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Outils d’analyse Prof : EL AZAOUI Lamyaa

Sommaire :

 Les temps du récit

 L’énonciation

 Le champ lexical

 Les figures de styles

 Les registres littéraires

 La focalisation

 La modalisation

 Phrase simple/ phrase complexe

 Discours rapporté
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Les temps du récit

1-Abdallah, l'épicier, me raconta les exploits d'un roi magnifique.

Passé simple Exprimer une Action achevée produite à un temps déterminé du passé

2-Nous habitions dar chouafa, la maison de la voyante.


Imparfait Exprimer une action inachevée (Imparfait de durée)

3-Elle s'offrait, une fois par mois, une séance de musique et de danse nègre
Imparfait Une action qui se répète dans le passé (Imparfait de répétition)

4- Des nuages de benjoin emplissaient la maison

Imparfait Décrire une situation, un personnage ou un lieu (Imparfait de description)

5- Il court jusqu'au bout de la ruelle pour voir passer les ânes et revient s'asseoir sur le pas de la
maison et attendre l'arrivée du moineau qui ne vient pas.

Présent de narration -Pour actualiser un fait de passé / rendre le récit plus vivant

L’énonciation : S’exprimer (message oral, écrit ou gestuel).

Enoncé
La situation d’énonciation :
 Qui parle ? locuteur/ énonciateur/ émetteur
 A qui ? interlocuteur/ énonciataire/ récepteur
 De quoi ? Quoi
 Où ?
 Quand ?

Les éléments « je, tu, ici, maintenant » forment ce qu’on appelle les déictiques
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Enoncé ancré / Enoncé coupé :


Enoncé ancré : discours (énoncé rattaché à la situation d’énonciation) Enoncé non-ancré (coupé) : récit (énoncé détaché de la situation d’énonciation)

Présence du locuteur et du destinataire Absence du locuteur et du destinataire


Emetteur : marque de la 1ère personne Emetteur : marque de la 3ème personne
Récepteur : marque de la 2ème personne Récepteur : pas d’indice
Exemple : Exemple :
« Le marchand avait fini de plier le gilet soigneusement et « Les deux femmes marchaient à tout petits pas, se penchant parfois
cherchait un papier pour faire le paquet. l'une sur l'autre pour se communiquer leurs impressions dans un
- Ecoute, dit ma mère, je suis mère de famille, je m’occupe de chuchotement. A la maison, elles faisaient trembler les murs en
ma maison, je n’ai guère le temps de marchander. Voudrais-tu racontant les moindres futilités, tellement leurs cordes vocales étaient à
me laisser ce gilet à deux réaux un quart ? Je fais ce sacrifice toute épreuve ; elles devenaient, dans la rue, aphones et gentiment
pour mon fils qui aimerait tellement porter ce vêtement le jour minaudières. »
Ahmed Sefrioui, La boîte à merveilles
de l’Achoura. »
Ahmed Sefrioui, La boîte à merveilles

Le champ lexical : est l’ensemble des mots (verbes, nom, adjectifs, adverbe) qui renvoient par leur
signification à une même notion.
 Les champs lexicaux dans la boîte à merveilles :
Le champ lexical de :
La religion : Mosquée/ Msid / prière/ Juif/ Fqih/ Dieu/ Sanctuaire
Les Sentiments : peur/ solitude/ pitié/ colère/ joie/. Souffrance/ désespoir/ inquiétude/ angoisse/ terreur/
panique.
La mort : cadavre/ tombeau/ tuer/ funérailles/ mourir/ pleure/ noir/ douleur/ décès/ victime.
La fête : You-you/ caftan/ robe/ Achoura….
L’habillement : Haïk/ djellaba/ chemise/ gilets/ caftan/ mansouria
La nourriture : œuf/ beurre/ huile/ olives/ galette
Du bruit : gémissait/ vitupérait/ cris/ tumulte/ brouhaha.
La magie : sorcière/ invisible/ mystères/ puissances/ une féerie
L’horreur : des femmes échevelées, injures, menaçaient de me crever les yeux.
 Les champs lexicaux dans le dernier jour d’un condamné :
Le champ lexical de :
La justice : la peine de mort/ criminel/ tribunal/grâce/procureur de roi/ procureur général/ exécution/ jury/
innocent/ coupable/ les gardes/ les geôliers/ un crime/ potence/ pénalité/ aumônier de la prison/ loi/ place
de Grève/ sursis/ les gendarmes/ l’échafaud/ bourreau/ cour de cassation/ la guillotine/ les témoins/ avocat/
palais de justice.
La mort : condamné à mort/la mort/ pompes funèbres/ tuer/ bourreau.
Beau temps : une belle matinée d’aout/ il fait beau/ voilà une belle journée/ beau jour/ beau soleil/ rayon
de soleil/ ce ciel pur/ cette jolie fleur.
La lumière : le soleil, un éclair, la salle était claire, les gais rayons du soleil, éclairé, lumineuses, ciel
lumineux.
Des couleurs : reflet jaune, dorée, robes noires, le ciel bleu, le ciel noir, leurs visages étaient violets.
Des sentiments de liberté : esprit jeune et riche/ c’était des jeunes filles, toujours fête …….
Des sentiments de la laideur, de la douleur, du malaise, de l’angoisse et de la terreur : il m’a pris un
frisson, j’ai tremblé, douleur, souffrance,
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Les figures de style :

Les figures d’analogie :


La comparaison : Elle établit un rapport de ressemblance entre deux éléments (le comparé et le
comparant), à l'aide d'un outil de comparaison
Les outils de comparaison : comme, ainsi que, plus... que, moins... que, de même que, semblable à, pareil
à, ressembler, tel, autant que, identique à…...
Exemple : Mon frère nage comme un poisson.

Le comparé/ L’outil de comparaison/ le comparant

La métaphore : est une comparaison implicite sans outil de comparaison. Il arrive que le comparé ne
soit même pas exprimé.
Elle peut se présenter :
 Comme un attribut :
Exemple : Cet homme est un rat de bibliothèque.
 Des compléments de nom :
Exemple : ses yeux de statue.
 Une apposition :
Exemple : Son cœur, forteresse imprenable, ne laissait voir aucune émotion.

La personnification : elle attribue des caractéristiques humaines à un objet, un animal...


Exemple : Les murs écoutent/ les oiseaux discutaient

L'allégorie : on représente des valeurs abstraites avec des images concrètes.


Exemple : la langue de Molière.

Les figures d’opposition :


L’antithèse : la présence de deux idées opposées dans un même énoncé.
Exemple : j’ai le mauvais rôle et tu as le bon.

L’oxymore : Deux mots opposés l'un à côté de l'autre.


Exemple : Ce célèbre inconnu est mort.

L’antiphrase : on exprime le contraire de ce que l'on pense réellement.


Exemple : Tu as cassé le vase ! Bravo.

Le Chiasme : les contraires s’opposent en symétrie dans une forme AB-BA.


Exemple : il faut manger pour vivre et non vivre pour manger

A B B A
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Les figures de substitution :


La métonymie : remplacer un terme par un autre terme qui lui est lié par un rapport d’identité : la
cause remplace l’effet, le contenant remplace le contenu, etc.
Exemple : Je bois un verre / Il a bu la mort

La synecdoque : remplacer un mot par l'une de ses parties (la partie pour le tout) ou par l'ensemble
dont il fait partie (le tout pour la partie)
Exemple : Il a demandé sa main / j’ai vu une voile marcher dans la mer.

La périphrase : remplacer le mot par un groupe de mots qui le définit de façon imagée.
(Donner la définition d’un mot au lieu de dire ce mot)
 Eviter les répétitions.
Exemple : je regardais le roi des animaux en direct/ je voyagerai à la capitale de la France.
Périphrase Signification
L’or noir Le pétrole
La Ville lumière Paris
Le septième art Le cinéma
L’astre de la nuit La lune

Les figures de répétition/ l’insistance :


La répétition : le même mot est réécrit plusieurs fois
Exemple : La terre était grise, le blé était gris, le ciel était gris.

L’anaphore : c'est la répétition d'un mot ou d'un groupe de mots en début de phrase
Exemple : Refusez d’obéir
Refusez de la faire
N’allez pas à la guerre
Refusez de partir
—Boris Vian

Le parallélisme : reprendre la même structure de phrase.


Exemple : partir pour tout laisser, quitter pour tout abandonner.

L’énumération : une liste d'au moins trois éléments.


Exemple : dans mon jardin, il y a des fraises, des cerises, des pêches et des bananes.

La gradation : une énumération de mots ou groupes de mots, allant par paliers croissants ou
décroissants en termes d'intensité.
Exemple : va, cours, vole et nous venge.é&

Le pléonasme : consiste à répéter des termes et des expressions ayant le même sens afin de créer un
effet d'insistance.
Exemple : Pour moi, j’aime les histoires. / je l’ai vu, vu de mes propres yeux, ce qui s’appelle vu.
Monter en haut.

Les figures d’amplification :


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L’hyperbole : Elle consiste à amplifier une idée, jusqu’à l’exagération.


Exemple : Je vous l'ai déjà répété cinquante millions de fois.

Les figures d’atténuation :

L’Euphémisme : Cacher l'aspect déplaisant de ce que l'on dit.


Exemple : Les personnes du troisième âge -> Les vieux/ Les personnes sans ressources -> Les pauvres
Les malvoyants -> Les aveugles
La litote : Suggérer le maximum en disant le minimum.
Exemple : Ce n'est pas mal -> C'est bien / Va, je ne te hais point -> Va, je t'aime.

Les registres littéraires : (ton/ tonalité)

« ……la campagne parée comme un bouquet, sentait le miel. Les oiseaux se répondaient d’un buisson à
une branche. Les femmes couraient pieds nus dans l’herbe, barbotaient dans le ruisseau, chantaient des
cantilènes à ravir le cœur. » page 63
Caractéristiques :
 Marques de l’énonciation : pronoms personnels de la 1ère et la 2ème personne.
 Champ lexical des sentiments
 Figures de style analogiques ( comparaison, métaphore).
 Le registre lyrique : émotions liées à l’amour, à la mélancolie, à la nostalgie, à la nature.

« Lalla Aicha, pour toute réponse, enfouit son visage dans ses mains et éclata en sanglots. Son corps fut secoué
de violents spasmes. La douleur l’étranglait par moments. Ma mère lui entoura les épaules de ses deux bras et se
mit à sangloter avec elle. Lalla aicha s’arrêta. Les joues encore luisantes de pleurs, le nez humide… » page 171
 Expression du sentiment de la pitié envers le personnage de Lalla Aicha
 Champ lexical de la douleur ; du désespoir ; de la tristesse ; etc.

 Présence des interjections qui expriment la plainte la douleur


 Le registre pathétique : pathétique pour inspirer la pitié (la compassion): avec des exclamations, des
répétitions, souffrances concrètes, effets d’amplification.
« Monsieur, m'a-t-il dit, pardon ! Est-ce que je vous ai fait mal ? Ces bourreaux sont des hommes très doux. »
 Présence d’un vocabulaire dévalorisant.
 Figures de style (antiphrase ; antithèse ; oxymore ; hyperbole ; litote ; etc.)
 Présence de l’exclamation et de l’interjection exprimant la moquerie.
 Le registre ironique : exprimer le contraire de ce que l’on veut dire et repose sur l’implicite.
« Des ceintures d’or d’un travail si prétentieux qu’ils en perdaient toute noblesse, ces bijoux ne ressemblaient
point aux fleurs. Aucun mystère ne les baignait. Des mains humaines les avaient fabriqués sans amour pour
contenter la vanité des riches. Ils avaient raison, tous ces boutiques, de les vendre au poids, comme des épices… »
 Le but est de se railler, de se moquer d’un type de personne ou d’une institution
 Vocabulaire péjoratif, figures d’opposition, la caricature………
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 Le registre satirique : il a pour but de se railler, se moquer d’une personne ou une institution.

« Un chien comme il y en a toujours aux abords des boucheries, vint flairer les talons di Si Othman. Ce dernier,
impatienté, lui envoya un grand coup de pied. Sa babouche sauta. Le chien s’en empara, la saisit entre ses crocs et
se sauva. Si Othman le suivit, clopin-clopant. »
 Scène drôle, comique montrant le personnage de Si Othman à l’emprise avec un chien qui lui a pris une babouche
 Situation qui incite au rire.
 Le registre comique : faire rire
« Les clous, les boutons de porcelaine ; les épingles et les perles changés en princesses ; en esclaves ; en
jouvenceaux, pénétrèrent dans ce palais ; jouèrent de douces mélodies, se nourrirent de mets raffinés,
organisèrent des séances d’escarpolette, volèrent dans les arbres pour en croquer les fruits, disparurent dans le
ciel sur l’aile du vent en quête d’aventure »
 Imaginaire / extraordinaire
 Effet recherché : semer le doute dans l’esprit du destinataire
 Le registre fantastique : intrusion de l’irréel dans la vie réelle.

 Niveau de langue soutenu (au théâtre)


 Figure de style (hyperbole ; chiasme ; métaphore ; gradation ; accumulation ; etc.)
 Champ lexical de la souffrance ; du désespoir ; de la mort ; de la fatalité ; etc.
 Interjection (hélas ; oh ; etc.)
 Ponctuation forte.
 Le registre tragique : exprimer les sentiments de la fatalité, du destin.
« Si les hommes t’abandonnent, regarde en dedans de toi. (…) A l'intérieur de cette masse transparente, il y a
l'image du soleil. Là elle est à l'abri de toute souillure (…). Sois comme cette image, tu triompheras de tous les
obstacles.
 Instruire, informer, enseigner le lecteur
 Vocabulaire technique : définitions, explications, emploi de l’impératif

 Le registre didactique : instruire, informer, enseigner le lecteur

« Ils disent que ce n'est rien, qu'on ne souffre pas, que c'est une fin douce, que la mort de cette façon est
bien simplifiée.
Eh ! Qu'est-ce donc que cette agonie de six semaines et ce râle de tout un jour ? Qu'est-ce que les angoisses de
cette journée irréparable, qui s'écoule si lentement et si vite ? Qu'est-ce que cette échelle de tortures qui aboutit
à l'échafaud ?
Apparemment ce n'est pas là souffrir. Alors vraiment vous n’avez aucune logique ».

 Interpellation directe de l’interlocuteur


 Lexique dévalorisant pour attaquer et figures d’opposition.
 Questions rhétoriques

 Le registre polémique : l’argumentation agressive.

Les festivités d’Achoura :


 Registre réaliste : créer et produire l’effet de réel

Célébration des prouesses et des exploits accomplis par des héros


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 Le registre épique : susciter l’admiration et l’étonnement

La focalisation (point de vue narratif)


La focalisation est le point de vue adopté par le narrateur.

Le statut du narrateur

Narrateur intérieur à l’histoire Narrateur extérieur à l’histoire


(personnage) : 1ère personne 3ème personne
Les points de vue possibles :

Narrateur intérieur : point de vue interne


Narrateur extérieur :
 Point de vue externe : Un narrateur qui en sait moins que les personnages
 Point de vue interne : Un narrateur qui en sait autant qu’un seul personnage à la fois
 Point de vue omniscient/ zéro : Un narrateur qui en sait plus que les personnage

Exemples :

« La Grande Nanon était peut-être la seule créature humaine capable d’accepter le despotisme
de son maître. Toute la ville l’enviait à monsieur et à madame Grandet. La Grande Nanon, ainsi
nommée à cause de sa taille haute de cinq pieds huit pouces, appartenait à Grandet depuis
trente-cinq ans. Quoiqu’elle n’eût que soixante livres de gages, elle passait pour une des plus
riches servantes de Saumur. Ces soixante livres, accumulées depuis trente-cinq ans, lui avaient
permis de placer récemment quatre mille livres en viager chez maître Cruchot. Ce résultat des
longues et persistantes économies de la Grande Nanon parut gigantesque. Chaque servante,
voyant à la pauvre sexagénaire du pain pour ses vieux jours, était jalouse d’elle sans penser au
dur servage par lequel il avait été acquis. »
Balzac, Eugénie Grandet, 1839

 Point de vue omniscient


-Le narrateur est capable de retranscrire les pensées et sentiments des habitants de la ville et des autres
servantes.
-Le narrateur connaît le passé du personnage, son présent et devine son avenir
-Il décrit les caractéristiques morales et physiques du personnage

« Deux gendarmes qui suivaient les agents occupèrent la porte du salon, et deux autres se
montrèrent, à celle qui sortait par l’escalier. Le pas et les fusils de plusieurs soldats retentirent
sur le pavé caillouteux qui longeait la façade. » Balzac, Le
Père Goriot, 1834
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 Point de vue externe : le narrateur décrit la scène de l’extérieur, on ne sait pas ce que pensent
ou ressentent les personnages

« Nous étions jeunes, en ce temps-là. Etendus sur des tapis, nous discourions extravagamment
dans la petite chambre qui touchait à l’atelier. Sorieul, le dos à terre, les jambes sur une chaise,
parlait bataille, discourait sur les uniformes de l’Empire, et soudain se levant, il prit dans sa
grande armoire aux accessoires une tenue complète de hussard, et s’en revêtit. »
Maupassant, « Le voleur », 1882
 Point de vue interne : le narrateur se centre sur un personnage et on a accès à ses sentiments.

La modalisation :

La modalisation (les marques des jugement) est l'ensemble des moyens d'expression par lesquels
l'énonciateur (le locuteur) nuance et précise sa relation avec ce qu'il dit.

Moyens de la modalisation :
1) Termes exprimant un sentiment :

· Verbes :
« Je déteste la cuisine à l'huile et j'exècre d'autant plus le lait »
elle adorait les animaux
· Adjectifs : C'est un beau jardin.
· Adverbes : Je vous embrasse affectueusement
· Nom : Quel bonheur de te voir!
· Interjections :
Oh ! c'était un malin ( ah !, Hélas ! …)
Bravo ! c'est parfait.! (interjection exprimant l'admiration)
Hélas ! (interjection exprimant le regret)

2) Termes exprimant une opinion (verbes d'opinion: penser, croire, estimer, trouver, à mon avis...)
· Je pense que mes raisons sont meilleures que les vôtres
· Ce ne sera pas, je crois, la première fois.
· Swann trouva délicieuse sa simplicité

3) Verbes modaux : (devoir, pouvoir, vouloir, falloir, sembler, paraître...)


· Il doit terminer ce travail ce soir. (obligation)
· Il ne doit pas sortir pendant une semaine, il n'y est pas autorisé. (obligation)
· Je ne peux pas le porter tout seul.
· Il semble sûr de lui.

4) La certitude, l'incertitude (ou le doute), la possibilité...


· Je doute que vous la trouviez vivante
· Je suis sûr que nous vaincrons.
· Nous ne sommes pas certains (doutons) que cette affaire puisse aboutir.
· Il est possible (il se peut) qu'il pleuve.

5) Phrases de type exclamatif, interrogatif ou impératif


· Tu me prends pour un imbécile ?
· Qu'est-ce qu'il mange, ton ami !
· Agissez au lieu de vous plaindre.
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6) Adverbes et locutions adverbiales (peut-être, certainement, probablement, heureusement, sans doute,


certes, selon, d'après...)
· L’incendie est sans doute d’origine criminelle.
· Il est peut-être malade.
· Il réussira certainement.
· Selon (d'après) lui, ce tableau est un chef d’œuvre.

7) Temps et modes verbaux (conditionnel, subjonctif, futur)


· L'accident aurait été causé par la vitesse. (doute)
· Paul ne pense pas qu'il réussisse.
· Tu me retrouveras ici demain.

Phrase simple/ phrase complexe


1. Le professeur explique la leçon. (Je vais au concert ce soir)
Un seul verbe conjugué : le verbe « expliquer »

 Une phrase simple.


2. Le professeur explique la leçon, les élèves l’écoutent attentivement.
Deux verbes conjugués : « expliquer » - « écouter »
Deux propositions : la principale et la subordonnée
Les deux propositions sont reliées par juxtaposition (la virgule)

 Une phrase complexe.


3. Le professeur explique la leçon et les élèves l’écoutent attentivement.
Deux verbes conjugués : « expliquer » - « écouter »
Deux propositions : la principale et la subordonnée
Les deux propositions sont reliées par une conjonction de coordination « et »

Une phrase complexe.


4. Les élèves écoutent attentivement le professeur qui explique la leçon
Deux verbes conjugués : « expliquer » - « écouter »
Deux propositions : la principale et la subordonnée
Les deux propositions sont reliées par un pronom relatif (qui)

 Une phrase complexe.

5. Le professeur explique la leçon pendant que les élèves l’écoutent attentivement


Deux verbes conjugués : « expliquer » - « écouter »
Deux propositions : la principale et la subordonnée
Les deux propositions sont reliées par un adverbe de temps (pendant que)

 Une phrase complexe.

6. Il se demande comment ça marche.


Deux verbes conjugués : « expliquer » - « écouter »

- La proposition interrogative indirecte

 Une phrase complexe.


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Les discours rapportés

Pour passer du discours direct au discours indirect, il est nécessaire d’opérer des modifications :

1) Modification des temps verbaux :

Quel est le temps du verbe


introducteur ?

Présent
Futur Passé
Il dit : Il a dit:
Il dira : Il disait:
Il avait dit :
Il dit :

Pas de changement du temps du verbe Modification du temps du verbe de la


de la proposition au discours rapporté proposition au discours rapporté

Temps du verbe au discours Temps du verbe au discours


direct indirect
Présent Imparfait
Imparfait Imparfait
Passé composé Plus que parfait
Futur simple Conditionnel présent
Conditionnel présent Conditionnel présent/ passé
Impératif De + infinitif
Passé récent Venir à l’imparfait+ de+ infinitif
Futur proche Aller à l’imparfait + infinitif
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2) Modification des expressions de temps


Discours direct Discours indirect
Aujourd’hui Ce jour-là
Hier La veille
Demain Le lendemain
Maintenant A ce moment-là, à présent
Avant-hier L’avant-veille
Après demain Le surlendemain
Dans deux jours Deux jours plus tard
Il y a deux jours Deux jours auparavant 3)
Cette semaine Cette semaine-là
La semaine prochaine, le mois prochain La semaine suivante, le mois suivant

3) Modification d’organisateurs spatiaux

Discours direct Discours indirect


Ici Là
Là Là / Là-bas
Là-bas Là-bas

Autres transformations nécessaires pour le passage au discours rapporté :


- L’emploi de « que » est obligatoire devant chaque verbe employé (donc devant chaque nouvelle
proposition subordonnée), (Il a dit qu’il allait mieux et qu’il allait pouvoir partir).
- Les pronoms interrogatifs (quand, comment, où, pourquoi, qui…) sont maintenus (mais jamais suivis
de l’inversion sujet/verbe).
- Qu’est-ce que devient ce que.
- Est-ce que devient si
- Les pronoms personnels et les adjectifs possessifs changent et prennent la forme de la personne à
laquelle ils se rapportent.

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