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L A S I D E R U R G I E: Technologie Generale
L A S I D E R U R G I E: Technologie Generale
KASSE
TECHNOLOGIE GENERALE
L A S I D E R U R G I E
C’est l’industrie qui permet, à partir du minerai de fer ou de ferrailles d’élaborer de la fonte ou de l’acier
qui sont des alliages ferreux. (Voir page….)
I - ELABORATION DE LA FONTE
1.1 – fonte de première fusion
La fonte est un alliage de fer et de carbone en quantité généralement supérieure à 1,7%. Elle est obtenue à
partir du haut-fourneau, sorte de four cylindrico-conique qui peut atteindre 40 mètres de hauteur avec un
diamètre compris entre 4 et 14 mètres. Le haut-fourneau est tapissé intérieurement d’une épaisse couche
de briques réfractaires variant entre 60cm et 1 mètre. Sa production journalière peut atteindre 10.000
tonnes.
La fonte obtenue à partir du haut-fourneau est appelée fonte de première fusion. Elle contient du silicium
en plus du fer et du carbone et peut être utilisée sous trois formes différentes.
Coulée des pièces de grosses dimensions
Coulée en gueuses pour l’obtention de la fonte de deuxième fusion
Obtention de l’acier
1.2 – fonte de deuxième fusion
Elle s’élabore à partir d’un four cylindrique appelé cubilot qui permet d’affiner la fonte de première fusion
dans le but d’améliorer les caractéristiques du métal qui doit se laisser usiner plus facilement.
Par décarburation de la fonte de deuxième fusion, on obtient une fonte malléable qui présente des
caractéristiques comparables à celle de l’acier.
II – ELABORATION DE L’ACIER
La fonte, avec un fort pourcentage en carbone supérieure à 1,7%, doit subir un affinage (ayant pour objet
de diminuer une partie du carbone) pour donner de l’acier. L’obtention de celui-ci peut aussi se faire à
partir de la ferraille. Plusieurs procédés d’élaboration de l’acier sont utilisés.
Sidérurgie 1
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Voûte
Poche de fonte
Charges de ferrailles
Poche d’acier
Après la fusion totale, on prélève un échantillon dont on fait l’analyse. En fonction du résultat obtenu, on
peut soit augmenter la teneur en carbone en y ajoutant de la fonte ou la diminuer à l’aide de l’oxyde de fer
L’opération d’affinage au four Martin est assez longue (4 à 12 heures selon la capacité), avec des frais
d’installation élevés, mais elle permet d’obtenir des produits de meilleure qualité que ceux élaborés au
four Thomas. L’acier obtenu, appelé acier Martin, est un acier fin et spécial (acier allié). Le procédé Martin
permet aussi d’obtenir un acier extra doux (%C≈ 0,02%)
2.3 – Aciers affinés à l’oxygène pur
Principe : Ce procédé repose sur le principe de l’oxydation du carbone de la fonte par l’envoi
d’oxygène pur.cet affinage est une amélioration importante des cas précédents.
2.3.1 – Procédé KALDO
Avec une capacité de 30 à 300 tonnes, le four Kaldo est analogue au four Thomas.
Après chargement de la fonte liquide, de la chaux, des ferrailles et du minerai, l’oxygène pur est soufflé à la
surface du bain par une lance refroidie à l’eau. Ensuite le four est animé par un mouvement de rotation
pouvant atteindre 30 trs/mn dans le but d’homogénéiser le mélange
Sidérurgie 2
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Le four électrique à arc est une cuve à revêtement de dolomie dont la capacité peut atteindre 100 tonnes.
Il reçoit de la fonte liquide (ou des ferrailles), de la chaux et des minerais de fer. Après la fusion par l’arc
électrique créé par les électrodes, on peut procéder à un décrassage du mélange.
Sidérurgie 3
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Après évacuation des scories, des éléments d’addition peuvent être introduits et une nouvelle fusion est
opérée suivie de la coulée.
Remarque : En pus du four électrique à arc, il existe un four électrique à induction
II – COULEE DE L’ACIER
Après son obtention, l’acier est coulé en lingotière ou en continue
3.1 – coulée en lingotière
A la sortie du convertisseur, l’acier est coulé directement dans des lingotières par l’intermédiaire de
grandes poches coniques (Voir page 5).La capacité des lingotières peut varier entre 100 kg et 100 tonnes.
Devant être exempt de tout défaut interne et totalement dégazé, l’acier est coulé sous vide dans des
lingotières placées dans une chambre à vide.
3.2 – coulée en continue
Elle permet d’obtenir sans interruption une barre d’acier de section voulue. L’acier liquide est versé dans
un panier, récipient régulateur de débit, puis dans une lingotière en cuivre, sans fond, refroidie par une
intense circulation d’eau froide. L’acier se solidifie par sa périphérie et est tiré vers le bas par des rouleaux
extracteurs. Une pulvérisation d’eau sur l’acier achève la solidification.
L’acier est ensuite tronçonné à la dimension voulue par un chalumeau.
Sidérurgie 4