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ANALYSE DU LIEN ENTRE CROISSANCE ECONOMIQUE ET DEVELOPPEMENT HUMAIN EN RDC

DE 2018 à 2023
Mémoire LANDU MAMBOMA Betty

INTRODUCTION GENERALE
1. CONTEXTE DU SUJET
La relation entre la « croissance économique » et le « développement » donne lieu
à de multiples interprétations. Lorsqu’elle est forte, on entretient l’illusion qu’elle peut
résoudre les problèmes et que plus forte elle est, mieux le corps social se portera. Lorsqu’elle
est faible, le manque apparaît et se révèle d’autant plus douloureux qu’aucune alternative n’a
été prévue (M.HAMDANE, 2012)1. L’amélioration du niveau de vie de la population et la
garantie du bien-être social sont des objectifs prioritaires des pouvoirs publics. Le bien-être
des individus dépend de la satisfaction de leurs besoins fondamentaux (alimentation,
logement, santé, éducation, culture, participation à la vie de la communauté), mais aussi
l’égalité des chances, de travail ou activité enrichissante, de ressources naturelles et d’un
cadre de vie protégé. Quelles que soient les politiques suivies, ses objectifs ne peuvent être
atteints sans une croissance économique soutenue et durable (M. C. ROUFAÏ).

La croissance économique est un indicateur qui permet d’évaluer la capacité d’un


pays à améliorer le niveau de vie de sa population. Le niveau de vie dans un pays dépend de
l’aptitude de produire des biens et services. La croissance économique est, par conséquent,
synonyme de production de biens et services, de création d’emplois et de richesses, elle assure
la prospérité économique, sociale et humaine. Depuis longtemps, comme aujourd’hui, la
croissance économique occupe une place centrale dans les stratégies de développement de
tous les pays. Elle est, en effet, l’élément indispensable au développement d’où l’intérêt
accordé par les économistes à ce sujet. La problématique de la croissance économique est un
sujet fondamental dès la naissance de la science économique, avec le père fondateur (A.
SMITH, 1776) dans son ouvrage intitulé « recherche sur la nature et la cause de richesse des
nations ». Ensuite, d’autres économistes comme (R. SOLOW, 1956), (P. ROMER, 1986), (R.
LUCAS. 1988) ont approfondi l’étude de la croissance. Cependant, «même si la croissance
demeure le préalable à tout effort de développement dans la mesure où toute amélioration du
niveau de vie ou du bien-être social passe nécessairement par l’augmentation des quantités
produites et l'accroissement correspondant des revenus, il s'avère important de préciser que le
développement est bien plus que la croissance» (J. R. Legouté, 2001).

D’après les arguments favorables à cette affirmation, il apparaît que croissance et


développement sont étroitement liés .En général, les faits confirment que les résultats obtenus
sur le front du développement dépendent du scénario de la croissance économique et de son
rythme (OCDE, 2007). En revanche, les arguments qui s’y opposent se fondent sur le fait que
la répartition des fruits de la croissance est souvent inégale, destructrice autant que créatrice,
se nourrissant des inégalités pour susciter sans cesse des frustrations et des besoins nouveaux.
En effet, depuis cinquante ans, malgré l’accroissement considérable de la richesse produite

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M.HAMDANE,

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dans le monde, les inégalités ont explosé : l’écart entre les 20 % les plus pauvres et les 20 %
les plus riches était de 1 à 30 en 1960, il est aujourd’hui de 1 à 80 (J-M Harribey, 2004).
La Banque Mondiale elle-même avoue en constatant qu’« au cours des vingt
dernières années, la richesse mondiale a fortement progressé, mais la richesse par habitant a
reculé ou stagné dans plus de 20 pays dans diverses tranches de revenus » (Banque Mondiale,
30 janvier 2018).

Ainsi, ces arguments soutiennent qu’il faut faire une distinction claire dans la
façon d’appréhender le lien entre les deux concepts : l’amélioration du bien-être et
l’épanouissement des potentialités humaines se réalisant hors du sentier de la croissance
infinie des quantités produites et consommées, hors du sentier de la marchandise, mais de la
qualité du tissu social qui peut naître autour d’elle (S. KOFFI et al, 2015). La distinction entre
croissance et développement a été initiée par François Perroux dans les années 1960 et reprise
par Amartya Sen. Parce que la croissance peut être indispensable au bien-être qu’elle a été
assimilée au progrès social. Mais au-delà d’un certain niveau de PIB par habitant,
l’augmentation de revenus et de consommation n’augmente plus la satisfaction et le bien-être.
Les évolutions comparées du PIB et de l’IDH aux États-Unis confirment un écart croissant
entre ces valeurs entre 1975 à 2005 (S. KOFFI et al, 2015). Le PIB mesure essentiellement la
production marchande. Il est souvent traité, à tort, comme s’il s’agissait d’une mesure de bien-
être économique. Le rapport du PNUD de 1990 affirme « qu’un niveau de vie modeste peut
s’accompagner d’une bonne qualité de vie et qu’à l’inverse celle-ci peut être déplorable à de
hauts niveaux de revenus ». En dépit de cette contradiction apparente, les Organisations
internationales ont tenté, au cours de la période récente, de rallier les opinions divergentes au
profit d’un consensus selon lequel un développement rapide et durable passe par une
croissance soutenable. Toutefois, ce débat est loin d’être tranché et ramène encore aujourd’hui
à une nécessaire critique du lien entre croissance et développement (M.HAMDANE, 2012).

Or Dans une conjoncture aujourd’hui plus difficile et incertaine, l’économie


congolaise fait preuve de résilience, la croissance en 2023 devant cependant être légèrement
inférieure aux prévisions annoncées. La RDC, fortement dépendante du secteur minier, en
l’absence de diversification véritable, demeure exposée aux variations des cours
internationaux des matières premières, la baisse des cours ayant eu notamment un impact
significatif sur les finances publiques. Celles-ci ont été soumises tout au long de l’année 2023
à de fortes pressions et la situation budgétaire s'est détériorée, l'inflation s’accélérant. Pour
autant, le programme FMI approuvé en 2021 pour stabiliser le cadre macro-économique et
soutenir le programme de réformes des autorités, continue de se dérouler de manière
satisfaisante selon les services, la 5ème revue de la Facilité Elargie de Crédit (FEC) du FMI
ayant été conclue positivement en décembre 2023.

Une croissance en 2023 légèrement inférieure aux prévisions ; La croissance de la


RDC, qui devrait atteindre 6,2 % en 2023, repose majoritairement sur le développement du
secteur minier. Si les exportations de cuivre ont augmenté, la baisse des prix du cobalt a

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entrainé une réduction de leurs exportations. Alors que la croissance pour 2023 était projetée à
6,8 %, elle serait selon le FMI de 0,6 point inférieure aux projections de la 4ème revue du
programme pour 2023, et sous le niveau de croissance de 8,8 % en 2022. A moyen-terme, la
stabilisation de la production minière pourrait entrainer un ralentissement de la croissance
estimée à 4,8% en 2024. Elle devrait cependant ensuite progresser avec la reprise de l’activité
du secteur extractif, et grâce, également, à l'accélération progressive de la croissance du
secteur non extractif.
Ces perspectives de croissance, qui restent supérieures à d’autres pays de la sous-
région, sont cependant soumises à de forts aléas négatifs en raison d’une part de la situation
sécuritaire dans l’est du pays et d’une conjoncture internationale incertaine d’autre part. La
poursuite des combats dans l'Est du pays est un facteur de risque important alors que la RDC
est le pays d'Afrique qui compterait le plus grand nombre de personnes déplacées sur son sol.
Sur le plan extérieur, un ralentissement de la croissance mondiale pourrait entrainer une
réduction des exportations du pays.

L’inflation atteindrait 19,4 % en 2023, contre 14,8 % prévu lors de l’examen de la


4ème revue du FMI et 9,3 % en 2022. Le Franc congolais s’est déprécié de 28,4 % et 21,3 %
par rapport au dollar américain sur les taux de change officiel et parallèle à fin 2023,
alimentant l’augmentation des prix, et particulièrement des prix de l’énergie et de
l’alimentation. La hausse des prix impacte fortement le pouvoir d’achat des Congolais et la
diminution progressive de l’inflation en 2024, prévue par le FMI, pourrait être moins forte
qu’initialement anticipée.

De fortes pressions sur les finances publiques ; Les pressions sur les dépenses
publiques ont entrainé une dégradation du déficit budgétaire. Les principaux postes
d’augmentation des dépenses publiques sont celles liées à l’organisation des élections de
décembre 2023, l’augmentation des dépenses de sécurité liées à la situation sécuritaire dans
l’est et à l’augmentation des dépenses d'investissement. Les dépenses publiques sont toutefois
en baisse de 17,5 % du PIB en 2022 à 15,9 % en 2023. En parallèle, la mobilisation des
recettes publiques s'est dégradée, avec la réduction des prix des matières extractives et la
diminution des impôts exceptionnels. Les recettes publiques hors dons représentent 12,6 % du
PIB, contre 15,3 % en 2022. Le déficit budgétaire s’est dégradé à 2,1 % du PIB en 2023.
Le déficit du compte courant resterait élevé, à 5,3 % du PIB en 2023. La diminution des prix à
l’exportation du cobalt et du cuivre et les importations plus élevées qu’initialement prévu ont
creusé le déficit courant au premier semestre 2023. Les réserves internationales ont atteint
néanmoins 4,9 Md$ à la fin d'octobre 2023 (soit près de 2 mois 'importations) de 4,5 Md$ à la
fin 2022. Le déficit du compte courant devrait s'établir à 4,1 % du PIB en 2024 et se réduire
progressivement selon le FMI. La dette publique à 21 % du PIB à la fin 2022 reste peu élevée
et est en diminution.

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2. PROBLEMATIQUE

La croissance économique de la République Démocratique du Congo a connu de


nombreuses vicissitudes dues à l'environnement externe (le choc pétrolier, la baisse du prix
des matières premières,...) et interne (les politiques économiques incohérentes, des décennies
de corruption, l'instabilité politique,...).

Entre la période de 1966 et 1975 d'après la Banque Centrale du Congo (2004), le


pays a enregistré une croissance rapide d'environ 5,1% l'an qui sera vite réduite entre la
période 1975 et 1982 suite à la crise du pétrole de 1973 et une baisse brusque des prix du
cuivre (minerai de base). Ces dernières entraînèrent une profonde récession, le PIB diminuant
d'environ 12% au cours de cette période et provoquant une crise de la dette. Entre 1983 et
1989, la croissance du PIB fut de retour, avec notamment, un taux de 2,6% par an, en grande
partie grâce à un accroissement des niveaux de production dans les secteurs minier et agricole.
La période qui débuta en 1990 fut catastrophique pour l'économie; Le PIB réel baissa de 43 %
durant la décennie 90 et le PIB par tête qui était de 630 $US en 1980, tomba de 224 SUS en
1990 jusqu'à 80 SUS en 2000. L'économie s'enferma dans un cercle d'hyperinflation et de
dépréciation de la monnaie, entraînant un manque de confiance du secteur bancaire et une
fuite des capitaux. L'inflation atteignit un taux annuel moyen de plus de 680 % avec un pic de
9434 % en 1994. Ce n'est qu'en 2002 suite à la restauration de la stabilité macroéconomique,
avec la mise en œuvre satisfaisante d'un certain nombre de réformes structurelles et
sectorielles que l'économie congolaise a de nouveau enregistré un taux de croissance positif
passant de -2,1% en 2001, 3,5% en 2002, 5,7% en 2003.

D'un extrême à l'autre, c'est-à-dire de 1966 à 2005, la situation au plan de


l'accumulation de la richesse intérieure, était globalement négative, pour ne pas dire un échec
absolu expliquant le drame social de la population. Selon un des rapports du PNUD (2004)
près de 80% de la population congolaise survivent à la limite de la dignité humaine, avec
moins de 1$ par personne par jour. Les conflits armés qui, selon l'International Rescue
Committee (IRC) sont l'un des conflits les plus meurtriers depuis la deuxième Guerre
mondiale, ont aggravé la crise qui sévit dans le pays. Cette situation a des répercussions sur
les autres dimensions sociales de la vie socioéconomique notamment l'éducation.

Structures d'accueil sont saturées, les infrastructures sont dans un état de


délabrement total, on enregistre un manque de matériel didactique et d'ouvrages
pédagogiques, manque de tableaux, manque de bancs. Les enseignants sont démotivés, le
rendement est faible et l'important taux de déperdition l'a attesté, le niveau d'acquis réalisé par
les apprenants à tous les niveaux est bas, l'inadéquation de la formation reçue par rapport aux
besoins des apprenants dans la société, l'absence des programmes de recherche,... Face à cette
défaillance les privés (Eglises, entreprises, ...) ont créé des écoles et universités pour venir à la
rescousse de la population abandonnée à elle-même. Que ce soit dans les écoles publiques ou

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privées, tout le poids de l'éducation (salaire, fonctionnement et entretien) repose presque
entièrement sur les parents.

De ce tableau si sombre, il découle que plus de deux générations de la jeunesse de


la RDC sont sacrifiées ; or nul n'ignore que l'avenir d'une nation repose dans sa jeunesse car
cette dernière constitue une main d'œuvre potentielle pour le pays. Le problème fondamental
des pays africains ne résulte pas du manque de ressources naturelles, mais du fait qu'ils ne
soient pas à même de tirer pleinement profit de leurs ressources en hommes. Cependant, le
paradoxe qui caractérise l'économie de la RDC confirme l'idée de l'économiste et penseur du
16è siècle J. Bodin qui a déclaré en 1783 que « dans le monde et dans chaque pays quelque
soient les potentialités matérielles fondamentalement il n'y a pas des richesses que d'hommes
» ; et le père P. MOUANDJO (1996) dit, «qu' il n'est pas de développement économique
possible sans présence et intervention active de l'homme en tant qu'agent de l'activité
économique et non plus seulement comme fin dernière de cette activité ». D'où la première
tâche pour maintenir une croissance accélérée en RDC doit consister à mettre en valeur le
capital humain ou, en termes moins financiers, à améliorer par l'enseignement, les
connaissances, les aptitudes et la foi en l'avenir et par suite la santé mentale et physique de
tous, hommes et femmes.

Tout au long de ce travail, nous allons essayer de répondre à la problématique


principale qui suit :

- Quelle est la relation entre la croissance économique et le développement humain en


République Démocratique du Congo ?

Il serait aussi question, dans ce travail, de traiter une problématique subsidiaire


qui se traduit par la question suivante :

- La croissance économique est-elle une condition nécessaire et suffisante du


développement humain?

3. HYPOTHESES

Afin de faire l’esquisse de quelques éléments de réponses, notre travail s’appuiera


sur l’hypothèse suivante, laquelle nous tenterons de vérifier :

- Hypothèse : La croissance économique Congolaise est une condition nécessaire et


suffisante au développement humain.

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4. OBJECTIFS DE L’ETUDE
4.1. Objectif général
L'objectif principal de ce travail est de montrer l'impact de la croissance
économique sur le développement humain en RDC.

4.2. Objectifs spécifiques

Cette étude a pour objectifs spécifiques ci-après :

- Vérifier si la croissance économique Congolaise est une condition nécessaire et


suffisante au développement humain.
- Chercher à comprendre dans quelle mesure la croissance favorise-t-elle le
développement ;
- Identifier toutes les sources de la croissance réelle en RDC.

5. CHOIX DU SUJET
Le choix de ce sujet est dû à plusieurs raisons :

 La crise politico-économique qu'a traversée le pays pendant plusieurs décennies. Cette


dernière prouve bien que le développement de la RDC reste lié à la qualité de sa croissance
économique. Malgré de multiples efforts fournis, la RDC n'arrive pas à sortir du gouffre dans
lequel elle est plongée depuis des décennies. Le développement et/ou la création d'un capital
humain adéquat seront capables de contourner cette crise et de relancer l'économie.

 l'inspiration du modèle asiatique pourrait élucider les politiques éducatives congolaises jusqu'à
rendre ses ressources humaines plus productives et jusqu'à jouir de la potentialité des richesses
que renferment son sol et son sous-sol puis contribuer au développement de notre pays.

 L'improductivité quasi-totale de presque tous les secteurs économiques du pays cause le sous-
développement dans de nombreux secteurs. En effet, pour élever le taux de croissance
potentielle en RDC, il convient de s'attaquer aux causes de l'insuffisance productive : la trop
faible capacité de travail et le retard de productivité. Jadis la RDC était comptée parmi les
premiers producteurs mondiaux de plusieurs produits ; ce fait prouve que ses produits étaient
compétitifs sur le marché mondial. Aujourd'hui le pays est presque effacé sur la scène
mondiale. Une réorganisation du travail et une réforme adéquate du système éducatif à travers
l'innovation ou l'imitation de la NTIC et l'inculcation du sens du travail aux élèves et
étudiants, permettraient de réduire la faussée qui sépare la RDC des pays développés.

En somme, l'extrême pauvreté dans laquelle vit la population congolaise qui influe sur le
développement de notre pays justifie le choix de ce sujet.

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6. METHODOLOGIE DU TRAVAIL

La démarche méthodologique que nous optons pour vérifier les hypothèses


mentionnées ci-dessus consiste, dans un premier temps, à effectuer une recherche
bibliographique parvenant à la construction d’une revue de la littérature sur la croissance
économique et le développement humain notamment l’avènement des deux concepts, leurs
évolutions à travers l’histoire économique et les liens possibles que, ces deux notions, peuvent
entretenir. Il sera question aussi, dans un second temps, d’approfondir les réflexions et débats
autour des interrogations posées ci-dessus. Cette dernière sera ensuite complétée par un travail
d’analyse sur l’économie Congolaise et la relation croissance et développement économique
et humain en RDC de 2018-2023 en se basant sur les données statistiques recueillies auprès
d’organismes nationaux et internationaux : la Banque Centrale du Congo, le PNUD, la
Banque Mondiale et le FMI.

7. SUBDIVISION DU TRAVAIL
Notre étude comprend trois chapitres :

- Chapitre 1 : aspects théoriques sur la croissance économiques et le développement ;


- Chapitre 2 : revue de la littérature : lien entre croissance économique et développement ;
- Chapitre 3 : relation entre croissance économique et développement humain en RDC.

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