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Attention
Ce document est un travail d’étudiant,
il n’a pas été relu et vérifié par Marketing-etudiant.fr.
Avant d’aborder mon rapport, nous voudrions préciser qu’il représente une synthèse de mon
expérience vécue au sein de la banque populaire, combinant entre les aspects théoriques et
opérationnels de l’activité de cette banque.
Aujourd'hui, conquérir et fidéliser les clients sont des enjeux primordiaux pour les entreprises. Elles
doivent être en mesure d'établir et d'entretenir une relation personnalisée avec chaque client mais
aussi de proposer des produits et des services sur mesure pour des milliers, voire des millions de
clients. L'entreprise doit ainsi s'organiser autour d'une stratégie plus orientée client que produit pour
se différencier face à la banalisation de l'offre.
En s'appuyant sur les technologies telles que le datamining, la multiplication des canaux de
communication et l'e-commerce, les applications CRM vont permettre aux entreprises sur le long
terme de mieux comprendre et mieux contacter chaque client, pour mieux vendre, servir et fidéliser.
De part un environnement concurrentiel de plus en plus tourné vers les services, le secteur bancaire
a été précurseur dans la mise en place de solutions analytiques de type CRM. En effet, pour gagner
des parts de marché et se différencier, les établissements bancaires se doivent d'innover par la
gestion de leur relation client.
Le CRM ne serait-il pas une mode technologique sans intérêt ? La question est loin d'être vide de
sens lorsque l'on sait que de nombreuses entreprises déclarent avoir investi des sommes colossales
dans de tels processus sans pour autant percevoir des bénéfices significatifs.
Nous nous donnons comme objectif central, dans le cadre de ce travail de recherche, de répondre à
la problématique suivante:
Est ce que la stratégie CRM appliqué par la BPTT (service Comex) est efficace?
Une telle problématique soulève un certain nombre d’interrogations qui constituent autant de
préoccupations dans le cadre de ce travail. En effet, deux parties structurent la grille des questions
posées et susceptibles de répondre à notre problématique centrale:
La première partie concerne l’aspect général de la gestion de la relation client et qui fera l’objet de
trois chapitres complémentaires entre eux :
- Dans un premier lieu nous allons aborder le marketing relationnel ; avec quelque définitions,
les principaux formes et missions… ; deuxièmement nous allons essayer de présenter une
image simplifié de la stratégie de la gestion de la relation client permettant la compréhension
de cette dernière et pour terminer cette première partie nous allons finir par l’utilisation de la
stratégie de la gestion de la relation client au sein du secteur bancaire.
La seconde partie sera consacrée à l’analyse et l’étude sur la gestion de la relation client au sein de
la BPTT (service comex) et qui sera répartie en deux chapitres :
- Le premier chapitre qui a pour objet la description du servise comex ; son organisation et
fonctionnement, les pratiques de ce service ainsi que les différents produits offerts par ce
service et leurs communication et tarification, alors que le deuxième chapitre va porter sur
les résultats de l’étude de cas relative à un diagnostic interne sur la gestion de la relation
client au niveau du service Comex.
ère
1 Partie :
Aspect général du CRM
Introduction :
e choix du CRM bancaire comme thématique basé sur l’idée qu’il ne suffit pas d’agir sur les
conditions physiques du travail afin d’améliorer la rentabilité et l’efficacité de travail d’une banque;
mais qu’il y a un autre champs d’intervention qui s’avère être plus important qui englobe parmi
d’autres : les relations avec l’environnement (actionnaires, clients, partenaires,…), la gestion de ces
relations qui est l’un des facteurs clés de succès d’une organisation et comment faire les mettre en
œuvre, l’ambiance de travail et la perception de chaque membre de l’organisation des objectifs
communs, ces derniers éléments qui constituent la dimension informelle du cadre de travail d’une
organisation, ont aussi leur part d’importance et peuvent à leur tour s’avérer primordiales dans la
réalisation des dis objectifs.
ette première partie de ce travail vient appuyer cette dimension bidimensionnelle d’amélioration
de la rentabilité et ce en mettant en relief trois axes cristallisés, tous, autour de cet aspect de la
deuxième dimension celle qui se veut informelle, comme facteur incontournable de performance :
Le marketing relationnel
La compréhension du CRM et la description de ce dernier.
La mise en œuvre d'un CRM bancaire
ous y proposons des concepts, des notions, des techniques, des référents et des analyses ayant des
finalités communes : exposer, confronter, appuyer et synthétiser des résultats des études, des
recherches, des théories en marketing et surtout le marketing relationnel, qui ont fait l’actuel de
cette discipline et forgent de la même occasion son devenir.
our ce faire, cela nécessite au préalable d’élucider la perspective du Marketing relationnel (MR)
fournie dans ce cadre une base théorique adéquate pour l’étude de la création, du développement et
du maintien de relations clients fortes et durables.
I- Définitions :
« e marketing relationnel est une déclinaison du marketing qui repose sur les interactions et la
nature de ces interactions à moyen-long terme entre le vendeur, d’une part, et l’acheteur et/ou le
consommateur d’autre part. Il vise dès lors à privilégier la qualité du contact établi avec l’acheteur
et/ou le consommateur. » (Source : L’Encyclopédie du marketing - Jean-Marc Lehu - Ed.
d'Organisation, 2004).
« e marketing relationnel consiste à établir des relations durables avec des clients ou des groupes
de clients, sélectionnés en fonction de leur contribution potentielle au succès de l’entreprise. »
(Source : Les facteurs de réussite du marketing relationnel - Bjorn Ivens, Ulrike Mayrhofer -
Décisions Marketing, n° 31, 2003 ; cité par Philip Kotler dans Marketing management (12e édition,
Pearson Education France, 2006).
e marketing relationnel c’est une technique marketing qui vise à établir une relation continue et
enrichie avec le consommateur en dehors même des moments de consommation ou d’achat
(marketing transactionnel). Cette relation se construit par l’établissement d’un dialogue entre la
marque et le consommateur s’effectuant sur différents canaux (courrier, téléphone, Internet,..).
e marketing relationnel est issu d’une stratégie qualitative, il tend vers une relation de plus en plus
personnalisée/individualisée avec le consommateur.
II- Historique :
près des décennies marquées par la suprématie du marketing transactionnel orienté uniquement
sur la transaction et non pas sur la continuité de la relation commerciale, on voit au milieu des
années 1970, l’apparition du concept de marketing relationnel.
’est en effet en 1975 que R.P. Bagozzi énonce pour la première fois le concept de marketing
comme un processus renouvelé d’échanges entre un acheteur et un vendeur. Il pose ainsi
implicitement la problématique de l’évolution de cette relation dans le temps.
ar la suite, c’est essentiellement dans le domaine du marketing des services que des contributions
significatives seront apportées au marketing relationnel. C’est l’école scandinave du marketing qui
sera la première à établir des comparaisons précises entre marketing transactionnel (marketing
« classique ») et marketing relationnel. Ces comparaisons peuvent s’illustrer comme suit :
Perspective temporelle Court terme (approche « one shot ») Long terme (approche continue)
Composante stratégique
Dimension objective (approche Dimension relationnelle (solutions
principale de
produit) proposées)
l’entreprise
e marketing relationnel peut prendre plusieurs aspects différents, dans cette section nous allons
essayer de présenter quelques formes du marketing relationnel.
écortiquer, trier, classer les comportements de consommation, puis les "transformer" en actions
marketing. C'est le rôle des entrepôts de données (data warehouse) et des techniques d'analyse
(datamining).
- Les bases de données objet: qui ouvrent des perspectives intéressantes, notamment par leur
capacité à traiter des données multimédia.
partir de ce type de base, il est possible de construire de nouveaux types (ou classes) qui
participent eux-mêmes à la construction d’autres types et ainsi de suite. La construction se fait par
héritage simple, multiple ou par composition.
- Les bases de données relationnelles: qui sont basées sur la théorie de l’algèbre relationnel. Dans
cette théorie, une relation est représentée par des lignes d’une table. Elles peuvent être décrites, pour
simplifier, comme un ensemble de tableaux. Ainsi une base de données clients comprendra le
tableau des coordonnées des clients, le tableau de l’historique des contacts, le tableau des produits
achetés. La base de données relationnelle est un outil parfaitement évolutif qui correspond bien aux
attentes des services marketing, comme par exemple ORACLE, INFORMIX, SYBASE, DBM…
ans le domaine de la fidélisation, ces mêmes BD, au travers des segmentations comportementales,
économiques, sociodémographiques, vont permettre d’optimiser les opérations de ventes croisées et
de multi souscription.
es bases de données sont actualisées et enrichies en permanence et tous les services de l’entreprise
peuvent les exploiter pour leurs propres besoins. Ainsi le marketing relationnel peut déclencher les
actions les plus ciblées possibles.
e responsable marketing doit identifier les meilleurs clients, reconnaître leur valeur et les garder.
Si l’entreprise projette d’améliorer la qualité et accroître sa clientèle, afin d’augmenter sa part de
marché, elle doit connaître la valeur de cette dernière, tout en développant des rapports suivis et
personnalisés avec elle. Tout ceci aura pour conséquence la fidélisation à la marque, par la mise en
œuvre des programmes innovateurs de fidélisation des campagnes de marketing, des campagnes
personnalisées de publipostage direct, des campagnes de marketing électronique et interactif, ainsi
que des événements à l’intention des consommateurs.
aintenant le mot ''réseau''. Dans ce cas, il s’agit d'un réseau commercial ayant pour mission
d'assumer la distribution d'un produit de bouches à oreilles.
e marketing par réseau s'agit d'un moyen simple et efficace de diffuser des produits et services de
qualité, au meilleur coût en supprimant tous les frais de communication (publicité) puisque la
publicité s'effectue par le biais de la bouche à oreilles.
e concept du marketing de réseau à vu le jour dans les années cinquante aux États-Unis. Il existe
maintenant des centaines d'entreprises (la plupart aux USA) utilisent cette technique de mise en
marché au travers de Réseaux de Marketing.
ans sa dimension proactive, le contact de l’entreprise avec la cible a pour objet de suggérer les
améliorations du produit utilisé et de recueillir les idées des produits nouveaux. L’entreprise doit
aider le client à repérer, à structurer ou à reconnaître ses besoins.
ans le cadre d’un marketing relationnel adaptatif, l’entreprise prend l’initiative d’aller ou de
téléphoner pour s’assurer que le produit comble parfaitement les attentes (tangibles et symboliques)
du client.
Source : Ivens, Björn et Mayrhofer, Ulrike (2003), « Les facteurs de réussite du marketing
relationnel », Décisions Marketing, n° 31, p. 43
- Orientation à long terme : dès les premières interactions et tout au long de la relation,
l’entreprise doit exprimer envers le client sa motivation de maintenir l’échange. Une telle
orientation permet d’établir une solide base de confiance et démontre l’engagement sincère de la
part de l’entreprise.
- Réciprocité : dans une relation à long terme, il n’est pas nécessaire que les partenaires
maximisent leurs bénéfices dans chaque transaction, l’essentiel étant que le total du bilan relationnel
soit équilibré. L’entreprise doit montrer à sa clientèle qu’elle vise à optimiser le profit mutuel selon
une relation gagnant/gagnant.
- Fiabilité : lors de chaque échange, le contrat (formel ou informel) établi entre les deux parties
définit les rôles du vendeur et du client. Dans une relation à long terme, les tâches exercées par le
vendeur ne sont pas toujours définies de manière explicite. Une entreprise soucieuse de démontrer
son orientation relationnelle tentera de comprendre les attentes de sa clientèle par rapport aux tâches
à accomplir. Elle s’efforcera de remplir ces rôles de façon constante pour démontrer sa fiabilité.
- Solidarité : dans des situations difficiles, une forte orientation relationnelle peut inciter le
fournisseur à proposer de l’aide au client (dans la mesure de ses possibilités mais sans contrepartie
concrète immédiate). Cette aide peut être plus ou moins matérielle.
- Résolution de conflits : en cas de conflit, les litiges devant les tribunaux s’avèrent
particulièrement nuisibles à une relation d’affaires. Dans une perspective relationnelle, les parties
impliquées cherchent à trouver un compromis en s’appuyant sur des pratiques souples, privilégiant
la conciliation des intérêts de chaque partie, afin de permettre la continuation de la relation
concernée.
- Usage modéré du pouvoir : dans les relations avec ses clients, l’entreprise peut se trouver
dans des positions de pouvoir très variées. Elle pourrait de ce fait utiliser des moyens de pression
pour atteindre ses objectifs. Or, ces moyens peuvent rendre le climat d’échange difficile. Pour
maintenir la confiance du client, une entreprise détenant une position de force renoncera à l’usage
des moyens de pression pour imposer ses intérêts.
CRM = GRC
Customer Relationship Management = Gestion de la Relation Client
http://www.awt.be/images/fic/m00,001-client.gif
’objectif de ce chapitre est de mieux comprendre le CRM, de connaître ses composants et ses
enjeux, ainsi que les secteurs d'application d'un tel système.
our comprendre le CRM il y'a lieu de définir sa stratégie, ses fonctions et les nouvelles
technologies utilisées.
Section I : Comprendre le CRM
a stratégie CRM doit permettre à tous les interlocuteurs de l'entreprise de prendre la dimension du
client dans la globalité de sa relation avec l'entreprise et pas seulement dans sa relation individuelle
avec chaque métier ou service interne.
a connaissance du client est ainsi impactée. Chaque département de l'entreprise ne détient plus sa
connaissance du client mais toute l'entreprise dispose à tout moment d'une vision à 360° du client
contenant l'ensemble des interactions du client avec l'entreprise quelque soit le moment et
l'interlocuteur.
fin de fournir cette vision, les solutions CRM offrent à tous les interlocuteurs de l'entreprise en
contact avec le client les informations adéquates.
insi dans ce cadre et par le billet de cette section nous allons essayer de bien présenter une image
de la stratégie CRM dans son aspect général afin de faciliter la tâche de l’interlocuteur.
I- Historique :
e CRM s’inscrit dans une nouvelle phase d’informatisation des entreprises qui concerne
l’automatisation des forces de vente, du marketing et du service après-vente et dont l’évolution s’est
fait en quatre grandes étapes:
- Les tableurs de 1980 à 1984 : La première intrusion de l’informatique dans les métiers
commerciaux commence dans les années 80-84 avec la diffusion des tableurs. À cette
époque, il a apporté puissance et autonomie dans la gestion des listes et dans l’exécution de
calculs simples : suivi des inventaires, calcul des primes sur chiffres d’affaires, mises à jour
de prix...
insi, le CRM peut être perçu dans une vision historique comme une extension des outils de
gestion de contacts. Il fournit une information cohérente à l’ensemble des points de contacts
avec le client, tant au niveau du front office qu’au niveau du back office.
II- Définitions :
- Définition 1 : La gestion de la relation client consiste à savoir cibler, à attirer et à conserver les
bons clients et représente un facteur déterminant du succès de l’entreprise. Construire et développer
des relations avec ses clients est un défi, particulièrement lorsque l’entreprise possède des milliers
(voir des millions) de clients qui communiquent avec celle-ci de multiples manières. Pour arriver à
un résultat satisfaisant, les systèmes de gestion des relations clients (customer relationship
management -CRM en anglais) doivent permettre aux responsables d’entreprise de mieux
comprendre leurs clients pour adapter et personnaliser leurs produits ou leurs services.
Définition générale: La gestion de la relation client se définit comme une démarche qui vise à
identifier, attirer et fidéliser les meilleurs clients afin d’augmenter la valeur du capital client de
l’entreprise.
Remarque :
- « Meilleurs clients » : L’entreprise doit concentrer ses efforts sur les clients et prospects les plus
rentables, et/ou présentant le plus grand potentiel de développement.
- « Identifier » : Capacité à reconnaître meilleurs clients et cibler les meilleurs prospects.
- « Attirer » : 'Capacité de toucher et séduire les clients ciblés.
- « Fidéliser » : Action visant à faire intensifier l’utilisation par le client des produits et services, et à
faire perdurer la relation.
- « Augmenter la valeur du capital client » : La valeur du capital client se définit en fonction de la
rentabilité actuelle et potentielle de ce portefeuille. La rentabilité d’un portefeuille client repose sur
deux logiques : l’augmentation des revenus et la baisse des coûts clients (acquisition, transaction,
fidélisation…).
ujourd’hui encore, le CRM est une discipline en pleine évolution. Il en ressort que plusieurs
approches de ce concept s’entourent dans la littérature, selon que les approches soient plus ou moins
téchnologiques.
1) Le CRM en tant que processus technologique :
e CRM est ici décrit comme étant « l’automatisation de processus d’entreprise horizontalement
intégré, à travers plusieurs points de contacts possibles avec le client (marketing, ventes, après-
vente et assistance technique), en ayant recours à des canaux de communication multiples et
interconnectés ».
e CRM s’inscrit ici dans le cadre du développement des NTIC (nouvelles technologies de
l’information et de la communication). Celles-ci soutiennent le personnel de contact de l’entreprise
quand celui-ci entre en relation avec les clients via Internet, le téléphone ou en face à face. Le
personnel de contact pourra, par exemple, reconnaître le client lors de tout contact. Il pourra ainsi
donner des informations au client sur l’état de sa commande, la facturation, la livraison, le statut de
la réparation effectuée par le service après-vente.
e CRM apparaît ici comme un processus, une série d’activités, dont la réalisation n’implique pas
forcément le recours aux NTIC. On insiste ici sur la nécessité pour l’entreprise d’accorder une
attention accrue au client. L’entreprise souhaite dès lors mieux connaître ses clients et approfondir
sa relation avec eux, dépassant ainsi l’objectif de simplement concrétiser une vente.
ans cette optique, l’intérêt du client et de l’entreprise l’un envers l’autre doit se prolonger dans le
temps et dépasser le moment de l’achat/vente. D’un côté, l’entreprise veut être perçue comme une
entité cohérente au delà des produits de services qu’elle propose. A l’inverse, l’entreprise veut voir
en son client une personne clairement identifiée plutôt qu’anonyme.
nspiré du processus relationnel CRM qui place le Client (Customer) au centre de l'entreprise, le
XRM (Extended Relationship Management) considère tous les acteurs (Partenaire, Collaborateur
interne, Fournisseur, ...) gravitant autour de l'entreprise et traite ainsi toutes les relations avec les
mêmes enjeux et des moyens similaires...;
e CRM est donc envisagé comme une stratégie d’entreprise où deux buts essentiels sont
poursuivis: augmenter les bénéfices et accroître la satisfaction du client.
ans cette optique, l’entreprise devra développer encore plus l’accès et le contenu de ses services.
Une relation mutuellement bénéfique s’installe à long terme avec le client. L’entreprise connaît
tellement bien ses clients qu’il devient difficile, pour ses concurrents, de rivaliser avec la qualité et
le haut niveau de son offre.
lients et fournisseurs deviennent plus proches. Chacun doit désormais anticiper les actions de
l’autre et y réagir plus directement. Cela n’est pas sans conséquence sur la stratégie même de
l’entreprise qui devra changer de culture et adopter une manière de fonctionner qui privilégie le
client. Celui-ci, de plus en plus habitué à « mettre son nez » partout repérera vite les éventuels
défauts et dysfonctionnements du service qui lui est proposé.
ous peine de connaître de graves problèmes, l’entreprise devra considérer le CRM comme une
véritable stratégie d’entreprise qui vise à instaurer des relations individualisées, durables et
profitables tant pour le client que pour le fournisseur. Cette stratégie passe par le développement
d’une infrastructure informatique permettant le déroulement de processus bien définis et mieux
contrôlés et un investissement dans les ressources humaines.
a stratégie de CRM doit ici servir de référence à tous les services et tous les membres du
personnel en contact avec le client. Comme le client est à même de surveiller les opérations, les
processus doivent être repensés pour un maximum de transparence et d’efficacité.
IV- Méthodologie :
n projet CRM n’est jamais figé puisqu’il est directement orienté sur la finalité de l’entreprise à
savoir, en augmenter la valeur pour les actionnaires. La veille stratégique (Compétitive Intelligence)
autant que de l’intelligence d’affaires (Business Intelligence) vont donc être mis à contribution. Les
bénéfices qui en découlent proviennent essentiellement d’une appropriation par les acteurs à
l’intérieur de l’entreprise de nouvelles connaissances qu’ils vont pouvoir réintroduire dans l’action.
Vision exécutive
e déploiement d'une stratégie CRM ne débute pas avec la sélection d'un fournisseur
d'applications. Il commence dès qu'un exécutif en exprime l'idée et manifeste la volonté d'y regarder
de plus près.
a direction doit donc en comprendre la portée afin de décider d'aller de l'avant ou non. Cette étape
consiste en exposés suivis d'échanges afin de partager la même largeur de bande à propos du CRM.
Analyse stratégique
e CRM est porteur de promesses en terme de croissance du chiffre d'affaires. Il mise sur un
recentrage de l'entreprise vers le client en plus du produit. Il s'appuie sur une segmentation de la
clientèle en fonction de sa valeur actuelle et potentielle. Dès lors, il canalise les ressources en
priorité vers les segments les plus profitables en modulant les processus d'affaires. Cette deuxième
étape est un incontournable et un gage de succès pour tout projet CRM.
Étude de faisabilité
ans tout projet CRM, il est judicieux d'en analyser la faisabilité afin d'élaborer ce qu'il est
convenu d'appeler le business case. Il s'agit de poser un diagnostic technologique, d'évaluer les
besoins, les alternatives technologiques pour y répondre et l'impact en terme de rapport coût-
bénéfices. Finalement les enjeux tant financiers que stratégiques sont précisés tout comme les
risques d'agir autant que de ne rien faire.
Gestion de projet
a manifestation tangible d'un projet CRM, c'est l'implantation des systèmes et la formation du
personnel. Toutefois, la gestion du changement tout comme la formation non pas technique mais
stratégique du personnel doit nécessairement être assumé par l'entreprise elle-même. Il s'agit là de
deux temps forts, en amont et en aval de l'implantation, dont les conséquences sont critiques pour la
réussite d'un projet CRM.
V- Parties du CRM :
our clarifier le concept de CRM, il est nécessaire de présenter ses différentes catégories et ses
différentes composantes.
insi sur le plan fonctionnel, le CRM peut être organisé en trois grands domains : opérationnel,
analytique, et collaboratif.
1) Opérationnel (le traitement de la commande) :
e domaine implique l'automatisation des processus qui touchent les départements en contact avec
les clients: commercial, marketing, et services clients, via les différents canaux d'interaction. Cette
partie se concentre essentiellement sur la gestion des forces de ventes (Sales Force Automation ou
SFA).
e client constitue une nouvelle source d'information pour l'entreprise. Située au cœur du système
d'information et partagée par l'ensemble des applications de l'entreprise, la base de connaissance est
indispensable au bon fonctionnement de toute relation client. Cette base est presque toujours
spécifique à l'entreprise car elle reflète les particularités de son métier, de sa stratégie… En ce qui
concerne les données externes, elles peuvent être inclues dans la base client, soit incorporées dans le
Data Warehouse.
a base de données est le premier outil de gestion de la relation client, elle est au cœur du processus
de gestion de la relation client pour l'identifier, le connaître et le fidéliser. L'arrivée de l'Internet
augmente ce besoin de capacité de traitement de l'information. Elle centralise toutes les
informations. Elle est l'outil de capitalisation des connaissances de l'entreprise sur son marché.
L'ensemble du système d'information de l'entreprise s'articule désormais autour d'elle.
3) Multicanal et Collaboratif :
l s’agit ici de l’interaction avec le client à travers tous les canaux possible.
e domaine met en œuvre les technologies de travail de groupe et consiste à mettre en place des
canaux ou des actions pour dialoguer avec le client : messagerie électronique, conférences,
fax/lettres…Cette partie "multicanal" (Enterprise Marketing Automation ou EMA) a pour objet
essentiel est d'optimiser les contacts clients et de transmettre le bon message au bon moment par le
bon canal.
I- Enjeux du CRM :
es moteurs de l’investissement dans le CRM, selon une étude de la revue American Banker, sont
les suivants:
- 30 % pour l’amélioration des décisions ;
- 10 % pour l’amélioration de la productivité ;
- 10 % pour rendre les infrastructures existantes plus efficaces ;
- 10 % pour investir dans les nouveaux canaux de distribution ;
- 40 % pour améliorer le contact client.
elon une enquête menée par SAS Institute, 59 % des entreprises interrogées ont des projets CRM.
Leurs attentes se répartissent comme suit:
es fonctions d'un CRM peuvent être résumé à : connaître, choisir, conquérir et fidéliser la
clientèle. Le schéma suivant illustre bien c'est fonctions:
- Connaître le client : l'entreprise doit rassembler les informations lui permettant de décrire et
de caractériser sa clientèle, de la positionner sur son marché et de détecter de nouveaux
segments. ous les moyens technologiques existent aujourd'hui pour constituer, gérer et
analyser des quantités massives de données. Gérer la relation client consiste à valoriser son
capital client. D'un point de vue technique, le CRM implique de capturer, au niveau de
l'entreprise, l'ensemble des données clients, collectées en interne ou auprès d'organisations
extérieures, et de les intégrer dans un Data Warehouse (entrepôt de données) orienté client.
- Choisir son client : l'étape suivante consiste à analyser ces données avec les techniques les
plus évoluées. Le Datamining, analyse statistique et à rendre les résultats accessibles à tous
les canaux d'interaction avec les clients.
partir des informations collectées, l'entreprise pourra obtenir des réponses objectives sur
lesquelles fonder sa stratégie opérationnelle. La centralisation des données clients doit ainsi
faciliter le pilotage de toute l'activité de la société. En effet, l'informatique décisionnelle
(Business Intelligence et Datamining) permet d'élaborer les diverses composantes de la
stratégie: (commerciale, marketing, canaux de vente, fidélisation) et fournit tous les tableaux
de bord nécessaires.
insi il faut différencier les clients en fonction de leur besoin et de leur contribution au
résultat et dialoguer avec eux de manière à diminuer les coûts de la relation commerciale et
à en augmenter l'efficacité. Ce dialogue doit permettre de faire remonter l'information.
- Conquérir de nouveau client : la mise en oeuvre d'une stratégie orientée client concerne
l'ensemble du processus commercial. Les nouveaux canaux de ventes (télévente, commerce
électronique, etc.) créent des opportunités métiers. De nouveaux outils (Sales Forces
Automation) permettent aux commerciaux de mieux gérer leur activité et d'augmenter leur
efficacité en construisant leurs propositions en interaction directe avec le client.
- Politique de (re)conquête: Cette politique vise à transformer des prospects ou des anciens clients
de l’entreprise en clients actifs. Elle suppose la mise en œuvre d’arguments de séductions (offres
spéciales) nouveaux et puissants.
- Politique d’abandon : Cette politique consiste à délaisser une clientèle peu rentable et peu
stratégique. Le degré de rentabilité de cette clientèle détermine le degré d’urgence de la cessation
des relations commerciales.
Connaissance du client
a connaissance de chaque client à titre individuel est indispensable pour développer avec lui une
relation durable et lui proposer une offre adaptée. L’historique de ses achats, ses moyens de
communication préférés, ses modes de paiement préférés, ses préférences et intérêts en termes de
services… autant d’informations strictement nécessaires au développement de relations à long
terme. Les informations précédemment citées sont généralement dispersées dans les systèmes
d’informations et les entreprises généralement les regroupent dans un entrepôt de données client.
S’il est important d’avoir les informations nécessaires pour développer ses relations clients, il
convient de ne pas alourdir les systèmes d’informations de l’entreprise inutilement. Toute
information ne contribuant à l’objectif CRM devra donc être proscrite.
Stratégie relationnelle
Communication
a stratégie relationnelle mise en place par l’entreprise doit fortement se manifester dans la
communication de celle-ci envers son client. Elle devra y démontrer sa capacité à mettre en place
un dialogue individualisé au cours duquel un vrai contenu, substantiel et porteur de sens pour le
client, sera délivré. Pour y arriver, elle devra passer par un réseau de canaux de communication
intégrés permettant de communiquer partout et à tout moment. La capacité à gérer une
communication à travers de multiples canaux est essentielle. Par exemple une banque utilise de
nombreux canaux: agence, envoi postal, site internet, serveur vocal, SMS, MMS, etc.
e développement d’une relation étroite et d’un dialogue véritable avec le client doit déboucher,
pour l’entreprise, sur la création de propositions d’offres personnalisées, tant sur le plan de l’offre
produit que du tarif.
ans cette optique, l’entreprise pourra concevoir, parfois même en coopération avec le client, un
service qui réponde parfaitement aux besoins de celui-ci. Cela pourra se faire, par exemple, à partir
de « modules de service » pouvant être liés les uns aux autres pour former le service global
conforme aux attentes du client.
’entreprise devra apporter une attention particulière à garder une totale maîtrise de ses coûts et à
éviter le sacrifice de ses économies d’échelle.
e même, la mise en place d’offres individualisées peut entraîner pour l’entreprise un risque accru
et une complexité excessive des processus de production. Il faudra arriver à concilier une
production relativement standardisée avec la flexibilité que requiert toute individualisation du
service.
es principaux objectifs d'un projet CRM, exprimés par les entreprises, visent à amélioration leurs
méthodes de travail orientées clients, connaître et comprendre ses clients pour les fidéliser et par
conséquence augmenter le chiffre d’affaire ; c'est aussi connaître et comprendre ceux qui ne sont
pas encore clients pour les conquérir. Anticiper la gestion des besoins des clients actuels et
potentiels, par l'optimisation des énergies, est également devenue une priorité.
La fidélisation
agner des clients, c´est bien, les garder c´est mieux : la gestion de la relation client trouve dans la
fidélisation de la clientèle son application la plus courante. Cette stratégie implique un support de
dialogue avec le client: support technique d´un produit (hot line, service après-vente) ou support
commercial (centre d´appel, suivi contentieux...).
ne bonne collecte des informations et une gestion de l´historique de la relation permettent un suivi
personnalisé. Courriers échangés (via papier ou e-mail), appels téléphoniques, connaissance de
l´identité de l´interlocuteur, historique de sa relation sont des fonctionnalités indispensables pour
que vos clients se sentent "chez eux"
ne clientèle est rarement homogène. Identifier les habitudes permet de créer des "groupes" de
clients. Cette démarche, appelée "segmentation", est adaptée aux entreprises qui ont une clientèle
dans des secteurs d´activité très variés. Le but: adapter les offres et le discours aux attentes des
groupes pour accroître les recettes.
l faut alors regrouper les informations commerciales depuis les sources les plus variées : notes
prises par les commerciaux itinérants sur leur assistant personnel, formulaires remplis sur le site
internet, études de géomarketing, nouvelles stratégiques d´un secteur, informations provenant des
logiciels d´automatisation des forces de ventes...
ette démarche aboutit à la création d´une base de données qui se doit d´être très complète. Des
outils d´analyses sémantiques, de cartographie électronique et de "business intelligence" permettent
aux non-informaticiens d´extraire les données pertinentes.
a notion de valeur-client est importante. Il y a ceux qui assurent les profits de l´entreprise, et ceux
qui, au final, restent à marges négatives. Dans le CRM, c´est une valeur fondamentale, sinon on
reste dans une démarche de marketing classique.
a gestion de la relation client doit-elle inclure les prospects ? Les opinions divergent sur ce point.
Certains estiment "qu’un prospect est un client potentiel ou futur" et qu´en tant que tel, il doit être
suivi. Cela implique de centraliser les résultats des opérations marketing : réponses, raisons de
refus, dates de rappel... Mais dans ce cas, on est dans un suivi commercial classique qui n’a pas de
rapport avec le CRM. Néanmoins, les logiciels d’automatisation des forces de vente permettent le
recueil et l´ exploitation des opérations commerciales.
e même, les résultats d´une campagne menée par un centre d´appels peuvent être stockés et
analysés. Une fois engagé dans cette démarche, on évolue très rapidement vers un centre de contact,
et l´on s´aperçoit que l´on a pas les interfaces nécessaires. C´est souvent au moment où l´entreprise
utilise un centre d´appels qu´elle réalise avoir besoin d’outils de CRM. La mise en place d´une base
centrale de données multi-accès ne s’improvise pas.
1) Avantages :
’application du CRM présente plusieurs avantages, entre autres:
- Mieux analyser les besoins du client à partir de son historique centralisé et accessible par
tous les intervenants.
- Exploiter davantage l’échange Client-Vendeur : clients n'ont pas tous la même valeur
(valeur actuelle et potentielle) Permet d'offrir un niveau de service proportionnel à la valeur
de chaque client.
- Augmenter la qualité du service après-vente à travers un suivi auprès du client.
- Fidéliser la clientèle par une attention particulière et en rendant plus élevé le coût de
transfert vers un concurrent.
- Réduire les coûts commerciaux et efficacité marketing : par une publicité axé directement au
bon endroit et au bon client et permet de mesurer chacune des activités promotionnelles et
sélectionner les plus performantes.
- Gain productivité : un service à la clientèle qui permet aux gestionnaires de suivre en temps
réel l'évolution de l'entreprise et réagir à temps.
- Augmenter les parts de marché.
2) Inconvénients :
- Coûts d'implantation plus élevé (cause d'intégration).
- Haut risque d'échec lors de l’implantation : planification incohérente, absence de
méthodologie et intégration des données clients soit ventes, comptabilité, service, centre
d'appel : tous doivent participer et partager et unifier les données, épurer les données, éviter
les doublons)
- Résistance aux changements : intervention de tous les niveaux (centre d'appel doit s'arrimer
aux nouvelles applications CRM.
3) Contraintes :
- Implication et formation des utilisateurs
- Grande capacité de changement de l'organisation
- Ressources financières
- Délais d'implantation d'un projet CRM
- L'automatisation de la force de vente (SFA) : outil mis à la disposition des commerciaux leur
permettant de structurer et partager les données sur les clients.
- Centres d’appels: organisation d'automatisation des appels téléphoniques avec les clients
(entrants et sortants).
- Personnalisation et e-commerce: outil qui autorise l'ensemble des opérations commerciales, y
compris le paiement, via Internet. Cela permet une plus grande interactivité avec le client.
- Service à travers le web : d'habitude le contact avec le client se fait par téléphone. Cependant,
une partie des demandes peut être satisfaite sur un site web qui regroupe des outils avancés.
- Les bases de données externe: Bases de données marketing qui viennent enrichir L’information
sur le marché, sa segmentation, les comportements des clients et prospects.
- Les datamarts: qui sont des sous-ensembles de l'entrepôt de données, qui ne contiennent que les
informations nécessaires à certaines fonctions de l'entreprise.
- Le scoring : il permet en fait de noter et de classer la sensibilité des clients par rapport à une
proposition commerciale donnée Il consiste à la suite d'un travail de fouilles de données, à établir un
score par client qui permet de lui attribuer une probabilité de comportement : réponse à une action
commerciale, risque de défection, etc.
n des aspects communs de toutes les approches en MR stipule que la gestion et le renforcement de
la relation client sont très bénéfiques pour l’entreprise. Une telle perspective, qui a reçu un support
important de la part de plusieurs chercheurs, se trouve récemment tempérée sur la base de nouvelles
observations empiriques mettant en avant certains effets modérateurs. De manière générale, il existe
des facilitateurs -tels que la structure organisationnelle, les politiques d’encouragement adéquats du
personnel, les ressources en TIC ainsi que les caractéristiques du marché, de l’entreprise et des
clients- qui affectent la performance des activités CRM.
n Peut appliquer le CRM aux entreprises qui transigent avec un client dans un marché
concurrentiel. Surtout les entreprises pour qui le client a une valeur élevée et des attentes
diversifiées.
our qu'une entreprise puisse intégrer le CRM dans sa stratégie, elle doit tout d'abord répondre aux
questions suivantes:
- L'entreprise dispose-t-elle de connaissances suffisantes pour proposer de vrais services
personnalisés?
- Est-elle capable d'identifier les clients les plus rentables?
- A-t-elle accès à des informations retraçant les habitudes et les cycles de vie de sa clientèle?
- Comment rassembler des données venant de sources et de services divers, afin de réduire les
charges et accroître les bénéfices.
e fait que les entreprises de la banque et des services financiers, de l'énergie, des
télécommunications, et de l'assurance soient les plus dynamiques en terme d'investissement CRM
n'est pas vraiment surprenant. Ces entreprises ont à gérer une base de clients très large - de plusieurs
centaines de milliers de clients à plusieurs millions.
e plus, elles opèrent sur des marchés matures, sur lesquels la pression compétitive conduit à une
égalisation du niveau de l'offre en termes de qualité et de prix. Il devient extrêmement difficile pour
elles d'obtenir un avantage compétitif à partir d'un leadership sur les prix ou des seules qualités d'un
produit. Construire une relation intime avec le client, c'est-à-dire atteindre un niveau d'excellence
dans la compréhension des clients et la satisfaction de leurs besoins, se présente comme une voie
sur le chemin de la differentiation competitive.
Chapitre 3 : La gestion de la relation client au
sein du secteur bancaire
es Banques sont aujourd’hui confrontées à une concurrence de plus en plus vive et leur
stratégie « clientèle » doit s’adapter aux nouvelles conditions du marché bancaire. Le coût
engendré par l’acquisition de nouveaux clients est tel qu’il devient parfois plus rentable de
fidéliser les anciens clients que de se consacrer à la « conquête » de nouveaux clients. Les
démarches CRM ou GRC (Customer Relationship Management ou Gestion de la Relation
Client) qui se développent de façon massive dans le secteur bancaire comme dans bien
d’autres secteurs d’activité d’ailleurs ont pour finalité de mener les opérations de marketing
nécessaires à la fidélisation de la clientèle.
- es banques détruisent leur rentabilité perdent aussi de leur crédibilité en voulant vendre le
plus possible. De même, il est aujourd'hui devenu de plus en plus difficile pour les entreprises
de construire leur avantage concurrentiel sur la qualité du service rendu.
- a hausse du chiffre d’affaire repose aujourd’hui sur une autre stratégie : l’one-to-one.
Aujourd'hui, la clef pour créer un avantage concurrentiel durable est fortement liée à la
capacité des banques à exploiter les caractéristiques clients.
32
détectant notamment les clients risquant de partir et en leur proposant une offre adaptée pour
les faire rester).
- n des défies majeurs pour l'organisation est donc d'étudier la perspicacité de la valeur
client pour lancer, soutenir et vendre des produits ou des services sur mesure.
- 'objectif n'est pas seulement de satisfaire sa clientèle mais aussi de pérenniser la relation et
de la rendre sur le long terme la plus profitable possible. Dans un contexte où la clientèle est
de plus en plus volatile et exigeante, l'organisation n'a pas d'autres alternatives : elle se doit de
fidéliser son fonds de commerce. A force de répéter au client qu'il est roi, le message a fini
par être assimilé au point que la qualité de la relation client est devenue, pour le
consommateur, un critère de sélection aussi déterminant que le rapport qualité/prix de l'offre.
- e client a tout à y gagner puisqu'il se voit proposer des offres personnalisées. Il se sent
unique et de ce fait est plus satisfait et plus fidèle.
- 'enjeu principal pour l'entreprise devient alors la corrélation entre ses enjeux et ceux du
client.
n projet CRM fédère la plupart des fonctions de l'entreprise. La direction générale doit
soutenir la démarche auprès de ses services: commerciaux, marketing, communication,
service client et ressources humaines en communiquant sur sa fiabilité et sur la nécessité de
mise en place de formations métiers et de formations à l'outil. Tous ces services doivent donc
être associés aux décisions et se responsabiliser.
Sans approche méthodologique, ces projets CRM sont souvent des échecs. Alors
33
quelle démarche adopter?
Pour répondre à cette question on prend la démarche mise par Audi- soft.
a méthodologie Audi-soft se décline en quatre étapes:
- Identifier la stratégie ;
- Décliner la stratégie en actions ;
- Mettre en place les processus et outils ;
- Gérer les risques (étape transversale).
udi soft recommande enfin une approche de gestion des risques intégrée au pilotage
d’ensemble de la démarche.
1) Identification de la Stratégie :
ette première étape implique la direction générale et la direction financière.
34
- Vendre des produits de plus grande valeur,
- Permettre le scoring et l'identification des "meilleurs clients",
- Savoir mesurer la rentabilité du client,
- Elargir la base clientèle,
- Hiérarchiser les motifs de satisfaction et d'insatisfaction pour comprendre ce qui
préside aux réactions d'adhésion ou de rejets.
Un point clé: déterminer les indicateurs permettant d’évaluer les résultats obtenus et plus
particulièrement la méthodologie de calcul de ces indicateurs. On s’attachera à mesurer les
effets quantitatifs sur le chiffre d’affaires et la marge et les effets qualitatifs sur le profil des
clients.
es projets opérationnels vont s’inscrire dans une logique orientée vers quatre notions:
- Quells sont les éléments de la connaissance du besoin client à recueillir pour nos
actions futures?
- Quelle va être notre façon de traiter (acquérir, stocker, extraire, analyser, mettre à jour
et exploiter) notre base de connaissance client?
- Quells sont les modèles, les référentiels, les outils qui, au cœur de nos projets, vont
convertir au mieux notre connaissance client en actions concrètes décidées par la
stratégie?
35
- Quel apprentissage peut-on tirer en retour pour améliorer notre connaissance, mieux la
traiter et mieux agir sur la relation client?
Une règle de base: progresser étape par étape et découper le projet global en lots pouvant être
réalisés dans un délai court et permettant de prouver des résultats rapidement.
Enfin, comme pour n’importe quel projet d’envergure nous formulons les autres
recommandations suivantes:
- Conserver l’implication de la direction générale,
- Impliquer les utilisateurs tout au long du projet,
- Mesurer les résultats obtenus à l'aide des indicateurs définis dans l’étape Stratégie.
es banques possèdent déjà une masse de données, relatives à leurs clients. Dans tous les cas,
ce capital divisé dans différents logiciels ou applications spécifiques, doit être extrait, filtré,
retraité et fédéré dans une base exploitée par des outils de CRM analytique.
36
- La mise à l’épreuve du réel des différents modèles et outils construits pour mettre en
œuvre la stratégie « Client » de la banque.
La résistance au changement.
i on regarde de plus près, on constate que près de la moitié des projets se sont passés d'un
dispositif pour assurer leur promotion en interne.
’introduction du CRM implique une évolution des pratiques des commerciaux bien sûr,
mais aussi du management, et peut être des modes de rémunération, sous peine d’échec du
projet.
insi, le CRM doit amener à réfléchir sur les critères de recrutement pour revaloriser
l’aptitude au travail en équipe et sur des systèmes de rémunérations adaptés intégrant des
objectifs qualitatifs et collectifs.
37
IV- Rôle du personnel front office :
ans les sociétés de services, l'expérience vécue par le client avec le personnel front office
revêt une importance supérieure. Les services étant caractérisés par l'intangibilité et
l'inséparabilité de la production, la vente et la consommation du service, la qualité perçue par
le client sera basée essentiellement sur la qualité de la prestation qui tient à la manière dont le
personnel l'accomplit. La visibilité extérieure d'une société de services est étroitement
associée au personnel front office. Si le personnel n'apporte pas la qualité de service attendu
par le client, c'est l'image institutionnelle de l'entreprise qui s'en trouve entachée. La prestation
fournie par le personnel front office se doit donc d'être excellente. Or, un collaborateur
démotivé fournira une qualité de service minimum, voire une mauvaise prestation.
1) CRM opérationnel :
l s’agit de l’automatisation de la force de vente, cette automatisation vient en appui aux
forces commerciales et aux processus de vente.
'automatisation de la force de vente permet le suivi des actions en cours et des dossiers
clients. La gestion des contacts est l'élément majeur de l'automatisation de la force de vente.
Mais elle concerne également toutes les activités commerciales : la prospection et les ventes
sont suivies en temps réel (relances, propositions). La visibilité sur chaque dossier client est
38
accrue grâce à des fiches détaillées (historique notamment). Ainsi, le suivi des prévisions et
cycles de vente est facilité par la prise en compte de l'intégralité des données.
n logiciel CRM vise à automatiser le cycle de vente par une automatisation de la force de
vente: saisie des objectifs et prévisions; plans d'action et diffusion personnalisée aux
commerciaux ; gestion des affaires (depuis la proposition jusqu'au contrat); suivi des clients
(description des actions effectuées et à réaliser, sauvegarde des comptes rendus d'entretien,
requêtes sur les clients ou les produits, système d'alerte et de relance, gestion du planning des
commerciaux); analyse des ventes sous forme de tableaux de bord.
- Un moteur d'aide à la décision: pour rendre les prévisions plus fiables, établir le profil idéal
du client ou déterminer les priorités commerciales.
- Un configurateur de vente: l'outil permet de concevoir en temps réel un produit sur mesure,
adapté au client.
- L'extension vers une plate-forme de CRM: pour ne pas rompre la chaîne d'information entre
les outils de vente et ceux du marketing
- Des accès distants multiples: la plate-forme SFA est accessible à tout type de terminal:
téléphonie mobile, assistant personnel, PC de poche...
- Aide au service client: fournir aux services clients des outils de gestion des plaintes, des
demandes de services.
- Grâce au SFA, les commerciaux gagnent en réactivité et diminuent de plus en plus les délais
39
de traitement des besoins d'où une satisfaction accrue de leur clientèle.
-Le data warehouse : Le data warehouse ou entrepôt de stockage des données clients, il s’y
amoncelle toutes les informations entrantes des clients issues de toutes les portes d'entrées de
l'entreprise. Cependant, les données inexploitées ne valent rien, encore faudra t-il les traiter
suivant les paramètres stratégiques pour l'entreprise.
-Centres d'appels : Le fonctionnement des call centers est qu'une série de personnes
appelées opérateurs se situe dans un local. Ils disposent d'un casque avec un micro pour
répondre au téléphone et d'un ordinateur pour encoder les données qui leurs sont transmises
ou traiter un dossier. Pour chaque type d'appel, IL existe une procédure standard (« script »)
mentionnant les questions à poser et l'information à en retirer. IL n'y a généralement pas de
place à l'improvisation.
- La gestion des services : La gestion des services en après vente est extrêmement
importante dans une logique de fidélisation des clients. Elle consiste principalement à réagir
de manière adéquate à toute demande émanant d'un client. Que la requête soit formulée via un
appel téléphonique, un message laissé sur le net ou un courrier postal, il faut dans un premier
40
temps qualifier le client demandeur.
partir du moment où l'on quitte les interfaces du front-office pour entrer en profondeur dans
les traitements, l'on rentre dans le monde des données, celui du back-office. Ici, l'on retrouve
évidemment toutes les bases de données. Et c'est bien là aussi que se situe le CRM
analytique.
'automatisation du marketing aide, en effet, les responsables marketing à mieux connaître les
différentes segments de clientèle, à mieux préparer les campagnes et à mesurer les résultats.
41
- ermettre la planification et l'automatisation des campagnes de prospection ou de
fidélisation;
partir des informations collectées, l'entreprise pourra obtenir des réponses objectives sur
lesquelles fonder sa stratégie opérationnelle. La centralisation des données clients doit ainsi
faciliter le pilotage de toute l'activité de la société. En effet, l'informatique décisionnelle
(Business Intelligence et Datamining) permet d'élaborer les diverses composantes de la
stratégie (commerciale, marketing, canaux de vente, fidélisation) et fournit tous les tableaux
de bord nécessaires.
-Les datamarts : Les datamarts sont des sous-ensembles de l'entrepôt de données, qui
contiennent que les informations nécessaires à certaines fonctions de l'entreprise (application
de marketing direct, analyse des réussites des résultats commerciaux, centres d'appels,
segmentation, etc.) .
l est en effet beaucoup plus facile de traiter et analyser des bases de données ciblées que
l'ensemble des informations sur le client.
42
remonte des données à l'opérationnel pour lui permettre d'affiner cette
connaissance.
43
Conclusion :
insi, la première partie arrive à terme, et à dessein de conclure, allons d’un fait.
ref, nous avons essayé lors de cette partie de répondre à plusieurs questions dans sa relation
avec la gestion de la relation client.
44
2ème
Partie :
Etude sur la gestion de la
relation client du service
Comex de la BPTT
45
Introduction :
près avoir traité le CRM dans son aspect général et théorique ; l’objet de la première partie ;
nous procédons maintenant au cas particulier de la banque populaire.
onc pour assurer l'enchaînement logique des idées contenues dans cette partie, il importe
dans un premier lieu de donner une présentation générale du service Comex ; l’organisation et
le fonctionnement de ce service, les pratiques de ce service, avec une description des
différents produits et services présentés par ce dernier ainsi que la tarification et la
communication des offres du service Comex.
insi le terrain sera-t-il déblayé pour présenter l’étude sur terrain que j’ai effectué sur
l’efficacité de la stratégie CRM appliquée par les responsables du service Comex en
collaboration avec la direction générale de la banque qui prendra l’acheminement suivant :
Élaboration du questionnaire ;
Collecte des informations;
Interprétation et analyse des informations recensées ;
nfin et au terme de cette partie, nous avons prévu une liste de recommandations pratiques
pour une meilleure gestion de la relation client.
46
CHAPITRE 1 : Présentation du service
commerce extérieur de la BPTT
n 1985 le 5ème congrès des banques populaires a retenu du commerce extérieur comme l’un
des enjeux majeurs de la relation banque entreprise à l’horizon 2000, et ainsi la GBP a
manifesté sa volonté d’ériger cette activité comme vecteur de croissance.
ujourd’hui la relance de l’activité du commerce extérieur (Comex) du GBP est un axe
majeur de son plan stratégique en terme de parts de marché à l’international, à l’horizon 2006.
La force du GBP réside dans la proximité du réseau par rapport à la clientèle, du fait de la
décentralisation des opérations comex de façon opérationnelle et la définition d’une stratégie
par segment de marché.
elle –ci consiste pour la PME/PMI à l’accompagner et l’assister avec amélioration continue
des qualités de prestations et de l’information donnée au client, pour la grande entreprise, il
s’agit d’une stratégie de fidélisation et de conquête basée sur la combinaison prix et
spécialisation en égard aux atouts incontestables du groupe sur le marché des changes et sa
force financières.
a banque populaire et plus particulièrement son service comex fournit à celles et ceux
qu’elle emploie un lieu de socialisation et de constitution d’identité individuelle. Une
structure organisationnelle, une division des tâches et des fonctions, des mécanismes de prise
de décision, des règles d’évaluation… le tout étant sous-tendu par un système de
communication bien établie par les responsables de ce service.
ans ce cadre qu’on va traiter au niveau de cette section l’organisation et les fonctions du
service Comex.
47
I- Organisation du service Comex de la BPTT:
Pour les secteurs qui traitent de manière autonome des opérations commerciales avec
l’étranger, une antenne qui relève fonctionnellement du service comex du siège ;
u titre des BPR qui justifient d’un volume d’activité conséquent, le chef du service est
assisté par un adjoint qui gère un portefeuille de client important. Il assure également l’intérim
en cas d’absence du responsable et gère les portefeuilles des gestionnaires absents.
n principe, l’agence est le point de vente de tous les produits bancaires, toutefois, le service
comex n’est présent qu’au sein des banques Populaires régionales.
48
commerce extérieur. Et dans ce cas elle est sous la responsabilité du chef du secteur et
demeure rattachée fonctionnellement au service Comex du siège.
a) Opérations d’exportation :
b) Opération d’importation :
49
Délivrance des cautions et avals bancaires ;
Délivrance des remises documentaires à l’import ;
Gestion des dotations pour voyages d’affaires ;
Traitement des contrats de change à terme.
c) Autres responsabilités :
50
- Agadir 15 15
- Al Hoceima 0 0
- Ben mellal 1 0
- El Jadida 1 1
- Fès 5 7
- Rabat/ Kenitra 6 5
- Laayoun 12 4
- Marrakech 3 1
- Meknès 2 2
- Nador 1 1
- Oujda 1 5
- Casablanca 19 54
- Safi 3 1
- Tanger 13 4
- Taza 0 0
- BCP Bank 19 1
TOTAL 100 100
51
60
50
40
Export en %
30
Import en %
20
10
ce stade, nous pouvons donc remarquer que la Banque Populaire Régionale de Tanger
Tétouan, occupe une place convenable relativement, en matière d’opérations avec l’étranger,
Elle couvre ainsi près de 4 % des importations pris en charge par l’ensemble des banques
régionales. Aussi, couvre t-elle plus de 13% des opérations d’export par rapport à ces mêmes
banques. Elle occupe ainsi la 4ème position en matière d’exportation et se situe après la BCP
Bank, Casablanca et Agadir.
n peut constater d’une certaine manière d‘après le tableaux précédents que la BPTT présente
une activité relativement dynamique en matière d’opérations internationales, toutefois, elle
est souvent précédée et dépassée par les BPR des grandes villes industrielles du pays. La
partie qui suit, est consacrée à l’étude détailler des produits de la BPTT à l’internationale.
u niveau de cette section nous procédons à une description des différents produits présentés
par le service comex ainsi que l’étude de trois grands systèmes de règlement largement
utilisés par les opérateurs du commerce international.
armi les produits offerts par le service Comex nous trouvons les produits à l’export, ainsi
52
nous présentons ci-dessous quelques produits types de ces produits.
a) Objet :
Ce crédit sert à financer les besoins de trésorerie des entreprises exportatrices liés à
l’exécution, soit d’une commande extérieure, soit d’une commande extérieure
spécifique, soit d’un courant d’affaire régulier avec l’étranger.
b) Bénéficiaires :
Entreprises exportatrices.
c) Plafond de financement :
e montant est fonction des besoins de trésorerie générés par le chiffre d’affaire à l’export.
Dans le cas d’un marché spécifique, le besoin à financer sera dégagé sur la base des
décaissements et des encaissements relatifs à ce marché, sous réserve de l’accord de
Bank Al Maghreb.
Dans le cas d’un courant d’affaires régulier avec l’étranger, le plafond du crédit tel
que défini par Bank Al Maghreb est de 10/% du chiffre d’affaires réalisé à l’export au
cours de l’exercice écoulé. Le chiffre d’affaires doit être confirmé par une attestation
de rapatriement des devises au cours de l’exercice concerné, délivrée par l’office des
changes.
Il est préciser que le plafond du préfinancement export autorisé pour un client est
décide par Bank Al Maghreb à la suite d’une demande dans ce sens introduite auprès
53
de cette dernière par les BPR par le biais de la BCP.
d) Durée :
n (1) an au maximum.
e) Remboursement :
f) Avantages:
Définition : L’ACNE est une avance faite par la banque au vu des documents justifiant
l’export et ce en relais sur l’encaissement du produit de l’expédition.
Est convertie par crédoc export confirmé avec des documents avec des documents
conformes sans réserve ;
Est payable à vue dans le cadre d’une remise documentaire avec documents originaux
(connaissement maritime exclusivement).
54
lle doit être limitée à 70% maximum pour les autres cas, sauf dérogation accordée par la
BCP.
a) Définition :
La MCND est une avance en devise accordée par un correspondant étranger de la BCP à un
client exportateur d’une BPR, pour lui permettre de relayer l’encaissement du produit d’une
exportation.
’avance du correspondant est négociée et garantie par la BCP pour le compte du client de la
BPR. Cette dernière contre garantie son client au moyen d’un acte d’aval au profit de la BCP
à hauteur du montant de L’avance. Cette dernière doit être faite, dans la mesure du possible,
dans la devise de l’exportateur.
55
relations commerciales avec les l’étranger.
e ce fait, les entreprises clientes de la banque qui souscrivent aux produits d’assurance à
l’export de la SMAEX, peuvent désormais bénéficier des conditions fort avantageuses dans le
cadre de leur développement à l’international.
côté des produits à l’export nous trouvons ceux à l’import. Donc comme nous avons déjà
indiqué pour les premières nous procédons par une description des produits à l’import.
a) Objet :
’aval étranger en devises est un engagement que prend la banque vis-à-vis d’un fournisseur
étranger de biens ou service, tireur d’une ou de plusieurs traites sur le client de la banque,
56
d’honorer la ou les dites traites à leur échéance.
b) Forme :
’aval en devises est délivré dans l’une des deux formes suivantes:
Soit par l’apposition de 2 signatures accréditées de la banque sur la ou les traites objet
de la transaction avec le fournisseur étranger avec mention « bon pour aval de la
somme… (en chiffres et en lettres) à échéance du … » ;
Soit par la signature par 2 personnes accréditées de la banque d’un acte séparé dans
lequel cette dernière reconnaît que la ou les traites qui seront énumérées en détail
dans ledit acte, portent l’aval de la banque.
a) Objet :
l s’agit d’un engagement que prend la banque vis-à-vis d’un fournisseur étranger de biens et
services, de se substituer à son client en cas de défaillance de ce dernier et de rembourser en
conséquence le crédit contracté auprès dudit fournisseur.
b) Forme :
a caution en devises est matérialisée par un acte dûment signé par 2 personnes habilitées de
la banque et comportant :
57
Définition : le refinancement import en devises est un crédit en devises accordé par un
correspondant étranger de la banque centrale Populaire à un client importateur d’une BPR
pour permettre à ce dernier de régler son fournisseur étranger.
’opération consiste à payer le fournisseur étranger à vue où à terme moyennant une avance
dans la devise de l’opération, négociée auprès du correspondant.
e prêt en devise est négocié et garanti par la BCP auprès de ses correspondants étrangers,
pour le compte de clients importateurs des BPR. Ces dernières contre garantissent leurs
clients au moyen d’un acte d’aval au profit de la BCP à hauteur du montant du crédit.
n effet l’administration précitée peut autoriser les importateurs, qui en font la demande, à
différer le règlement des droits et taxes exigibles à l’occasion d’opérations d’importation,
sous réserve de la présentation d’une caution bancaire.
Le crédit d’enlèvement ;
Les obligations cautionnées.
A- Le crédit d’enlèvement
a) Objet :
l s’agit d’une facilité de paiement que l’administration des douanes peut accorder aux
redevables des droits et taxes en autorisant l’enlèvement des marchandises de la douane avant
liquidation et paiement desdits droits.
cet effet l’importateur est tenu de souscrire une « soumission cautionnée » qui est un acte
sous-seing privé soumis à la formalité de l’enregistrement. Cet acte doit être signé par le
déclarant et la banque en qualité de caution, et doit aussi comporter l’engagement pour les
redevables:
58
D’acquisition les droits et taxes dans un délai de 15 ou 30jours selon l’option du
redevable à compter de la date de délivrance de l’autorisation d’enlever la
marchandise moyennant un taux d’intérêt calculé sur le montant des droits et taxes ;
De verser, à défaut de paiement de droits et taxes dans le délai prescrit, des intérêts de
retard calculés du jour de l’échéance au jour de l’encaissement du crédit
d’enlèvement.
b) Avantages :
a) Objet :
lles permettent à l’importateur de différer le règlement des droits et taxes en douane dont il
est redevable de 60 ; 90 ; ou 120 jours maximum à compter de la date d’émission du titre de
recette.
lles sont établies sous forme de billets à ordre (qui ne peut être<2000dh) et libellées suivant
les prescriptions du code de commerce. Elles sont souscrites à l’ordre du receveur de
l’administration des douanes du montant du principal des droits et taxes et sont signées par le
bénéficiaires et par la banque et payables au guichet de la trésorerie régionale du lieu de
dédouanement.
59
b) Avantages :
e dit document doit être déposé au bureau douanier où la marchandise sera dédouanée.
III- Systèmes de réglement:
es systèmes de réglement aussi occupent une place important Parmi les produits offerts par
le service Comex, Parmi ces moyens nous trouvons:
1) Le virement international:
e virement international est un procédé de règlement utilisé en cas de confiance totale entre
60
le vendeur et l’acheteur, c’est le cas notamment des opérations entre les maisons mères et
leurs filiales.
e monde de règlement est retenu par le vendeur lorsque le risque commercial sur l’acheteur
ne pose aucun problème et lorsque le risque « pays » de l’importateur ne souffre d’aucune
restriction.
CONTRAT COMMERCIAL
DOCUMENTS 2
PAIELENT 4
PAIELENT 5
ignalons, que dans cette opération, le rôle des banques est très limité. Celles-ci intervenant
BABQUE DU BANQUE DE
en dernier ressort
VENDEUR pour exécuter les ordres de
PAIELENTla clientèle.
4 La banque de l’acheteur
L’ACHETEUR effectue le
61
transfert des fonds en faisant intervenir son correspondant étranger pour faire créditer le
compte du vendeur auprès de sa banque domiciliataire.
e mode de règlement doit être effectué dans la devise convenue entre les contractants. Selon
3 procédures possibles :
Emission d’un chèque par l’acheteur à l’ordre du vendeur ;
Emission d’un chèque par la banque de l’acheteur à l’ordre du vendeur ;
Ordre de paiement exécuté par le circuit bancaire à travers le réseau des
correspondants pour créditer directement le compte du vendeur.
n effet l’exportateur peut limiter ses risques en recourant à un autre mode de règlement qui
lui consente tout au mois de conserver le contrôle de la marchandise ou d’avoir un recours
cambiaire. Cella fera l’objet de notre étude relative à la remise documentaire.
2) La remise documentaire:
ontrairement au virement international qui repose sur la confiance totale entre les deux
partenaires, l’encaissement documentaire suppose une certaine méfiance du vendeur à l’égard
de l’acheteur.
n effet, après expédition des marchandises, le vendeur ne veut pas se dessaisir des
documents en les adressant directement à son client. Il préfère les faire transiter par sa banque
en lui donnant des instructions précises de ne les remettre à l’acheteur que contre paiement au
comptant (D/P), ou contre acceptation (D/A) d’une traite.
a banque du vendeur fera donc intervenir son correspondant, installé dans le pays de
l’acheteur pour lui faire acheminer les documents.
62
auquel cas la banque qui a avalisé la traite se doit de l’honorer à l’échéance.
ependant, bien que l’encaissement documentaire soit une opération plus sécurisante que le
virement international, elle demeure néanmoins très risquée pour le vendeur. Celui-ci
s’expose en effet à un risque considérable:
L’acheteur peut refuser de lever les documents ou d’accepter la traite pour différentes
raisons : insolvabilité, mauvaise foi, renonciation à l’achat etc. auquel cas le vendeur
se doit de trouver un autre acheteur localement ou faire retourner la marchandise à
ses frais.
La marchandise peut être refusée à la douane, soit qu’elle n’est pas libre à
l’importation, soit que des restrictions ou des contingentements viennent subitement
toucher le produit concerné.
L’acheteur peut très bien accepter la traite, retirer les documents de la banque,
dédouaner sa marchandise et ne pas honorer sa signature à l’échéance. Il
appartiendra, dans ce cas, souvent longue et coûteuse et parfois difficile à pratiquer
dans un pays étranger.
CONTRAT COMMERCIAL
VENDEUR ACHTEUR
MARCHANDISE 1
D’ENCAISSEMENT
PAIELENT 7
+DOCUMENTS 7
PAIELENT 5
DOCUMENTS 4
63
ORDRE
n conclusion, l’encaissement documentaire assure à l’exportateur le fait que les documents,
permettant le retrait des marchandises, ne soient remis à l’importateur qu’en contrepartie d’un
règlement effectué auprès de la banque de l’acheteur.
3) Le crédit documentaire:
e crédit documentaire est un garanti bancaire exigée par le vendeur avant expédition des
marchandises. Cette garantie de paiement peut émaner de la banque de l’acheteur comme elle
peut être renforcée par une autre garantie émanant de la banque de vendeur.
insi, selon le degré de sécurité dont voudrait s’entourer le vendeur, le crédit documentaire,
appelé vulgairement « crédoc » peut revêtir plusieurs formes:
- Crédit documentaire révocable : peut être annulé ou amendé par la banque émettrice à
tout moment sans que le bénéficiaire en soit averti au préalable. Cette forme de crédit ne
procure à l’exportateur aucune sécurité réelle. Il n’engendre aucun lien de droit entre les
parties en présence. Il s’agit tout simplement d’une déclaration d’intention, sans engagement
de paiement pouvant disparaître à tout moment, à l’initiative de la banque émettrice ou à la
64
demande de son client.
- Crédit documentaire irrévocable : ne être modifié ou annulé sans l’accord de toutes les
parties. Il constitue cons, pour la banque émettrice, un engagement ferme de payer le
bénéficiaire à vue ou à terme à condition que les termes du crédit soient scrupuleusement
respectés.
oin d’être un véritable « chèque en banc », le crédit documentaire est une garantie
conditionnelle de paiement, la condition étant le respect rigoureux par le vendeur de toutes les
clauses du crédit.
our être payé, le vendeur se doit de se conformer scrupuleusement à toutes les conditions du
crédit. Il doit, en effet, présenter à son banquier, dans les délais impartis, des documents
réguliers dont la conformité avec les termes du crédit est indiscutable.
our faire notifier son engagement au bénéficiaire, la banque émettrice fait appel au service
de son correspondant étranger situé dans le pays de vendeur en lui demandant :
Soit de notifier le crédit au bénéficiaire sans engagement de sa part, et la banque
étrangère sera alors banque notificatrice ;
Soit de notifier le crédit au bénéficiaire an ajoutant sa confirmation, et elle sera
alors banque confirmatrice.
ar ailleurs, le crédit documentaire peur être utilisé soit au comptant (paiement à vue) soit à
terme (paiement différé ou par acceptation).
65
Les formes particulières du crédit documentaire :
- Le crédit « revolving »: c’est un crédit dont le montant est renouvelé sans qu’il soit
nécessaire de donner nouvelles instructions à la banque émettrice.
- Le crédit adossé ou « back to back » : est utilisé lorsque le bénéficiaire d’un crédit
documentaire n’est qu’un simple commissionnaire et lorsqu’il ne parvient pas à obtenir de
l’acheteur la transférabilité du crédit en faveur du véritable fournisseur.
- Le crédit « red clause »: est un crédit qui comporte une clause spéciale autorisant la banque
notificatrice ou confirmatrice à effectuer des avances au bénéficiaire avant présentation des
documents. Le montant des avances consenties pouvant atteindre la totalité du crédit. Le
vendeur bénéficie d’une avance lui permettant de faire face à certaines dépenses antérieures à
l’embarquement de la marchandise.
66
Schéma général du crédit documentaire
(Techniques du commerce international « Taher DAOUDI »)
CONTRAT COMMERCIAL
VENDEUR ACHTEUR
MARCHANDISES
4
DEMANDE OUVERCTURE
DOCUMENTS 5
PAIELENT 6
NOTIFICATION
PAIELENT 8
DOCUMENTS 10
CREDOC 3
CREDOC 1
Section IV : Tarification et Communication des offres du service comex
a communication et la tarification des produits des entreprises jouent un role important dans
la decision d’achat du client car la première constitue le moyen de faire connaître et
particulariser auprès de ce dernier alors PAIELENT 6
que la deuxième est une fonction du pouvoir de
BABQUE BANQUE
négociation aussi bien pour l’entreprise que pour le client.
NTIFICATRICE EMETTRICE
DOCUMENTS 3
onc nous allons entamer dans cette section la communication et la tarification des produits
offerts par le service.
I- Communication:
a communication concernant l’activité Comex est quasiment absente depuis 1999,
cependant, la BCP, à l’occasion de certaines manifestations, assure au niveau du réseau une
formation sur des thèmes de l’internationale (Euro, refinancements, cautions, ligne de
crédit,…), en, faveur des clients des BPR. De même que la communication externe cible
beaucoup plus les particuliers et la PME/PMI. Parallèlement, la portée de ces actions reste
globale sans spécifier les gammes de produits offerts.
II- Tarification:
a tarification des produits à l’international est fonction du pouvoir de négociation aussi bien
67
pour la grande entreprise que pour la PME/PMI. Toutefois il y a toujours des tarifs standards
proposés par le GBP en générale.
our conclure cette partie, il faut noter que bien que les produits et services proposés auprès
des services Comex du GBP soient nombreux et satisfaisants, afin d’accompagner et
d’orienter les entreprise marocains dans leurs échanges avec l’extérieur, ils ne sont,
malheureusement pas tous sollicités, du mois en ce qui concerne les services Comex de la
BPTT, c’est le cas par exemple, des services d’assistance, de conseil, de prospection,…. La
clientèle, en effet reste souvent face au soutien ou aux conseils que pourrait lui apporter la
banque.
a tarification des différents modes de paiements est distincte. En effet, nous avons constaté
que le crédit documentaire est le plus coûteux des produits à l’internationale mais ce mode de
paiement octroie plus de sécurité et plus de transparence auprès de deux parties contractants.
Par contre la remise documentaire et l’encaissement simple offrants moins de sécurité et sont
beaucoup moins coûteux et par conséquents plus attractifs, étant donné que la cible du service
Comex de la banque populaire est constituée, surtout de PME/PMI.
68
Chapitre 2 : Résultats de l’étude
a présentation de ce chapitre sera débuté par une section préliminaire qui se porte sur la
présentation de l’étude sur terrain qui se débute par la fixation des objectifs puis le
recensement des informations nécessaires afin d’élaborer un questionnaire appuyé
d’observations auprès des clients du service COMEX, ce questionnaire va nous permettre de
déduire précisément ce que chacun des clients interviewés considère être la situation idéale
pour lui. Anisi pour assurer la complémentarité de ce chapitre nous allons présentés deux
sections; l’une porte sur l’analyse de l’existant, présentation des différents systèmes utilisés au
niveau du service comex ainsi que leur mise en place, l’autre concerne l’analyse des résultats
obtenus et quelques propositions de solutions.
out d’abord, il faut noter à ce niveau que notre étude est réalisée sur la base d’un
questionnaire élaboré et administré d’une manière très méthodique. En effet c’est l’outil le
plus courant, il incorpore souvent non seulement les questions à poser, mais également les
plages de réponse. C’est un instrument de recherche extrêmement flexible du faite de la
variété des questions pouvant être posées.
I- Objectifs de l’étude:
a présente étude a pour certain nombre d’objectifs qui sont les suivants :
- Mesurer l’efficacité de la stratégie de la gestion de la relation client adopté par le
service COMEX ;
- Améliorer la stratégie CRM adoptée par le service ;
- Améliorer la gestion du personnel pour un meilleur rendement ;
69
- Identifier les suggestions susceptibles d’améliorer la qualité du service ;
- Evaluer l’état d’esprit des clients du service COMEX ;
- Déterminer les freins qui pourront empêcher la satisfaction des clients ;
- Analyser les attentes de la clientèle ;
- Connaitre les comportements des clients et leurs perspectives.
’échantillon choisi était de 25 entreprises consistant à questionner les clients les plus proches
des opérateurs du service COMEX de BPTT, pour donner une aisance au déroulement de
l’enquête.
insi nous avons optés d’utiliser le logiciel Sphinx pour avoir des résultats (pourcentage,
représentation graphique, tableaux…) bien interprétés, et pouvoir analyser de différentes
manières les résultats acquises des questionnaires à travers un ensemble d’indicateurs
statistiques et mathématiques très riche.
ous d’abord il était nécessaire de saisir le questionnaire, déterminer les variables et le type
de chaque question (fermé, ouvert …) et de signaler par la suit quel type de réponse faut
accorder a chaque interrogation, ensuite, après récupération des questionnaires nous avons pus
70
saisir les réponses sur le même logiciel qui est d’une adaptabilité et une efficacité probantes.
- Intentions d’achats ;
- Motivations et freins à la consommation ;
- Activités, comportements et opinions ;
- Accessibilité du produit ;
- Image et notoriété ;
- Caractéristiques sociodémographiques.
ors de l’établissement du questionnaire utilisé (annexe 1) nous avons choisi cinq types de
questions :
71
systèmes permettant de réaliser ces objectifs et d’améliorer la gestion de relation client au sein
de ce service.
insi les principaux systèmes utilisés par les opérateurs du service COMEX sont les
suivants :
Trade innovation : ce système est utilisé pour saisir tous les opérations de paiement
au niveau du COMEX.
72
clients.
ans cette section nous allons essayer de traiter les résultats des réponses des questions
posées ainsi que de faire des interpretation de ses résultats afin de pouvoir faire une analyse
générale de la situation du service Comex et de son stratégie CRM.
n trouvera0 ci-dessous les résultats des réponses traitées, relatives à 21 questions posées:
Nombre de
Questions Fréquence
réponse
1- Depuis combien de temps vous effectuez des
opérations de commerce extérieur ?
- Moins d’un an 1 4%
- Entre 1 et 5 ans 11 44%
- Plus de 5 ans 13 52%
2- Pouvez-vous nous dire en moyenne combien de
fois par semaine visitez-vous notre service du
commerce extérieur ?
- Une fois 7 28%
- Deux fois 3 12%
- Plus 15 60%
73
- Bonne 12 48%
- Pas mal 4 16%
- Mauvaise 0 0
74
service ? 18 72%
0 0
- Conforme à mes attentes
7 28%
- N’est pas conforme à mes attentes
- Cela dépend
13- Depuis l’ouverture de votre compte :
- On vous a proposé un produit ou services adapté
20 80%
à vos besoins
- On vous a proposé un produit ou service sans
1 4%
véritable lien avec vos besoins
- On vous a rien proposé
4 16%
14- Etes-vous satisfait de la rapidité de traitement
de vos opérations ?
- Tout à fait satisfait 9 36%
- Plutôt satisfait 15 60%
- Plutôt pas satisfait 1 4%
- Pas du tout satisfait 0 0
75
- Plutôt satisfait 5 20%
- Plutôt pas satisfait 0 0
- Pas du tout satisfait 0 0
- Non réponse 12 48%
20- Pouvez-vous nous donner une idée générale sur
votre relation avec notre service ?
- Une bonne relation 7 28%
- Relation professionnelle 5 20%
- Relation de respect mutuel 1 4%
- Relation de partenariat 3 12%
- Tout à fait satisfait de la relation 2 8%
- Non réponse 7 28%
76
es résultats de cette question indiquent que la plupart des clients du service Comex (44%
effectuent des opérations de commerce extérieur entre 1et 5ans, 52% les effectuent depuis
longtemps et 4% les effectuent depuis moins d’un an) ont une expérience au niveau des
opérations de commerce extérieure.
elon ces résultats nous pouvons conclure que les responsables du service Comex doivent
adopter une stratégie adéquat leur permettent de gagner la confiance auprès de ces clients.
28% des clients questionnés visitent le service en moyenne une fois par semaine, 12% le
visite en moyenne deux fois alors que les 60% restant visitent le service plus de deux fois par
semaine.
es résultats sont justifiés par ceux de la question précédente c’est à dire les entreprises
ayant plus d’expérience au domaine de commerce extérieure effectuent plus des opérations et
par conséquent plus de visite au service.
armi les 25 clients interviewés 18 (72%) donnent plus d’importance au côté professionnel
alors que les 7 (28%) restant donnent plus d’importance au côté relationnel.
es résultats de cette question peuvent être expliqués par la nature de l’échantillon choisi : les
clients choisis pour remplir ce questionnaire se sont des entreprises effectuant des opérations
de commerce extérieur depuis longtemps ; c'est-à-dire se sont des professionnels ; pour cela
ils donnent plus d’importance au côté professionnel et ils ne s’intéressent pas au côté
relationnel.
77
a plus part des clients questionnés (88%) trouvent que l’accueil chez le service Comex est
très bon alors que le reste des clients (12%) le trouve pas mal.
onc selon ces résultats les responsables de ce service n’ont aucun problème d’accueil avec
ses clients, mais li faut toujours chercher d’améliorer la qualité de l’accueil le maximum
possible pour atteindre le niveau maximum de satisfaction des clients.
our cette question 84% des clients questionnés sont satisfaits de la qualité du service Comex
alors que les autres 16% la trouve pas mal et recherche une très bonne qualité.
onc en général la qualité du service Comex selon les réponses obtenus est satisfaisante, mais
il faut continuer et chercher de l’améliorer afin de fidéliser les clients existants et d’attirer
d’autres.
our les résultats de cette question ; 60% de l’échantillon questionné trouvent que le
personnel du service Comex est compétent alors que les 40% restant trouvent qu’il est très
compétent.
es résultats de cette question sont très satisfaisants donc il est clair qu’il s’agit d’un bon
travail du service des ressources humaines en plusieurs niveaux puisque le rôle de personnel
de front office est très important au niveau de la gestion de la relation client (CRM).
n ce qui concerne les résultats de cette question ; 92% des clients sont plus ou moins
satisfaits de la disponibilité du personnel de service Comex alors que 8% ne sont pas
satisfaits.
e personnel du service Comex pour atteindre le maximum de satisfaction des clients et donc
atteindre les objectifs fixés doit respecter les délais et permettre à la banque d’assurer un
contact personnel aves les clients du service.
78
Question 8 : Comment évaluez-vous votre relation avec notre personnel ?
a plupart des clients interviewés (84%) ont une très bonne relation avec le personnel du
service Comex alors que les 16% restant trouvent qu’ils ont une simple relation avec le
personnel du service.
es résultats sont justifiés par les résultats des deux questions précédentes, il reste à signaler
qu’il est difficile de plaire et satisfaire tous les clients du service Comex.
Question 9 : Etes-vous contacté par notre service ?
onc le service adopte une stratégie de contact direct avec les clients, le contacte ici veut dire
le contact direct des clients avec les opérateurs du service sans intermédiaire d’une autre
personne comme les courtiers et les combistes.
près avoir signalé que tous les clients sont contactés directement par le personnel de service
Comex, il serait nécessaire de préciser les moyens de contact et de connaitre l’importance de
chaque moyen.
our cette question le téléphone occupe la première place pour les moyens utilisés dans le
contact avec 80%, puis l’internet occupe la deuxième place par 36%, aussi les lettres sont
utilisées par 28%, enfin il ya d’autres moyens utilisés que ceux indiqués dans la question avec
44% (comme le fax).
armi les 25 clients interviewés un seul qui indique que les informations concernant les
produits de service Comex sont non visibles et non complètes.
es résultats nous ont permis de conclure que les responsables de ce service en coordination
avec la direction générale adoptent une bonne stratégie de communication permettant de
bien identifier et particulariser les produits de service Comex à ceux des concurrents à cause
79
de la publicité et les informations accordés par les opérateurs du service aux clients.
n ce qui concerne cette question 72% des clients questionnés disent que l’offre du service
Comex est conforme à ses attentes alors que 28% disent que cela dépend des exigences du
marché, mais aucun client indique que l’offre n’est pas conforme a ses attentes.
onc pour le service, la conformité de l’offre est bonne à cause de la bonne connaissance et le
bon suivi des clients, mais il faut toujours essayer de l’améliorer par la segmentation du
portefeuille clients et les particularités de l’offre.
elon les résultats obtenus pour cette question, 80% des clients indiquent que les produits ou
services proposés par le service Comex sont adaptés à leurs besoins, seulement 4% des clients
questionnés disent que les produits et services proposés par le service ne sont pas adaptés par
à leurs besoins alors que les 16% restants indiquent que les opérateurs du service les ont rien
proposés.
es résultats de cette question sont presque les mêmes obtenus pour la question précédente
donc signifies que les responsables de service Comex ont bien analysé les besoins des clients.
es résultats de cette question viennent faire l’appui sur ceux de la sixième et la septième
question.
our les résultats de cette question 96% des clients du service Comex sont plus ou moins
satisfaits de la rapidité de traitement de ses opérations alors qu’un seul client (4%) indique le
contraire.
n général presque tous les clients sont satisfaits de la rapidité de traitement des opérations à
cause des systémes utilisés qui permettent de faciliter le travail pour les opérateurs du service.
80
Question 15 : Etes-vous satisfait de la manière dont vos réclamations sont
traitées ?
es résultats de cette question sont très diversifiés ; 36% des clients questionnés sont très
satisfaits de la manière dont ses réclamations sont traités, 44% sont plutôt satisfaits, 16% des
clients sont plutôt pas satisfaits alors que les 4% restants sont pas du tout satisfaits.
onc il faut que les opérateurs du service donner plus d’importance aux réclamations
indiquées par les clients pour améliorer son degré de satisfaction.
our cette question 84% des clients questionnés indiquent qu’ils profitent d’un service
téléphone alors que 16% indiquent qu’ils ne le profitent pas.
e service entre dans la stratégie de la gestion de la relation client adoptée par les
responsables du service Comex.
elon les résultats de cette question la totalité des clients profitant d’un service téléphone sont
plus ou moins satisfait de se service
our les 4 non réponses obtenus pour cette question sont justifiés par les résultats de la
question précédente.
our cette question nous passons au service internet au lieu de service téléphone.
81
lus que la moitié (52%) des clients questionnés profite d’un service internet alors que les
autres 48% ne le bénéficie pas.
a même chose pour le service téléphone, le service internet entre dans la stratégie de la
gestion de la relation client adoptée par les responsables du service Comex car l’internet
permet de facilité le contact direct avec les clients du service.
n ce qui concerne cette question la totalité des clients profitant d’un service internet sont
plus ou moins satisfaits de ce service.
our les 12 non réponses obtenues pour cette question sont justifiés par les résultats de la
question précédente donc il faut donner plus d’importance a ce service pour augmenter la
fréquence des clients profitants de ce service car l’internet devient un élément très important
en matière de la gestion de la relation client.
Question 20 : Pouvez-vous nous donner une idée générale sur votre relation avec
notre service ?
ette question a pour objet de déterminer l’impression générale des clients sur leur relation
avec le service Comex.
28% des clients indiquent qu’ils ont une bonne relation, 20% disent qu’ils ont une relation
professionnelle avec le service justifiés par les résultats de la troisième question, 4% trouvent
qu’il existe un lien de respect mutuel entre eux et les opérateurs de service, 12% disent qu’ils
établies une relation de partenariat qui dépasse le côté professionnel avec les responsables de
service et 8% des client interviewés sont tout à fait satisfait de la relation et du personnel, les
82
28% restant sont des non réponses.
es résultats de cette question viennent faire l’appuie sur toutes les questions précédentes que
ça soit la qualité du service ; tenant compte le personnel, l’accueil et les systèmes utilisés ;
l’offre présentée, la relation avec les clients, les avantages présentés par le service et d’autres
anomalies qu’il faut les éliminer si non les réduire au minimum possible.
onc 12% des améliorations souhaitées par les clients concernent les avantages présentés,
8% concernent la relation avec les clients, 20% concernent l’offre des produits et services,
12% concernent d’autres anomalies comme les réclamations des clients et les relevés
bancaires, les 8% restant sont satisfait du service dans sa totalité avec 40% de non réponses.
ref, se sont des améliorations qu’il faut les prendre en compte lors de la vérification de la
politique de gestion de la relation client du service afin de maximiser les chances de succès.
onc il s’agit d’un bon travail de la part des responsables de deux fonctions en commun,
d’une part la fonction marketing et d’autre part la fonction des ressources humains et cela bien
sûr en collaboration avec les cadres dirigeants. Ce travail concerne en 1er lieu la gestion des
ressources au sein du service Comex ; recrutement, formation contrôle, motivation… ; afin de
pouvoir présenter un personnel compétent permet d’obtenir les objectifs fixés par les
83
responsables et de faciliter la tâche de la fonction marketing pour parvenir à une gestion
efficace de la relation client.
onc lors de cette étude nous nous sommes rendus compte que les efforts en matière de la
gestion de la relation client sont plus ou moins satisfaits les besoins de la banque populaire en
générale et du service Comex en particuliers.
- ommençons par la qualité du service Comex en général ; concernant cet aspect, nous
pouvons dire que les responsables du service ont réussi de présenter une bonne image du
service auprès des clients par la bonne adaptation de l’acceuil et des systèmes utilisés ainsi
que la bonne formation et gestion du personnel. Chose qui donne une image particulière au
service.
- assons maintenant à l’offre présentée, concernant ce point il s’agit d’une bonne conformité
de l’offre par rapport aux besoins et attentes des clients, aussi c’est à cause du bon suivi et
bonne connaissances exercé par les responsables du service Comex de ces derniers.
- uis on passe à la relation des operateurs du service avec les clients, c’est l’un des aspects
les plus importants pour les responsables du service Comex car c’est avec l’établissement
d’une bonne relation avec les clients qu’on peut gagner la confiance de ces derniers.
onc pour le personnel du service il s’agit d’une bonne relation avec les clients selon les
indications des ceux-ci, cette résultat est obtenu par l’importance donnée aux clients même si
la plupart des clients se sont des professionnels et qui ne donne pas une grande importance au
côté relationnel, les operateurs du service ont réussi la confiance de la pluparts des clients.
nfin nous terminons par les avantages présentées par la banque et surtout par le service
Comex aux clients et plus particulièrement les services internet et téléphone. C’est vrai que
plusieurs clients bénéficient de ces services mais reste insuffisant, donc il faut essayer
d’améliorer ces avantages et de présenter d’autres.
ous ces résultats sont à cause de la stratégie adoptée par les responsables de la fonction
84
marketing qui se caractérise par le bon suivi des clients, la bonne connaissance des grandeurs
du marché et la détermination des attentes des clients afin de leurs présenter une offre bien
adaptée à ses besoins et par conséquence de gagner leur confiance et de garantir l’obtention
des résultats conformes aux objectifs fixés auparavant.
près avoir interprété et analysé les réponses obtenues auprès des clients du service Comex et
après avoir observé le climat général et les conditions dans lesquelles la planification du
travail est établie et les tâches sont réalisées, nous pouvons conclure que la stratégie CRM
adoptée par le service Comex est efficace et permettant de réaliser les objectifs fixés, mais il
est possible de présenter des propositions, des améliorations que les responsables du service
Comex en collaboration avec la fonction marketing peuvent les prendre en compte à fin de
maintenir l’image du service ou de l’améliorer :
- Garantir la bonne conformité de l’offre des produits et des services par rapport aux attentes
des clients;
- Elargir la gamme des produits et services et des avantages associés qui va permettre une
fidélisation des clients grâce à un choix plus vaste.
85
CONCLUSION :
ette partie comme nous l’avons déjà indiqué est l’objectif central de ce travail, pour cela
nous avons traité deux chapitre indispensables:
2- Etude sur terrain: qui se débute par une phase de préparation concrétisée par la
détermination des objectifs et l’élaboration du questionnaire, puis la collecte des
informations auprès des clients sectionnés pour cette étude afin de déduire précisément
ce que chacun de ces clients considère être la situation idéale pour lui, ensuite la phase
de traitement des informations recensées, enfin vient la phase d’interprétation et
d’analyse des résultats obtenus.
onc pour cette partie nous avons essayé de bien éclaircir la situation du service Comex et
surtout en matière de la gestion de la relation client.
86
a banque populaire occupe une place de premier rang parmi les grandes établissements
financières au Maroc. Cette position est le fruit d’une perseverance au service client.
n outre la banque populaire a des bases solides pour se positionner dans ce milieu de finance
et de commerce, et ce, en développant la qualité de ses produits et services offerts, et en
maintenant la relation avec sa clientèle, dans le but de la fidéliser.
our cela la bonne gestion du référentiel client ainsi que la contribution du programme de
fidélisation vont permettre à la banque sur le long terme de mieux comprendre et mieux
contacter chaque client; pour mieux vendre et servir ainsi le fidéliser.
a banque populaire et en particulier le service Comex opte une stratégie CRM visant un
bon suivi des clients et une meilleure satisfaction de ces derniers et une amélioration
davantage de sa notoriété, pour cela j’ai choisi une telle thématique afin d’évaluer l’efficacité
87
de cette stratégie.
fin d’y parvenir, une étude sur terrain a été réalisée et le présent rapport présente les
différentes étapes et le déroulement de cette enquête et ses résultats, qui ont été réalisé par la
prise en considération de l’état actuel de l’environnement de la banque et ses perspectives
d’avenir.
ertes, une période de neuf semaines, reste insuffisante pour mieux appréhender le
fonctionnement de ce référentiel client, ainsi l’organisation et la politique d’une grande
structure, telle que la banque populaire.
ompte tenu de tout ce qui précède, j’espère que le plaisir et l’enthousiasme avec lequel j’ai
opéré depuis le début de ce travail sur le présent stage de fin d’études seront partagés et
aboutiront en terme de résultats sur le plan personnel et professionnel et ce dans le souhait
qu’il aura l’ajout attendu pour les organisations et plus spécialement les entreprises
marocaines peu en importe la taille, le secteur d’activité et la cible.
nfin réussir un stage d’application, c’est franchir un pas important dans la vie active. C’était
la finalité souhaitée de ce stage et je pense l’avoir attaint.
88
Documents mis à disposition par :
http://www.marketing-etudiant.fr
Attention
Ce document est un travail d’étudiant,
il n’a pas été relu et vérifié par Marketing-etudiant.fr.
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