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Léo

Geeraert

Prosit 2 : Le pari de la marquise

Bloc 7 : Matériaux

CONTEXTE :

Un père a demandé à son fils de l’aidé à construire une marquise avec des matériaux de récupération.

TERMES CLES / DEFINITION :


Dimensionnement de structure : fait référence au processus de détermination des dimensions et des
propriétés nécessaires pour qu'une structure résiste aux charges et aux sollicitations auxquelles elle
sera soumise.

RDM : La RDM est une branche de la mécanique qui étudie le comportement des matériaux solides
sous l'effet des forces externes. Elle permet de calculer les contraintes et les déformations dans une
structure donnée, en se basant sur les propriétés mécaniques des matériaux utilisés.

Sollicitation de la barre : Lorsque l'on parle de sollicitation de la barre, on se réfère à l'analyse des
forces ou des charges qui agissent sur une barre ou un élément linéaire d'une structure.

Calcul paramétrable : le calcul paramétrable fait référence à la capacité de réaliser des calculs
structuraux en utilisant des paramètres variables.

PROBLEMATIQUE :
Comment calculer la sollicitation le barre oblique de la marquise ?

NOTIONS UTILISEES :
STRUCTURES ET LIAISONS

Il existe 2 types de liaisons : les liaisons internes et externes.

Liaisons internes :

• Représentent des conditions


• Ex : Sols/appuis/murs
• Génèrent des réactions

Liaisons externes :

• Servent à lier des éléments d’une même structure


• Génèrent des efforts internes de liaisons
Liaisons externes :

Les liaisons permettent d’assembler des éléments et de bloquer/générer certains mouvements non
souhaités/souhaités dans une structure.

Appui simple : Bloque 2 translations : verticale et horizontale.

Une seule rotation possible

Appui glissant : Bloque 1 translation : verticale

Une rotation possible et une translation

Encastrement : Bloque les 2 translations et la rotation

Aucun mouvement possible.

Liaisons internes :

Les liaisons internes servent à relier des éléments d’une même structure

- Système composé de n éléments, reliés par une articulation.

- Avant assemblage l’élément possède 3 degrés de libertés (ddl) : 2 translations / 1 rotation

- Soit 3n degrés de liberté


- Sans liaison extérieure, la structure peut se déplacer
Articulation librement et tourner autour du pivot A.

Le mouvement de ce système peut se décomposer en :

-2 translations de la structure

-1 rotation par élément➔ n ddl 2+n ddl

Soit

3n-(2+n) =2n-2

=2(n-1) degrés de libertés bloqués par les liaisons.

DEGRES D’HYPERSTATICITE D’UN SYSTEME

Il permet d’évaluer le degré de mobilité d’une structure.

Nombre de degrés de liberté bloqués par les liaisons

h = b – ddl
Degrés d’hyperstaticité Le nombre total de degrés
de liberté avant
assemblage
ℎ = 0 −> Isostatique : les liaisons suffisent strictement pour maintenir la structure immobile.

ℎ > 0 −> Hyperstatique : le fonctionnement se fait avec plus de contraintes que ce qui est
nécessaire pour le maintenir.

ℎ < 0 −> Hypostatique : L’assemblage possède trop de mobilités.

Cas les plus courants à 1 élément :

b=3
ddl=3
h=b-ddl Structure

Poutre encastrée
=3-3 isostatique

=0
Cas les plus courants à plusieurs éléments : structures réticulées

b=2 b=4

b=4 b=2
1
2

ddl=3x5 (5 éléments à 3 degrés de liberté chacun)

b= 2+1+4+4+2+2 =15

h=b-ddl
Structure isostatique
=15-15
=0

b=2 b=4

b= 2+2+4+4+2+2 =16
b=4 b=2

2 2

h=b-ddl
Structure hyperstatique externe de degrés 1
=16-15
=1
ACTIONS MECANIQUES REPRESENTATION LINEIQUES :

Charge constante :

Charge q en N/m

Longueur l en m

Charge avec variation linéaire :

• Charge a en N/m

• Hauteur h en m

ACTION MECANIQUE SURFACIQUE VOLUMIQUE :

Surfaciques : (Q, N/m²) pression constante :

• F en Newton

• Q en Newton / mètre

• S en m²

𝑭= 𝑸×𝑺
𝑸 𝒐𝒖 𝑷
×
𝑮
𝑺 𝑮: Centre de surface
𝑺
Volumiques : (N/m3 ) poids propre :

• P en Newton

• 𝝆 en kilogramme par mètre cube

• V en m3

• G en m/s

G
×
𝑮: Centre de gravité

𝑷 = 𝝆𝑽𝒈
CALCUL DE L ’ÉTAT DE SOLLICITATION

Première méthode : Méthode des nœuds

Isolation des nœuds et écriture de l'équilibre statique de chaque nœud.

On considère que chaque effort est dirigé vers les nœuds.


Deuxième méthode : méthode de Ritter

Déterminer les efforts dans des éléments ciblés sans connaitre l'état de sollicitation des autres
barres.

Découpage de l'élément en plusieurs. Application du PFS sur la zone.


Après avoir déterminé les formules des états de sollicitation, en ayant les valeurs des forces nous
pouvons définir l'état de sollicitation :

 Si 𝑁 > 0 alors la barre est en compression

 Si 𝑁 < 0 alors la barre est en traction

RAISONNEMENT :

1) Identifier les liaisons, les éléments et les points d’appui :

Dans notre système nous avons deux

liaisons externes qui sont des appuis simples et une liaison interne qui est une articulation.

Articulation

Appui simple

2) Vérifier que le système est isostatique :

Afin de vérifier si le système est isostatique, nous devons calculer le degré de mobilité h de
notre structure. Comme vu dans les notions utilisées, si notre degré de mobilité est égal à 0,
alors nous sommes dans un système isostatique.
Dans notre cas, nous avons 2 barres. Nous savons que dans un plan, une barre à 3 ddl (degrés
de liberté).
Nous avons donc ddl = 3 × 2 = 6.
Notre système à donc 6 degrés de liberté.

Ensuite nous cherchons les degrés de liberté b qui sont bloqués dans les liaisons. Pour les
liaisons internes de nos structures, comme ce sont des articulations, nous avons la formule
suivante : 2(𝑛 − 1) degrés. N correspond aux nombres de barre présentent dans notre
système. Comme nous avons deux barres, voici le calcul réaliser pour les degrés de liberté b
qui sont bloqués entre les liaisons interne : 2(2 − 1) = 2.
Concernant les liaisons externes, nous avons 2 liaisons externes qui bloquent chacune 2 ddl.
Finalement nous avons donc : 𝑏 = 2 + 2 + 2 = 6
Nous pouvons maintenant calculer notre degré de mobilité.
ℎ = 𝑏 – 𝑑𝑑𝑙
ℎ= 6– 6
ℎ=0
Notre degré de mobilité vaut 0, nous sommes donc bien dans un système isostatique.

a. Écrire l’équilibre global de la structure ➔ Calculer les réactions


d’appui :

Nous posons les équations d’équilibre global de la structure.

𝑅𝐴 𝑋 + 𝑅𝐵 𝑋 = 0
𝑥⃗
𝑦⃗ 𝑅𝐵 𝑌 + 𝑅𝐴 𝑌 -𝐹 − 𝑞𝐿 = 0
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ 𝐿
𝑀𝑎 −𝐹 (𝑙1 + 𝑑) − 𝑅𝐵 𝑋 ∗ ℎ − 𝑞 ∗ ∗ 𝐿 = 0
{ 2

Afin de résoudre nos équations nous avons posé

𝑅𝐵𝑥 = −𝑅𝐵 ∗ 𝑐𝑜𝑠 (𝑎)


𝑅𝐵 {
𝑅𝐵𝑦 = 𝑅𝐵 ∗ 𝑠𝑖𝑛 (𝑎)
Équation de 𝑅𝐵 ∶

𝐿
−𝐹(𝑙1 + 𝑑) − 𝑅𝐵 cos 𝛼 ∗ ℎ − 𝑞 ∗ ∗ 𝐿 = 0
2
𝐿
𝑅𝐵 cos 𝛼 ∗ ℎ − 𝑞 ∗ ∗ 𝐿 = 𝐹 (𝑙1 + 𝑑)
2
𝐿
𝑅𝐵 cos 𝛼 ∗ ℎ = 𝐹 (𝑙1 + 𝑑) + 𝑞 ∗ ∗ 𝐿
2
𝐿
𝐹 (𝑙1 + 𝑑) + 𝑞 ∗ ∗ 𝐿
𝑅𝐵 = 2
cos 𝛼 ∗ ℎ

Équations de 𝑦 :

𝑅𝐵 𝑌 + 𝑅𝐴 𝑌 − 𝐹 ∗ 𝑞𝐿 = 0

𝑅𝐴 𝑌 = −𝑅𝐵 𝑌 + 𝐹 + 𝑞𝐿

𝑅𝐴 𝑌 = −𝑅𝐵 cos 𝛼 + 𝐹 + 𝑞𝐿

𝐿
𝐹(𝑙1 + 𝑑) + 𝑞 ∗ ∗ 𝐿
𝑅𝐴 𝑌 = −( 2 ) ∗ sin 𝛼 + 𝐹 + 𝑞𝐿
cos 𝛼 ∗ ℎ 2

Équation de 𝑥 :

𝑅𝐴 𝑋 − 𝑅𝐵 cos 𝛼 = 0

𝐿
𝑞 ∗ ∗ 𝐿 + 𝐹 (𝑙1 + 𝑑)
𝑅𝐴 𝑋 = −( 2 ) ∗ cos 𝛼
cos 𝛼 ∗ ℎ

b. Excel :
Nous avons ensuite rentré nos formules sur Excel afin d’avoir des résultats pour tous les
poids entre 80 et 100 kg.
Ci-dessous, le tableau regroupant les valeurs concernant la sollicitation du système.
Afin de vérifier si les équations que nous avons déterminé était correcte nous avons fait la
somme des valeurs de chaque variable et si nous obtenons zéro cela sign ifié qu’elles étaient
correcte.

Et voici les valeurs utiliser nous permettant de remplir ce tableau.

- Afin de calculer l’angle nommé theta, nous avons


utilisé arc tangente en divisant le côté opposé par le
côté adjacent.
- Pour calculer la masse volumique du platelage nous
avons pris la moyenne de la masse volumique du bois
(450 kg.m^-3) et l’avons ajouté à la masse volumique
du pin.
- Pour calculer la charge linéaire, nous avons utilisé la
formule : ρ × g × S.

Ensuite, nous avons créé un tableau comportant l’allongement de chaque matériau selon la
masse qu’a le père. Tout d’abord, voici les variables utiliser pour nos prochains calculs :
Afin de calculer l’allongement de chaque matériau, nous utilisons la formule suivante :
𝐻𝑦𝑝𝑜𝑡ℎé𝑛𝑢𝑠𝑒 × 𝑅𝐵
𝑆𝑢𝑟𝑓𝑎𝑐𝑒 × 𝑀𝑜𝑑𝑢𝑙𝑒 𝑑 ′é𝑙𝑎𝑠𝑡𝑖𝑐𝑖𝑡é 𝑑𝑢 𝑚𝑎𝑡é𝑟𝑖𝑎𝑢

Ci-dessous, le tableau avec les allongements de chaque matériau en millimètre.

Sachant que la barre ne doit pas s’allonger de plus d’un millimètre, la barre ne devra pas être
en Lamellé collé ni en pin maritime.
L’utilisation du fer, de l’acier ou de l’Aluminium ne provoquera pas un allongement de plus
d’un millimètre.
Enfin, nous calculons la limite d’élasticité à laquelle doit résister le matériau pour chacun des
poids. Cela va nous permettre de savoir si les matériaux vont tenir pour chacune des
différentes masses. Nous comparons ensuite les limites pour chaque poids trouver aux
limites d’élasticités des matériaux.
Nous pouvons voir que tous les matériaux peuvent résister à la limite d’élasticité requise par
la masse.

c. Représentation des efforts sur le schéma :

CONCLUSION :
Après avoir analyser nos résultats selon les différents poids que peux avoir le père, nous avons
d’abord pu voir que la barre ne s’allongera pas d’un millimètre si celle-ci est fait en fer, en acier
ou en aluminium.
De plus, nous avons pu remarquer que peu importe le matériau utiliser, celui-ci résistera à la
limite d’élasticité demandé.
Grace à nos calculs, nous pouvons conclure que c’est le père qui a raison et que les matériaux
disponibles permettront de construire la structure.

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