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PRÉPARATOIRES
INTÉGRÉES
ELEMENTS DE MACHINES II
SAID SOBHI
Professeur agrégé en ingénierie
mécanique
Maitre de conférences en génie
mécanique
ELEMENTS DE MACHINES II
Un graphe de liaisons ou un schéma cinématique modélisent tous les mouvements possibles entre les
différentes classes d’équivalence ainsi que tous les efforts transmissibles entre ces classes.
Fonctionnellement, certains paramètres correspondent à des grandeurs d’entrée et d’autres à des grandeurs de sortie
au sens des composants des chaînes fonctionnelles.
Une loi entrée-sortie d’un transmetteur est une relation mathématique, imposée par la structure du
transmetteur, entre une ou des grandeurs d’entrée et une ou des grandeurs de sortie.
𝜂. 𝑃𝑒 = 𝜂. 𝐶𝑒 . 𝜔𝑒 = 𝐶𝑠 . 𝜔𝑠 = 𝑃𝑠 𝑜𝑢 𝜂. 𝑃𝑒 = 𝜂. 𝐶𝑒 . 𝜔𝑒 = 𝐹𝑠 . 𝑉𝑠 = 𝑃𝑠
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ELEMENTS DE MACHINES II
Alors comment on va transmettre le mouvement entre une machine motrice et une machine réceptrice ?
Objectif :
- Définir les constituants d’une chaîne de transmission de mouvement.
- Déterminer les caractéristiques d’une transmission.
- Compléter la représentation d'une solution constructive.
Les organes de transmission de mouvement :
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ELEMENTS DE MACHINES II
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ELEMENTS DE MACHINES II
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ELEMENTS DE MACHINES II
Problème posé : Identifier les solutions adoptées pour répondre à la fonction : « Transmettre l’énergie mécanique
du moteur à la vis d'Archimède (25) ». Le F.A.S.T de la fonction évoquée :
Solution S1 Solution S2
Ce montage exige un alignement parfait des arbres Cet ensemble comporte un composant déformable
et n'autorise aucun mouvement relatif donc : C’est (les bagues (20) en caoutchouc) ce qui permet
un accouplement rigide. l'assemblage d'accepter certains désalignements et
décalages des arbres donc : c'est un accouplement
élastique.
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ELEMENTS DE MACHINES II
Les accouplements :
D’une manière générale, la fonction principale d’un accouplement est la transmission de puissance entre deux arbres
situés dans le même prolongement.
Puissance mécanique :
8. 𝐶
𝑑≥√
𝑛𝑏 . 𝜋. 𝐷. 𝑅𝑝𝑔
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Principaux défauts
d'alignements
a) Exemples de construction :
➢ Accouplement Flector
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➢ Accouplement ROTEX
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➢ Panamech, Multi-Beam
Élément élastique Métallique en forme de profilés hélicoïdaux, générés par usinage d'une gorge en hélice
débouchant dans un tube cylindrique
➢ Accouplement à denture interne
il supporte uniquement des désalignements angulaires (da) modérés (obtenu grâce à la forme bombée de la denture),
plusieurs variantes.
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ELEMENTS DE MACHINES II
• Une excellente compacité tant que la distance entre les axes est faible
• Son homocinétisme signifie que, à tout instant, les vitesses des deux arbres d'entrée et de sortie sont
égales
Inconvénient de la transmission :
Les vitesses angulaires instantanées (𝜔1et 𝜔5 ) ne sont pas les mêmes pour les
deux arbres, donc la transmission n’est pas homocinétique.
La Réalisation Pratique d’une transmission homocinétique (ωe = ωs) est assurée par deux joints de cardan :
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limiteurs de couple
1.4. Les limiteurs de couple (ou accouplement de sécurité)
Problème : Pour les différents accouplements évoqués précédemment, la question qui se pose : En cours de
fonctionnement, que se passe-t-il si l’arbre récepteur se trouve accidentellement bloqué ?
La réponse : l’un des organes de liaison sera endommagé.
Pour remédier à ce problème, on est amené à remplacer l’accouplement par un dispositif nommé : limiteur de couple.
➢ Définition :
C’est un dispositif de sécurité qui évite toute surcharge ou blocage d’une machine. Lorsque la surcharge a cessé, il y
a à nouveau entraînement sans qu’il soit nécessaire d’intervenir sur le limiteur de couple. Les surfaces de friction
sont soumises à la pression d’un ressort et le couple de glissement est prédéterminé par le réglage de la force du
ressort.
Symbole Normalisé
Exemple : La liaison entre (1) et l’ensemble {(2) et (7)} est obtenue par adhérence. Les éléments qui créent la force
pressante nécessaire à l’adhérence sont les rondelles Belleville (4). On peut faire varier la valeur limite du couple à
transmettre en serrant ou en desserrant les écrous (5).
Couple transmissible :
La valeur du couple transmissible en fonction de l’effort de compression des surfaces de friction est donnée par la
relation suivante :
C : couple transmissible en Nm
F : effort de compression des
surfaces de friction en N
f : coefficient de frottement.
n : nombre de surface de friction
Relation simplifiée
𝐶 = 𝐹. 𝑛. 𝑓. 𝑅𝑚𝑜𝑦
𝑅+𝑟
𝑅𝑚𝑜𝑦 =
2
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CARACTÉRISTIQUES DIMENSIONNELLES
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Les embrayages
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0 : bâti ;
1 : arbre moteur ;
2 : arbre récepteur ;
3 : mécanisme d’embrayage ;
4 : Commande extérieure ;
5 : Disque d’embrayage ;
6 : Ressort.
Fonctionnement :
L’action sur la fourchette (18) pousse la butée
d’embrayage (13) contre le diaphragme (11), qui se
déforme de manière à faire reculer le plateau (8) pour
assurer le débrayage.
Le retour de la fourchette (18) par le ressort (24) assure
l’embrayage
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1 : Entrée (ou sortie) ; 6 : Disque en liaison glissière par rapport au moyeu (9);
3 : Cloche, disposant de cannelures intérieures ; 8 : Coulisseau, dont la translation est commandée par la
rotation du levier (7) ;
4 : Levier assurant l’existence de l’effort presseur ;
9 : Moyeu, disposant de cannelures extérieures.
5 : Disque en liaison glissière avec la cloche (3) ;
𝐹 4.𝐹
Pression : 𝑝= = 𝜋.(𝐷2−𝑑2 ) (Mpa)
𝑆
Données :
Cf : couple transmissible par adhérence (N.m)
F : effort presseur ou force axiale (N)
f : coefficient de frottement
D : diamètre extérieur de la surface frottante
d : diamètre intérieur de la surface frottante
(valeurs usuelles : 0,45D < d < 0,8 D ; valeur optimum : d ≈ 0,58D)
Pour faire les calculs, choisissons l'élément de surface dS dont l'aire (annulaire) est limitée par les rayons r et (r +
dr) :
dS ≈ circonférence X rayon = 2.π.r.dr
Force de frottement exercée sur 𝑑𝑆 ∶ 𝑓. 𝑝. 𝑑𝑆 =
𝑓. 𝑝. 2. 𝜋. 𝑟. 𝑑𝑟
Le couple élémentaire (𝑑𝐶𝑓 ), transmissible par
frottement, est le produit de cette force de frottement par
le rayon r :
𝒅𝑪𝒇 = 𝒇. 𝒑. 𝒅𝑺. 𝒓 = 𝟐. 𝝅. 𝒇. 𝒑. 𝒓𝟐 . 𝒅𝒓
Le couple total transmissible s'obtient par intégration sur
toute la surface (r variant de d/2 à D/2).
𝑫 𝑫
𝟐 𝟐
𝑪𝒇 = ∫ 𝟐. 𝝅. 𝒇. 𝒑. 𝒓𝟐 . 𝒅𝒓 = 𝟐. 𝝅. 𝒇. 𝒑. ∫ 𝒓𝟐 . 𝒅𝒓
𝒅 𝒅
𝟐 𝟐
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𝑫
𝒓𝟑 𝟐
𝑪𝒇 = = 𝟐. 𝝅. 𝒇. 𝒑. [ ] = ቆ ቇ
𝟑 𝒅
𝟐
𝑪𝒇 =
𝑪𝒇 =
Relation simplifiée
𝑪𝒇 =
Au lieu de se faire sur des disques, le contact s'opère sur une surface
conique.
𝑪𝒇 =
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Couple à transmettre :
𝐶 = 𝐾. 𝜔2
ω en rd/s
K constante
C en m.N
Le férodo
Le férodo est une matière souple , d’aspect brun foncé fabriquée à base d’amiante (composé de silice, magnésium et
une faible quantité d’alumine et d’oxydes de fer ) armé de fibre textiles ou plus souvent de fils de laiton.
Propriétés mécaniques et thermiques:
• Coefficient de frottement : sur fonte à sec : f= 0.3 ; sur fonte â l’état gras : f= 0.15
• Température supportée: 300 °C pendant quelques secondes - 200 ° C en service normal
• Pression de contact admissible : jusqu’à 2 MPa
• Certains férodo peuvent fonctionner dans l’huile, d’autres non
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2. LES FREINS
Symbole Normalisé
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Automobiles, motos,
Hydraulique
machines diverses,
Frein à disque Electrique
etc
Mécanique
Automobiles, motos,
Hydraulique
Frein à mâchoire etc.
Pneumatique
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1.12. Réalisations :
Freins de véhicule
Un véhicule en mouvement possède une énergie cinétique, fonction de la masse et de la vitesse. Le rôle des freins
est d'arrêter (ou de ralentir) le véhicule avec un maximum d'efficacité en transformant cette énergie cinétique en
énergie calorifique, qui doit être évacuée rapidement pour assurer le bon fonctionnement du système de freinage.
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Lorsque le liquide de frein (huile) est mis en pression, le piston (5) se déplace
dans l’étrier (4). Le disque (3) est alors pincé entre les deux plaquettes (6) et
(7), Lorsque l'action du freinage cesse, le desserrage du frein est obtenu de
façon naturelle par le recul du ou des pistons de quelques dixièmes de
millimètres, recul provoqué par l'élasticité du joint d'étanchéité qui se
déforme légèrement pendant la phase de freinage.
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Lorsque le liquide de frein (huile) est mis en pression, les segments s’écartent.
Lorsque la pression disparaît, le ressort de rappel (9) rapproche les segments.
Deux butées réglables limitent ce déplacement.
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Frein mono-disque :
Ce frein à disque est monté sur un système automatisé de
convoyage. Le freinage est obtenu par la translation du piston
(6) sous l'effet de la pression, ce qui provoque la translation
du plateau mobile (5) et la mise en contact des garnitures sur
le bâti (3).
Le relâchement du frein est réalisé par les ressorts de rappel
(4)
Frein multi-disques.
Afin d'augmenter le couple de freinage, sans pour
autant pénaliser l'encombrement, on peut aussi
augmenter le nombre de surfaces en contact, on
réalise ainsi un frein multidisque.
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C. Frein à sangle :
Il s’agit d’un embrayage frein muni d'un tambour (5) unique disposant de deux surfaces fonctionnelles :
▪ À l'intérieur : embrayage centrifuge ;
▪ À l'extérieur : frein à sangle
Le freinage est obtenu par translation du tirant (6) par un câble (non représenté). Le relâchement du frein est réalisé
par le ressort (7). Ce dispositif est monté sur un motoculteur.
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On appelle transmission par roue de friction un mécanisme constitué de deux roues roulant sans glisser l’une sur
l’autre. On trouve ce type de transmission sur l’alternateur et la roue d’un vélo. En utilisant la relation de roulement
sans glissement au point de contact entre les deux roues, on démontre la loi-entrée sortie :
Les roues de friction assurent la transmission de mouvement entre deux arbres rapprochés.
Ce moyen de transmission offre :
o Un fonctionnement silencieux ;
o Une réalisation simple et économique ;
o Un glissement entre les roues en cas de variation brusque du couple résistant : sécurité.
Par contre cette transmission a des inconvénients :
✓ L’entraînement s’effectue par adhérence qui nécessite une force normale de contact importante. Cette force
engendre des charges supplémentaires sur les paliers.
✓ Le rapport de transmission r = Ns / Ne n’est pas constant ;
✓ Utilisation limitée aux transmissions de faibles puissances.
Rapport de transmission
20 D
r= =− 1 Cs = − Ce
Loi entrée sortie 10 D2 r
Cinématique Action mécanique (en régime permanent)
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Construction :
Le système roues de friction suivant comprend :
• Un plateau (2) en fonte ;
• Un galet (1) en cuir, en férodo, ou en aggloméré de liège (conique ou cylindrique)
• Un ressort 3 pour assurer l’effort presseur
• Un roulement buté 4 qui permet d’éviter la torsion du ressort 3
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B. Les Engrenages
La solution permettant d’augmenter la précision de la transmission (vitesse de sortie constante) ainsi que la valeur
du couple transmis consiste à prévoir autour des roues « des obstacles » appelés dents.
Ainsi naissent les roues dotées de dents (les engrenages) assurant un entraîne- ment sans glissement.
1.1. Généralité
1.1. Définition :
Un engrenage est composé de deux roues dentées (la plus petite est appelée pignon) servant à la transmission d’un
mouvement de rotation. En contact l’une avec l’autre, elles transmettent de la puissance par obstacle.
1.2. Profil de la denture :
Le profil des dents est une courbe dite en développante de cercle.
Cette courbe est obtenue, comme le montre la figure ci-dessous, en développant un cercle appelé cercle de base.
Seule une faible partie de la courbe est utilisée pour la denture.
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− Le nombre de dents Z de chaque roue dentée permettant de définir le rapport des vitesses r de
l’engrenage.
Nota : Deux roues dentées doivent avoir le même module pour
pouvoir engrener ensemble.
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ENTRAXE :
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1. Principaux types
− Engrenages coniques à denture droite : Ce sont les plus simples. La direction des génératrices du profil de
la denture passe par le sommet S. Aux vitesses élevées on retrouve les mêmes inconvénients que les
engrenages droits à dentures droites (bruits de fonctionne ment, fortes pressions sur les dents...).
− Engrenages coniques à denture hélicoïdale ou spirale : Ils sont conçus sur le même principe que les
engrenages droits. Pour diminuer les bruits aux grandes vitesses et assurer une plus grande progressivité de
la transmission, la denture droite est remplacée par une denture spirale (angle de pression usuel αn =20° ou
14°30', angle de spirale 35°).
− Engrenages hypoïdes : Variante complexe des précédents, avec les mêmes qualités générales, ils sont à mi-
chemin entre les engrenages coniques et les engrenages roue et vis. Les axes des roues sont orthogonaux mais
non concourants, les surfaces primitives ne sont plus des cônes mais des hyperboloïdes (forme d'hyperbole).
Le glissement ou le frottement entre les dents est élevé.
1.14. Caractéristiques des engrenages coniques à denture droite
La taille et la forme de la dent (module m, pas p, d, da, d,, h, ha, h) sont définies à partir du plus grand cercle ou sur
l'extrémité la plus large de la denture.
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La vis ressemble à une vis d'un système vis/écrou et la roue à une roue droite à denture hélicoïdale. La transmission
de mouvement est effectuée entre deux arbres orthogonaux. Ces engrenages permettent de grands rapports de
réduction (jusqu'à 1/200) et offrent des possibilités d'irréversibilité.
Ils donnent l'engrènement le plus doux de tous les engrenages, silencieux et sans chocs. Contrepartie : un glissement
et un frottement important provoquent un rendement médiocre. De ce fait, une bonne lubrification est indispensable
ainsi que des couples de matériaux à faible frottement (exemple : vis acier avec roue en bronze).
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1. Principales familles
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Développement de l'hélice
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1.17. Les efforts sur les engrenages à roue et vis sans fin
Le sens des actions FTr et FTv est indiqué pour un filet à droite (vis et roue).
Dans le cas d'un filet à gauche, ce sens doit être inversé. FTv est l'effort tangentiel
sur la vis et FTr l'effort tangentiel sur la roue.
Si la vis est motrice ou menante , cas général, FTv créé par le couple moteur Cv est
à l'origine, de tous les autres efforts.
FTv = FAr = effort axial sur la roue
FTr = FAV = l'effort axial sur la vis
La procédure de détermination des efforts est indiquée par l'organigramme
proposé. Les formules indiquées ne tiennent pas compte du frottement.
F. Trains d'engrenages
Les trains d'engrenages sont utilisés dans une grande quantité de machines et mécanismes divers. Les engrenages
cylindriques sont les plus courants, les engrenages coniques réalisent la transmission entre arbres concourants. Les
engrenages roue et vis permettent l'irréversibilité et une grande réduction avec un seul couple de roues (leur faible
rendement les écarte des grandes puissances)
Les dentures droites sont employées dans les petits appareils et avec les engrenages intérieurs. Elles sont fréquentes
avec les trains épicycloïdaux.
Les dentures hélicoïdales, plus silencieuses sont les plus utilisées lorsqu'il s'agit de transmettre de la puissance.
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1. Schématisations
La normalisation indiquée ci-dessous permet de représenter schématiquement les engrenages et les chaînes
cinématiques usuelles.
Il y a un couple de roues, le rapport de transmission (R2/1) est égal au rapport inverse des nombres de dents. Le signe
moins (cas de roues extérieures) indique une inversion du sens de rotation entre l'entrée et la sortie.
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Les roues menantes sont les roues motrices de chaque couple de roues. Les roues menées sont les roues réceptrices.
y est le nombre total de contacts (q) entre roues extérieures. (−1)𝑦 permet de savoir s'il y a ou non inversion du sens
de rotation entre entrée et sortie.
Remarque : le train d’engrenage est réducteur si 𝜔𝑆 ⁄𝜔𝐸 < 1 , multiplicateur si 𝜔𝑆 ⁄𝜔𝐸 > 1
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Le tableau ci-dessous décrit trois configurations courantes. On peut remarquer, pour ces trois configurations, que les
axes des différentes roues ont tous une position invariable par rapport au bâti. De telles configurations sont qualifiées
de « réducteurs à trains simples ».
1.2. Trains avec engrenages coniques et systèmes roues et vis sans fin
La formule générale précédente est applicable en supprimant (-1)y. On ne peut pas utiliser les rapports entre diamètres
primitifs dans le cas d'une roue avec vis sans fin.
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Etape 1 : identifier les différentes roues constituant le train épicycloïdal (s’assurer que l’on a bien affaire à un train
épicycloïdal…)
- Satellite :
- Porte-satellite :
- Planétaires :
Etape 2 : déterminer la raison λ du train épicycloïdal (λ la raison de base du train épicycloïdal,)
Pour cela, on bloque virtuellement le porte-satellite et on détermine le rapport des vitesses de rotation par
rapport au porte-satellite entre les deux planétaires (l’un considéré moteur, l’autre récepteur).
𝜔1/4 𝑍3 𝑍2 𝑍3
= (−1)1 . = − = 𝜆
𝜔3/4 𝑍2 𝑍1 𝑍1
Etape 3 : Généralisation - Formule de Willis (« libérer le porte satellite ») Les arbres sont parallèles, on peut donc
écrire :
𝜔1/4 𝜔1/0 + 𝜔0/4 𝜔1/0 − 𝜔4/0
= =
𝜔3/4 𝜔3/0 + 𝜔0/4 𝜔3/0 − 𝜔4/0
RELATION DE WILLIS :
𝜔𝑃𝐿 1/0 − 𝜔𝑃𝑆/0
𝜆=
𝜔𝑃𝐿 3/0 − 𝜔𝑃𝑆/0
avec 𝜆 raison basique du train.
On remarque qu’il y a deux mobilités dans un réducteur. Il faut donc imposer deux vitesses de rotation pour avoir
une sortie. A partir du plan d’ensemble ou du schéma cinématique, il faut identifier l’entrée, la pièce éventuellement
reliée au bâti et la sortie dans le système considéré.
Etape 4 : Selon les applications envisagées, l’entrée et la sortie sont liées aux différents arbres du train épicycloïdal.
Le tableau ci-dessous résume quelques-uns des cas usuels de fonctionnement et donne l’expression du rapport des
vitesses de rotation
Exemple : soit le train défini ci-contre. (1) est l’entrée.
- Déterminer le rapport de transmission 𝑖. L'exprimer en fonction des 𝑍𝑖
donne, en remplaçant les indices et en vérifiant bien, à la fin du calcul, que les indices sont croisés
𝜔1/4 −𝑧2𝑎 −𝑍3 𝑧2𝑎 𝑍3
𝜆= = × =
𝜔0/4 𝑍1 𝑧2𝑏 𝑍1 𝑧2𝑏
𝜔 𝜔1/0 −𝜔4/0
4 D'où : 𝜆 = 𝜔1/4 =
0/4 −𝜔4/0
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La configuration avec planétaire 3, ou couronne bloquée, est de loin la plus utilisée : planétaire 1 en entrée et porte-
satellites PS en sortie.
Si le porte-satellites est bloqué, l'ensemble fonctionne comme un train classique à un engrenage intérieur avec roue
(satellite) d'inversion.
Exemple: Implantation de 12 trains épicycloïdaux dans une transmission intégrale 6x6 d'un camion de chantier
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Cette variante du cas précédent permet de plus grands rapports de réduction. Le satellite est réalisé à partir de deux
roues dentées 2 et 2' dont les nombres de dents Z2 et Z2' sont différents.
Les rapports de transmission se calculent avec la formule de Willis, r est appelé la raison du train de base, y est le
nombre de contacts entre roues extérieures.
Comme précédemment, le fonctionnement n'est possible que si l'un des trois éléments de base (1, 3 ou PS) est bloqué
ou entraîné par un autre dispositif.
a) Cas usuels de fonctionnement
Les configurations avec planétaires 3 ou 1 bloqués sont les plus utilisées (porte-satellites PS en sortie). Si le porte-
satellites est bloqué, l'ensemble fonctionne comme un train classique à deux engrenages.
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Avantages Inconvénients
•Cette transmission est plus simple et plus économique • Le rapport de la vitesse de l’arbre moteur à celle de
qu’une transmission par engrenages. l’arbre entraîné n’est pas constant, à cause du
• L’élasticité de ces éléments permet d’absorber des glissement qui se produit entre les courroies et leurs
chocs et des vibrations, ce qui contribue à rendre la poulies et à cause du fluage des courroies.
transmission silencieuse. • Les courroies sont sensibles aux conditions
•Les axes des arbres moteur et récepteur peuvent être
d’utilisation ; il existe en effet une variation des
parallèles ou perpendiculaires mais non confondus.
• Le calcul est simple à partir des abaques, des tables et valeurs du coefficient de frottement et de la limite de
des graphes fournis par les fabricants. résistance à la traction en fonction de la température,
•On recommande en général d’utiliser des vitesses du taux d’humidité, de la présence de saletés, etc.
linéaires comprises entre 5 et 33 m/s. La vitesse linéaire
optimale généralement préconisée est d’environ 20m /s.
Cependant, le rapport entre les vitesses de rotation de
l’arbre moteur et de l’arbre entraîné ne doit pas excéder
10/1.
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2. Courroies plates
Très silencieuses, elles permettent de grands
rapports de réduction et sont surtout utilisées aux
grandes vitesses (80 à 100 m/s) sous de faibles
couples.
Elles absorbent bien les vibrations torsionnelles, ce
qui autorise les grands entraxes et les grandes
longueurs. Elles ont un très bon rendement (≈ 98
%, comparable aux engrenages). Le bombé des
poulies permet un meilleur guidage et une
meilleure stabilité de la courroie et compense dans une certaine mesure un désalignement initial.
2.1. Rapport de transmission :
2.1.1. Glissement de la courroie :
En charge, la longueur de la courroie varie de façon réversible suivant l’intensité des tensions qu’elle supporte.
L’allongement sur la courroie est plus important sur le brin tendu que sur le brin mou.
Sur la poulie entre le point d’entrée de la courroie A et le point de sortie de la courroie B, l’allongement de la courroie
varie glissement courroie/poulie.
On dit que la courroie “rampe” sur la poulie
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Couples transmis
Avec
T : tension du brin tendu (en N)
t : tension du brin mou « t <T » (en N)
T0 : tension initiale de la courroie (en N)
f: coefficient de frottement entre poulie et courroie
P : puissance transmissible (en W)
V : vitesse (linéaire) de la courroie (en m/s)
m : masse de 1 m de courroie (kg/m)
θ= θd: arc d'enroulement sur la petite poulie (en rad)
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3. Courroies trapézoïdales
Les courroies trapézoïdales sont les plus utilisées ; à tension égale elles transmettent une puissance plus élevée que
les courroies plates (conséquence de la forme en V augmentant la pression de contact et par là l'effort transmissible).
Si une puissance élevée doit être transmise on peut utiliser plusieurs courroies en parallèles sur la même poulie (avec
1, 2, 3..., 10 gorges).
Le montage nécessite un bon alignement des poulies et un réglage de l'entraxe pour le montage et le démontage.
Remarques:
- Pour obtenir de bons résultats et une bonne transmission, la courroie doit aller suffisamment vite (environ 20 m/s).
Les problèmes apparaissent au-dessus de 25 m/s et en dessous de 5 m/s (schématiquement 4 000 tr/min est une bonne
vitesse ; des problèmes au-dessus de 5 000 tr/min et au-dessous de l000 tr/min).
- Contrairement aux courroies plates, les grands entraxes sont à éviter car les vibrations excessives du brin mou
diminue la durée de vie et la précision de la transmission [indications : α < 3(D+d)].
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ELEMENTS DE MACHINES II
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ELEMENTS DE MACHINES II
1. Principales caractéristiques
− Rapport de transmission constant (pas de glissement).
− Longues durées de vie.
− Aptitude à entraîner plusieurs arbres récepteurs en même temps à partir d'une même source.
− Sont essentiellement utilisées aux « basses » vitesses (moins de 13 m/s pour les chaînes à rouleaux, moins de
20 m/s pour les chaînes silencieuses).
− Montage et entretien plus simples que celui des engrenages et prix de revient moins élevé.
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ELEMENTS DE MACHINES II
3. Chaînes à rouleaux
Les chaînes à rouleaux sont les plus utilisées en transmission de puissance ; elles ont des vitesses limites de 12 à 15
m/s ; leurs rapports limites de transmission vont de 6 à 9.
il se fait sentir aux vitesses élevées avec des roues ayant un faible nombre de dents. Suivant l'angle de rotation, la
distance entre la chaîne et le centre de la roue varie, ce qui provoque des irrégularités de transmission et des
vibrations.
II est analogue à celui des courroies crantées (principe retenu par la norme NF ISO 10823).
- Rapport de transmission
Zd : nombre de dents de la petite roue (pignon)
ZD : nombre de dents de la grande roue (≤114)
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