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L’auteur nous brosse la situation du droit informel dans le contexte local de la ville de
Boma, tout en nous présentant sa contribution à la lecture des modes de régulation des
rapports dans les milieux de la débrouille de cette ville. Il présente le paradoxe selon lequel le
secteur informel est venu à la rescousse du modèle légal (formel), non seulement en
République Démocratique du Congo, mais aussi en Afrique en général. Ce secteur souligne t-
il semble entretenir ses conditions d’existence. Il couvre 80% à 90% de l’activité économique
nationale et continental, au point que la Banque Mondiale et le FMI ont pris la résolution
d’insérer ses activités dans les stratégies de développement du continent.
A en croire l’auteur, sa contribution entend élucider les règles non produites par
l’Etat, mais plutôt par les groupes des manœuvriers économiques qui, selon lui, loin des
foyers officiels et institutionnels de production des normes, assurent un équilibre social. Dans
cette optique, il affirme que les conflits qui naissent dans/de la compétition pour l’accès aux
ressources rares sont résolus par des mécanismes informels, loin du regard du juge officiel. Ce
faisant, il est d’avis que le droit informel est aussi régulateur que le droit étatique. A cet effet,
sa thèse consiste à dire que le droit informel a vocation à légitimer et à bousculer les aprioris
du droit pyramidale et hiérarchisé sur le modèle de Kelsen pour un droit polycentrique, un
droit en réseaux.
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CT MUANDA MUANDA
L’auteur de cet article pose deux préoccupations principales. La première est une
préoccupation sur les atouts et les contraintes de la filière café dans le Mayombe en particulier
et au Kongo Central en général. La deuxième préoccupation porte sur les perspectives
d’avenir de cette filière pour le pays en général et la province du Kongo Central en particulier.
Pour répondre à ces questions, il a présenté les atouts de la filière caféière, les contraintes de
la filière et le comportement du cours de café sur le marché international. En ce qui concerne
les atouts de la filière caféière, il relève :
- la création d’emplois ;
- l’existence des plantations de café ;
- la nostalgie et la mémoire des agriculteurs sur les acquis de la filière caféière ;
- la main d’œuvre bon marche ;
- les pré-requis liés à l’expertise et à l’expérience des agriculteurs ;
- la présence de l’onapac (Office National des Produits Agricoles du Congo) ;
- l’existence du port de Boma.
Il suggère aux pouvoirs publics de promouvoir la filière café par une fiscalité
incitative, la réhabilitation des routes de desserte agricole et par l’encouragement et
l’encadrement des agronomes affectés dans ce secteur, ceci en leur accordant des crédits à
faible taux d’intérêt. Il compte ainsi sur l’implication des intermédiaires financiers, tout en
incitant les agriculteurs et tous les acteurs de la production à améliorer la qualité de la culture,
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