Asepsie, désinfection et

stérilisation

1. Définitions
2. Exemples d’antiseptiques
3. Nettoyage préalable
4. Choix de l’antiseptique
5. Règles d’asepsie
1 – Définitions
-> Termes correspondant à des actions précises définies
dans des normes en particulier la norme  AFNOR NF
EN 14885 – pour le vocabulaire concernant les
antiseptiques et désinfectants.

1.1 – Désinfection
«réduction du nombre de micro-organismes dans ou
sur une matrice inanimée, obtenue grâce à l’action
irréversible d’un produit sur leur structure ou leur
métabolisme, à un niveau jugé approprié en fonction
d’un objectif donné ;»

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1 – Définitions
1.2 - Antisepsie
«application d’un antiseptique (produit - à l’exclusion
des antibiotiques - utilisé pour son pouvoir
d’antisepsie)  sur des tissus vivants, entraînant une
action sur la structure ou le métabolisme de micro-
organismes à un niveau jugé approprié pour prévenir
et/ou limiter et/ou traiter une infection de ces tissus.»

Septique (du grec septikos = pourri) signifie : causé

par des micro-organismes ou causant une infection.
Les préfixes « a » et « anti » indiquent une absence de
germes ou une action dirigée contre eux. 

Matériels et additifs 3
1 – Définitions

1.3 - Stérilisation (norme ISO/TS 11139:2001)

« procédé validé visant à rendre un produit exempt de
microorganismes viables* »

*Présence d'un microorganisme viable sur un article donné

exprimée en terme de probabilité (nombre très faible, mais jamais
à zéro (nature exponentielle de l'inactivation microbiologique )

Termes qualifiant les substances utilisées selon les

microorganismes inhibés ou tués :
bactéricide, bactériostatique, antibactérien, sporicide,
fongicide, fongistatique, virucide….
Matériels et additifs 4
2 – Exemples d’antiseptiques

Chlore et dérivés
Exemples : Eau de Javel diluée : 0,38 % de
chlore actif (1,2 degré chlorométrique), Dakin… 
oxydation des enzymes et protéines structurales

Iode et dérivés
Exemples : alcool iodé, teinture d’iode,
polyvidone iodée : Bétadine®
oxydation des enzymes et protéines structurales

Alcool et dérivés
Exemple : éthanol à 70%
dénaturation des protéines
Matériels et additifs 5
2 – Exemples d’antiseptiques
Composés organo-mercuriels
Exemples : Mercryl®, Merseptyl®, Merfène®
inhibition des protéines et groupements thiols

Ammoniums quaternaires
Exemple : Cétrimide… à la fois détergent et
désinfectant

 
Attention aux conditions d’utilisation :
concentration,
temps de contact,
stabilité,
température…
Matériels et additifs 6
3 – Nettoyage préliminaire

-> Nécessité pour une désinfection ou antisepsie

efficace
d’un nettoyage préalable à l’aide d’un produit
tensioactif (détergent)
pour détacher du support et évacuer les
salissures (rinçage) qui diminuent l’activité des
produits

-> Existence de tensioactifs anioniques, cationiques,

amphotères et non ioniques avec des propriétés
variables à vérifier comme l’incompatibilité, la
tolérance, la stabilité…

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4 – Choix de l’antiseptique
Adapté aux analyses à réaliser :
spectre large (iode pour hémoculture),
sans interférence avec l’analyse (pas d’alcool
pour dosage d’alcoolémie, pas d’antiseptique iodé
avant le dosage de l’iode…),

Adapté au patient :
ni toxique,
ni irritant,
ni allergisant (attention aux vraies mais rares
allergies à l’iode),
n’entraînant pas de résistance bactérienne.

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4 – Choix de l’antiseptique
Adapté à l’environnement :
attention aux rejets toxiques,
aux vapeurs inflammables.
Attention à l’incompatibilité entre antiseptiques
comme les organo-mercuriels avec :
chlore,
iode,
peroxydes.

ou
+ ou ou

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Matériels et additifs
5 – Règles d’asepsie

 
5.1 - Hygiène des mains du préleveur
Irréprochable :
ongles taillés courts et propres,
pas de bijoux,
lavage soigneux et prolongé, à l’aide d’un
savon doux, avant et entre les prélèvements.

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5 – Règles d’asepsie

5.2 - Antisepsie classique du point de piqûre

Passer l’antiseptique :
à l’aide d’un support non pelucheux,
à la bonne concentration,
sur la zone de prélèvement choisie au préalable,
de façon circulaire du point de piqûre vers l'extérieur,
de bas en haut sans repasser sur les endroits désinfectés,
en laissant agir le produit le temps préconisé,
en veillant à ne plus retoucher la zone traitée.
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5 – Règles d’asepsie
 5.3 - Antisepsie de type chirurgical
Recommandée en cas de peau salie ou de
transpiration excessive,
Indispensable si le prélèvement est destiné
à des examens microbiologiques (ex : hémoculture),
à la préparation de produits thérapeutiques.
En trois temps
1. Nettoyage (dégraissage) de la peau à l’aide d’un
détergent.
2. Rinçage (et séchage).
3. Antisepsie large à l’aide d’un produit choisi pour
son spectre d’action en fonction des analyses et du
patient, à la bonne concentration et durant un temps
préconisé.
 
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