Cours de Methode

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Cours de méthode

Par

Oumar TRAORE

Docteur en droit public

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INTRODUCTION

Qu’est ce que la méthodologie ?

C’est littéralement la science de la méthode ou le discours sur la méthode.


La méthodologie est définie couramment comme « l’étude systématique par observation
de la pratique, des principes qui la fonde, et des méthodes utilisées »

Quant à la méthode, elle est définie comme un ensemble ordonné de principes, de règles,
d’étapes qui constituent un moyen pour parvenir à un résultat. C’est donc un ensemble de
règles qui permettent l’apprentissage d’une science. C’est en cela que la méthodologie
n’est pas la méthode mais le discours sur la méthode ou la science de la méthode.

La méthodologie juridique part du constat selon lequel la connaissance du droit ne se


réduit pas à la connaissance des textes de loi et des jurisprudences. La méthodologie
suppose la maitrise des méthodes et techniques spécifiques. Elle implique donc logique,
raisonnement, rhétorique.

CHAPITRE 1: Les choix à opérer en début de recherche

Section 1 : le choix de la discipline

Il s’agit de choisir la matière dans laquelle l’on souhaite inscrire son mémoire. Le choix
de la discipline se fonde donc sur des critères objectifs et tient compte de considérations
personnelles

Paragraphe 1 : les critères objectifs

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Il s’agit des règles et principes applicables aux différentes disciplines. L’étudiant doit
situer son mémoire à l’intérieur des différentes disciplines des sa spécialisation. En
d’autres termes, le sujet de mémoire doit avoir un lien nécessaire avec les disciplines du
diplôme recherché.

A) la place du mémoire dans la recherche scientifique

Le mémoire de LICENCE/MASTER est un document qui couronne les trois ou les quatre
et cinq premières années d’étude à l’université. Parfois, il peut être présenté sous forme
de rapport rédigé par l’étudiant et corrigé par les enseignants. Assez souvent, le mémoire
de LICENCE/MASTER fait l’objet d’une présentation publique suivie de débats.

B) le lien avec les disciplines étudiées

Le mémoire est un complément et un aboutissement. Le mémoire est le prolongement


d’une formation et d’une spécialisation préalable, il est étroitement lié au programme des
études dont il est l’un des principaux elements. Le mémoire doit se rapporter à l’une des
disciplines faisant partie de la scolarité.

Paragraphe 2 : les critères subjectifs

A) les facteurs personnels

Il s’agit d’abord de l’orientation prise au cours des études antérieures. Le choix du sujet
de mémoire pourra dépendre par exemple d’une discipline qui nous a marqué dès le début
des études. Ce choix est très personnel et n’obéit à aucune règle générale. Pour bien
choisir le domaine sur lequel portera votre mémoire, il faut avoir la pleine conscience de
ses propres aptitudes et de ses limites. Il faut choisir un sujet de mémoire dans lequel
vous vous sentez capable de mener la recherche jusqu’au bout. Il faut donc éviter les
sujets secrets, inaccessibles.

B) l’utilité pratique

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Celui qui prépare un mémoire est encore un étudiant. Il est inscrit. Il suit des cours, mais
il est déjà chercheur ou apprenti chercheur. l’utilité pratique commande de s’interroger sur
le débouché des sujets de mémoire

Section 2 : le choix du sujet

Paragraphe 1 : La prospection

Il faut éviter les questions qui vous rebutent. Il faut prendre en compte l’utilité
immédiate du sujet. Il faut aussi prendre en compte les moyens de recherches
disponibles. La prospection est définie comme l’étape qui consiste essentiellement dans
une recherche très superficielle tendant à circonscrire de façon sommaire le domaine sur
lequel portera votre mémoire. La prospection a pour objectif le choix du domaine dans
lequel va se situer la recherche. Il est parfois commode de pouvoir s’orienter très tôt vers
un seul sujet. Il va sans dire donc que l’on ne saurait consacrer un mémoire à une
question déjà exhaustivement étudiée à moins de trouver une problématique nouvelle. La
prospection consiste à orienter ses recherches tant sur le passé que sur le présent.

Paragraphe 2 : la première délimitation du sujet

Le travail de prospection est dominé par le critère de la disponibilité du sujet. Il s’agit de


déterminer que ce qui pourrait être la conception générale du sujet et ses
caractéristiques : le sujet est-il large ou restreint? Est-il descriptif pour la synthèse
Dans un mémoire le LICENCE/MASTER, le sujet doit être à la fois restreint et faire l’objet
d’une synthèse.
Le sujet est-il axé sur la pratique ou sur l’analyse descriptif?
Il faut chercher a mieux cerner la question, à définir les contours, à apercevoir l’axe et les
principales idées. Ce n’est pas encore le plan qu’il s’agit de construire, il s’agit d’une vue
générale du travail projeté dont les contours restent à définir. Vous êtes encore à une
étape préalable qui après exploration, peut être complètement écarté.

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Paragraphe 3 : l’agrément et le dépôt du sujet

Il s’agit de poser les problèmes qui ont pu être dégagés et d’en discuter avec une
personne avertie. Il s’agit donc de discuter avec le directeur de mémoire (DM) préssenti.
La consultation du DM nécessite une préparation. Vous devez donc avoir un titre
provisoire du ou des sujet/s envisagés. Vous devez aussi avoir les référence complètes des
mémoires, thèses ou ouvrages ou toute étude connexe en cours ou achevée sur le sujet
provisoire. Il s’agit aussi de relever les principales difficultés non résolu au cours du travail
de vérification. Il faut aussi dégager le cas échéant les grandes lignes du sujet déjà
dégagé.

Une fois le sujet choisi, il ne reste plus qu’à accomplir les formalités administratives
d’enregistrement au près de l’université dans les délais prévus. Le dépôt donne lieu à un
enregistrement dont la conséquence essentielle est de réserver ou de préserver le sujet.
S’il est vrai que l’on acquiert sur le sujet aucun droit, aucune exclusivité, l’enregistrement
suffit cependant pour mettre en garde quiconque envisagerait ultérieurement d’étudier le
même sujet. La valeur de mise en garde contre des tiers sera amoindrit par le temps. Le
dépôt d’un sujet ne constitue donc une garantie que dans un délai raisonnable.

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CHAPITRE 2 : les recherches

Section 1 : la recherche de la matière première

Il s’agit du travail de bibliographie proprement dit. Il consiste à amasser puis à exploiter


le plus grand nombre possible de références. Lorsque la documentation est are ou
fragmentaire, elle peut être complétée par des source non livresques en prenant contact
avec des personnes susceptibles de bien connaitre la question

Paragraphe 1 : la quête de la bibliographie

L’ordre dans lequel s’effectue une recherche dépend très étroitement du sujet. Ce qui
importe c’est de mener vos recherches de façon progressive et méthodique et non pas au
hasard. Il faut approfondir une question après une autre de façon à tirer pleinement parti
des sources dont vous disposez. Votre bibliographie doit être complétée par des sources
informatiques. L’ordinateur doit vous permettre de multiplier vos références. Vos travaux
doivent être impérativement poursuivit en bibliothèque. S’il n’y a pas d’ordre prioritaire, il
y a intérêt à approfondir en premier les idées générales qui concourent à l définition et à
la compréhension su sujet. On peut vouloir étudier les divers aspects du sujette suivant
l’ordre d’un plan sommaire établie. En tout état de cause, il faut procéder avec méthode et
il est bon de mener ses recherches par panier successif, d’élimer les difficultés les une
après les autres. ;a recherche est un net pour se lancer dan la partie la plus ardu mais la
plus délicate de nos recherches. Si vous disposez d’une bibliothèque abondante, d’accès
facile, la méthode la plus approprié et la plus interessante serait de pousser à fond l’étude
d’une des catégories dont vous avez déjà déceler l’existence. La bibliographie doit être
pratiqué systématiquement
Nb : vous devez partir des ouvrages, articles ou études les plus ressentes touchant à
votre sujet. Vous étudiez leur bibliographie, leurs sources les auteurs cités, les débats
évoqués qui vous paressent les plus intéressant.

Paragraphe 2 : les enquêtes.

Elles interviennent lorsqu’il y a pas aussi de documentation


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- le questionnaire : élaboré par le soins de l’étudiant et destiné. Sa rédaction est délicate
puisque par hypothèse l’homme pose des questions sur des choses que l’on ignore, il
s’agit de poser des questions claires en se mettant à la place du destinataire. Lorsque le
questionnaire est destiné à des juristes, il faut utiliser des expressions qui rendent
exactement Leone de votre pensée. Le questionnaire doit être complet parce qu’il doit
couvrir le plus largement l’ensemble du sujet. Le questionnaire doit être détaillé, en
particulier il faut exclure la question générale dont on suppose à tort qu’elle causera
moins de dérangement au destinataire

- L’entretien : il est parfois possible d’avoir recours à une conversation personnelle

Paragraphe 3 : la documentation en matière de bibliographie

-la doctrine : elle est définie comme l’opinion des théoriciens et des praticiens du droit
(des chercheurs, des enseignants chercheurs, des avocats, des magistrats, des notaires…
etc). La doctrine est composée des ouvrages généraux et des ouvrages spécialisés.
L’ouvrage général donne des informations détaillées et prolixes. Les ouvrages peuvent
être des traités. A coté des traités on peut avoir le précis qui est un ouvrage général ou
spécialisé dont la finalité est d’aborder de façon précise les thématiques liées à une
matière. On peut aussi avoir les manuels qui sont des ouvrages types «cours ».
*les articles : les articles sont de courtes parutions d’auteur dans une discipline et faisant
l’actualité de celle-ci, en d’autre terme c’est dans les articles qu’on trouve l’actualité des
disciplines pour les matières. Les articles sont généralement publiés dans les revues. Les
revus sont des plateformes de publication suivant une certaine régularité. Certaines revues
peuvent paraitre deux fois l’an (la RBD). Les revues sont physiques pour certaines et
électroniques pour d’autres (revue vénégré, revue afrilex).
*les opinions des juges : les opinions individuelles =.le pourquoi des décision rendues par
un juge, et dissidentes.
-la jurisprudence : la jurisprudences des juridictions internes et internationales.(TGI, C.A,
C.Cass, C.Compte, C.Ad.d’Appel …). Il vous faut consulter aussi bien les Arrêts de
principes que les Arrêts d’exception.
-les textes et documents officiels : par textes et document officiels il faut entendre les
textes de loi, les arrêtes, les décisions, les circulaires, les traites internationaux, les

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règlements, les directives, les actes additionnelles … les documents officiels émanent les
institutions nationales et internationales

Section 2 : comment exploiter la documentation

L’exploitation de la documentation doit être systématique. Elle nécessite d’établir une


fiche de référence classée au fur et à mesure par ordre alphabétique des noms d’auteurs .
Il s’agit donc de faire une remontée des piliers bibliographiques

Paragraphe 1 : la pris de note

Prendre note c’est faire plus que recopier un texte

A) les notes sur un texte de document officiel

Les textes de loi, la jurisprudences, les traités ou les texte règlementaires, le chercheur
ne peut se contenter des notes sommaires qui résument le contenu du texte. Il doit
connaitre les termes même de ces textes parce que par la suite il doit les analyser et les
interpréter. Vous devrez donc, en prenant des notes, distinguez avec beaucoup de soin le
texte lui même du commentaire que vous pourrez être amener à y ajouter. La règle d’or
pour la prise de note est de noter in extenso et entre guillemets tout passage d’un texte
de caractère officiel que l’on destine à une citation ou qui revêt une importance
particulière

B) les notes sur un texte de doctrine

Il s’agit de prendre des notes résumés. En d’autres termes la doctrine devrait être
résumée et non recopiée in extenso. Vous devrez vous efforcer systématiquement de
résumer, de rendre compte brièvement de l’essentiel des idées exprimées en évitant de
conserver les termes exacts employés par l’auteur.

C) les notes sur un texte en langue étrangère

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….

Paragraphe 2 : l’établissement des fiches de lecture

La plupart des chercheurs s’accordent certainement pour dire que l’usage des fiches
constituent le procédé de prise de note le plus maniable et le plus efficace. Par fiche, il
faut entendre un papier bristol suffisamment rigide et de dimension telle que le
classement dans la boite soit commode, Ce par opposition à la feuille de papier souple. Le
travail de recherche en bibliothèque implique d’une part que l’on relève systématiquement
toutes les références que l’on trouve et qui seront progressivement consultés par la suite.
D’autre part, que l’on approfondisse en prenant des notes détaillées de façon méthodique
les références précédemment relevées. Cette fiche peut être établie de manière
informatisée. Il s’agira dans cette hypothèse, de créer des dossiers sir l’ordinateurs à
l’intérieur desquels vous aurez des fichiers.

A) le fichier mobile de bibliographie

Chaque fois que l’on se consacre au travail de consultation méthodique des fichiers d’une
bibliothèque, il est nécéssaire d’avoir à porter de main un instrument commode pour
retrouver les références déjà relevées et noter les nouvelles de façon définitive et sûr.
Puisque l’on ne peut se souvenir à tout moment de tout ce que l’on a déjà vu et lu, il est
important d’avoir sous la main constamment la liste complète des références
bibliographiques déjà notées.

B) le fichier de lecture

Ce fichier contiendra les notes de lecture; en version papier, ils doivent être plus grand
et plus fort. Le format et la couleur doivent varier. Le choix des fiches et la façon de les
utiliser est affaire de préférence personnelle. Ça dépens parfois de la nature du sujet traité
et de l’écriture de chacun. Un certain nombre d’indication doit être porté sur toutes les
fiches. Il ne faut jamais omettre le nom de l’auteur, le titre de l’ouvrage, la page consultée
d’où provient le renseignement. Les fiches doivent être présentées de façon uniforme, il

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faut avoir les mots clés vers le haut. Chaque fiche ne doit contenir de notes que sur une
seule question désignée par le mot clé…
Si la lecture d’un même texte ou d’un même passage vous fournis des indications sur
plusieurs points utiles pour votre recherche, vous établirez autant de fiche qu’il y’aura de
question traiter même si chacune est très brève. Quand la répartition et la division
immédiate des données sur plus d’une fiche vous posent des problèmes, ou lorsque le
texte concerne plusieurs questions, vous vous contenterez d’une fiche. Un mot clé sans
lien direct avec le sujet est nécéssaire pour noter les idées générales qui naissent au
hasard des recherches.

C) le fichier fixe de bibliographie

Il s’agit du fichier qui doit servir à établir la bibliographie du mémoire. Il est élaboré sur
une ou des fiches individuelles. Il ne doit pas faire l’objet d’un double emploi avec le
fichier mobile établi au moment des recherches. Il peut parfois reprendre certaines
indications, il ne peut cependant reprendre que les indications figurant dans le document
final du mémoire. En d’autres termes, ce fichier ne peut contenir que les références
d’ouvrage effectivement utilisés. Cette fiche doit être établie de façon systématique en
même temps que les fiches de lecture.

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CHAPITRE 3 : le cadrage du sujet

Il s’agit de faire le point et baliser la route pour en déterminer l’orientation précise de


votre sujet.

Section 1 : la délimitation finale du sujet


Il s’agit de faire une dernière fois le tri et faire un choix entre les divers solutions qui se
dessine. C’est le moment où en pleine connaissance de cause et ayant en main tous les
elements de jugement, vous allez pouvoir donner à votre mémoire son visage définitif.

Paragraphe 1 : la définition de la portée du sujet

Il se peut par exemple que certains elements considérés comme marginaux, ou dont
l’importance était mal définis est prient dans vos recherches une place beaucoup plus
grande que prévu. Il se peut aussi qu’au départ, votre sujet vous soit apparu de façon
plus restrictive qu’à présent. Le moment est venu de vous décider soit de vous en tenir l
plus possible à votre idée initiale, soit au contraire d’exploiter la documentation de vous
avec glanée

Paragraphe 2 : tenir compte de l’actualité

Une seule exception existe, elle porte sur les recherches strictement historique. Votre
seul préoccupation dans ce cas sera l’étendu de votre sujet. l’actualité c’est tout
évènement nouveau intéressant votre recherche. Elle peut parfois être prévisible
lorsqu’elle consiste dans la publication de dispositions législatives ou réglementaires
nouvelles. L’actualité peut être aussi inattendu et plus ou moins imprévisible. C’est le cas
des revirements et évolutions jurisprudentielles

Section 2 : l’élaboration du plan définitif

Le plan est la charpente de l’ouvrage il se construit autour d’une problématique et non


l’inverse.

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Paragraphe 1 : quelques écueils à éviter

Si s’agissant de dissertation de quelques pages, il peut être possible d’énoncer quelques


principes et de chercher à systématiser la technique du plan, il serait vain de vouloir le
faire à propos d’un mémoire.
Il faut éviter les formules sans interêt, faire un mémoire c’est aussi contribuer à faire
avancer la science. Il ne s’agit donc plus d’un exercice scolaire. Les habitudes les mieux
encrés peuvent ici perdre leur importance. Mieux vaut renoncer à poser des règles
générales

A) un plan ne doit pas être artificiel

Il doit reposer sur des idées directrices étroitement liées au sujet. Une liste de question
n’est pas un plan. Elle peut servir cependant pour élaborer les différentes subdivisions du
plan. Le plan du mémoire peut évoluer et progresser. C’est dire donc qu’on ne compose
pas un plan apriori au début d’une recherche en ayant recours à quelques idées
préconçues. On ne construit pas non plus un plan a posteriori en juxtaposant quelques
idées ni en découpant un texte rédigé de façon continu. Le plan suppose qu’au départ,
une réflexion sur le sujet a fait apparaitre quelques idées (le plan sommaire, il s’agit d’un
plan provisoire élaboré après quelques lecture qui se réduit à quelques grandes
subdivisions « chapitre, section, et probablement paragraphe »).

B) un plan ne doit pas être uniquement descriptif

Le plan doit toujours faire une place importante à la réflexion personnelle aux moyens de
comparaison, de rapprochement et de contraste.

C) il faut éviter les répétitions

Il s’agit d’un test infaillible, le plan qui oblige à des redites est mauvais. Il en va de
même des plan qui oblige à des dédits. Les comparaisons entre deux institutions offrent à
cet égard un bon exemple. Ainsi, s’agissant de comparer, vous pouvez être tenter
d’étudier successivement le mariage et le divorce. Comment éviter la répétition? Il faut
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composer un plan bâti sur des idées suggérées par son étude approfondie et qui
permettent d’examiner simultanément et de comparer vraiment les deux institutions dans
l’optique choisie. Il faut éviter absolument les répétitions

Paragraphe 2 : les subdivisions

Il n’y a pas de règle impérative dans la mesure où la subdivision est liée à la nature et au
contenu de l’étude. Il faut toujours avoir cette présence constante dans nos esprit que les
subdivisions ne doivent jamais être fantaisiste

A) les subdivisions usuelles

Elle sont faites par ordre d’importance, par une simple énumération, chaque titre est
suivi d’un intitulé qui désigne le contenu du passage correspondant. En tout état de cause,
elles doivent être d’idées (plan d’idées). Pour le mémoire de Licence ou de Master, il y a
généralement deux subdivisions auxquelles il faut ajouter des sous-subdivisions, en
d’autres termes il y’a deux parties plus des sous-parties.

Introduction générale
Chapitre 1 : …
Section 1 : …
Paragraphe 1 : …
A)
B)
Paragraphe 2 : …
A)
B)
Section 2 : …
Paragraphe 1 : …
A)
B)
Paragraphe 2 : …
A)
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B)

Chapitre 2 : …
Section 1 : …
Paragraphe 1 : …
A)
B)
Paragraphe 2 : …
A)
B)
Section 2 : …
Paragraphe 1 : …
A)
B)
Paragraphe 2 : …
A)
B)
Conclusion generale

Le mémoire de Master consiste à doubler ces subdivisions sans toucher à l’introduction et


à la conclusion. Il est cependant toléré la construction de conclusions des titres donnant
parfois à la texture du travail trois conclusions dont deux partielles et une Générale.

B) l’uniformité des subdivisions

Il s’agit de maintenir le même rythme pour toutes les parties du plan. Une fois fois
déterminé le choix des subdivisions, il faut s’y tenir et donner le même nom à tous les
passages de longueur et d’importance comparable

C) l’équilibre des subdivisions

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Le plan de rédaction doit être un plan équilibré c’est à dire un plan dont les divers
elements ont des proportions comparables. L’équilibre doit tenir aussi bien dans les
intitulés que dans les développements.

D) l’élaboration du plan de rédaction

Le plan définitif ne peut être adopté qu’après une entrevue avec le DM. Vous aurez soin
d’établir votre plan en deux exemplaire à fin de mieux suivre la discussion. Le plan doit
être le plus détaillé possible. Vous prendrez le soin de noter toutes les difficultés non
résolu en phase de recherche à fin de les exposer clairement à votre DM. Au moment où
vous présentez et faites approuvé votre plan définitif, il faudra déterminer la marche à
suivre dans l’avenir et en convenir avec votre DM (les diverses étapes).

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CHAPITRE 4 : la rédaction

C’est l’étape finale qu’on attend parfois avec impatience, il vous faut des moyens de
travail adéquats (ordinateurs, dictionnaire et grammaire, les fichiers de bibliographie), on
écrit quand on a quelque chose à dire et comme c’est le cas pour un mémoire de licence
ou de Master, écrire devrait être donc chose aisée et plaisante. Il vous faut écrire de façon
clair et précise. Il faut donc faire des phrases courtes. Un moyen d’y parvenir est de
s’efforcer de faire des phrases courtes et bien construites. Il faut s’exprimer simplement
car la simplicité c’est de l’art. Il faut vous souvenir sans cesse qu’il faut parfois tout
expliquer parce qu’on écrit pour les autres.

Paragraphe 1 : le texte

A) quelques indications pratiques

Il faut écrire clairement. Les premiers écrits ne sont pas forcément définitif. Vous devez
menacer des marges et des espaces. Il faut éviter les surcharges. Pour ne pas risquer de
vous perdre vous même dans votre propre manuscrit, maintenez les parfaitement en
ordre. Le texte doit suivre une présentations aérée, éviter donc les discours interminables
sans alinéa. Il faut aller à la ligne pour chaque nouvelle idée. Lorsque la rédaction a lieu
sur ordinateur, il est généralement utilisé la police “ time new roman, taille de police 12,
interligne 1,5.
En note de bas de page (taille de police 10, interligne simple), il faut harmoniser avec la
police du Corp du texte.

B) la conclusion generales

Elle est rédigée à la suite du dernier chapitre, elle permet au lecteur de se faire une idée
rapide du document. Elle constitue une structure à part et ne comporte ni titre ni sous-
titre. Conclure c’est faire le bilan. Elle consiste donc à relever les principales idées en
rappelant l’essentiel de ce qui a fait l’objet de l’ouvrage. Si votre sujet comportait un débat
ou une controverse, c’est dans la conclusion que vous devez prendre le plus nettement
possible une position
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C) l’introduction générale

Elle comporte généralement 7 étapes. Il s’agit donc


– d’amener le sujet, suivant un contraste
– définir les mots clés du sujet
– délimiter le sujet
– intérêt du sujet ( pratique, théorique, actuel ou historique)
– la problématique ( essayer de poser la problématique du point de vue de la finalité, qui
débouche à une réponse affirmative, négative, une nuance)
– la justification du plan (le plan se justifie par son contenu
– l’annonce du plan

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CHAPITRE 5 : La bibliographie et la soutenance

Dans l’organisation de la bibliographie.

-A/1) ouvrages généraux


En bibliographie on commence par le nom de l’auteur(nom de l’auteur, prénom, titre de
l’ouvrage en italique, numéro d’édition, ville d’édition, année d’édition, nom totale de
pages)
Note de bas de page on commence par le prénom d’abord puis le titre de l’ouvrage, et
seulement la page consultée

-B/2) les ouvrages spécialisés


Voir ouvrages généraux

-B/3) articles et communications


Peut être fait en sous-point
Les titre des articles et des communications ou acte de coloc et les rapports sont toujours
entre guillemets, le titre de la revue est toujours en italique (en bibliographie ==> nom +
prénom de l’auteur, titre de l’article entre guillemet, la revue de publication en italique, le
numéro de la revue, les nombres de pages*p. 1-67*)

-D/4) thèses et mémoires


Peut être fait en sous-point
Idem pour les articles

-E/5) les jurisprudences


Pour l’UEMOA ==> Le nom de l’affaire en italique, l’année, la juridiction,

-F/6) les textes officiels


Chaque texte par rubrique
Pour les lois : ne jamais rien citer sans donner la source; numéro du journal officiel ou le
lien du site

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