Vous êtes sur la page 1sur 31

Cycle Préparatoire Ingénieur

Projet 8
W. BETTINI

Mécanique des structures:


Introduction à la résistance des matériaux (RDM)

1
Objectifs
 Initiation à la résistance des matériaux
 Modéliser des structures réelles soumises à des
sollicitations
 Résoudre la modélisation de ces systèmes afin de les
dimensionner

2
Introduction
 La résistance des matériaux permet:
 D’étudier la résistance des structures aux efforts qui leur
sont appliqués
 De dimensionner des structures

 Pour cela, il faut être capable de caractériser les forces


internes (ou forces de cohésion) responsables des
déformations de la structure.

3
SOMMAIRE
PARTIE 1
 I Structures et liaisons
 II Actions et équilibre
 III Introduction à la théorie des poutres

PARTIE 2
 VI Sollicitations internes dans les poutres
 V Caractéristiques géométriques des sections
 VI Déformation des éléments

4
 PARTIE I

5
I Structures et liaisons
 Définition d’une structure
Une structure est un ensemble d’éléments liés avec l’extérieur et/ou
l’intérieur avec d’autres éléments.

Ainsi 2 types de liaisons sont identifiés: les liaisons internes et les


liaisons externes.

Liaisons externes: représentent des conditions telles que le sol, des


appuis, des murs, …
 Elles génèrent des réactions
Liaisons internes: elles servent à lier des éléments d’une même
structure entre eux.
 Elles génèrent des efforts internes de liaisons

6
I Structures et liaisons
Les liaisons permettent d’assembler des éléments et de bloquer/générer
certains mouvements non souhaités/souhaités dans une structure.
I.1Les liaisons usuelles externes
 Articulation (pivot) : bloque 2 translations  2 réactions d’appui: verticale et
horizontale, libre en rotation
Une seule rotation possible

 Appui glissant (appuis glissant ou appui rouleau) : bloque 1 translation  1


Une réaction
rotationd’appui:
possibleverticale,
et une translation
libre en rotation et translation horizontale

Encastrement : bloque les 2 translations et la rotation 2 réactions d’appui et



un mouvement
Aucun moment d’encastrement
possible

7
I Structures et liaisons-Application
 Articulation Articulations d’ossature

Liaison d’un pont avec le sol


 Appui glissant

Liaison d’encastrement d’une


ossature métallique
 Encastrement 

8
I Structures et liaisons
I.2 Les liaisons usuelles internes (assemblage)
 Les liaisons internes servent à relier des éléments d’une même structure. Deux
types de liaisons internes sont très utilisées en Génie-Civil: L’articulation et
l’encastrement.
Supposons un système composé de n éléments, reliés par une
articulation. Avant assemblage, chaque élément avait 3 degrés
de liberté (2 translations + 1 rotation), soit 3n degrés de liberté
pour l’ensemble.

Sans liaison extérieure, le système articulé (la structure) peut


se déplacer librement et tourner autour du pivot A.
Le mouvement de ce système peut se décomposer en:
A
-2 translations de la structure
articulation -1 rotation par élément n ddl 2+n ddl au total

Soit 3n-(2+n)=2n-2=2(n-1) degrés de libertés bloqués par les


9 liaisons.
I Structures et liaisons
I.2 Les liaisons usuelles internes (assemblage)
 Les liaisons internes servent à relier des éléments d’une même structure. Deux
types de liaisons internes sont très utilisées en Génie-Civil: L’articulation et
l’encastrement.

Supposons un système composé de n éléments, reliés par un


encastrement. Avant assemblage, chaque élément avait 3
degrés de liberté (2 translations + 1 rotation), soit 3n degrés de
encastrement liberté pour l’ensemble. Sans liaison extérieure, le système
- soudé (les éléments sont liés rigidement) peut se déplacer
soudure librement. Le mouvement de ce système peut se décomposer
en:
- 2 translations de la structure
3 ddl au total
- 1 rotation

Soit 3n-3=3(n-1) degrés de libertés bloqués par les liaisons.

10
I Structures et liaisons
I.3 Degrés d’hyperstaticité d’un système
 Le degrés d’hyperstaticité h d’un système permet d’évaluer le degrés de mobilité
d’une structure. En posant ddl le nombre total de degrés de liberté avant
assemblage, et b le nombre total de degrés de liberté bloqués par les liaisons,
nous avons:
h = b - ddl
Isostatique:
h=0 les liaisons (internes et externes) ne sont pas surabondantes,
les liaisons suffisent strictement pour maintenir la structure
immobile.

h>0 Hyperstatique: le fonctionnement se fait avec plus de


contraintes que ce qui est nécessaire pour le maintenir, ce qui
signifie qu'au moins un degré de mobilité d'une pièce est
supprimé plusieurs fois.
h<0
Hypostatique: L’assemblage possède trop de mobilités (non
11 traité dans ce cours).
I Structures et liaisons
I.4 Degrés d’hyperstaticité d’un système
 Cas les plus courants à 1 élément:
b=3
ddl=3
h=b-ddl=3-3=0
Poutre encastrée
Structure isostatique

ddl=3
h=b-ddl=2+1-3=0
2 Poutre bi 1 Structure isostatique
articulée

ddl=3
h=b-ddl=2+1+1-3=1
2 Poutre continue Structure hyperstatique
1 1

12
I Structures et liaisons
I.4 Degrés d’hyperstaticité d’un système
 Cas les plus courants à plusieurs éléments: structures réticulées

b=2 b=4 Rappel: pour une articulation, b=2(n-1)


Dans ce cas présent, il y a 4 articulations (vert)

b=4 b=2 ddl=3x5 (5 éléments à 3 degrés de liberté chacun)


2 1 b=2+1+4+4+2+2=15 h=b-ddl=15-15=0
Structure isostatique

b=2 b=4
b=2+2+4+4+2+2=16 h=b-ddl=16-15=1

Structure hyperstatique externe de degrés 1


b=4 b=2
2 2
13
I Structures et liaisons
I.4 Degrés d’hyperstaticité d’un système
 Cas les plus courants à plusieurs éléments: structures réticulées

b=4 b=4 ddl=3x6 (6 éléments à 3 degrés de liberté chacun)


b=2+1+4+4+4+4=19 h=b-ddl=19-18=1
b=4 b=4 Structure hyperstatique interne de degrés 1

2 1

b=2+2+2+2+2+2=12 h=b-4x3=12-12=0
b=2
 Cas de structuresb=2
mobiles isostatiques
b=2 b=2 Structure mobile
isostatique
b=2 b=2 b=2 b=2 Mouvement de
2 2 2 2 parallélogramme
déformable
14
I Structures et liaisons-Notions de
Torseurs
I.5 Torseur

 Un torseur est un outil mathématique permettant la représentation des actions
mécaniques et de décrire la cinématique d’un solide indéformable.

Chaque liaison peut être représentée par un torseur des actions mécaniques
transmissibles.
Coordonnées de la force Coordonnées du moment
transmissible transmissible
Notation:

Action mécanique
de 1 sur 2
Base dans laquelle s’écrit le
Point d’application du torseur torseur

15
I Structures et liaisons-Notions de
Torseurs
I.5 Torseur

Autre écriture possible
Notation:

 𝑦 1
⃗  𝑦 2
⃗ 2  𝑦 3
⃗ 3
A B C
𝑥1 1 𝑥2 𝑥3
 ⃗  ⃗  ⃗
𝑧1
 ⃗ ❑
𝑧2
 ⃗ 𝑧3
 ⃗
  𝑋𝐴 0  

0 0

{ }

𝑋𝐶 0
{𝜏 𝐴 → 1 }=
𝐴
𝑌𝐴
0
0
𝑁𝐴 𝑥1 , ⃗
(⃗
{𝜏 𝐵 → 2 }=
𝑦 1 ,⃗
𝑧 1) 𝐵
{ }
𝑌𝐵
0
0
0 𝑥2 , ⃗
(⃗ 𝑦 2 ,⃗
𝑧2 )
 
{𝜏 𝐶 →3 }=
𝐶
{ }
𝑌𝐶
0
0
0 𝑥3 ,⃗
(⃗ 𝑦3 , ⃗
𝑧 3)

16
I Structures et liaisons-Notions de
Torseurs
I.5 Torseur

Opération sur les torseurs


La seule opération possible sur les torseurs est l’addition au même point,
cette opération s’appelle réduction de torseur.

Formule de Varignon
La formule de Varignon permet de déporter un torseur d’un point à un autre.

17
II Actions mécaniques
II.1
   Actions mécaniques
En génie civil, plusieurs types d’actions sont à considérer sur les structures:
 Les actions ayant des caractéristiques dans l’espace mais aussi dans le temps.
 On peut considérer les différents types de chargement:
 Ponctuels: (N) peut représenter
 Linéiques: (q, N/m) représentation de la charge d’un mur sur un sol, une fondation
 Surfaciques: (Q, N/m²) pression de contact entre deux corps
 Volumiques: poids propre (pesanteur), forces inertielles (séismes, vibrations,…)
 Ces chargement permettent de représenter dans le temps les différentes
actions que peut subir une structure:

 Permanentes: poids propre, précontrainte,


 Variables: charge d’exploitation (personnes, mobilier,…) et climatique (vent, neige, …),
 Accidentelles: incendie, séisme, choc, etc…

18
II Actions mécaniques
II.2  Représentation

 Linéiques: (q, N/m) 𝒒  ℓ
 Constante: 𝒒
 

 ℓ  ℓ
2

𝒒
 
 h 𝒒  ℓ 3
h
 Variation linéaire: 1 
2 h
Charge de l’eau sur 3
un barrage. La pression augmente
proportionnellement avec la profondeur,
 Surfaciques: (Q, N/m²) pression constante
𝑭=𝑸
  ×𝑺
𝑸𝒐𝒖𝑷
 
×
 
𝑮
 
 𝑺  : Centre de surface
 𝑺
 Volumiques: poids propre ⃗𝑧 
19  : Centre de gravité
×
 𝑮
 
𝑉
  𝑉
 
II Actions mécaniques
II.3 Couples et moments
 Le couple
Le couple correspond à un moment pur, il représente l’ensemble de force appliquées à un
solide dont la résultante est nulle. Comme le moment d’une force, il permet la mise en
rotation d’objets.

𝑽𝒐𝒍𝒂𝒏𝒕
 
𝐹  1

 
P Q
ℳ  𝑃 ( ⃗
⃗ 𝑃𝑄 ∧ ⃗
𝐹 1 )=⃗ 𝐹 1=𝑑 𝐹 1 ⃗𝑧 1=𝓒⃗
 𝑦 1

𝐹  2
⃗ 𝓒

 

 𝑑
 𝑥1

𝑧1
 ⃗

20
𝑉
 
III Equilibre d’un solide
III. 1 Principe Fondamental de la Statique

𝒞

  𝑘  𝐹𝑖

 𝐹2
⃗  Un solide est en équilibre si et seulement si:
𝑦
 ⃗ 𝒞

  1
1/ La résultante des forces extérieures est nulle
 𝐹1

 2 équations dans le plan (suivant et )
𝒞

  2
𝑥
 ⃗ 2/ Il existe un point A tel que le moment
𝑧
 ⃗
résultant soit nul:
Remarque:
 1 équation suivant dans un problème plan
 Si la condition 1 est vérifiée, la
seconde est vraie en tout point du plan

 Dans l’espace, le système est composé


de 6 équations

21
𝑉
 
III Equilibre d’un solide
III. 2 Application aux structures usuelles à 1 élément
𝑦
 ⃗ 𝐹
 ⃗ 𝑅  𝐴 𝑦
⃗  𝐹 𝑦
⃗ 𝑅  𝐵𝑦

 𝐶  𝛼  𝐶
 𝐴  𝐵  𝐴  𝐵
𝑥
 ⃗ 𝑅  𝐴 𝑥
⃗  𝐹 𝑥

𝑧
 ⃗ 2 1
 
Données:
  AB=3m; AC=2m; F=10kN;
  𝑅 𝐴 𝑥 =− 𝐹 𝑥

{
 
PFS
𝑅 𝐴 𝑦= − 𝐹 𝑦 − 𝑅 𝐵 𝑦
𝐴𝐶
𝑅 𝐵 =− ×𝐹𝑦
𝑦
𝐴𝐵
  𝑅 𝐴 𝑥= 𝐹 𝑥  𝐴𝑝𝑝𝑙𝑖𝑐𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛𝑛𝑢𝑚 é 𝑟𝑖𝑞𝑢𝑒 :

{
  𝑅 𝐴 𝑥 =𝐹 . √ 2 /2   𝑅 𝐴 𝑥 =5 √ 2 𝑘𝑁
𝐴𝐶
(
𝑅 𝐴 𝑦 = 𝐹 𝑦 − 1+
𝐴𝐵 ) 𝑅 𝐴 𝑦 =− 𝐹 . √ 2/2
2
( )
3
−1 𝑅 𝐴𝑦 =
5
3
√ 2 𝑘𝑁
𝐴𝐶
𝑅 𝐵 =− ×𝐹𝑦 2 10
𝑦
𝐴𝐵 𝑅 𝐵 = 𝐹 . √2 /2 𝑅𝐵 = √ 2 𝑘𝑁
𝑦
3
𝑦
3
22
𝑉
 
III Equilibre d’un solide
III. 2 Application aux structures usuelles à 1 élément
 𝐵𝑖𝑙𝑎𝑛 :
  𝑅 𝐴 𝑥 =5 √ 2 𝑘𝑁 ≈ 7,07 𝑘𝑁 7,07
  𝑘𝑁 4,71
  𝑘𝑁
5
𝑅 𝐴𝑦 = √ 2 𝑘𝑁 ≈ 2,36 𝑘𝑁
3 7,07
  𝑘𝑁
10
𝑅 𝐵 = √ 2 𝑘𝑁 ≈ 4 , 71 𝑘𝑁
3
𝑦
2,36
  𝑘𝑁 −7,07
  𝑘𝑁
𝑍  𝑜𝑛𝑒 𝑐𝑜𝑚𝑝𝑟𝑖𝑚 é 𝑒
 Remarque:
 On aurait pu calculer le moment résultant en B,
 Les efforts doivent être représentés à l’échelle sur le schéma.

23
𝑉
 
III Equilibre d’un solide
III. 2 Application aux structures usuelles à 1 élément

𝐸
  𝑐𝑟𝑖𝑡𝑢𝑟𝑒 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝑙𝑒𝑠𝑡𝑜𝑟𝑠𝑒𝑢𝑟𝑠   𝑃 𝐹𝑆
𝑦
 ⃗ 𝐹
 ⃗
{  𝜏 ( ⃗
𝑅 𝐴 ) } 𝐵+ { 𝜏 ( ⃗
𝐹 ) }𝐵 + { 𝜏 ( ⃗
𝑅 𝐵 ) }𝐵= {0 }𝐵
 𝐶  𝛼
 𝐴  𝐵
𝑥
 ⃗
 
𝑧
 ⃗ 2 1

  𝑅𝐴
⃗ 𝐹
⃗ 𝑅𝐵
⃗ 0⃗   𝑅 𝐴+ ⃗
⃗ 𝐹 +⃗
𝑅𝐵 0⃗
{ ⃗ ⃗
+⃗
}{ ⃗
+

= ⃗
𝐵𝐴 ∧ 𝑅 𝐴 𝐵 𝐵 𝐶 ∧ 𝐹 𝐵 0 𝐵 0 } { } {} 𝐵
{ ⃗ ⃗ ⃗ ⃗ ⃗
= ⃗
𝐵𝐴 ∧ 𝑅 𝐴 + 𝐵𝐶 ∧ 𝐹 + 0 𝐵 0 } {} 𝐵

  𝑅𝐴𝑥 ⃗
𝑥 + 𝑅 𝐴 𝑦 ⃗𝑦 − 𝐹 cos 𝛼 ⃗𝑥 − 𝐹 sin 𝛼 ⃗𝑦 + 𝑅 𝐵 𝑦 ⃗𝑦 0⃗
{ 𝐵𝐴 ∧ ⃗
⃗ 𝐵𝐶 ∧ ⃗
𝑅 𝐴 +⃗ 𝐹 + 0⃗ } {}
𝐵
=
0⃗ 𝐵

24
𝑉
 
III Equilibre d’un solide
III. 2 Application aux structures usuelles à 1 élément

𝐸
  𝑐𝑟𝑖𝑡𝑢𝑟𝑒 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝑙𝑒𝑠𝑡𝑜𝑟𝑠𝑒𝑢𝑟𝑠

  𝑅 𝐴 ⃗𝑥 +𝑅 𝐴 ⃗𝑦 − 𝐹 cos𝛼 ⃗𝑥 − 𝐹 sin 𝛼 ⃗𝑦+𝑅 𝐵 ⃗𝑦 ⃗


{ 𝑥

𝑥
𝑦

− 𝐴𝐵 ⃗𝑥 ∧ ( 𝑅 𝐴 ⃗𝑥 +𝑅 𝐴 ⃗𝑦 ) −𝐵𝐶 ⃗𝑥 ∧ ( − 𝐹 cos𝛼 ⃗𝑥 − 𝐹 sin 𝛼 ⃗𝑦 )+ 0 𝐵 0


𝑦

0
= ⃗ 𝑦

} {} 𝐵

 
( 𝑅𝐴 − 𝐹 cos 𝛼 ) ⃗𝑥 + ( 𝑅 𝐴 − 𝐹 sin 𝛼 + 𝑅 𝐵 ) ⃗𝑦
{ 𝑥 𝑦

( 𝐵𝐶 . 𝐹 sin 𝛼 − 𝐴𝐵 . 𝑅 𝐴 ) ⃗𝑧
𝑦
𝑦

}𝐵
⃗0
=⃗
0 {} 𝐵
  𝐴𝑁 :
  𝑅 𝐴 = 𝐹 cos 𝛼   𝑅 𝐴 𝑥 =5 √ 2 𝑘𝑁

{
  𝑅 𝐴 = 𝐹 cos 𝛼 𝑥
10

{ 𝐵𝐶
𝑥
𝑅𝐵 = √ 2 𝑘𝑁
𝑅 𝐵 = 𝐹 sin 𝛼 − 𝑅 𝐴
𝑦

𝐵𝐶
𝑦
𝑅 𝐵 = 𝐹 sin 𝛼 1 −
𝑦 ( 𝐴𝐵 ) 𝑦
3
5
𝑅𝐴 = 𝐹 sin 𝛼 𝐵𝐶 𝑅 𝐴 𝑦 = √ 2 𝑘𝑁
𝐴𝐵
𝑦
𝑅𝐴 = 𝐹 sin 𝛼 3
𝑦
𝐴𝐵 ¿
25
𝑉
 
III Equilibre d’un solide
III.  2 Application aux structures usuelles à plusieurs éléments

 Définition d’un élément barre:
Une élément barre est un élément rectiligne articulé aux deux extrémités (nœuds),
seulement chargés sur ces dernières.

 Conséquences:
Afin de vérifier l’équilibre de l’élément, les efforts sur les deux nœuds doivent
forcément être opposés. La barre est seulement soumise à un effort normal N. Il n’y
a pas de moment ou de couple dans ces éléments.
Soit l’effort normal dans la barre:
 Si la barre est comprimée, c’est le cas de la barre dans l’exercice précédent.
 𝑁 > 0

 Si , la barre est tendue (traction)

 𝑁 < 0
26
𝑉
 
III Equilibre d’un solide
III. 2 Application aux structures usuelles à plusieurs éléments
Considérons le système réticulé (assemblage d’éléments barres) suivant
soumis à une force F:
 𝑅2𝐶→ 1 1→2
 𝑅𝐶 𝑥
b=2 𝐶 
b=2+2+2=6
𝑦
𝐶
     
𝐶
1
  1
   𝑅𝐶 𝑥
2→1
h=b-2x3=6-6=0
𝑦 ⃗𝐹 
 ⃗ ⃗𝐹 
 𝛽 2   𝑅1𝐶→ 2 2 
𝑦

𝑥
 ⃗  Isostatique
 𝑅 𝐴  𝑅 𝐵   2𝐶→ 1=− ⃗
𝑅
⃗ 𝑅 1𝐶→2
𝑧
 ⃗ 𝑦
𝑦

 𝐴 𝐵
 
b=2 b=2  𝐴  𝑅 𝐴 𝑥 𝐵
 
 𝑅 𝐵𝑥

Données:
Equilibre global ?
 
  𝑅 𝐴 =− 𝐹 − 𝑅 𝐵
AB=1m;

{
𝑥 𝑥

  𝑅 𝐴 + 𝑅 𝐵 + 𝐹 =0 𝐴𝐶

{ 𝑅 𝐴 =− 𝐹 ×
𝑥 𝑥

AC=2m; 𝑅 𝐴 + 𝑅 𝐵 =0 𝑦
2 𝐴𝐵
𝑦 𝑦
F=10kN; 𝐴𝐶 𝐴𝐶
ℳ 𝐴 :− 𝐹 × + 𝑅 𝐵 × 𝐴𝐵=0 ℳ 𝐴 : 𝑅 𝐵 =𝐹 ×
2 𝑦
𝑦
2 𝐴𝐵
27
𝑉
 
III Equilibre d’un solide
III. 2 Application aux structures usuelles à plusieurs éléments

Effort dans la direction de l’élément


𝐶 
1→2
  :
 𝑅𝐶

 

Co
mp
Tr
ac
ou

re s
tio

si o
1→2

n
𝑅

  𝑅𝐵
=− ⃗

n
𝐶   B

 𝑅 𝐵

𝐵
 
Supposons
Equilibre global
le cas suivant:
 𝑅 𝐴 =− 𝐹+ 𝐹 × 𝐴𝐶 tan 𝛽
⃗𝐹 
 𝑅 𝐴
𝑦
 𝛽   𝑅 𝐵 =𝑅 𝐵 sin 𝛽
𝑥

𝑅 𝐵 =− 𝑅 𝐵 cos 𝛽
𝑦

 𝑅 𝐵
 

{
𝑅 𝐴 + 𝑅 𝐵 sin 𝛽+ 𝐹=0
𝑥

ℳ 𝐴 :− 𝐹 ×
𝑅 𝐴 + 𝑅 𝐵 =0
𝐴𝐶
2
𝑦 𝑦

− 𝑅 𝐵 cos 𝛽 × 𝐴𝐵=0
{ 𝑥

ℳ 𝐴 : 𝑅 𝐵 =− 𝐹 ×
2 𝐴𝐵
𝑅 𝐴 =𝑅 𝐵 cos 𝛽
𝑦

𝐴𝐶
2 𝐴𝐵 cos 𝛽

28  𝑅 𝐴 𝑥
𝑉
 
III Equilibre d’un solide
III. 2 Application aux structures usuelles à plusieurs éléments

Données: ⃗𝐹 
AB=1m;  
𝛽=acos
𝐴𝐶
=acos
2
=acos
2
=acos
2 √5
≈ 26,6 °  𝛽
AC=2m; 𝐵𝐶 √5 5
F=10kN;
√ 22 +1²  𝑅 𝐴
𝑦

𝐴𝑝𝑝𝑙𝑖𝑐𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛𝑛𝑢𝑚
  é 𝑟𝑖𝑞𝑢𝑒 :  𝑅 𝐴 𝑥  𝑅 𝐵
 𝑅 𝐴 =− 𝐹+ 𝐹 × 𝐴𝐶 tan 𝛽   𝑅 𝐴 =− 10+10× 2 tan 26,6 °

{ 2 𝐴𝐵

{ 2 ×1
𝑥
𝑥

𝑅 𝐴 =𝑅 𝐵 cos 𝛽 2
𝑦 𝑅 𝐴 =− 10 ×
𝐴𝐶
𝑦
2× 1
ℳ 𝐴 : 𝑅 𝐵 =− 𝐹 ×
2 𝐴𝐵 cos 𝛽 2 10
  𝑘𝑁
ℳ 𝐴 : 𝑅 𝐵 =−10 ×
2 ×1× cos 26,6 °  𝛽

  𝑅 𝐴 =−5 𝑘𝑁 5  𝑘𝑁
{ 𝑦
𝑥

𝑅 𝐴 =−10 𝑘𝑁
ℳ 𝐴 : 𝑅 𝐵=−11,18 𝑘𝑁 10
  𝑘𝑁
11,18𝑘𝑁
 

29
𝑉
 
III Equilibre d’un solide
III. 2 Application aux structures usuelles à plusieurs éléments

2→1
𝑅

 𝐶 Equilibre local: calcul des inconnues internes de liaison
Elément 1 Elément 2
10 𝑅  1𝐶→ 2=− ⃗
⃗ 𝑅 2𝐶→1
  𝑘𝑁
2 →1
  𝑠𝑢𝑟 𝑥 : 𝑅 𝐴 + 𝑅 𝐶 sin 𝛽+ 𝐹 =0
 𝛽
{
𝑥

𝑠𝑢𝑟 𝑦 : 𝑅 𝐴 − 𝑅 2→
𝑦 𝐶
1
cos 𝛽 =0
𝐴𝐶
ℳ 𝐴 :− 𝐹 × − 𝑅 2𝐶→1 sin 𝛽 × 𝐴𝐶 =0
5  𝑘𝑁 2

10
  𝑘𝑁
11,18𝑘𝑁
  11,18𝑘𝑁
 
𝑅
  𝐵

  10
  𝑘𝑁
 𝛽

5  𝑘𝑁 ⇒  𝐵𝑎𝑟𝑟𝑒 𝑐𝑜𝑚𝑝𝑟𝑖𝑚 é 𝑒
10
  𝑘𝑁 11,18𝑘𝑁
 
30
𝑉
 
Fin

31

Vous aimerez peut-être aussi