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Compresseur LP3
Compresseur LP3
Introduction
Le compresseur à pour rôle de faire circuler le fluide frigorigène dans le circuit fermé et de faire
passer ce même fluide de la basse pression à la haute pression ; basse pression à l’aspiration et
haute pression au refoulement.
La façon dont le fluide frigorigène est comprimé dans le compresseur permet de classer ceux-
ci en deux grandes catégories :
Le moteur électrique est alimenté par des fils reliés à des bornes étanches.
L’étanchéité de ces compresseurs est assurée par des joints fixes (passage des fils et des
tuyauteries).
Ce type de compresseur est utilisé pour les petites et moyennes puissances (refroidisseurs de
liquides, réfrigérateur ménager, froid commercial, etc.).
Le moteur électrique et le compresseur sont associés par un organe de liaison qui peut être un
manchon d’accouplement ou une ou plusieurs courroies.
L’accès aux différents éléments du compresseur de même que ceux du moteur est possible.
Le moteur électrique et le compresseur sont montés sur un arbre commun et sur le même bâti
avec la possibilité d’accès à chaque élément, ce qui fait que ces compresseurs sont également
appelés compresseurs hermétiques « accessibles ». L’accessibilité est réalisée par des plaques
boulonnées sur le bâti. Ce type bénéficie des avantages du groupe ouvert (accès au mécanisme)
et du groupe hermétique (pas de garniture d’étanchéité).
Semi -industriel
500 à 1800 0.81 à 1700 Froid commercial
Froid Industriel
LP3 LES COMPRESSEURS FRIGORIFIQUES IPG/ISTI
Principe de fonctionnement
Figure 6.6
La spirale mobile est entrainée par le moteur du compresseur. Elle est emboitée dans la spirale
fixe et décrit un mouvement orbital (voir figure 8).
Ces deux critères augmentent la fiabilité mécanique du scroll, réduisent les vibrations ainsi que
le niveau sonore si important surtout en climatisation individuelle.
LP3 LES COMPRESSEURS FRIGORIFIQUES IPG/ISTI
Le fonctionnement du compresseur à palettes est basé sur la rotation d’un arbre solidaire à un
rotor cylindrique muni de palettes équidistantes.
Le rotor tourne dans une chambre de section elliptique. La palette maintenue contre les parois,
par force centrifuge définit un volume qui à chaque demi-tour passe par les orifices d’admission
du fluide frigorigène.
Les compresseurs à palettes n’ont pas de clapet d’aspiration. Ils sont cependant équipés de
clapet de refoulement s’ils sont de type monocellulaire.
On distingue les compresseurs mono vis (mono rotor) et les compresseurs double vis (bi rotors)
les aubes du rotor, vitesse qu’on fera chuter ensuite dans un diffuseur ou l’on obtiendra, en
contrepartie de cette chute de vitesse, une augmentation de pression.
Les compresseurs doivent être lubrifiés à des points précis tels que les paliers, les têtes de bielle,
les pieds de bielle, les cylindres et la garniture d’étanchéité.
Les têtes de bielle plongent dans l’huile et la projette à l’intérieur du carter lors des remontées.
Cette technique convient pour des petits compresseurs dont la vitesse de rotation ne dépasse
pas 800 tr/mn. Pour des vitesses supérieures, on constate la formation d’émulsion d’huile
formée par l’agitation créée par les têtes de bielle.
Les compresseurs hermétiques disposent d’un dispositif de lubrification sans barbotage des
têtes de bielle, ni pompe à huile.
L’arbre creux muni d’une rainure hélicoïdale plonge dans l’huile et c’est par la capillarité et
sous l’effet de la force centrifuge que l’huile remonte le long de l’arbre et lubrifie les organes
essentiels du compresseur (paliers, bielles…). En bout d’arbre, l’huile est finalement projetée
dans la cloche en fines gouttelettes refroidissant le moteur et retombe ensuite dans le bas de la
cloche, ce dispositif est réversible et ne dépend pas du sens de rotation.
Une pompe à huile placée en bout d’arbre assure la lubrification des points essentiels du
compresseur. Un circuit classique de lubrification sous pression comporte :
L’huile retourne ensuite dans le carter de diverses manières (fuites internes des paliers et
manetons, fuite permanente de la garniture, raclage des parois internes des cylindres, chambres
d’aspiration, retour de la soupape de décharge). La pompe à huile délivre une pression
supérieure à la pression régnant dans le carter.