7.

Structures & Fonctions chez les animaux : Principes fondamentaux

Chapitre 40
PLAN
Section A
• Principes de base
• Tissus
Section B
• Homéostasie
• L’importance de la thermorégulation
• Source de chaleur : endothermie et ectothermie
• Mécanismes de thermorégulation
Section C
• Les besoins et les dépenses énergétiques
• - La taille de l’organisme, son environnement, ses activités 1
 (5e) fig 40.3 et
Section A : Principes de base pour une cellule animale
40.4; p.957

• La vitesse des échanges est proportionnelle à sa surface membranaire.

• La qté de substance à échanger est proportionnelle à son volume.
• L’échange cellulaire est possible si sa surface est en contact avec un milieu aqueux.

Pour un protiste (unicellulaire eucaryote) ,

tous les échanges cellulaires se font à
partir d’une seule cellule (non spécialisée)
dont la surface est suffisante pour
répondre à ses besoins cellulaires et donc,
se maintenir en vie.
***Toute la surface de la cellule est
directement en contact avec
- l’environnement (milieu externe). 2
• Chez les organismes pluricellulaires, ce ne
sont pas toutes les cellules qui sont
directement en contact avec
l’environnement (milieu externe).

• Le milieu interne renferme des liquides qui

permettent un contact indirect entre les
cellules qui forment la surface externe de
l’organisme et les cellules qui forment le
milieu interne.

Dans un organisme, les échanges se font entre le liquide

circulatoire et le liquide interstitiel et entre le liquide
interstitiel et le liquide intracellulaire

-
(5e) fig 40.4 3
 • La surface externe est formée de cellules spécialisées qui ont pour but d’optimiser les
échanges cellulaires avec l’environnement telle la diffusion des gaz, la digestion et
l’absorption des nutriments ainsi que pour l’élimination et l’excrétion des déchets.
• Ex de cellules spécialisées qui échangent avec le milieu externe:

Cellules formant les

Cellules de l’intestin
alvéoles des poumons
grêle formant des
villosités

Les liquides contenus dans le milieu interne permettent donc de mettre en relation toutes les
cellules d’un organisme.

***À noter que les surfaces externes dont la fonction est d’échanger avec l’environnement
doivent être maintenues humides en tout temps.
- 4
 (5e )et (4e) Fig 40.5 et Tableau 40.1
Une surface spécialisée est composée de plusieurs cellules dotées d’une structure et
d’une fonction commune que l’on nomme tissu.
Tous les tissus de notre corps peuvent être classés dans
l’une des 4 catégories fonctionnelles.
1. Atomes
2. Molécules Tissu épithélial Tissu conjonctif Tissu nerveux Tissu musculaire
3. Macromolécules
4. Organites
5. Cellules
6. Tissus
7. Organes
8. Systèmes
9. Organisme
REVÊTEMENT SOUTIEN RÉGULATION MOUVEMENT

Un organe est formé de l’assemblage de plusieurs tissus

- 5
1er catégorie : le tissu ÉPITHÉLIAL est très important pour les échanges
entre le milieu externe (environnementale) et interne.
• Surfaces spécialisées qui tapissent la surface externe du
corps et la surface des cavités internes.
• Sert de barrière de protection, peut avoir pour fonction la
sécrétion et l'absorption.
• Cellules réunies par des protéines d'adhérence.

• Ces surfaces spécialisées qui relient le milieu externe du

corps au milieu interne de l’organisme se fait grâce à des
ouvertures : cavité buccale, rectum et urètre
• Peut être formé d’une seule couche ou de plusieurs
couches de cellules

Simple couche de Plusieurs couches

cellules dont la superposées de
forme est aplatie cellules dont la
forme est aplatie

- 6
2e catégorie : tissu CONJONCTIF

DE QUOI EST COMPOSÉ un tissu conjonctif?

De cellules contenues dans une matrice (substance fondamentale + fibres)

1. Fixer et soutenir les autres tissus (ex: SUBSTANCE

FONDAMENTALE
os, tendons, ligaments) (eau+ions)
2. Assurer la diffusion des nutriments et
des déchets des autres tissus (lorsque la
matrice est liquide) (ex: le sang).
3. Fournir une résistance aux tensions
(lorsque la matrice contient des fibres) FIBRES
CELLULES
(ex: cartilage)
4. Assurer l’isolation thermique et
mécanique du corps (tissu adipeux).
- 7
3e catégorie fonctionnelle: tissu MUSCULAIRE

Le cytoplasme des cellules musculaires contient

protéines contractiles: actine et myosine = permet aux Muscle lisse
muscles de se contracter

1. Effectuer des mouvements volontaires.

2. Assurer plusieurs fonctions involontaires
(battements cardiaques, vasoconstriction,
péristaltisme,…)
3. Maintenir la posture
4. Produire de la chaleur Muscle cardiaques
Muscle
squelettique

- 8
4e catégorie : tissu NERVEUX
Le tissu nerveux est composé de deux types de cellules:

1. __________________ 2. Cellules gliales (ex: astrocytes et microglie

• Engendrent et véhiculent des influx nerveux • Soutiennent les neurones

1. Capter, traiter et intégrer des

informations en provenance de
l’environnement ou de notre corps..
2. Transmettre des informations ou des
commandes d’un endroit à un autre
dans le corps.
3. Effectuer certaines opérations mentales
supérieures (pensée abstraite,
émotions, empathie),…)
- 9
Homéostasie
Maintien de la stabilité du milieu interne malgré les fluctuations du milieu
externe. État d’équilibre dynamique (qui se réajuste continuellement).

◦ Milieu interne : cellules, liquide interstitiel, sang

◦ Milieu externe : extérieur de l’organisme et tout ce qui y est relié
(lumière du tube digestif, des voies respiratoires et du canal urinaire ;
voie génital)

Exemples de variables qui

peuvent fluctuer?
 LES PRINCIPES DE BASE DE L’HOMÉOSTASIE…

Exemple: Contrôle de la Tº du milieu interne

Mécanisme de RÉTROINHIBITION = Le
mécanisme de régulation annule l’effet de la
variation

Variation du paramètre Mécanisme de régulation Effet du mécanisme

(Stimulus) (Action) (Résultat)

La Tº du milieu interne Les muscles, se contractent, La Tº du milieu interne

descend sous 37ºC produisant de la chaleur (frissons) remonte à 37ºC

35.0 ºC
Section B : Thermorégulation
Mécanisme par lequel les Animaux maintiennent leur To interne dans un intervalle
compatible avec la vie.
Il existe deux principaux mécanismes par lequel les Animaux maintiennent leur
To interne dans un intervalle compatible avec la vie.
Endothermes:
• tirent leur chaleur de leurs activités métaboliques
• principalement les Oiseaux et les Mammifères

Ectothermes:
• tirent presque toute leur chaleur de leur environnement
• plupart des Poissons, des Invertébrés, des Amphibiens et des
Reptiles
- 12
Qu’arrive-t-il aux cellules de notre corps si la T° interne n’est pas maintenue dans
l’intervalle prévu?
L’ectothermie est une stratégie très efficace dans la plupart des environnements

• L’animal dépense peu ou pas d’énergie pour conserver température à un niveau

optimal.
• Ses cellules baignant dans un milieu variable, leur efficacité est également
variable (en moyenne, moins efficace).
• Cependant, l’animal peut survivre à des variations très importantes (tolérance).
Variations milieu
interne

- 13
Variations milieu externe
L’endothermie est une stratégie qui comporte des dépenses énergétiques
importantes pour l’organisme
• L’animal dépense beaucoup d’énergie pour conserver sa température à un
niveau optimal.
• Ses cellules baignant dans un milieu idéal, leur efficacité est optimisée.

• Cependant, si sa capacité à conserver le paramètre stable est compromise, le

décès survient rapidement.
Variations milieu
interne

- 14
Variations milieu externe
 (5e ) Fig 40.12; (4e) 40.11

L’organisme échange continuellement de la chaleur avec son environnement selon 4 processus

physiques qui sont les suivants: rayonnement, convection, évaporation et conduction.
Par conséquent, l’organisme doit se thermoréguler principalement en tentant de remplacer ou
de diminuer ses pertes de chaleur. Des stratégies comportementales ou physiologiques telles
que l’isolation, la régulation de la circulation sanguine et le frissonnement contribuent à la
thermorégulation.

- 15
Section C: Besoins & Dépenses énergétiques
Pourquoi un animal a-t-il besoin d’ingérer de la nourriture?
1) Besoin énergétique pour combler les dépenses énergétiques des systèmes
physiologique qui ont pour rôle de maintenir l’organisme en vie. C’est ce que l’on
nomme le métabolisme basal qui consiste, entre autres, à l’entretien et la réparation
des tissus, la ventilation pulmonaire, la circulation sanguine et le fonctionnement du
système nerveux.

2) Besoin énergétique qui sert à la croissance et à la reproduction.

➢ L’excès d’énergie est mis en réserve sous forme de graisse.

1 2
Précurseurs à la
synthèse de nouvelles
Source d’énergie (ATP) molécules organiques
- 16
En mesurant la vitesse du métabolisme d’un animal on peut déduire ses
dépenses énergétiques.
• Dépense énergétique mesurée en kJ ou en kcal
• Le taux métabolique d’un animal correspond à sa dépense
énergétique par unité de temps (mesuré en kJ/h ou en kcal/h).

Le métabolisme basal (ou minimal) = dépenses énergétiques

d’un animal placé dans les conditions suivantes:
1. Animal au repos (mais pas endormi);
2. Faible niveau de stress;
3. À jeun;
4. À température optimale
- 17
Que pourrait-on mesurer pour estimer le taux métabolique d’une
espèce, d’un individu ?

Habituellement exprimée en kJ/ h (ou kJ /h /kg)

18
Processus bioénergétiques = transfert et transformation de l’énergie
➢ Pour maintenir son homéostasie et
demeurer en vie, un animal doit
dépenser de l’énergie (ATP)

➢ Le renouvellement de l’ATP exige

d’oxyder des molécules organiques, qui
lui sont fournies par la nourriture qu’il
ingère

Les processus bioénergétiques

déterminent les besoins énergétiques
de l’animal qui dépendent non
seulement de son activité mais aussi
de son environnement et de sa taille
Figure 40.17
Facteurs influant sur les besoins énergétiques:
➢ l’environnement (la thermorégulation)
Un endotherme maintient sa température
corporelle malgré les fluctuations de
température de son environnement

La température corporelle d’un ectotherme

varie avec les fluctuations de température de
son environnement

Le métabolisme basal entre les

ectothermes et les endothermes se
caractérisent par des dépenses
énergétiques très différentes.

Ex: chez un humain adulte : 6700 et 7500 kJ/jour et

chez un alligator 250 kJ/jour
- 20
Fig. 40.7
Facteurs influant sur les besoins énergétiques:
➢La taille et la vitesse du métabolisme:
• La masse totale d’un animal de grande taille consomme plus d’O2 que la
masse totale d’un animal de petite taille.
• Chaque kg de la masse d’un petit animal consomme plus d’O2 que chaque
kg de la masse d’un animal de grande taille.
 (5e ) Fig 4.21 et (4e) 40.20
Consommation d’O2(ml/heure)

Influence de la taille sur les besoins

bioénergétiques

Les besoins en O2 sont

proportionnels au nombre de
cellules donc au volume de
l’organisme

La masse totale d’un animal de

grande taille consomme plus
d’O2 que la masse totale d’un
animal de petite taille.

22
 Consommation d’O2 par kg de masse corporelle ml/heure/ kg)

Par contre, chaque kg

de la masse d’un petit
animal consomme plus
d’O2 que chaque kg de
la masse d’un animal
de grande taille.

Un gros animal a un
rapport S/V plus
faible donc….

- 23
 (5e )et /(4e) Fig. 40.22

Importance des dépenses énergétiques investies proportionnellement dans chaque activité.

➢ Plus l’animal investit dans une activité, plus il doit sacrifier dans une autre.

36,5 232,9 5,5

438,3
Dépenses d’énergie quotidienne en fonction de la masse (KJ/Kg.jour)
800
- 000Kj/60 Kg/365 jours 24
Révision

À la fin de cette section, vous devez maîtriser le contenu suivant:

1. Nommer les quatre catégories de tissus.

2. Expliquer les fonctions principales pour chacun des tissus à l’aide
d’exemple. Ex: Qu’est-ce qui distingue le tissu conjonctif du tissu épithélial ?
3. Distinguer les organismes endothermes et ectothermes en lien avec leur
source de chaleur. Donner des exemples pour chacun.
4. Nommer les 4 processus physiques responsables des échanges de chaleur
entre un organisme et l’environnement.
5. Expliquer la thermorégulation en lien avec la circulation sanguine.
6. Expliquer ce qu’est le métabolisme basal
7. Nommer les principaux facteurs qui influencent les besoins énergétiques
d’un organisme.
8. Expliquer la relation entre le métabolisme basal et la taille d’un animal
- 25