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NT01 ISCAE Management Stratégique V2021-1 (1)
NT01 ISCAE Management Stratégique V2021-1 (1)
Management strate´gique
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distribué ou utilisé à d'autres fins sans autorisation expresse de M.F. Drissi.
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La présente note est inspirée, du moins pour la première partie, d’un papier de Pascal
CHARPENTIER, INTEC
2
Nous recommandons particulièrement, pour ceux que cela peut intéresser, la lecture de Time
1. Introduction
En formulant, explicitement ou implicitement, un ensemble de valeurs et de choix
fondamentaux, la politique générale de l’organisation définit la vocation
(pourquoi sommes-nous faits ?) et les missions telles que les conçoit son leader ou
l'équipe dirigeante. A ces "projets d'organisation" sont associés des objectifs généraux
économiques et sociaux : être leader sur son marché, atteindre une croissance et une
rentabilité optimales, maintenir l'emploi, développer les compétences du personnel...
L'énoncé de la finalité de l'organisation définit ainsi le cadre dans lequel va s'inscrire la
démarche stratégique.
Prévisions Chiffre
d’Affaires
Temps
Année N Année N+5
3
Initiales des noms des 4 professeurs de la Harvard Business School : Learned, Christensen,
Andrews et Guth qui ont proposé ce modèle.
2. Diagnostic stratégique
Le diagnostic stratégique, première phase de l’élaboration de la stratégie est à la
fois déterminante et délicate. Le diagnostic conditionne en effet la pertinence des
choix qui seront opérés par la suite et pose des problèmes méthodologiques
importants.
D’une part, l’accès à l’information n’est pas toujours facile et, dans un
contexte d’incertitude, l’analyste est amené inévitablement à faire des hypothèses sur
l’évolution de variables qui vont engager le futur de l'organisation. D'autre part, on est
obligé d'admettre l'existence de biais cognitifs que le diagnostic soit effectué par une
équipe interne ou par des consultants externes. L'analyste, quel qu'il soit, raisonne
Analyse des ressources Financières, Technologiques, Humaines et/ou par fonction : Management,
Recherche et développement, Finance, Marketing, Production-Approvisionnement
2.1.2. Culture
Une fois les objectifs généraux énoncés, se pose la question de leur compatibilité avec
la culture de l’organisation. Cela renvoie à une interrogation plus générale sur la
comptabilité entre les objectifs affichés dans le cadre de la politique générale et leur
acceptation par l'organisation.
On pourrait citer de nombreux exemples d'organisations où les orientations de
politique générale présentées par leur direction se sont heurtées à des résistances
culturelles fortes et ont été de ce fait invalidées. Il est donc nécessaire de comprendre
le système de croyances, valeurs, mythes, normes de comportement véhiculé
explicitement ou non par l'organisation, afin d'évaluer le rôle de sa culture. Le poids de
celle-ci n'est pas partout le même ; il va dépendre de l'âge de l’organisation
(références à son histoire, son origine, des ruptures profondes comme par exemple un
L'objectif ici n'est pas de porter un jugement de valeur sur la nature du management
observé. Il s'agit, d'une part, de tester sa cohérence avec les caractéristiques de
l'environnement (un management bureautique hypothèque les possibilités de
changement dans un environnement turbulent, mais peut être efficace dans un
contexte de stabilité) ; d'autre part, d'envisager les voies d'amélioration souhaitables
pour atteindre cette cohérence.
2.1.1. Segmenter
L'opération de segmentation stratégique procède d'une double logique, de
découpage d'abord, de regroupement ensuite. Partant de l'organisation dans sa
globalité, le découpage identifie les segments stratégiques sur la base de critères tels
que :
Le type de clientèle concernée : critère proche de celui du marketing, mais à un
niveau beaucoup plus agrégé ;
La fonction d’usage : les produits répondent-ils ou non au même besoin et
aux mêmes critères d'achat ?
Les circuits de distribution ;
La concurrence : si deux activités n'ont pas de concurrents identiques, elles ne
relèveront probablement pas du même segment ;
La technologie : la segmentation entre deux activités est légitime si les
technologies en œuvre sont différentes ; la nature de la fabrication (à l'unité,
en série, en continu...) est également un critère de segmentation ;
La structure des coûts : si les coûts spécifiques pour deux activités sont
prépondérants par rapport aux coûts partagés, on peut considérer que ces deux
activités n'appartiendront pas au même segment stratégique.
L’opération de découpage en segments stratégiques est moins évidente qu'il n'y
paraît à première vue. Deux activités peuvent être homogènes au regard de certains
critères et hétérogènes par ailleurs.
Contexte
• Aéroports, centres de vie global Sociolo- • Intégration Formation-Industrie
Loisirs
• Vision tourisme 2020 gique • Existence de structures de formation
• Compétences aéronautiques
• Mobilité accrue de la
population insuffisantes
• Recherche accrue de loisirs Infra- Ecologi- • Coût de la main d’œuvre concurrentiel
structures que
• Schéma directeur aéroportuaire
• Navigation aérienne • Emission CO²
• Hub de Casa • Certification environnementale
• Nouvelles technologies/R & D embryonnaires • Nuisances sonores
• Aviation, secteur de pointe technologique • Gestion des déchets industriels
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In Christophe FAVOREU ; Réflexions sur les fondements de la stratégie et du management
stratégique en milieu public.
Des observations effectuées dans d’autres secteurs d’activités ont confirmé l’existence de
cet effet d’apprentissage, avec des taux variables, d’autant plus élevés que la production
de travailleurs manuels est importante. L’amélioration dans le temps des procédés
de fabrication, la standardisation des produits, les économies d’échelle se cumulent
généralement avec l’effet d’apprentissage : on construit alors des « courbes d’expérience
» exprimant le fait que les coûts unitaires baissent en fonction de la production accumulée.
Les limites de l'utilisation des courbes d'expérience sont toutefois importantes : une
évolution technologique peut déplacer la courbe dans le temps ou avantager une firme,
indépendamment du niveau de sa production cumulée. Il est par ailleurs important de
pouvoir isoler l’impact de l’effet d’apprentissage par rapport aux autres sources de baisse
des coûts, citées plus haut : plus il est faible, plus il devient inopérant de fonder sa
stratégie sur une baisse des coûts par accumulation de production.
STARS DILEMMES
Produits en expansion Produits en lancement
Forte part d’un marché en Faible part d’un marché en
forte croissance croissance forte
Besoins en liquidités
Forte rentabilité Faible rentabilité
Besoin de trésorerie élevés Besoin de trésorerie élevé
Sit concurrent. favorable Sit concurrent. défavorable
10%
VACHES A LAIT POIDS MORT
Produits en phase de maturité Produits en déclin
Forte part d’un marché en Faible part d’un marché en
croissance faible croissance faible
Rentabilité au point mort Rentabilité au poids mort
Besoin de trésorerie faible Besoin de trésorerie faible
Sit concurrent. favorable Sit concurrent. défavorable
Part de
0.1 marché relative
10 8 4 2 1 0.5
Les prescriptions stratégiques issues de la matrice BCG sont dès lors évidentes :
Le portefeuille d'activités doit être équilibré. L'idéal étant que les cercles
figurant les DAS soient répartis harmonieusement sur les différents quadrants de
la matrice. Il faut des vaches à lait pour financer les dilemmes et des vedettes
pour prendre le relais des vaches à lait lorsque celles-ci tendront à devenir des
poids morts ;
Chaque activité peut faire l'objet de prescriptions stratégiques : les poids morts
devront être abandonnés ou maintenus, mais sans investissements, les vaches
à lait devront être conservées et rentabilisées au maximum en évitant le piège
du surinvestissement. Pour les dilemmes, une réflexion complémentaire sera
nécessaire ; l'analyse approfondie du système concurrentiel devra orienter soit
vers un engagement plus fort, soit vers un retrait pur et simple. L'existence de
"vaches à lait", générant des cash-flows positifs susceptibles de financer les
dilemmes peut être, à cet égard, un argument déterminant. II est clair en
revanche que la position dominante devra être maintenue pour les activités
vedettes.
Génération de liquidités
+
Taux de croissance du Marché
+ +
Désastre
Stars Dilemmes
Besoins de liquidités
Innovateur
Médiocrité
Suiveur
Vaches
Poids morts
à lait
+
Part de Marché relative
DAS2
Toute la difficulté réside bien sûr dans la manière de construire une telle synthèse et
de l’interpréter. La priorité peut être accordée par l’analyste aux déterminants
externes, qui constitueront alors le pivot de l'analyse stratégique.
Il peut aussi centrer sa réflexion sur l'analyse de la structure concurrentielle du secteur
et sa dynamique industrielle. Il peut également se focaliser sur l'identification des
Problématique
Diagnostic position
2 Analyse de l’environnement
3.1. Préalables
Après avoir établi la synthèse du diagnostic, il y a tout un travail préalable qu’il est
nécessaire d’opérer avant de définir la stratégie d’ensemble à adopter au niveau
de l’organisation et les stratégies pour chaque domaine d’activité stratégiques (DAS)
et leur déclinaison en plans d’action.
En effet, les éléments issus de la synthèse du diagnostic ne requièrent pas le même
niveau d’importance pour l’organisation bien que cette notion d’importance
soit relative d’une organisation à une autre. Il convient par conséquent
d’hiérarchiser les éléments de la synthèse selon les priorités de l’organisation pour se
focaliser sur ce qui est essentiel.
Toutefois, sans qu’il ne soit nécessaire de rappeler à ce niveau la définition de la
stratégie, l’objectif de cette dernière est de permettre à l’organisation de résoudre ses
Une fois hiérarchisé les éléments clés du diagnostic, il convient de les projeter dans le
futur.
A ce stade d’analyse, nous avons pu détecter nos forces et faiblesses ainsi que
nos menaces et opportunités tout en les hiérarchisant selon nos priorités. Ces
éléments de forces et faiblesses ont été projeté dans le futur pour anticiper
l’évolution et les incertitudes de l’environnement dans lequel nous évoluons.
Une bonne partie du travail de notre démarche stratégique est déjà fait. Il nous reste à
élaborer une stratégie qui permet de répondre à nos questions actuelles et d’envisager
des solutions aux problèmes futurs de notre organisation.
Leader
Le leader est souvent un pôle de référence que les firmes rivales s'efforcent d'attaquer,
d'imiter ou d'éviter.
L'objectif du leader est de rester toujours à la même place sur le marché. Le leader
prend généralement l'initiative des modifications de prix, des lancements de nouveaux
produits, possède le système de distribution le plus vaste et/ou le budget
promotionnel le plus élevé. A titre d’exemple : Michelin (pneumatiques), l'Oréal
(cosmétiques), etc...
La société jouissant d'une position de leader bénéficie toujours d'un accroissement
global du marché. Elle peut y parvenir soit en cherchant de nouveaux utilisateurs, soit
en promouvant de nouvelles utilisations du produit, soit en convaincant le marché de
consommer davantage de produit à chaque utilisation.
Challenger
Le challenger adopte généralement une stratégie agressive pour faire face aux
concurrents. Pour ce, il se fixe tout d’abord un objectif et défini les moyens par
lesquels il attaque. L’attaque peut être :
Frontale : Elle consiste à s’opposer directement au concurrent en utilisant
les mêmes armes que lui, sans chercher à l’attaquer particulièrement sur ses
points faibles,
Suiveur
Le suiveur est le concurrent qui, disposant d'une part de marché réduite, aligne ses
décisions sur celles prises par la concurrence.
De ce fait, plutôt que de s'attaquer au leader, ces organisations poursuivent un objectif
de « coexistence pacifique » et de partage conscient du marché, en alignant leur
attitude sur celle du leader reconnu du marché.
Ce type de comportement s'observe principalement dans les marchés d'oligopole où
les possibilités de différenciation sont faibles et les élasticités croisées au prix très
élevées, de telle sorte qu'aucun concurrent n'a intérêt à entamer une lutte
concurrentielle risquant d'être défavorable pour l'ensemble des firmes en présence.
Une politique "d'imitation innovatrice" peut être tout aussi rentable qu'une politique
d'innovation. Une organisation qui choisit ce positionnement doit fidéliser sa clientèle,
tout en se souciant de son renouvellement. Elle doit connaître toutes les raisons qu'a
sa clientèle de lui accorder sa confiance (emplacement, service, relations humaines,...)
afin d'adapter sa stratégie.
Spécialiste
Ce sont des organisations qui s'efforcent de découvrir un créneau sur lequel elles se
spécialisent.
L’organisation se positionne sur un seul segment (ou créneau) de marché avec un
produit ou service spécialisé.
Pour être rentable, un créneau doit avoir un certain nombre de caractéristiques :
Une taille suffisante en termes de volume ;
Une croissance significative ;
Etre ignoré ou délaissé par la concurrence ;
Correspondre aux compétences distinctives de l'organisation ;
Etre défendable en cas d'attaque.
Regroupement complet
Les fusions : deux sociétés se dissolvent et constituent une société unique ; les
détenteurs du capital des deux premières en deviennent actionnaires ;
L'absorption : une société augmente son capital par apport en nature d'une
autre société qui disparaît et dont les actionnaires reçoivent des titres de la
société absorbante. Dans le cas particulier d'une absorption de filiale,
l’organisation peut désintéresser les actionnaires de celle-ci en numéraire ;
La fusion scission : une société est scindée au profit de deux ou plusieurs autres
firmes existantes qui augmentent ainsi leur capital. Le groupe PERRIER a été
dans cette situation, lors du rachat par le tandem NESTLE/BSN qui s'est partagé
les actifs. Les modalités financières de croissance externe sont l'Offre Publique
d'Achat (OPA), l'Offre Publique d'Echange (OPE), le ramassage boursier
(rechercher une minorité de contrôle par achat progressif des titres d'une
société dont le capital est très dispersé) ; la négociation directe entre les
sociétés concernées est une modalité fréquente lorsqu’il s'agit de petites
organisations non cotées.
Regroupement partiel
Dans le regroupement partiel, il s’agit des cas d’apport partiel d’actif où la création de
filiale commune.
3.2.2.5. Internationalisation
L'internationalisation constitue une voie de développement particulière :
Elle peut correspondre à un mouvement de spécialisation par expansion
géographique dans le cadre de la globalisation d'un marché ou de marchés
dotés de caractéristiques similaires ;
Elle peut constituer une diversification géographique dans le cas de marchés
très différents nécessitant, par exemple, la maîtrise de nouveaux Facteurs Clés
de Succès.
Les deux manœuvres privilégiées de l'internationalisation sont les acquisitions et les
alliances.
Les acquisitions représentent un moyen rapide d'internationalisation des
activités via les achats de parts de marché, de technologies, de réseaux de
distribution ou de marques.
Les alliances présentent une voie de développement de relations privilégiées
avec quelques partenaires et permettent d'accéder à des compétences ou à un
réseau commercial sans supporter le coût et la durée d'un développement
interne.
Les stratégies d’internationalisation ne sont évidemment pas exclusives à d'autres
dimensions stratégiques elles peuvent se combiner à d’autres types de stratégies.
Deux modalités principales d'internationalisation émergent :
Développer son activité à l’étranger tout en conservant les opérations productives sur
le marché domestique : La commercialisation des produits se fait alors à une échelle
plus vaste sans investissements directs. On est en présence ici de stratégies
d'exportation ;
Développer son activité en effectuant une partie des opérations de production à
l'étranger C'est l'ensemble des délocalisations : implantation d'unités de fabrication,
créations de filiales, rachat d'organisations étrangères...
Afin de rendre compte de la diversité des situations possibles, le graphique ci-dessous
donne quelques modalités d'internationalisation en fonction du degré de dispersion
géographique et de coordination des activités :
Le levier financier
Si une firme emprunte des fonds à un taux d’intérêt donné et les investit à un taux
de rentabilité supérieur au coût du loyer de l’argent, elle réalise un profit sur des fonds
qui ne lui appartiennent pas. Elle ajoute à sa croissance intrinsèque, une croissance
extrinsèque et améliore ainsi sa croissance soutenable
Le levier financier est donc la capacité de l’organisation à faire des profits sur des
fonds qui ne lui appartiennent pas en générant une rentabilité supérieure au coût du
loyer de l’argent investi. Partant, disposant d’une capacité financière améliorée,
elle peut la mettre au service de sa stratégie.
Le levier Marketing
Le levier marketing est privilégié surtout par les PME et des firmes opérant dans des
secteurs à faible intensité capitalistique.
La stratégie offensive
C’est l’ensemble de décisions orientées vers l’attaque. L’organisation ne va pas attendre
les actions des concurrents pour réagir mais elle prend l’initiative pour mener
des actions concurrentielles. C’est généralement une stratégie d’innovation.
La stratégie défensive
La stratégie défensive consiste à s'adapter aux circonstances ou à imiter les
comportements d'une organisation dominante sur un marché. Cette stratégie a
essentiellement pour but de permettre à l'organisation de rester concurrentielle.
La stratégie proactive
C’est une situation intermédiaire permettant à l’organisation de rester à la fois en
veille concurrentielle et agir lorsqu’elle constate un changement provoqué par
l’un des concurrents.
La stratégie d’ensemble va, pour l’essentiel, permettre de déterminer, en fonction de
l’évolution du marché, la stratégie générique au niveau des DAS à adapter.
Par exemple, en période de croissance élevée et si l’organisation adopte une attitude
défensive, elle peut choisir une stratégie de spécialisation ou de concentration…
Les stratégies d’ensemble doivent donc être déclinées sur les différents domaines
d’activités d’où les stratégies par DAS.
Cible
stratégique
Focalisation Focalisation
Un seul fondée fondée
segment sur des sur la
coûts réduits différenciation
Coûts moins élevés Différenciation
Avantages concurrentiel
De cette analyse, le croisement des solutions nous donnent trois cas de figure
d’observation :
X = 0, quand il n’y a pas de liens entre les deux propositions
X = +1, quand le lien existe entre PPm et PTn et que PPm englobe
PTn X = -1, quand PPm est incluse dans PTn.
A l’issu de cette analyse, il apparaît que la démarche stratégique abouti à une
synthèse de solution qui répondent à la fois aux aspirations des dirigeants
d’organisation et qui couvrent un champ élargi de la problématique posée.
Si une telle analyse parait évidente, il est tout aussi important de faire une analyse de
causalité des éléments issus de la synthèse du diagnostic.
La question qui se pose donc à ce niveau serait de savoir, si l’un des éléments se
confirme, quelle serait l’effet sur les autres ?
Si Fn se confirme quelle serait l’incidence sur le reste : –1 et 1
Analyse des forces et des faiblesses = Compétences distinctives
Analyse les opportunités et les menaces = Facteurs clés de succès
3.6. Définition des axes stratégiques
Tout ce qui précède dans le raisonnement stratégique notamment : l’analyse
comparative des solutions, l’analyse de causalité débouchent à l’identification
de différents axes stratégiques.
Ces axes stratégiques nous permettent de définir les grandes lignes et les éléments
prioritaires issus de la démarche stratégique et également faire des propositions de
solutions envisageables pour résoudre la problématique organisationnelle posée au
préalable.
Il convient donc pour chaque axe défini d’apporter des éléments de
recommandations sur l’avenir partiel ou global de l’organisation. En d’autres termes
des recommandations qui répondent à la fois aux besoins actuels et futurs de
l’organisation.
non
non
Mécanismes déclencheurs
Le fait générateur de ce procès de transformation stratégique peut -être une crise liée
à l'environnement qui doit être considérée comme une opportunité
Fluctuation organisationnelle
Caractérisée par une forte activité politique, plusieurs interprétations par rapport à la
cause du fait déclencheur sont en concurrence
Récolte d'informations
Les auteurs des différentes interprétations cherchent des informations pour les
justifier, risque de rejet d'information pertinente d'où l’organisation d’ateliers
stratégiques ou débat des options envisageables
Expérimentation
Les différentes interprétations doivent être testées, il est indispensable d'impliquer des
individus clefs afin d'avoir leur caution (légitimation) pour le changement
5
Présentation normalisée