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COMMENT DEVENONS-NOUS DES ACTEURS

SOCIAUX ?
PARTIE 1 Séance 3
Corrigé des activités
Activité 1 – Qu’est-ce que l’École de la République ?
Indiquer si l’affirmation dans le tableau est vraie ou fausse.

Vrai Faux
Dans la cour de l’école primaire, il y a autant « d’espaces mixtes » que « d’espaces sexués ». X
Les garçons sont davantage répartis sur les côtés de la cour. X
Les filles sont plutôt situées dans les espaces de jeux dynamiques. X
Contrairement au basket, le terrain de football n’accueille aucune fille. X

Q1. Quelle est l’activité que les filles font entres-elles ? Au nom de quelle valeur ?
Les filles ont plusieurs activités, mais ce qu’elles font très souvent, c’est discuter, « papoter » entre copines. Elles
le font au nom de « l’amitié », afin de mieux se connaître et d’être ensemble. Cette activité leur permet de créer
des liens sociaux et de se socialiser par interaction entre pairs.

Q2. R
 egardez la carte du document 1 : quel est le lien entre cette activité et la répartition spatiale des filles
dans la cour ?
Les filles sont réparties dans des espaces bien précis de la cour. La majorité d’entre-elles sont installées
autour des tables. Or, ce lieu est propice à leur activité favorite : discuter ! On observe cependant que d’autres
filles jouent avec les garçons dans des espaces « mixtes » comme le terrain de basket. À l’inverse, elles sont
complètement absentes du terrain de foot. On peut donc dire qu’il y a des espaces de socialisation bien précis
dans la cour de récréation.

Q3. D’où vient le jeu « trap-trap » dont parle Joséphine ?


Ce jeu a été inventé par les enfants : c’est une course-poursuite entre les filles et les garçons. Les enfants
inventent des jeux lors des interactions qu’ils ont ensemble : cela renforce leur partage de normes et de valeurs,
et leur sentiment d’appartenir à un groupe spécifique (le groupe des filles est différent du groupe des garçons).
On est encore ici dans un exemple de socialisation par interaction.

Activité 2 – La moquerie : quand le groupe fait pression sur l’individu

Q1. Repérez dans le texte les sanctions sociales que subissent ces élèves dans la cour de récréation.

Sanctions sociales subies par les élèves


– « Les commentaires : pédé, tafiole, tu es une fille… »

Q2. Pourquoi ces moqueries peuvent-elles être qualifiées de harcèlement ?


Ces moqueries sont humiliantes et insultantes, et surtout elles sont répétitives.

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Q3. Quelles solutions proposent les élèves pour lutter contre le harcèlement à l’école ?
Les enfants proposent à leurs camarades de DÉNONCER auprès des adultes (professeur principal, CPE,
assistant d’éducation ou chef d’établissement) les scènes de harcèlement dont ils peuvent être les observateurs,
de ne pas rester passifs : « dénoncer, ce n’est pas balancer ». Ils proposent aussi à leurs camarades de faire les
premiers pas, d’aller voir les enfants isolés ou semblent être en souffrance afin de ne pas les laisser seuls.

Cned / Seconde / Sciences économiques et sociales 2 /2

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