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CENTRE D’ENCADREMMENT ET DE SOUTIEN EN SCIENCES JURIDIQUES ET POLIQUES

SEMINAIRE DE METHODOLOGIE

INTRODUCTION A LA METHODOLOGIE DE LA REDACTION D’UN MEMOIRE


DE FIN DE CYCLE

I - Introduction

Souvent considérer comme étant le document rédigé par l’étudiant, pour étayer son travail personnel,
visant à approfondir ou à concrétiser les enseignements reçus, le mémoire est un travail de longue
haleine. Et comme sa rédaction est loin d’être évidente, il est préférable d’avoir à portée de main un
guide de mémoire qui permet d’avancer étape par étape. Mais lorsqu’on parle de mémoire réussi, de
quoi parle-t-on ?

1. Définition d’un mémoire

Dans le cadre d’une formation diplômante, qu’elle soit de type universitaire ou professionnel, le
mémoire est défini comme étant l’aboutissement d’un travail individuel mené par l’étudiant, effectué
sous les directives d’un directeur de mémoire et qui doit être évalué lors d’une défense orale ou une
soutenance publique

La soutenance de mémoire est une séance qui permet à l’étudiant de défendre ses opinions sur un sujet
donné. Ainsi, il aura l’opportunité de démontrer sa capacité à contribuer dans la résolution d’une
situation évoquée dans la problématique. C’est pourquoi, le mémoire n’est pas qu’un document écrit,
rédigé par l’étudiant. C’est également un moyen qui permet d’évaluer l’aptitude de l’étudiant à
approfondir ses connaissances et à réfléchir sur un sujet précis et actuel.

2. Le contenu d’un mémoire

Le contenu d’un mémoire doit refléter la capacité de l’étudiant à valoriser ses connaissances,
concernant un sujet donné. Voilà pourquoi le titre doit être axé sur un thème maitrisé par l’étudiant.
D’autant plus que le mémoire est une occasion pour l’étudiant de révéler son expertise dans un
domaine de connaissance donné.

Il est essentiel de présenter un mémoire soulevant une problématique pertinente qui suscitera l’intérêt
des professionnels ou des praticiens qui n’ont pas le temps de se focaliser sur la question ou sur les
méthodes. Et comme chaque détail sera observé minutieusement par les membres du jury, il est
préférable d’avoir une méthodologie qui montre les démarches à suivre pour ne pas bruler les étapes et
surtout pour ne pas rater l’essentiel.

Outre le fond et la forme, la mise en page et la structure du mémoire, reflètent également la capacité de
l’étudiant à faire attention au moindre détail, comme la mise en page, la structure du mémoire ou
encore la qualité de la reluire.

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3. Comment rédiger un mémoire


- Trouver un sujet
- Définir une problématique
- Choisir son directeur de mémoire
- Faire de la recherche
- Faire un plan
- Effectuer le travail de terrain
- Passer à la rédaction
- Consulter son directeur de mémoire parallèlement à ces différentes étapes

II – L’avant-projet de recherche

Comme tout travail de recherche, le mémoire de fin de cycle n’est pas une compilation d’informations
glanées ici et là par l’étudiant. La recherche ne devra pas se contenter de simples informations
livresques ou tirées du net. Les droits de propriété intellectuelle doivent être scrupuleusement
respectés. Tout pillage sur internet entraine le rejet du mémoire.

1. La formulation d’un thème de mémoire

Le choix du sujet résulte de deux possibilités :

Dans le cas d’un mémoire de stage. Le sujet du mémoire est défini avant le commencement du stage
ou au début de celui-ci. Il résulte d’une concertation entre le stagiaire et le maitre de stage. En cas
d’hésitation sur l’intérêt du sujet et sa faisabilité, on pourra éventuellement consulter les enseignants
du département.

Dans le cas d’un mémoire de recherche. Evidemment, il faut d’abord formuler son thème avant
d’entreprendre la recherche. Pour faire une recherche, il faut avoir un sujet qui s’y prête, c’est une
évidence. Le titre du projet de recherche doit d’abord se décliner en une question de départ pour
s’assurer de la faisabilité du sujet. Enoncer le projet de recherche sous forme de question de départ est
une méthode généralement reconnue pour son efficacité. La question de départ constitue une sorte de
fil conducteur du travail du chercheur et lui permet de ne pas s’égarer de son objectif initial. Il faut
remarquer que cette question n’est pas nécessairement fixée une fois pour toutes. Tout au long de vos
recherches, suite aux informations récoltées, il vous sera peut être nécessaire de l’affiner, voire même
de la modifier dans le cas où la formulation de départ serait inappropriée ou trop ambitieuse par
rapport aux ressources dont vous disposez.

Les critères d’une bonne question de départ sont les suivants :

- La question doit être claire et précise : elle ne doit être trop vague ni trop embrouillée, ni trop
longue.
- La question doit être faisable : il faut vérifier le caractère réaliste ou non du travail par rapport
aux ressources humain, matériel et technique dont on dispose.
- La question doit être pertinente : une bonne question de départ ne doit être ni moralisatrice ni
d’ordre philosophique. Il ne doit pas s’agir d’une fausse question : il faut concevoir une
question ouverte à laquelle il est possible d’apporter plusieurs réponses différentes. La
question doit porter sur quelque chose qui existe et qui fonctionne déjà. Pour étudier le
changement possible, il faut s’appuyer sur l’examen du fonctionnement actuel. La question ne
doit pas comporter une réponse purement descriptive : une bonne question de départ aura une
intention compréhensive ou explicative.

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2. La présentation du projet de mémoire

Partant de ces considérations, nous faisons le choix de présenter ces étapes en 10 points dans le cadre
structurel d’un mémoire de fin de cycle tel qu’il est exigé des étudiants.

 Contexte de l’étude

Le contexte de l’étude (ou actualité de l’étude) énonce les rapports du sujet avec l’actualité et
l’environnement scientifique. Il faut entendre par là que l’actualité peut aider à comprendre l’intérêt du
sujet, ou que l’intérêt du sujet vient de son actualité. La contextualisation du sujet a pour but essentiel
de mieux le faire comprendre dans son environnement intellectuel, politique, social, juridique,
économique, culturel, etc.

 Délimitation de l’étude

Pour ne pas avoir le sentiment de vouloir tout dire ou tout expliquer sur un sujet, il convient de mieux
le délimiter. Il faut aussi préciser le territoire du sujet : on entend ici par « territoire » tant le territoire
géographique que disciplinaire. Le territoire géographique renvoie à la délimitation spatiale et
temporelle. Il faut indiquer quel est l’espace géographique concerné par l’étude : le pays, la région, la
ville ou plusieurs pays. Il faut aussi indiquer la temporalité prise en charge par l’étude. Quant à la
délimitation matérielle (ou disciplinaire), elle doit préciser si le sujet sera traité sous l’angle plutôt du
droit international que droit privé interne. Elle précisera aussi les recours aux autres disciplines :
histoire, sociologie, philosophie, sciences économiques, etc.

 Définition des concepts

La définition du sujet suppose un énoncé précis des termes du sujet. La définition d’un concept
juridique doit en décrire la substance et en révéler les critères distinctifs. Ainsi, elle doit identifier les
éléments constitutifs du concept envisagé et caractériser les relations qui les unissent. Un concept est
une abstraction du concept envisagé (un mot, un groupe de mot ou un symbole) qui représente une
idée. Il s’agit d’un outil permettant d’organiser la réalité et de guider la recherche. Il faudra dès lors
préciser des indicateurs, c’est-à-dire des données observables permettant de découvrir le contenu des
dimensions étudiées.

 Intérêt du sujet

Il s’agira de l’intérêt scientifique (ou technique) et de l’intérêt social (ou pratique).

L’intérêt scientifique peut s’apprécier au regard de l’actualité intellectuelle du sujet en raison de


l’ouverture d’un sillon de recherches par une doctrine ou une institution.

L’intérêt social indiquera la contribution envisagée au développement durable par exemple ou bien à
l’amélioration du dialogue social au sein d’une entreprise du secteur forestier.

 Revue de littérature

Durant l’étape d’exploration, par des lectures et des entretiens exploratoires, l’étudiant se fait une idée
de ce qui a déjà été dit et conçu sur le sujet choisi et à traiter. En principe trois à cinq lectures majeures
et significatives devraient permettre de faire la synthèse de l’état des savoirs sur le sujet. Chaque
référence indiquée doit faire l’objet d’une évaluation critique et d’une comparaison.

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L’auteur de la revue de littérature a l’obligation d’indiquer la place et la contribution de la référence à


la meilleure compréhension du sujet. Il doit aussi se situer de manière explicite par rapport à chaque
auteur ou texte présenté dans la revue de littérature, car celle-ci n’est pas une simple compilation des
données sur le sujet, mais plutôt un positionnement scientifique et méthodologique qui doit éclairer ce
que le chercheur entend apporter de nouveau dans le domaine scientifique au regard des recherches et
des publications précédentes.

 Problématique

La problématique est la présentation d’un problème sous différents aspects. Dans un mémoire de fin
d’étude, la problématique est la question à laquelle l’étudiant devra tacher de répondre. Une
problématique mal posée est un hors sujet. La problématique ne demande pas une définition d’un mot.
En résumé, un problème c’est une question d’ordre théorique ou pratique qui est difficile à concevoir,
à expliquer ou à résoudre. Une problématique c’est un ensemble de problèmes liés à un même sujet.

La problématique a une double fonction : elle permet, d’une part, de reformuler ou préciser la question
de départ. Elle sert d’autre part de fondement aux hypothèses. Choisir une problématique signifie
définir exactement l’objet de la recherche et, en même temps, le mode d’approche de cet objet. Le
choix de la problématique est conditionné par les lectures et ces dernières le sont par la question de
départ. Il existe ainsi un lien étroit entre question de départ, revue de littérature et problématique.

 Hypothèses

Une hypothèse est une proposition ou une explication que l’on se contente d’énoncer sans prendre
position sur son caractère véridique, c’est-à-dire sans l’affirmer ou la nier. Il s’agit donc d’une simple
supposition, appartenant au domaine du possible ou du probable.

Une hypothèse de recherche est la réponse à la question qui oriente une recherche. Un objectif de
recherche est la contribution que les chercheurs espèrent apporter à un champ de recherche en validant
ou en invalidant une hypothèse.

D’une manière générale, l’hypothèse est une proposition, un énoncé de fait qui anticipe une relation
entre deux termes. En d’autres termes, il s’agit d’une réponse provisoire à une question. C’est une
présomption qui est sujette à vérification. L’hypothèse répondra au critère d’acceptabilité seulement si
elle est vérifiable par l’observation. Elle est fondée sur une réflexion théorique, cette dernière réflexion
étant elle-même fondée sur la connaissance préparatoire du phénomène étudié. L’hypothèse doit être
soumise à l’épreuve des faits (confirmation ou infirmation), et donc doit être exprimée sous forme
observable. Les hypothèses doivent s’articuler et s’intégrer les unes aux autres de façon logique.

 Cadre méthodologique

Il s’agit ici de présenter la méthode d’analyse du sujet suivie des techniques de recherche. Le propre
de la méthode, disait A. Kaplan, est d’aider à comprendre, au sens plus large, non les résultats de la
recherche scientifique, mais le processus de recherche lui-même1. La méthode est donc une démarche
intellectuelle, un procédé spécial, indispensable pour parvenir à la vérité et la prouver le cas échéant 2.
Dans un travail en sciences juridiques, la méthode qui s’impose le plus souvent est l’analyse juridique.
Elle a pour objet « d’étudier les voies et moyens permettant, en fonction des buts poursuivis et de la

1
Abraham Kaplan, the conduct of inquiry, methodology for behavioural science, San Francisco, chandler ed.,
cité par Madeleine Grawitz, dans Méthode des sciences sociales, 11e edition, dalloz, Paris, 2001, p.15
2
Armand Cuvillier, introduction à la sociologie, Paris, A. Colin, 1967, p.117

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cohérence interne de l’ordre juridique, de parvenir aux résultats souhaités, de la façon la plus
économique et la plus efficace, avec un souci constant de sécurité juridique »3. Cette méthode a deux
composantes : la dogmatique et la casuistique. En recourant à l’exégèse c’est-à-dire à l’interprétation
et à la critique approfondie, cette méthode, dans sa composante dogmatique, devrait permettre de faire
une analyse globale des textes juridiques sur le sujet abordé et en tirer une meilleure compréhension.
De cette compréhension tirée de l’interprétation, il est possible de faire une évaluation en cherchant les
lacunes des textes pour leur amélioration.

Les techniques de recherche procèdent des techniques de collecte des données qui sont des outils qui
permettent de collecter les informations sur le terrain. Ainsi, pour obtenir des informations et collecter
des données pertinentes, il est nécessaire de recourir à la recherche documentaire4 et à l’entretien5.

 Articulation et justification du plan

De manière certaine, l’introduction finit par une présentation – en forme d’annonce – du plan. Cette
annonce ne doit pas être sèche, il y faut une construction littéraire. Il ne s’agit pas d’aligner les
articulations du plan mais de l’annoncer par des brefs commentaires pour chaque articulation.

 Bibliographie

La bibliographie est « différentiée » c’est-à-dire une bibliographie dans laquelle les documents sont
regroupés en sous-section différentes selon leur nature. Par exemple : ouvrages, articles de revues,
articles de presse, documents officiels, sites internet consultés. A l’intérieur de chaque sous-section,
les documents doivent être inscrits par ordre alphabétique de l’auteur. Si vous disposez de plusieurs
documents d’un même auteur, ceux-ci seront rangés par ordre chronologique (généralement par date
croissante de publication).

- Pour un ouvrage :

Exemple : GRAWITZ M.., Méthodes des sciences sociales, 10e édition, Paris, Dalloz, 1996, 921
pages.

Si l’ouvrage fait partie d’une collection, cette dernière sera spécifiée après la maison d’édition.
Exemple : MARTINIELLO M.., L’ethnicité dans les sciences sociales contemporaines, Paris, PUF,
Coll. Que sais-je, 1995, 128 pages.

- Pour un article de revue

Nom Prénom, « «titre de l’article à mettre entre guillemets », in Nom de la revue en italique, numéro
de la revue, mois-année, nombre de pages de l’article. Ex. BERMAN Y., « Patterns of migration from
Europe to Israel : jewish Migration, 1919-1984 », in Studi Emigrazioni, Anno XXIV, n° 85, mars
1987, pp. 102-111

- Pour les documents ou informations sur le Net

3
Jean Louis Bergel, méthodologie juridique, Paris, collection Thémis, p.257.
4
Elle est la recherche d’information nécessaire au traitement de ce sujet. Ces informations sont contenues dans
divers supports écrits que sont les ouvrages, mémoires, rapports administratifs, des textes juridiques et les
revues. L’internet qui permet d’accéder aux travaux de plusieurs auteurs, d’institutions aussi bien congolaises
qu’internationales et d’accéder aux travaux réalisés en Afrique et à travers le monde.
5
Il est aussi un moyen à travers lequel le chercheur parvient à recueillir des informations dont il a besoin pour
mieux traiter son sujet. Il permet d’obtenir des informations pratiques auprès des experts et professionnels

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Ex : MACPHERSON M.., « Citizen Politics and the renewal of democracy »,


http://home.snafu.de/mjm/inx.html. (consulté le 13/09/2000)

Dresser la bibliographie est un vrai travail de recherche qui témoigne de la qualité scientifique du
mémoire. Il existe plusieurs typologies pour présenter une bibliographie. En outre, l’usage des sources
électroniques bouleverse la notion traditionnelle de bibliographie. Chaque mémoire doit adopter le
système MOTAD (Manuels – Ouvrages – Thèses – Articles – Documents) et comprendre une
bibliographie présentée de la manière suivante :

I. Manuels, traités, recueils, dictionnaires et cours


A. Manuels et traites
B. Recueils et dictionnaires
C. Cours (l’idéal serait d’indiquer les cours publiés)

II. Ouvrages
A. Ouvrages généraux
B. Ouvrages spécialisés

III. Thèses, mémoires et études


A. Thèses
B. Mémoires
C. Etudes

IV. Articles
A. Articles généraux
B. Articles spécialisés

V. Documents
A. Textes officiels (distinction entre les textes internationaux et internes)
B. Jurisprudence (distinction entre l’international et l’interne)
C. Rapports, communications et avis
D. Autres documents

Les sources électroniques doivent être intégrées dans chaque rubrique correspondant au statut de la
source et non à sa qualité de support papier ou électronique. Par exemple, à la rubrique article, on peut
mettre un article lu sur internet en indiquant le nom de l’auteur, le titre de l’article, le nom de la revue
électronique, le numéro, l’année d’édition, les pages, l’adresse électronique et la date de consultation
(à mettre entre parenthèse). Par leurs imprécisions, les mentions « webographie » ou « sources
électronique » ne sont plus utilisées et sont de moins en moins admises dans des travaux de recherche.
Le non-respect de ces normes standard de présentation peut entrainer le rejet du mémoire.

II – Le document final du mémoire

On attend d’un mémoire de fin de cycle qu’il soit d’une lecture confortable et d’une approche
esthétiquement satisfaisante.

Présentation du document final

Avec un minimum de 50 pages et de 20000 mots, le mémoire n’excèdera pas 70 pages A4 et 30000
mots, bibliographie incluse (annexes non incluses). Il devra contenir les parties suivantes :

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- Une introduction comportant une revue de littérature scientifique pertinente. L’introduction est
la 1e partie du travail. Comme son nom l’indique, elle est une entrée en matière et constitue un
passage obligé pour tous les sujets proposés à l’écrit comme à l’oral ;

- Un exposé de la méthode utilisée dans le cadre du travail de recherche ;

- Un exposé de résultats ;

- Une discussion de fond et une bibliographie.

Les annexes, les tables et les index sont pris en considération parce qu’ils facilitent la lecture, la
compréhension et l’évaluation. Les annexes doivent présenter une valeur ajoutée au document final.
Elles doivent être présentées à la fin, avant la table des matières. Elles doivent être paginées et
répertoriées dans une table des annexes figurant avant les annexes. L’indexation peut se réaliser de
manière automatique si l’auteur utilise un logiciel de traitement de texte adéquat. Le sommaire est
placé au début du mémoire. Il reprend les grandes rubriques et signale leur pagination. Il devrait tenir
en une page. La table des matières se place à la fin et signale toutes les articulations du document avec
leur pagination.

Le mémoire est écrit en police « Calibri ou times 12 », interligne 1.5. La page de couverture doit être
conforme au modèle fourni par l’Ecole ou la structure académique. Selon les cas, il peut être exigé un
résume du mémoire (en français et en anglais) du travail d’une page A4 dans lequel figureront 10 mots
clés.

 De la problématique et de l’hypothèse

La problématique fait ressortir le problème de droit que pose le sujet choisi par le candidat. Elle se
décline en une question centrale clairement posée et, accessoirement, en une ou plusieurs questions
secondaires. L’hypothèse quant à elle est la réponse à la question centrale formulée par le candidat.
C’est une réponse anticipée au problème de droit posé.

 Le cadre méthodologique

Le cadre méthodologique comprend les méthodes d’analyse et les techniques de recherche. En ce qui
concerne les méthodes de recherche, le candidat doit clairement indiquer les méthodes qu’il entend
utiliser pour résoudre le problème posé. Pour ce faire, il indiquera pour chacune des méthodes
comment il entend l’utiliser dans le cadre de sa recherche. Pour ce qui est des techniques de recherche,
le candidat devra impérativement présenter et expliquer les techniques qu’il entend mobiliser pour
parvenir à collecter les données qui seront utiles dans le cadre de sa recherche.

 La construction du plan

Le plan consiste en la déclinaison en deux grands axes de l’hypothèse de recherche. La présentation


descriptive du cadre juridique ne peut plus dès lors faire l’objet d’une partie du mémoire de recherche.
Toutefois, il doit être l’un des éléments essentiels du débat qui se structurera autour de chacune des
idées présentées dans le mémoire.

 Structure de travail

Dans l’annonce du plan, le candidat devra expliquer comment il entend décliner son hypothèse en
deux grandes idées qui constitueront chacune des parties de son travail. Ensuite, dans le chapeau de
chaque partie, il devra présenter l’idée principale autour de laquelle sera structuré le débat et expliquer

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comment cette idée principale se déclinera en deux idées secondaires lesquelles feront l’objet d’un
chapitre. Le chapeau du chapitre procédera de la même manière que celui de la partie. Il en sera fait de
même dans le chapeau de chaque section et chaque paragraphe consistera alors en l’explication de
l’idée définie.

Le travail est structuré sur deux parties. Chaque partie est divisée en deux chapitres subdivisés en deux
sections puis deux paragraphes par section.

La structuration du contenu dépend de la nature du mémoire selon qu’il soit de recherche ou de stage.
L’étudiant devra répondre et vérifier les hypothèses émises et en apporter la critique nécessaire pour
les valider ou les invalider sur la base des données en sa disposition.

Dans la rédaction de votre mémoire, il est à signaler que dans chaque partie, une conclusion partielle
est indispensable. Beaucoup d’étudiants sous estiment l’importance des conclusions. Au contraire,
c’est précisément dans une conclusion que transparait la capacité d’un étudiant à synthétiser et
critiquer son propre travail.

Les conclusions devraient comprendre trois volets :

- Tout d’abord, un bref rappel de la démarche suivie ;


- Ensuite une présentation des nouveaux apports de la recherche ;
- Enfin des propositions soulignant les limites des résultats obtenus et permettant d’élargir la
discussion en ouvrant le débat sur d’autres perspectives.

Consignes de présentation de l’exposé du mémoire lors de la soutenance publique

L’exposé liminaire doit s’abstenir de revenir sur le résumé déjà lu, ni sur les dédicaces ou
remerciements contenus dans le document. L’étudiant doit présenter son sujet en commençant par son
intérêt et par les aspects les plus importants de sa revue de littérature. Il doit indiquer comment il a
utilisé les outils méthodologiques, et éventuellement sur quel terrain social. Il précisera les difficultés
éventuelles et les solutions trouvées ou préconisées. Il devra répondre impérativement à ses
hypothèses et tirer quelques perspectives concrètes des résultats de sa recherche. Il pourra nuancer son
travail en évoquant d’autres recherches similaires en cours ou relativiser ses résultats par la complexité
du sujet. Enfin, il devra dire au jury en quoi cette recherche pourrait contribuer à l’amélioration ou une
meilleure gestion des manquements soulevés et constatés.

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