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INTRODUCTION....................................................................................................2
I. Un système corruptif identique......................................................................3
II. Un même contexte historique, économique et politique.............................3
III. L’enchâssement de la corruption.................................................................4
IV. Les stratégies corruptrices..........................................................................5
VI. Les logiques sociales et culturelles.............................................................7
VII. Corruption et transformation de l’État........................................................8
a. La privatisation et l’informatisation des services publics..............................8
b. La criminalisation des structures administratives..........................................9
c. Le cercle vicieux de la corruption..................................................................9
CONCLUSION..................................................................................................11
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INTRODUCTION
La corruption constitue un problème majeur et persistant en Afrique de
l'Ouest, mettant en péril le développement économique, social et politique de la
région. De manière récurrente, les pays de l'Afrique de l'Ouest ont été confrontés
à des scandales de corruption impliquant des fonctionnaires, des élus et des
acteurs privés. Cette pratique nocive s'est insinuée dans divers secteurs de la
société, de l'administration publique aux entreprises privées, en passant par les
services de santé et la justice. L'Afrique de l'Ouest est une région aux multiples
visages, caractérisée par une diversité culturelle et des contextes politiques
variés. Malgré ces différences, la corruption a réussi à s'enraciner et à se
propager de manière alarmante dans ces pays, sapant la confiance des citoyens
envers leurs institutions et suscitant des doutes quant à l'équité des opportunités
économiques et sociales. Cette introduction vise à explorer la complexité de la
corruption en Afrique de l'Ouest en analysant ses manifestations dans les
différents pays de la région. Nous examinerons les facteurs sous-jacents qui
favorisent la prolifération de la corruption, ainsi que ses conséquences
désastreuses sur la gouvernance, la stabilité et la croissance économique. À
travers cette étude, nous chercherons également à mettre en lumière les
initiatives et les mesures prises par les gouvernements, les organisations
internationales et la société civile pour lutter contre la corruption. En
comprenant les défis auxquels sont confrontés les acteurs anti-corruption et en
identifiant les approches les plus prometteuses, nous espérons contribuer à
l'élaboration de stratégies efficaces pour renforcer la transparence, la
responsabilité et l'intégrité dans cette région dynamique de l'Afrique.
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I. Un système corruptif identique
Le texte présente les résultats d'enquêtes menées dans trois pays africains
(Bénin, Niger, Sénégal) dans différents secteurs tels que douanes et transports,
justice, santé, marchés publics, fiscalité locale, projets de développement et
dispositifs de lutte contre la corruption. Les enquêtes ont révélé une convergence
étonnante dans les dysfonctionnements administratifs et les pratiques
corruptrices dans ces pays. Bien que les trajectoires postcoloniales des pays
diffèrent, avec des régimes politiques variés, les tendances de la corruption
restent similaires dans tous les secteurs et les administrations. Même si certaines
différences existent entre les pays, l'ensemble du système est caractérisé par la
déliquescence de l'État, un clientélisme généralisé et une impuissance des élites
politiques à agir contre la corruption. Les enquêtes ont également révélé que
certains fonctionnaires intègres déplorent la gravité du problème, mais se sentent
impuissants à instaurer des réformes significatives. Les tentatives de réformes
ont généralement échoué, et les réformateurs se trouvent souvent marginalisés.
En résumé, les enquêtes ont mis en évidence un système de corruption
généralisé en Afrique, en particulier dans les trois pays étudiés, qui est
profondément ancré dans un dysfonctionnement généralisé des administrations.
Les fonctionnaires honnêtes et compétents se trouvent actuellement dans
l'incapacité de réformer ce système corrompu.
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manœuvre électorales douteuses. Les secteurs informels de l'économie,
échappant à la taxation et à la réglementation, ont également pris une place
importante. Bien que ce résumé soit sommaire, il évoque le contexte historique,
économique et politique qui sert de toile de fond aux phénomènes de corruption
à décrire dans le texte complet.
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Ces formes de corruption peuvent se chevaucher, et certaines sont spontanées
tandis que d'autres font l'objet de négociations.
Le texte souligne que certaines formes élémentaires de corruption se
superposent aux catégories juridiques telles que le délit de corruption, de
concussion, de trafic d'influence et de détournement de deniers publics.
En résumé, le texte présente différentes formes de corruption, de la commission
aux détournements, et explique comment ces pratiques s'intègrent dans
différents niveaux d'enchâssement dans des contextes sociaux et administratifs.
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favoriser des transactions corrompues. Parfois, des formes sophistiquées de
corruption sont utilisées pour garder une apparence de légalité.
Les "stratégies discursives" jouent un rôle important, car les capacités
rhétoriques sont essentielles dans les transactions corruptrices. De plus, les
justifications et les accusations permanentes entourent ces pratiques.
Enfin, le texte souligne que la perception de la corruption varie selon les
positions et les contextes, certains acteurs étant plus stigmatisés que d'autres, et
que la corruption a ses normes et son éthique spécifiques.
Le texte décrit les pratiques corruptives dans trois pays étudiés, soulignant
qu'elles sont indissociables des pratiques plus larges banalisées au sein des
administrations et des services de l’État. Ces pratiques corrompues sont
enracinées dans une gouvernance quotidienne et favorisées par la gestion
routinière des administrations publiques. Le manque de personnel motivé et les
politiques d'ajustement ont affaibli les administrations, entraînant le recours au
bénévolat et aux courtiers administratifs. Les courtiers administratifs, bénévoles
et informels, jouent un rôle fonctionnel en facilitant les démarches des usagers,
mais ils peuvent également contribuer à la banalisation des pratiques
corrompues. L'administration est souvent dédoublée, avec des hiérarchies
formelles sur papier qui ne reflètent pas la réalité du travail, conduisant à des
surqualifications ou sous-qualifications des tâches. La création de files d'attente
sciemment prolongées et l'utilisation du clientélisme politique sont courantes
pour favoriser la corruption. L'impunité est répandue en raison des liens de
clientélisme et du manque de sanctions efficaces. L'absence de contrôles
internes et la culture du « chacun pour soi » contribuent également à la
perpétuation des pratiques corrompues.
Enfin, le texte mentionne le privilégisme, où les avantages de la fonction
publique deviennent des marques de distinction et de pouvoir, renforçant ainsi
les pratiques corrompues.
En somme, le texte souligne que la corruption est enracinée dans les pratiques
quotidiennes et la gouvernance au sein des administrations publiques, rendant
difficile la lutte contre ce fléau.
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VI. Les logiques sociales et culturelles
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VII. Corruption et transformation de l’État
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Afrique, participant ainsi à une transformation de l'État et à la dégradation de ses
services.
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Le texte décrit la banalisation et l'enracinement des pratiques
corrompues dans les services publics et la société en général. Cette
normalisation de la corruption crée un cercle vicieux qui accroît
l'incertitude pour les usagers de l'administration. L'opacité des règles
administratives, les relations ambivalentes avec le public et
l'interventionnisme politique et religieux contribuent à cette
incertitude. Pour se protéger de cette précarité, les citoyens cherchent
des protecteurs et des intermédiaires, ce qui encourage la
généralisation et la banalisation des pratiques corruptives.
L'auteur souligne que ces pratiques ne sont pas spécifiques à l'Afrique
et existent également dans les pays du Nord, mais ce sont l'ampleur et
la généralisation qui diffèrent. La corruption de grande envergure est
mondialisée et a des liens avec des réseaux criminels internationaux,
tandis que la petite corruption est enracinée dans le fonctionnement
quotidien des administrations et des services publics.
En conclusion, le texte met en évidence la complexité de la corruption
et la nécessité de prendre en compte cette réalité pour toute réforme
significative.
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CONCLUSION
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