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Outils D'analyse
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Sommaire :
L’énonciation
Le champ lexical
La focalisation
La modalisation
Discours rapporté
Outils d’analyse Prof : EL AZAOUI Lamyaa
Passé simple Exprimer une Action achevée produite à un temps déterminé du passé
3-Elle s'offrait, une fois par mois, une séance de musique et de danse nègre
Imparfait Une action qui se répète dans le passé (Imparfait de répétition)
5- Il court jusqu'au bout de la ruelle pour voir passer les ânes et revient s'asseoir sur le pas de la
maison et attendre l'arrivée du moineau qui ne vient pas.
Présent de narration -Pour actualiser un fait de passé / rendre le récit plus vivant
Enoncé
La situation d’énonciation :
Qui parle ? locuteur/ énonciateur/ émetteur
A qui ? interlocuteur/ énonciataire/ récepteur
De quoi ? Quoi
Où ?
Quand ?
Les éléments « je, tu, ici, maintenant » forment ce qu’on appelle les déictiques
Outils d’analyse Prof : EL AZAOUI Lamyaa
Le champ lexical : est l’ensemble des mots (verbes, nom, adjectifs, adverbe) qui renvoient par leur
signification à une même notion.
Les champs lexicaux dans la boîte à merveilles :
Le champ lexical de :
La religion : Mosquée/ Msid / prière/ Juif/ Fqih/ Dieu/ Sanctuaire
Les Sentiments : peur/ solitude/ pitié/ colère/ joie/. Souffrance/ désespoir/ inquiétude/ angoisse/ terreur/
panique.
La mort : cadavre/ tombeau/ tuer/ funérailles/ mourir/ pleure/ noir/ douleur/ décès/ victime.
La fête : You-you/ caftan/ robe/ Achoura….
L’habillement : Haïk/ djellaba/ chemise/ gilets/ caftan/ mansouria
La nourriture : œuf/ beurre/ huile/ olives/ galette
Du bruit : gémissait/ vitupérait/ cris/ tumulte/ brouhaha.
La magie : sorcière/ invisible/ mystères/ puissances/ une féerie
L’horreur : des femmes échevelées, injures, menaçaient de me crever les yeux.
Les champs lexicaux dans le dernier jour d’un condamné :
Le champ lexical de :
La justice : la peine de mort/ criminel/ tribunal/grâce/procureur de roi/ procureur général/ exécution/ jury/
innocent/ coupable/ les gardes/ les geôliers/ un crime/ potence/ pénalité/ aumônier de la prison/ loi/ place
de Grève/ sursis/ les gendarmes/ l’échafaud/ bourreau/ cour de cassation/ la guillotine/ les témoins/ avocat/
palais de justice.
La mort : condamné à mort/la mort/ pompes funèbres/ tuer/ bourreau.
Beau temps : une belle matinée d’aout/ il fait beau/ voilà une belle journée/ beau jour/ beau soleil/ rayon
de soleil/ ce ciel pur/ cette jolie fleur.
La lumière : le soleil, un éclair, la salle était claire, les gais rayons du soleil, éclairé, lumineuses, ciel
lumineux.
Des couleurs : reflet jaune, dorée, robes noires, le ciel bleu, le ciel noir, leurs visages étaient violets.
Des sentiments de liberté : esprit jeune et riche/ c’était des jeunes filles, toujours fête …….
Des sentiments de la laideur, de la douleur, du malaise, de l’angoisse et de la terreur : il m’a pris un
frisson, j’ai tremblé, douleur, souffrance,
Outils d’analyse Prof : EL AZAOUI Lamyaa
La métaphore : est une comparaison implicite sans outil de comparaison. Il arrive que le comparé ne
soit même pas exprimé.
Elle peut se présenter :
Comme un attribut :
Exemple : Cet homme est un rat de bibliothèque.
Des compléments de nom :
Exemple : ses yeux de statue.
Une apposition :
Exemple : Son cœur, forteresse imprenable, ne laissait voir aucune émotion.
A B B A
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La synecdoque : remplacer un mot par l'une de ses parties (la partie pour le tout) ou par l'ensemble
dont il fait partie (le tout pour la partie)
Exemple : Il a demandé sa main / j’ai vu une voile marcher dans la mer.
La périphrase : remplacer le mot par un groupe de mots qui le définit de façon imagée.
(Donner la définition d’un mot au lieu de dire ce mot)
Eviter les répétitions.
Exemple : je regardais le roi des animaux en direct/ je voyagerai à la capitale de la France.
Périphrase Signification
L’or noir Le pétrole
La Ville lumière Paris
Le septième art Le cinéma
L’astre de la nuit La lune
L’anaphore : c'est la répétition d'un mot ou d'un groupe de mots en début de phrase
Exemple : Refusez d’obéir
Refusez de la faire
N’allez pas à la guerre
Refusez de partir
—Boris Vian
La gradation : une énumération de mots ou groupes de mots, allant par paliers croissants ou
décroissants en termes d'intensité.
Exemple : va, cours, vole et nous venge.é&
Le pléonasme : consiste à répéter des termes et des expressions ayant le même sens afin de créer un
effet d'insistance.
Exemple : Pour moi, j’aime les histoires. / je l’ai vu, vu de mes propres yeux, ce qui s’appelle vu.
Monter en haut.
« ……la campagne parée comme un bouquet, sentait le miel. Les oiseaux se répondaient d’un buisson à
une branche. Les femmes couraient pieds nus dans l’herbe, barbotaient dans le ruisseau, chantaient des
cantilènes à ravir le cœur. » page 63
Caractéristiques :
Marques de l’énonciation : pronoms personnels de la 1ère et la 2ème personne.
Champ lexical des sentiments
Figures de style analogiques ( comparaison, métaphore).
Le registre lyrique : émotions liées à l’amour, à la mélancolie, à la nostalgie, à la nature.
« Lalla Aicha, pour toute réponse, enfouit son visage dans ses mains et éclata en sanglots. Son corps fut secoué
de violents spasmes. La douleur l’étranglait par moments. Ma mère lui entoura les épaules de ses deux bras et se
mit à sangloter avec elle. Lalla aicha s’arrêta. Les joues encore luisantes de pleurs, le nez humide… » page 171
Expression du sentiment de la pitié envers le personnage de Lalla Aicha
Champ lexical de la douleur ; du désespoir ; de la tristesse ; etc.
Le registre satirique : il a pour but de se railler, se moquer d’une personne ou une institution.
« Un chien comme il y en a toujours aux abords des boucheries, vint flairer les talons di Si Othman. Ce dernier,
impatienté, lui envoya un grand coup de pied. Sa babouche sauta. Le chien s’en empara, la saisit entre ses crocs et
se sauva. Si Othman le suivit, clopin-clopant. »
Scène drôle, comique montrant le personnage de Si Othman à l’emprise avec un chien qui lui a pris une babouche
Situation qui incite au rire.
Le registre comique : faire rire
« Les clous, les boutons de porcelaine ; les épingles et les perles changés en princesses ; en esclaves ; en
jouvenceaux, pénétrèrent dans ce palais ; jouèrent de douces mélodies, se nourrirent de mets raffinés,
organisèrent des séances d’escarpolette, volèrent dans les arbres pour en croquer les fruits, disparurent dans le
ciel sur l’aile du vent en quête d’aventure »
Imaginaire / extraordinaire
Effet recherché : semer le doute dans l’esprit du destinataire
Le registre fantastique : intrusion de l’irréel dans la vie réelle.
« Ils disent que ce n'est rien, qu'on ne souffre pas, que c'est une fin douce, que la mort de cette façon est
bien simplifiée.
Eh ! Qu'est-ce donc que cette agonie de six semaines et ce râle de tout un jour ? Qu'est-ce que les angoisses de
cette journée irréparable, qui s'écoule si lentement et si vite ? Qu'est-ce que cette échelle de tortures qui aboutit
à l'échafaud ?
Apparemment ce n'est pas là souffrir. Alors vraiment vous n’avez aucune logique ».
Le statut du narrateur
Exemples :
« La Grande Nanon était peut-être la seule créature humaine capable d’accepter le despotisme
de son maître. Toute la ville l’enviait à monsieur et à madame Grandet. La Grande Nanon, ainsi
nommée à cause de sa taille haute de cinq pieds huit pouces, appartenait à Grandet depuis
trente-cinq ans. Quoiqu’elle n’eût que soixante livres de gages, elle passait pour une des plus
riches servantes de Saumur. Ces soixante livres, accumulées depuis trente-cinq ans, lui avaient
permis de placer récemment quatre mille livres en viager chez maître Cruchot. Ce résultat des
longues et persistantes économies de la Grande Nanon parut gigantesque. Chaque servante,
voyant à la pauvre sexagénaire du pain pour ses vieux jours, était jalouse d’elle sans penser au
dur servage par lequel il avait été acquis. »
Balzac, Eugénie Grandet, 1839
« Deux gendarmes qui suivaient les agents occupèrent la porte du salon, et deux autres se
montrèrent, à celle qui sortait par l’escalier. Le pas et les fusils de plusieurs soldats retentirent
sur le pavé caillouteux qui longeait la façade. » Balzac, Le
Père Goriot, 1834
Outils d’analyse Prof : EL AZAOUI Lamyaa
Point de vue externe : le narrateur décrit la scène de l’extérieur, on ne sait pas ce que pensent
ou ressentent les personnages
« Nous étions jeunes, en ce temps-là. Etendus sur des tapis, nous discourions extravagamment
dans la petite chambre qui touchait à l’atelier. Sorieul, le dos à terre, les jambes sur une chaise,
parlait bataille, discourait sur les uniformes de l’Empire, et soudain se levant, il prit dans sa
grande armoire aux accessoires une tenue complète de hussard, et s’en revêtit. »
Maupassant, « Le voleur », 1882
Point de vue interne : le narrateur se centre sur un personnage et on a accès à ses sentiments.
La modalisation :
La modalisation (les marques des jugement) est l'ensemble des moyens d'expression par lesquels
l'énonciateur (le locuteur) nuance et précise sa relation avec ce qu'il dit.
Moyens de la modalisation :
1) Termes exprimant un sentiment :
· Verbes :
« Je déteste la cuisine à l'huile et j'exècre d'autant plus le lait »
elle adorait les animaux
· Adjectifs : C'est un beau jardin.
· Adverbes : Je vous embrasse affectueusement
· Nom : Quel bonheur de te voir!
· Interjections :
Oh ! c'était un malin ( ah !, Hélas ! …)
Bravo ! c'est parfait.! (interjection exprimant l'admiration)
Hélas ! (interjection exprimant le regret)
2) Termes exprimant une opinion (verbes d'opinion: penser, croire, estimer, trouver, à mon avis...)
· Je pense que mes raisons sont meilleures que les vôtres
· Ce ne sera pas, je crois, la première fois.
· Swann trouva délicieuse sa simplicité
Pour passer du discours direct au discours indirect, il est nécessaire d’opérer des modifications :
Présent
Futur Passé
Il dit : Il a dit:
Il dira : Il disait:
Il avait dit :
Il dit :