voies cérébelleuses

→ Entraîne des troubles de la coordination


– Posture et locomotion :
– Motricité volontaire

– Langage
– Motricité oculaire

→ Apprentissage de mouvements automatisés

– Les habilités sportives ne se construisent pas ex nihilo : elles mettent en œuvre des
séquences déjà automatisées en les incorporant et en les modifiant

– L'enfant construit au cours des 6 premières années une série d'habilités de base à 4
niveaux hiérarchiques :

- 1. Naissance : réflexes et comportement innés


- 2. 1 à 2 ans : habilités motrices fondamentales
- 3. 2 à 7 ans : habilités de base
- 4. > 7 ans ; habilités sportives

→ Chacun de ces niveaux constitue un prérequis pour le suivant.


→ Naissance : réflexes et comportements innés

Les réflexes archaïques :

– Réflexe tonique du cou


– Réflexe d'agrippement
– Réflexe de marche automatique

→ 1 à 2 ans : habilités motrices fondamentales

– Construites en partie que les réflexes


rudimentaires

– Mouvements basique en évolution / amélioration permanente :


- Attraper, Marcher, Lancer

→ 2 à 7 ans : habilités de base

– Habilités motrices très générales sur lesquelles peuvent se construire des habilités
plus complexes (e.g., performance sportive)
- Sauter, courir, nager, faire du vélo, attraper, marcher, lancer

→ > 7 ans :habilités sportives

– Différentiation : évolution des programmes moteurs de base (e.g., courir ou lancer)


vers des habilités motrices plus complexes (e.g., dribbler ou lancer franc)
– Coordination : association de plusieurs habilités fondamentales ( e.g., courir ou
lancer)
– Automatisation de séquences motrices via la répétition
– Enchaînement d'actions complexes dans les séquences motrices intégrées (e.g., lancer
à bars cassé lors d'une séquence de tir au Handball)

Illustration : l'apprentissage du lancer à bras cassé

– 15 mois : l'enfant n'utilise qu'un seul bras de levier. L'articulation de l'épaule est fixe,
il lance par simple extension de l'avant bras. Les pieds sont sur une ligne parallèle à
celle des épaules.
– Vers 2 ans : L'enfant utilise deux bras de leviers. L'articulation de l'épaule est libérée.
Les pieds sont toujours sur une ligne parallèle à celle des épaules.

– Vers 3 ans : Décalage antéropostérieur de la position des appuis. C'est le pied


ipsilatéral au bras lanceur qui est placé en avant. Cette attitude (dite « à l'amble »)
traduit une intention de lancer avec précision plutôt qu'en force.

– Vers 5 ans : Stade de double appui avec le pied controlatéral constituant l'appui
antérieur.

– Vers 7 ans : Amélioration de l'amplitude générale du geste : transfert du poids du


corps de l'appui droit sur le gauche (donc augmentation du chemin de lancement),
coordination et dissociation de l'activité musculaire des membres inférieurs, du tronc
et du bras lanceur.
Synthèse

→ L'automatisation d'un geste est intimement liée à la performance


sportive. Cela permet une diminution du coup cognitif associé à la
production motrice permettant ainsi son attention vers un niveau plus élevé
du contrôle de l'action (e.g., stratégie).

→ Les ganglions de la base assurent la rétention et la restitution de la


structure générale du geste. Le cervelet permettant l’ajustent des différents
paramètres de l'action motrice.

→ Une habilité motrice complexe découle toujours d'une habileté motrice


plus basique acquise préalablement.
SYNTHESE NERVEUX ET APSA / COURS 4
Rappel :

→ Les informations sensorielles

– Informations sensorielles = état de l'organisme et du milieu


- Données nécessaires aux choix, à l'assemblage et à l’ajustement des
programmes moteurs
- Retour sur les conséquences de l'action : contrôle rétroactif du mouvement
volontaire
– Informations auditives, visuelles, vestibulaires, proprioceptives et tactiles

→ Contrôle rétroactif du mouvement


volontaire

Ces informations sensorielles fournissent aux


structures centrales les données nécessaires à
l'ajustement du programme moteur avant et
pendant l'exécution de l'action.
→ Les systèmes sensoriels

– Un système sensoriel est une partie du


système nerveux responsable de la
sensation :
- Récepteurs sensoriels
- Voies nerveuse
- Aires corticales responsables du traitement
de l'information sensorielle

– Diverses modalités sensorielles pour divers stimuli :


- Lumière, son, pression, goût, température, etc

→ Le système visuel

La vision permet de connaître son environnement et de le situer par rapport au corps, de


construire un repérage extracorporel
– L’œil est un organe photosensible qui transforme le signal électromagnétique en
signal électrique (nerveux), de base de notre perception visuelle.

– Rétine → corps genouillé latéral → cortex visuel primaire controlatéral à


l'hémichamp-> Le systè

→ Le système somestésique (proprioceptif et tactile)

– Permet de connaître la position de notre corps dans l'espace et de nos membres par
rapport à notre corps
– Permet d'apprécier a résistance contre laquelle nous effectuons un mouvement
– Plusieurs types de récepteurs
- Récepteurs mécaniques dans la peau et dans les articulations
- Fuseaux neuromusculaires
- Organes tendineux de Golgi
→ Le système somesthésique :
projections

– Lorsque l'information arrive par la


corne postérieure de la moelle épinière,
elle peut avoir deux destinations
1. Elle peut déclencher une réponse
réflexe localisée
2. Elle peut gagner les centres
d'intégration encéphaliques par les
voies ascendantes

Récepteurs → Bulle rachidien →


Thalamus → Cortex somato-
sensoriel primaire controlatéral

→ Le système vestibulaire

– Contribue à la perception des déplacements de l’organisme, de la position de la tête


et de l'orientation spatiale par rapport à la pesanteur
– Participe à la stabilisation de regard, de la tête et de la posture
– Les « récepteurs », sous forme de cellules ciliées se trouvent dans l'oreille interne
– Apporte à la perception des déplacements de l'organisme, de la position de la tête et
de l'orientation par rapport à la pesanteur
– Participe à la stabilisation du regard, de la tête et de la posture
– Les « récepteurs », sous forme de cellules ciliées se trouvent dans l'oreille interne
→ Cortex cérébral

– Couche externe dans deux hémisphère du cerveau des vertébrés


– Constituée de substances grise (principalement les corps cellulaires des neurones)

→ Cortex cérébral : anatomie globale

→ Cortex cérébral : division en différentes aires

Les cellules nerveuse du cortex présentent une organisation caractéristique en couches


parallèles à la surface du cerveau.

Cette organisation diffère à travers les différentes régions du cortex.


Korbinian Brodmann (1868-1918), neurologue
allemand, a établi une carte cérébrale basée sur des
différences d'architecture cellulaire.
=> Aires de Brodmann

Différentes fonctions ont été attribuées aux


différentes aires de Brodmann.

→ Cortex cérébral : les aires primaires


sensorielles

– Secteurs réceptifs qui reçoivent les voies afférenes venues de l'appareil sensoriel via
la moelle épinière et les étages sous-corticaux
– Il existe une aire spécialisée pour chaque
modalité sensorielle
– Aire somatosensorielle primaire (S1, BA,
3/1/2)
- Traite les afférences somesthésiques de la
périphérie (tactiles, proprioceptives)
– Aire visuelle primaire (V1, B1 17)
- Traite l'information visuelle venant de la
rétine
– Aire auditive primaire (A1, BA 41)
- Traite l'information auditive
→ Cortex cérébral : l'aire motrice primaire

– Secteur qui envoie les


commandes motrices aux
motoneurones et/ou à la moelle
– Aire motrice primaire (M1, BA
4)
- Cartographie qui reproduit à
petite échelle l'anatomie du
corps humain

M1 contient une représentation


somatotopique des régions du corps
correspondantes.

La surface allouée sur le cortex est


proportionnelle à la complexité des mouvements
et non pas à la taille de la partie du corps
correspondante.

Une représentation similaire existe pour S1.

→ Homocules sensoriel et moteur


→ Cortex cérébral : aires secondaires et associatives

– Combinent des signaux de même nature, issus d'une même aire primaire, ou de
nature différente, provenant d'aires primaires différentes
– Permet l'intégration de messages
pluro-modalitaires relatifs à un même
événement
– Aires visuelles et auditives
secondaires (BA 18/19 et BA 42/22)
- Reçoit des afférences de l'aire
primaire correspondante
– Aires pariétales associatives (BA
5/7/40)
- Reçoit des afférences de plusieurs
aires sensorielles (visuelles,
somesthésiques, auditives) et des aires
préfrontales
- Permet la construction de la représentation en mouvement et du corps dans
l'environnement

→ Cortex cérébral : aires motrices secondaires

– Constitué de l'aire prémotrice (face


latéral du cerveau) et de l'air motrice
supplémentaire (face médiane)
– Planification et sélection des
mouvements dont l'exécution est
contrôlée par M1.
– Aires motrices secondaires (BA 6)
- Reçoivent des afférences des aires
pariétales associatives et du cortex
préfrontal
- Envoient de l'information à MA

→ Illustration 1 du rôle de l'aire prémotrice

– Beaucoup d'études ont étudié l'implication de


différentes aires cérébrales avec des
électrodes intracérébrales chez l'animal
– On enregistre alors l'activité des neurones
localisés près des électrodes

Exemple d'un dispositif expérimental avec un singe


installé

Weinrich et Wise en 1982 ont implanté des


électrodes dans l'APM chez le singe. Les neurones de
l'APM sont activés avant le début d'un mouvement.
=> Ils jouent un rôle dans la programmation d'un geste
volontaire mais pas dans son exécution.

→ Illustration 2 du rôle de l'aire prémotrice

Chez l'homme, lorsque l'on enregistre à la surface du crâne l'activité électrique du cerveau
(électroencéphalographie ou EEG) pendant la préparation et l'exécution d'un mouvement, on
obtient une succession d'ondes avec le début de l'EMG qui correspondent aux processus
mentaux de préparation et qui ont leur source dans l'aire pémotrice.
→ Organisation spatio-temporelle de l'activité corticale

On peut schématiser la suite des activités corticales lors d'une


activité sportive comme le tennis :
1 → Le sujet voit la balle, traite la localisation ET sa vitesse
dans les aires visuelles
2 → L'aire somatosensorielle primaire reçoit les afférences
somesthésiques
3 → Ces informations sont envoyées vers les aires pariétales
associatives pour être combinées en une représentation spatiales
de la balle et de la main
4 → Celle-ci est envoyée vers l’aire prémotrice avec l'intention
pour programmer la réponse (échanges NGC)
5 → L'aire motrice primaire reçoit l'information nécessaire pour
envoyer les commandes motrices à la moelle.
SYSTEME VERVEUX ET APSA / COURS 5
→ L'implication du SN dans le comportement en APSA

→ APSA en milieu fermé

– Les habilités fermées se déroulent dans un milieu stable où le geste peut se préparer à
l'avance
- Certitude (environnement prévisible, pas d'adversaire)

→ Sprint / course de haies

→ OPTIMISATION
→ RENFORCEMENT

→ AUTOMATISATION
→ L'IMPREVU

→ DIMINUTION
→ MODULATION / LA NATATION
→ LA GYMNASTIQUE ET DANSE / RENFORCEMENT ET
MODIFICATION

→ Les APSA en milieu ouvert

– Les habilités ouvertes se déroulent dans un milieu susceptible de transformations et


où le geste doit s'adapter au contexte (Famose)
- Incertitude (environnement, partenaires, adversaires)

→ Boxe française

– Analyse de sa configuration corporelle ainsi que celle de son adversaires


– Organisation et déclenchement du coup approprié
– Lecture du coup de l'adversaire et réaction appropriée (parades-ripostes)
→ Analyse de sa configuration corporelle ainsi que celle de son adversaire

→ Organisation et déclenchement du coup approprié

→ Lecture du coup de l'adversaire et réaction appropriée (parades-ripostes)

– Régulations posturales dynamiques

– Réactionnelles :
- Préservation de l'équilibre
- Utilisation du déséquilibre dans l’enchaînement
– Anticipées :
-Coordination posture-mouvement
- Équilibre des coups suivants
- Équilibre unipodal
→ Tir VS passe en Handball

→ Prise en compte de la position de la cible, des partenaires et des adversaires

→ Choix de l'action et initiation de la commande


→ Lissage et adaptation de la commande motrice en cours d'exécution

→ Intégration des PMP et des réflexes dans la commande

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