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La solidification de l’acier

1- Germination et grossissement du cristal de métal


 Compréhension sur la constitution de l’acier liquide et mécanismes de
solidification

La nature du processus de solidification de l’acier est sa transformation de l’état


liquide à l’état solide.

Les liquides occupent une place intermédiaire entre les gaz et les corps solides.
En fonction des conditions, les propriétés des liquides se rapprochent avec celles
des gaz ou des solides : plus la température du liquide est proche de celle
d’ébullition, plus les propriétés des liquide se rapprochent de celles des gaz. Au
contraire, plus la température du liquide se rapproche de celle de solidification
plus les propriétés du liquide se rapprochent de celles su corps solide.

Lors de la fusion et la coulée de l’acier, la température du liquide ne dépasse pas


les 200°C celle de fusion mais diffère fortement de celle d’ébullition
(température d’ébullition du fer est de 2900°C – 3000°C).

Germination et grossissement du cristal de métal

 Compréhension sur la constitution de l’acier liquide et mécanismes de


solidification

La nature du processus de solidification de l’acier est sa transformation de l’état


liquide à l’état solide. Les liquides occupent une place intermédiaire entre les
gaz et les corps solides. En fonction des conditions, les propriétés des liquides se
rapprochent avec celles des gaz ou des solides : plus la température du liquide
est proche de celle d’ébullition, plus les propriétés des liquides se rapprochent
de celles des gaz. Les liquides occupent une place intermédiaire entre les gaz
et les corps solides. En fonction des conditions, les propriétés des liquides se
rapprochent avec celles des gaz ou des solides : plus la température du liquide
est proche de celle d’ébullition, plus les propriétés des liquides se rapprochent
de celles des gaz.

Lors de la fusion et la coulée de l’acier, la température du liquide ne dépasse


pas les 200°C celle de fusion mais diffère fortement de celle d’ébullition
(température d’ébullition du fer est de 2900°C – 3000°C).

Une variation insignifiante de la conductibilité électrique et volumique lors de


la fusion permet de de considérer que la constitution de l’acier liquide (surtout
aux alentours de la température de fusion) est proche de la constitution du corps
solide.

La variation de l’énergie libre du métal pur à l’état solide et liquide est montrée
sur la figure suivante:

De la figure, on voit qu’au dessus de la température de solidification (fusion):


T2>TE l’état liquide est plus stable donc: GLIq<Gsol

Lors de la diminution à une température inférieure à c’est l’état solide qui est
stable, c’est-à-dire :

T1<TE et Gsol< GLIq

Ainsi, à une température TE l’apparition du cristal solide de métal (acier) est


possible.

Ce cristal peut à certaines conditions augmenter de dimensions en


s’alimentant à partir de la phase liquide métallique qui l’entoure.

Lors du refroidissement du métal liquide jusqu’à la température de fusion, la


solidification ne s’entame pas tout de suite. Les cristaux solides qui apparaissent
dans la phase liquide ne sont pas stables et disparaissent facilement. Pour une
apparition de cristaux primaires

Une surfusion est nécessaire. c’est-à-dire une certaine diminution de la


température au-dessous du point de fusion.

Sur la figure, on voit que plus est grande la température de surfusion du


liquide et plus la valeur de l’énergie libre lors du passage de l’état liquide à l’état
solide est grande. La valeur de la température de surfusion nécessaire pour un
début de cristallisation doit être assez haute.

La germination
Le germe peut se former dans le métal selon le mécanisme de la formation
homogène. La thermodynamique de la germination de la phase solide peut etre
expliquée comme:

Lors de l’apparition d’une nouvelle phase, il se passe une diminution de


l’énergie libre volumique du système. Cette diminution est exprimée par
l’équation:

ΔGV = (Gsol – Gliq ) 4/3 πr3 (1)

La variation de l’énergie libre volumique spécifique (unitaire) est :

ΔG’V = Gsol – Gliq = -( Gliq - Gsol) = - (Hliq – TSLiq - Hsol + TSsol ) = (2)
- (Hliq - Hsol ) – T(SLiq – Ssol) = ΔH – TΔS

Si ΔH = L (qui est la chaleur de fusion ou de solidification), dans ce cas:

On a : ΔS = L/TE - Variation de l’entropie

D’ici : ΔG’V = - (L – T L/TE) = (3)

- L(TE – T/TE T) = -L (ΔT/TE) (4)

Pour un germe de cristal de rayon r :

ΔGV = -L (ΔT/TE).4/3 πr3 (5)

Il est connu que l’apparition (création) d’une nouvelle phase s’accampagne par
la formation d’une interface et l’augmentation de l’énergie libre du système à
cause de l’augmentation de l’énergie de surface:

ΔGs = σ.4πr2 (6)

Où σ – Tension superficielle à l’interface

La variation sommaire de l’énergie libre du système est calculée comme:

ΔGƩ = ΔGV + ΔGs = ΔGV = -L (ΔT/TE).4/3 πr3 + σ.4πr2

La dépendance des valeurs de ΔGƩ, ΔGV, ΔGs du rayon critique rcr est donnée

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