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3.

3 Les difficultés liées à la mise en œuvre des politiques conjoncturelles

Activité 5 : comprendre qu’il existe un défaut de coordination entre politique monétaire et budgétaire

Questions :

1) Pourquoi les règles budgétaires ont


engendré une austérité budgétaire
excessive pdt la crise de 2008 ?

A cause du PSC qui interdit d’avoir de trop gros


deficit public et dette publique or les Etats avaient besoin de venir en aide aux entreprises et aux ménages mais ils
ne pouvaient pas !

 On parle d’effet pro-cyclique des politiques budgétaires (cela va dans le sens de la conjoncture au lieu de
stabiliser).
2) Les règles du PSC ont-elles fonctionné en période économique favorable ?

Non les Etats en ont profité pr laisser filer leurs deficits dans les années 2000.ALEA MORAL malgré le pacte

3) Comment la politique monétaire a-t-elle du s’ajuster ?

Elle a du finalement jouer le role de stabilisateur alors que normalement ce n’est pas sa mission 1ere. Elle a
finalement baisser ses taux d’interet mais TARDIVEMENT.

 Dans un 1er temps, la BCE a maintenu ses taux d’interet hauts malgré la situation économique dégradée.
Donc la encore défaut de coordination.
4) Comment explique ce défaut de coordination économique ?

Polit monétaire unique et polit budgétaire nationales + heterogénéité des situations économiques ds la zone
Ce tableau statistique rend bien compte de l’hétérogénéité des situations économiques des pays de l’Union
européenne à travers trois indicateurs : croissance économique, taux de chômage et taux d’inflation, permettant
ainsi aux élèves d’effectuer des comparaisons et de distinguer des profils de pays.

1. Selon les données Eurostat et OCDE, en 2018, en Espagne, sur 100 actifs, 14,3 étaient au chômage. La même
année en Roumanie, l’indice des prix à la consommation a augmenté de 4,1 %. D 2 OC D 3 OC 146 • I - Science
économique

2. La France se caractérise en 2018 par un taux de croissance économique inférieur de 0,7 point de pourcentage à
celui de l’Espagne (2,4 % contre 1,7 %). Le taux de chômage en France est cependant plus faible de près de 6 points
(8,8 % contre 14,3 %). Enfin, l’inflation en France est légèrement plus élevée qu’en Espagne avec un taux de variation
de l’IPC de 2,1 % contre 1,7 % pour l’Espagne.

3. La Grèce a un taux de chômage six fois supérieur à celui de l’Allemagne (18,5 % contre 3,2 %) en 2018 et son taux
d’inflation est plus de deux fois inférieur (0,8 % contre 1,9 %).

4. L’Allemagne peut souhaiter une politique monétaire qui stabilise l’inflation, soit plutôt restrictive, étant donné
qu’elle atteint pour sa part une inflation proche et inférieure à 2 %. Ce n’est pas le cas de la Grèce qui, quant à elle, a
besoin d’une politique monétaire beaucoup plus expansionniste puisque son taux d’inflation n’est que de 0,8 % et
son taux de chômage encore élevé en 2018 (18,5 %). 5. Les pays qui pourraient être pénalisés par une politique
monétaire restrictive sont les pays ayant une faible inflation, soit la Grèce mais aussi l’Irlande (0,5 %) ou encore
l’Italie (1,1 %), et un taux de chômage élevé
Ce document donne à voir les difficultés tant techniques que politiques qui empêchent la zone euro d’être une zone
monétaire optimale.

1. Les critères de convergence que les pays ont dû respecter pour intégrer la zone euro sont au nombre de quatre :
un déficit budgétaire inférieur à 3 % du PIB, une dette publique inférieure à 60 % du PIB, une inflation et des taux
d’intérêt proches de ceux des autres pays.

2. La zone euro dispose théoriquement d’une main-d’œuvre mobile puisque les travailleurs ont la possibilité de
circuler librement sur l’ensemble du territoire de l’Union européenne. Mais cela ne veut pas dire qu’elle soit mobile
pour autant en pratique (barrière de la langue notamment). De même, des transferts budgétaires sont possibles
pour faciliter le redressement d’une région mais ils font l’objet de vives contestations (« I want my money back » de
Margaret Thatcher en 1979). La zone euro ne peut donc être une zone monétaire optimale du fait de ces résistances.

3. La politique monétaire étant unique, elle n’est pas en capacité de faire face aux différents chocs asymétriques qui
pourraient, par définition, ne concerner qu’un seul pays.

4. Les politiques budgétaires sont donc les seules à pouvoir faire face à des chocs asymétriques mais les contraintes
qui pèsent sur elles en matière de déficit et de dette publics rendent leur efficacité limitée.
SYNTHESE GLOBALE PARTIE 3 : REMPLIR LE TEXTE A TROU

On appelle politiques économiques l’ensemble des décisions prises par les pouvoirs publics dans le but d’orienter la
situation économique (croissance, emploi, inflation, solde extérieur) dans un sens jugé souhaitable. Dans le cadre
européen, certaines politiques économiques menées au niveau communautaire ou national nécessitent d’être
coordonnées.

Les politiques ………………………………………………………..désignent l’ensemble de mesures prises par les pouvoirs publics
visant à agir à sur la situation économique en fonction des déséquilibres existants (croissance, emploi, inflation,
solde extérieur). On distingue, parmi les politiques conjoncturelles, la politique……………………………………………………….
La politique ……………………………………….. regroupe l'ensemble des actions visant à agir sur la situation économique
(croissance, emploi, niveau général des prix, solde extérieur) par l'intermédiaire de la quantité de monnaie en
circulation. Le principal outil de la politique monétaire conventionnel est le ……………………………………………… car son
niveau détermine le volume de ……………………………accordé par les banques commerciales aux ménages et
entreprises. Les banques centrales ont ainsi la possibilité de mener une politique de relance ou de rigueur selon
l’objectif recherché.

Au sein de l’UE, la politique monétaire est ………………………………. pour les membres de la zone euro (…………….pays),
et elle est menée par la ………………………… , qui est indépendante du pouvoir politique. L’objectif principal de la
politique monétaire européenne est la …………………………………………. (objectif : taux d’inflation de 2% / an en moyenne
dans la zone)). En second lieu seulement, elle a pour objectif d’apporter un soutien aux politiques économiques
générales dans l'Union. La BCE utilise principalement son taux directeur pour agir sur la conjoncture mais depuis
2015, pour faire face aux conséquences négatives de la crise des subprimes et relancer l’économie européenne, elle
a aussi mis en place des outils non conventionnelles :

-……………………………………………………………………………………………………

-………………………………………………………………………………………………………..

La politique budgétaire regroupe l'ensemble des actions visant à agir sur la situation économique (croissance,
emploi, niveau général des prix, solde extérieur) par l'intermédiaire du …………………………….(les ………………….. et les
……………………………………). Une politique budgétaire peut avoir pour objectif de stimuler l’activité économique, l’Etat
met alors en place une politique de ……………………………. Dans ce cas-là, il va augmenter les ……………………….. et
diminuer les …………………………. afin de redonner du pouvoir d’achat aux consommateurs et des marges de
manœuvres aux entreprises afin que la demande et donc la production augmente (voir schéma cours). Mais il peut
aussi avoir pour objectif de freiner l’inflation dans une économie en surchauffe, on parlera alors de politique de
……………………………………….. : dans ce cas-là il va baisser les ………………………… et augmenter les ……………………………… ce
qui entrainera une contraction de la demande et donc de la production (voir schéma cours).

La politique budgétaire demeure du ressort des ………………………………….. au sein de l’UE (politiques nationales), mais
sont encadrées par les règles du ……………………………………………………………………… :
- Le déficit public des pays ne doit pas excéder ………………………….. des du PIB ;
- La dette publique ne doit pas dépasser……………………. du PIB
Les règles du PSC ont cependant été suspendues en 2020 dans le cadre de la crise du covid.

La mise en œuvre des politiques conjoncturelles se heurte à des difficultés au sein de l’UE :
 d’une part, elle se heurte à un défaut de ………………………………………. : il est en effet difficile de
…………………………….. les politiques budgétaires nationales et la politique monétaire unique mise en place par
la BCE. Or la politique monétaire unique a des effets sur les différents Etats-membres de la zone euro alors
qu’ils ont des situations économiques différentes. Et les………………………………. pesant sur la mise en œuvre
des politiques budgétaires ne permettent souvent pas de contrebalancer ces effets contrastés car les Etats
ont eu du mal à les respecter et sont parfois mal acceptées par les Etats car elles remettraient en cause leur
souveraineté nationale. Ainsi par exemple avant la crise des subprimes, les Etats auraient du assainir leur
budget (réduire leur deficit) mais tous ne l’ont pas fait et ont fait preuve de laxisme budgétaire comme la
Grèce. Et au moment ou il y a eu une grande crise économique et ou il aurait fallu que les Etats puissent
dépenser bcp pour sauver leur économie ils ne pouvaient pas le faire à cause des règles du PSC qui les
obliger à conduire une politique de rigueur et La politique monétaire a également mis du temps à sortir de sa
politique de rigueur pour baisser ses taux d’intérêt.
 d’autre part, elle se heurte à l’incapacité à faire face aux ………………………………………… , c’est-à-dire des
évènements aléatoires concernant l’offre ou la demande qui affecte différemment les pays de la zone car ce
n’est pas une………………………………………………………(ZMO). La politique monétaire ne permet pas d’y faire face
puisqu’elle est ………………………… pour les 19 pays de la zone euro. Les politiques nationales ne permettent
pas non plus d’y faire face, faute de marges de manœuvre suffisantes ; le ………………………………… européen
est par ailleurs bien trop faible pour pouvoir y remédier (1% du PIB total de la zone). Selon la théorie
économique, si les pays abandonnent leur monnaie nationale pour une monnaie unique, il faut qu’ils
disposent d’instruments d’ajustements alternatifs à celui qu’ils abandonnent (le taux de change de leur
monnaie) comme par exemple une mobilité des facteurs de production (notamment des travailleurs), des
transferts budgétaires…Mais ces mécanismes d’ajustements alternatifs sont limités dans l’UE car les
travailleurs pourraient bouger mais reste la barrière de la langue et le budget européen reste trop faible
pour permettre des transferts qui permettrait de rééquilibrer la situation économique des différents pays.

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