Fiche Biographie Rimbaud

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A rthur Rimbaud - Cahiers de Douai

Arthur Rimbaud est un poète Français né le 20 octobre 1854 à Charleville et mort le 10 novembre 1891
à Marseille. Son père ayant quité le domicile familial alors qu’Arthur avait que 6 ans, il est élevé, avec son
frère aîné et ses deux sœurs, par sa mère.

Arthur débute sa scolarité à l’institution Rossat, élève brillant il entre au collège de Charleville en
1865 où il collèctionne des prix d’excellences. C’est ici qu’il rencontre Geogres Izambard; son prefesseur, ll
l’encourage à écrire et le fait découvrir de nombreux auteurs comme Victor Hugo en lui prêtant des livres de
sa biblothèque personnel, il se forge ainsi un idéal romantique de l’éxistence et développe un dégoût envers
les bourgeois et leur mentalié étriquée. Durant ses années, Arthur se rebelle contre l’autorité maternelle et
fugue à deux reprises en 1870.

Il écrit son premier poème en 1869 alors qu’il n’a que 15 ans Les étrennes des orphelins. Il rédige
ensuite les poèmes qui composeront Les Cahiers de Douai puis rentre en correspondance avec Théodore
de Banville. En 1871, il est invité à Paris par le poête Paul Verlaine où il et acceuilli comme prodige par les
poètes parnassions et devient “le nourrisson des Muses”. Paul Verlaine et Rimbaud vécurent une relation
tumultueuse et passionnée, fait d’érrances et de voyages, nottament en Belgique et en Angleterre, Mais en
1873 après une semaine de disputes Verlaine tire et blesse Rimbaud au poignet avec un revolver, Verlaine
est emprisonné et Rimbaud quitte Bruxelles et se réfugie à Roche, où il rédige Une saison en enfer.

A partir de 1875 Rimbaud fait ses adieux à la littérature, la publication de son oeuvre Illuminations
marque sa “mort litteraire”. Il expérimente avec différents métiers comme exportateur de café. Trafiquant
d’armes, explorateur et apprend de nombreuses langues, nottament l’arabe et le russe.

Dans sa courte période de productions poétiques Rimbaud est influencée par de nombreuxcourants
littéraires, ce qui rend son écriture difficile à assimiler a un courant particulier. Imprégné de ses lectures
scolaires et notamment des poèmes de V.H, étudiés au collège auprès de Georges Izambard, on ressens
l’influence du romantisme encore palpable dans sa poésie. En effet certaines poèmes lyriques comme
Ophélie associent les thèmes clés de ce courant, de plus l’engagement politique et social est également bien
présent dans ce recueil, EX: la dénonciation de Napoléon ||| dans certains poèmes rappele des textes
engagés de V.H (Les Châtiments 1853 par exemple). Malgré tout certains textes montent la distance que
prendra R. avec le lyrisme romantique plus tard. Ainsi dans Romans il raille l’effusion romantique.

A la seconde moité du XIXe siècle le Parnassien fait son apparence, désireux d’appartenir à ce
mouvement Rimbaud écrit en1870 à Theodore de Banville Anch’io’, messieurs du journal, je serai
parnassien, mentant sur son age. Il fugue ensuite a Paris pour rejoindre ce mouvement.

Context politique et culturel


Le second empire touche à sa fin lorsque Rimbaud recopie les Les Cahiers de Douai. La première
période est marquée par une gouvernance autoritaire: la presse est censurée et la propagande se
développe, mais aussi une politique de modernisation et d’industrialisation, la bourgoisie s’enrichit tandis que
les classes pauvres sombrent dans la misère. Le 19 juillet 1870 Napoléon ||| entre en guerre contre la
Prusse, le 2 septembre à Sédan (proche de Charleville) l’Empereur capitule et se fait prisonier.

Le XIXe siècle est marqué, dans ses cinquante premiers années par le mouvement romantique, au
milieu du XIXe siècle deux nouveaux courants voient le jour: le Parnasse et le réalisme.
Cahiers de Douai

Le recueil se constitue de deux liasses de feuillets épars sur lesquelles R. a soigneusement recopié
au propre ses poèmes. Quelques poèmes font référence à la vie de R. R. alterne les poèmes courts et
longs, multiplie les sujets et les tonalités, on ne peut donc pas lire le recueil en suivant une organisation
thématique. On remarque tout de même des ensembles, l’ensemble des poèmes du second cahiers sont
des sonnets datés d’octobre 1870. Le premier cahier reprend et modifie des poèmes déjà écrits depuis un
certain teps alors que le second ensemble ne contient que des poèmes écrits pendant sa seconde fugue.
Les vingt poèmes témoignent d’un désir de variété; R. essaie toutes sortes de variation et s’émancipe
progressivement de modèles et d’influences qui lui ont peris de trouver sa prore voie.

L’enchainement des poèmes crée parfois des effets de contrepoint ou au contraire echo; le poème A
la musique decrivant des “gros bureaux” et “leurs grosses dames” est suivi par Les Effarés évoquant au
contraire des enfants affamés, cela crée un effet de contraste permetant au poète de représenter les ecarts
sociaux de son époque.

L’ensemble des poèmes copiés par R. n’ont pas de titre, on les nomme donc soit selon le lieu de
composition soit pas le nom du poète douaisien, Paul Dmeny à qui R. a confié ses poèmes durant sa fugue

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