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du
milieu hydrique
Benabdallah.S
DCE/M
Sommaire
Quelques notions fondamentales importante de la microbiologie
Benabdallah.S
DCE/M
Qu’est ce que la microbiologie ?
La microbiologie :
Science ayant pour objet l’étude des microbes
Microbe ou microorganismes :
tous les organismes vivants, de petite dimension,
qui nécessite pour leur observation un microscope
Benabdallah.S
DCE/M
Qu’est ce que la microbiologie ?
algues microscopiques
protozoaires (parasites)
champignons
bactéries
virus
Benabdallah.S
Nécessité de les classifier DCE/M
Classification simplifiée
Animaux
Algues
Eucaryotes
Structure complexe Protozoaires
et différenciée
Champignons
Procaryotes Bactéries
Structure simple et
rudimentaire Eubactéries Benabdallah.S
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Principales caractéristiques des eucaryotes et procaryotes
Procaryotes Eucaryotes
bactéries
(1µ)
cellules
sanguines
(10µ)
protozoaires
(1mm)
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Les algues microscopiques ou phytoplancton
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Les œufs de parasites
Non obligatoire à rechercher dans
l’eau potable (normes)
Mais elles sont de plus en plus recherchées en
générale pour
• Détecter un problème de
Larves
fonctionnement de la station de Benabdallah.S
traitement notamment les filtres DCE/M
Les œufs de parasites (obligatoire- eau usée)
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Les champignons microscopiques
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Les virus
Actuellement beaucoup
d’études visent à rechercher
les entérovirus et les
bactériophages
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Les bactéries
L’absence de bactéries
(germes tests témoin de contamination fécale)
indique la potabilité d’une eau
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Importance de l’étude
approfondie des
bactéries
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DCE/M
Qu’est que les bactéries ?
Les bactéries
Sensibilité
À certains agents : oxydants,
antibiotiques ...
Résistance
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Structure des bactéries
capsule (éventuelle)
paroi cellulaire
membrane cytoplasmique
ribosomes
mésosome
appareil nucléaire
granules cytoplasmiques
vacuoles
cytoplasme
corpuscules métachromatiques
flagelle (éventuel)
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Morphologie des bactéries
diplocoque diplobacille
streptocoque streptobacille
diplostreptocoque batonnets
incurvés
ex: Vibrion
en tétrade spirilles
en grappe
ex: staphylocoque
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multiplication des bactéries
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Les bactéries pathogènes
Le pouvoir pathogène des bactéries varie considérablement
en fonction des espèces et dépend à la fois de la virulence
de la souche bactérienne et de l'état de l'organisme hôte,
c’est-à-dire de l’efficacité de son système immunitaire.
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Les microorganismes
du milieu hydrique
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DCE/M
Les bactéries du milieu hydrique : 3 origines
Origine purement aquatique : parfaitement adaptées aux
conditions de température et aux concentration des différents
nutriments
– par l’eau ;
De nombreux germes pathogènes sont transmis par l’eau : choléra, amibes,
poliomyélite, etc. Benabdallah.S
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transmission des microorganismes
– par l’alimentation ;
Le lait et les produits laitiers provenant d’animaux infectés transmettent la
tuberculose bovine, la brucellose.
– par le sol ;
Le sol héberge de nombreux micro-organismes qui peuvent être transmis :
agents du charbon, du tétanos, etc.
dose infectante
en général dans l ’eau les pathogènes sont très dispersés
valeur guide
les pathogènes ne sont pas en solution mais sous forme de particules séparées
les pathogènes sont agglomérés et s ’attachent aux solides en suspension
la relation des doses à effet des pathogènes n ’est pas cumulative etc... Benabdallah.S
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infections d ’origine hydrique
les germes pathogènes ont le pouvoir de s ’implanter, de se
multiplier chez l ’homme et de produire des troubles
Origine bactérienne
Origine virale
Origine parasitaire
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nécessité du contrôle bactériologique
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nécessité du contrôle bactériologique
les salmonelles,
•les vibrions cholériques,
• Yersinia
•entérovirus
•giardia
•kystes amibiens ...
écologique :
doit être spécifique d ’une contamination fécale, et être toujours absent d ’un environnement non
pollué. Doit exister avec d ’autres germes et être sensible
son taux doit être élevé , plus que celui des pathogènes
bactériologique :
il doit être plus résistant aux désinfectants que les pathogènes. Il sera incapable de se multiplier
dans l ’eau
taxonomique :
il doit être parfaitement reconnu et classé en tant qu ’espèce selon les critères bactériologiques en
cours
techniques :
doit être facile à détecter, rapidement et au moindre coût. Doit être capable d se X° sur des milieux
usuels sélectifs ou non doit être identifiable sans ambiguîté à l ’aide de réaction ou de tests simple.
(Cf. techniques) Benabdallah.S
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les coliformes totaux
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l ’identification poussée des espèces est importante, elle permet de classer DCE/M
ces CF selon leur origine
classification traditionnelle des coliformes d ’origine fécale
Escherichia E.Coli
Enterobacter E. cloacae
E. aerogenes rare
Citrobacter C. freundi
C. koseri
C. amalonatica
Yersinia
Y. enterocolitica Y. aldovae
Y. bercovieri
Y. frederiksenii
Y. intermedia
Y. kristensenii
Y. mollareti
Y. rohdei
Serratia S. fonticola
S. grimesii S. marcescens
S. liquefaciens S. osorifera
S. plymuthica
S. proteamaculans
S. rubidea
Budvicia aquatica Ewingella americana
Buttiauxella agrestis Kluyvera ascorbata
Hafnai alvei K. cryocrensens
Leclercia adecarboxylata Koserella trabulsii
Pantoea agglomerans
P. dispersa
Rahnella aquatilis
Trabulsiella guamensis Benabdallah.S
Thermotophes ou Psychotrophes ou Mésophiles ou
thermotolérants psychotolérants thermotrophes ou
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psychrotrophes
les streptocoques fécaux
on distingue 2 genres
streptococcus
enterococcus
témoins plus résistants E.Coli
ceux sont des germes témoins de contamination fécale
ils se multiplient rarement dans l ’eau
indicateurs supplémentaires de l ’efficacité du traitement
les SF étant trés résistants à la dessiccation ils peuvent être utile pour les
contrôles à la suite de la pose de nouvelles canalisations ou lorsque des
réparations ont été effectuées dans le réseau Benabdallah.S
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les clostridiums sulfito-réducteurs
appelés aussi : Cl anaérobies sulfito-réductrice ou Cl perfringens est
habituellement pris en compte dans les réglementations destinées à
garantir la potabilité des eaux
ne sont pas d ’origine exclusivement fécale
les spores de Cl survivent dans l ’eau (+ que les CF)
ils résistent à la désinfection (+ que les CF ou SF)
les Cl étant résistants à la désinfection, leur présence dans les eaux désinfectées
peut indiquer un traitement déficient et que des pathogènes ont pu également Benabdallah.S
survivre DCE/M
les bactéries hétérotrophes revivifiables
appelés aussi : germes totaux
2 types fondamentaux
les germes saprophytes qui se développent à 22°C (germes spécifiques à
l ’eau)
les germes dits « pathogènes » qui se multiplient à 37°C
(germes d ’origine fécale, se X° à 37°C)
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Les caractéristiques propres aux microorganismes
tendance à se fixer, à décanter à s’agréer ….
va jouer un rôle très important dans leur devenir
La paroi des bactéries (même les virus) chargée négativement permet
la neutralisation des bactéries au cours de la coagulation /floculation
par les colloïdes amenés par le traitement
une grosse partie des bactéries est donc éliminée dés les premiers
traitement : décantation – coagulation et floculation
les bactéries sont plus sensibles aux désinfectants que les virus
les virus sont plus sensibles aux désinfectants que les kystes de protozoaires
pathogènes comme giardia ou cryptosporidium
les µorg fixés sur un support sont + résistants aux désinfectants que les µorg
libres
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Méthodes d’étude des
bactéries
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méthodes d ’étude des bactéries au laboratoire
Microscopie électronique
Microscope photonique
observation à l ’état frais :
une seule observation est possible avec l ’objectif X100 . Les bactéries sont montées
entre lame et lamelles avec un liquide physiologique par exemple. Elle concerne la
mobilité et la non mobilité des bactéries. Il n ’est pas possible de distinguer la forme
observation d ’un frottis :
les bactéries sont séchées et fixées sur une lame puis colorées
2 types de coloration
coloration simple : ex bleu de méthylène
coloration complexe : coloration spécifique ou coloration de GRAM . On peut
distinguer les colonies roses : Gram - et les colonies violet : Gram +
Microscope électronique
Technique qui nécessite une préparation préalable
fixation
coupe ultra fine
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visualisation de la structure interne et externe
Examen des bactéries au microscope
Le microscope est un instrument fondamental dans l'étude des
bactéries.
l ’étude des bactéries a connu son plein essor à partir du moment ou furent mises au
point les techniques d ’isolement au laboratoire
ex : le bouillon nutritif
milieu simple très riche en composants nutritif, très utilisé en analyse bactériologique
extrait de viande de bœuf
peptone trypsique
chlorure de sodium
photographie. DCE/M
Présence des bactéries dans l’eau
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Colonies Trouble du milieu
Le prélèvement en
bactériologie
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le prélèvement en bactériologie
on dit très souvent : l’analyse commence au prélèvement . L’importance
de l ’échantillonnage est capitale :
a quoi serviraient les efforts prodigués pour avoir des moyens analytiques
fiables , précis et reconnus si l ’échantillon est contestable ou si le résultat
ne peut être relié de façon sûre à la matière d ’origine dont on recherche les
caractéristiques ???
le prélèvement bactériologique est très important car il faut veiller à ce que les
échantillons soient le plus représentatifs
trois types de questions se posent :
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Quelles informations doivent être consignées par écrit pour s ’assurer de DCE/M
la réponse aux deux questions précédentes ??
Précautions à prendre
I - Flacons de prélèvements
CQA :
- un CQA permettant d ’assurer le lavage adéquat et la bonne Benabdallah.S
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stérilisation doit être effectué
Prélèvement au robinet
- ne pas remplir au maximum le flacon, le 1/4 doit rester vide pour pouvoir
effectuer une agitation avant analyse
- le rebouchage doit être immédiat et ne pas se servir du flacon pour faire les
autres paramètres sur place (T°, pH…) Benabdallah.S
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prélèvement
dans les puits et forages
connaître la nappe :
il faut d ’abord remplacer l ’eau du puits par l ’eau de nappe, aussi, il faut faire un
pompage prolongé. La législation préconise 30 heures au début d ’utilisation du puits. Il
faut obtenir 2 ou 3 renouvellement du volume dans le puits au minimum avant de
prélever par immersion d ’un flacon lesté
Remarque : si les puits ou forage sont équipés d ’une pompe de refoulement, le Benabdallah.S
prélèvement est réalisé comme décrit pour un robinet DCE/M
prélèvement
dans les lacs, rivières, mer…usées
remarque :
pour le prélèvement des eaux usées, il est en général recommandé d ’utiliser
des gants stériles et ce pour éviter la contamination du préleveur
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fiche de prélèvement
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transport des échantillons
pour éviter tous ces phénomènes majeurs, il faut bloquer en maintenant l ’eau
prélevée à une température telle qu ’aucune X° de germes ne sera possible
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Conservation des échantillons
pour tous les types d ’eau traitée, naturelle, usée … l ’échantillon destinée à
l ’analyse bactériologique ne doit pas être congelé
les échantillons doivent être maintenus à une température basse de 4°C environ
( réfrigérateur pour la voiture)
chaque retard doit être pris en compte dans l ’interprétation des résultats et
signalé dans le rapport
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Les techniques
d’isolement et
d’identification des
bactéries
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les techniques d ’isolement
utilisation de méthodes normalisées
normes marocaines
normes françaises
normes ISO…
Entonnoir réservoir
Membrane filtrante
Plaque poreuse
Support métallique
Robinet
Bouchon en caoutchouc
Fiole à vide
Vide
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méthode du nombre le plus probable
Méthode statistique
Méthode qui consiste à ensemencer un volume déterminé d ’échantillon ou ses dilutions dans des
tubes contenant des milieux appropriés
on place ensuite ces tubes à l ’étuve à des températures différentes selon les germes recherchés
toutes les bactéries éventuellement présentes sont révélés par des propriétés caractéristiques qui
leur sont propres
exemple pour les coliformes , leur présence est révélée par la présence du trouble du milieu et la
présence de gaz dans la cloche
méthode qui permet de faire un dénombrement des bactéries vivantes sans faire de
distinction entre les différentes espèces
cette méthode permet de dénombrer les bactéries vivantes mais celles qui arrivent à
se X° sur gélose seulement
elle s ’effectue en déposant sur une aliquote d ’un échantillon dans une boite de pétri
à laquelle est ajouté de la gélose nutritive maintenue liquéfiée à environ 45 °C.
La boite de pétri est ensuite agitée doucement afin de répartir uniformément les
bactéries dans tout le volume de milieu disponible
la boite de gélose est laissée à refroidir sur une surface et ensuite incubées à une
température de 22°C et à 37°C pendant 24 et 72H
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le nombre de colonies est compté et les résultats sont exprimés en UFC/mL DCE/M