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L’AVENEMENT DE L’UNION
MONETAIRE :
De la théorie aux faits
I. LA THEORIE DES ZONES
MONETAIRES OPTIMALES
Le taux de change est considéré comme un mécanisme autorégulateur
EP/P* Choc de
demande négatif AS
B ’
A
Baisse de E
(P et P* rigides à
court terme)
B
AD
Y
Baisse de l’activité, avec réaction du TDC
Baisse de l’activité, sans réaction du TDC
Choc asymétrique en union monétaire
A
z0
z2 c c’ d d’
z1 B
D ’A DA DB
YA YB
Les critères d’optimalité monétaire
YF
YA
FRANCE Allemagne
Les critères d’optimalité monétaire (suite)
PF
PA D’A
DF
SF
D’F DA SA
BA
AF
BF AA
YF
YA
FRANCE Allemagne
Compensé par :
• une réaction COORDONNEE de la politique budgétaire
• ou par les transferts d’un BUDGET FEDERAL
Synthèse coût avantage
• Réduction des coûts de transaction pratiquées par les banques qui traitaient
les transactions entre deux pays de monnaie différente ;
EU
ZMO
2 2
1,5
0 1
0,5
-2
0
-4
Peut-on parler de convergence réelle ? (suite)
• Au plan intérieur :
• effet très important sur les échanges intra-zone (de 4 à 16% selon les
pays)
• Le passage à l’euro s’est-il soldé par un surcroît d’inflation ?
• Au plan extérieur :
de la « surprenante » faiblesse initiale à l’appréciation soutenue de l’euro
face au dollar américain
III. LES POLITIQUES
MACROECONOMIQUES
DE L’UNION
L’inefficacité de la politique économique : débats sur la courbe de
Phillips
La baisse des salaires réels qui permet de diminuer le chômage s’obtient plus facilement
à partir d’un accroissement de l’inflation qu’avec une baisse des salaires nominaux.
1
Courbe traditionnelle ut π t
PHILLIPS, 1958 λ
u
L’inefficacité de la politique économique : débats sur la courbe de
Phillips (suite)
Mais les agents ne pourraient pas être perpétuellement trompés sur le vrai niveau de
l’inflation
Une politique monétaire « accommodante » ne peut réduire le chômage
u u
u* u*
Indépendance et responsabilité :
« Même lorsque les objectifs d’un gouvernement font consensus et qu’il connaît avec précision
l’ampleur et la durée des effets induits par ses décisions de politique économique, la politique
discrétionnaire (c’est-à-dire, celle consistant à réagir au mieux en connaissance de la situation
présente et des conséquences finales) ne permet pas d ’atteindre complètement les objectifs.
La raison de ce paradoxe apparent provient de ce que la politique économique n’est pas un
jeu contre la nature mais un jeu contre la rationalité des agents économiques (…)
Les décisions des agents dépendent des politiques futures anticipées et ces anticipations
changent avec les actions de politiques choisies (…)
Comment choisir une politique optimale ? (…) il est sans doute préférable de choisir une règle
simple et facilement comprise par tous, il sera alors évident de savoir quand un gouvernement
dévie de cette règle. Des dispositions institutionnelles devraient rendre difficile et coûteux de
changer la règle à chaque fois qu’une nouvelle situation économique apparaît. »
En matière monétaire :
• Rapprocher les statuts de la BCE de ceux de la Federal Reserve américaine
(responsabilité devant le parlement, plus de transparence…)
• Élargir la définition de l’objectif (définition d’une fourchette)
- car des divergences d’inflation persistent
- car la transmission de la politique monétaire est asymétrique
En matière budgétaire :
• Vers une règle d’or des finances publiques :
- exclure les dépenses d’investissement du calcul du déficit
budgétaire