THEME 6 : L’ENJEU DE LA

CONNAISSANCE
AXE 1 PRODUIRE ET
DIFFUSER DES
CONNAISSANCES P 406-425
 INTRODUCTION
• ACCROCHE
• CITATION ou FAIT D’ACTUALITÉ
• « une fois que l’on a appris à lire,
• on est libre pour toujours » Frederick Douglas
• ( esclave noir américain au XIX siècle devenu libre )
ANALYSE DU SUJET ET DÉFINITION DES TERMES
DU SUJET

•La production et la diffusion des connaissances

sont le fruit d’un long processus à travers le
temps et à travers le monde.
•Connaissances et savoirs ( voir définitions
dans l’introduction)
PROBLÉMATIQUE

•PAR QUELS PROCESSUS LES

CONNAISSANCES PEUVENT-
ELLES ÊTRE PRODUITES PUIS SE
DIFFUSER DANS LA SOCIÉTÉ?
I – L’ALPHABÉTISATION DES FEMMES DANS LE
MONDE DEPUIS LE XVI SIÈCLE
• A – LE XVI SIÈCLE UN TOURNANT RELATIF
• 1- avant le XVI , quelques femmes exceptionnelles
• Scribes en Mésopotamie ou en Egypte, philosophes grecques (Hypathie) , commerçantes
italiennes ou abbesses au Moyen Age (Hildegarde Von Bingen, Catherine de Sienne)
2-LE XVI SIÈCLE : HUMANISME ET
PROTESTANTISME
• Peu de femmes humanistes ( Christine de Pisan XV) mais les
humanistes défendent l’éducation des femmes.
• Le protestantisme prône un accès direct du croyant à la Bible et
donc l’alphabétisation des femmes. Dans le cadre de la contre
réforme, l’église catholique organise l’éducation des garçons et des
filles.
MAIS: l’éducation des filles reste spécifique ( alphabétisation
basique, instruction morale, entretien du foyer) et l’émergence des
femmes savantes suscite des réticences (les précieuses ridicules
3- LE SIÈCLE DES LUMIÈRES

•Même le siècle des Lumières reste hostile à une

élévation des femmes par l’instruction:
•Quelques femmes d’exception (émilie du Chatelet,
olympe de Gouges) mais les écrits féminins sont
plus dans la sphère privée ( correspondance,
mémoires)
B- L’ÉLARGISSEMENT SOCIAL ET
GÉOGRAPHIQUE DE L’ÉDUCATION À PARTIR DU
XIX SIÈCLE
• 1-Au XIX siècle, une évolution qualitative et quantitative de
l’éducation des filles en occident.
• De l’alphabétisation à l’instruction
• Mais:
• - l’éducation des filles est séparée de celles des garçons et
spécifique.
• - les femmes ne sont pas des citoyennes
2- des pionnières à l’université

•1848 le Queen’s collège à l’université de Londres

accueille des institutrices.
•1901,les universités allemandes acceptent les
femmes.
•Dossier Marie Curie p418-419
3- des retards dans le reste du monde

•Dans les colonies : formes élémentaires

d’éducation
•Le Japon imite le modèle occidental
•Mustafa Kemal construit la République sur
l’égalité homme femme.
B – AUX XX ET XXI SIÈCLES
• L’ÉDUCATION DES FEMMES DEVIENT UN ENJEU DE LA
DÉCOLONISATION ( EX LA TUNISIE DE BOURGUIBA
INDÉPENDANTE EN 1956)

• EN 1945, L’ONU JOUE UN RÔLE ESSENTIEL POUR LE

DÉVELOPPEMENT DE L’ALPHABÉTISATION ET
L’ÉDUCATION DES FEMMES ( CF UNESCO)
- LES INÉGALITÉS PERSISTENT
• Différences entre les pays développés et en
développement
• Or l’alphabétisation des femmes est crucial pour le
développement (éducation à la maternité, contrôle de
la fécondité ( maîtrise de la croissance
démographique),l’ouverture du marché du
travail( développement économique et social)
II – RECHERCHE ET ÉCHANGES DES HOMMES ET
FEMMES DE SCIENCE SUR LA RADIOACTIVITÉ DE
1896 AUX ANNÉES 1950
• A- LA DÉCOUVERTE DE LA RADIOACTIVITÉ UN EXEMPLE DE
FONCTIONNEMENT D’UNE COMMUNAUTÉ SAVANTE

• 1 – LES MOYENS TECHNIQUES

• Au début du XX siècle, la communauté savante dispose:
• - de matériel scientifique
• - de moyens de communications rapide
• - est de dimension internationale ( la découverte en 1896 en France s’appuie sur des
travaux allemands, implique l’empire britannique se diffuse vers l’Italie, le Japon et les
2tats-Unis.
2- LA PRODUCTION ET LA DIFFUSION DE
CONNAISSANCES
• - PAR LA PUBLICATION D’ARTICLES DANS LES REVUES
SCIENTIFIQUES ( France le journal de physique théorique et appliquée)
• - PAR LE RELAIS DES INSTITUTIONS SCIENTIFIQUES (réunions et
revues spécifiques; exemple  » les comptes rendus de l’académie des sciences »
• - PAR LE ROLE DES ENSEIGNANTS CHERCHEURS À L’UNIVERSITÉ
( ex: laboratoire de l’université de Cambridge – Thomson et Rutherford)
• - PAR LE SOUTIEN DE L’ÉTAT.( en France création d’une caisse nationale de
la recherche scientifique en 1930 qui deviendra le CNRS)
- LES LIENS DIRECTS ENTRE LES CHERCHEURS
• - LES RENCONTRES
• - LA CORRESPONDANCE
• -LES CONGRÈS SCIENTIFIQUES
• Le congrès Solvay est un des plus célèbre
• ( Solvay chimiste et industriel belge)
L’ATTRIBUTION D’UN PRIX NOBEL

Les propositions sont

faites par les
scientifiques eux –
mêmes et l’académie
des Sciences de
Suède choisit et
décerne le prix
B- LA QUESTION DE LA RADIOACTIVITÉ, UN ENJEU
ÉCONOMIQUE ET POLITIQUE
• 1- L’ENJEU ÉCONOMIQUE
• La radioactivité a des applications médicales ( associée aux rayons X)
( radiothérapie)
2- L’ENJEU GÉOPOLITIQUE
• - la fission puis la radioactivité artificielle peuvent être
utilisées à des fins militaires
• Discours d’Irène Joliot-Curie à Stockholm en 1935
( document 5 p 419)
• - course à l’énergie atomique pendant la seconde guerre
mondiale ( projet Manhattan)
• course aux armements pendant la guerre froide ( rôle de
l’espionnage)
CONCLUSION
• REPONSE À LA PROBLÉMATIQUE
• LES CONNAISSANCES PEUVENT SE DIFFUSER PAR
L’ÉDUCATION. L’ALPHABÉTISATION DES SOCIÉTÉS EST
ESSENTIELLE POUR ACCROÎTRE LA CAPACITÉ À PRODUIRE ET
DIFFUSER DES CONNAISSANCES, MÊME SI DE NOMBREUSES
INÉGALITÉS DEMEURENT.
• LA DÉCOUVERTE DE LA RADIOACTIVITÉ ILLUSTRE LE
FONCTIONNEMENT DE LA COMMUNAUTÉ SCIENTIFIQUE MAIS
AUSSI L’ACCÉLÉRATION ET L’INTERNATIONALISATION DE LA
DIFFUSION DU SAVOIR.