Vous êtes sur la page 1sur 148

AUDIT INTERNE

révision comptable et audit


interne

1
LES CONCEPTS DE L’AUDIT
 I GENERALITE SUR L AUDIT
I.1 Définition de l ’audit
I.2 classification des audits
II AUDIT FINANCIER: DEFINITION ET NORMES
2.1 Definition de l ’audit financier et comptable
2.2 Normes d’audit généralement admises
III DEMARCHE DE LA MISSION DAUDIT FINANCIER ET COMPTABLE
3.1 Planification de l’audit de la mission
3.2 analyse et évaluation du contrôle interne
3.3 processus de contrôle des comptes
IV RESPONSABILITE DE L’AUDITEUR
4.1 Responsabilité civile
4.2 responsabilité pénale
4.3 responsabilité disciplinaire

2
I- DEFINITION
“L’auditinterne est une activité indépendante
et objective qui donne à une organisation une
assurance sur le degré de maîtrise de ses
opérations, lui apporte ses conseils pour les
améliorer, et contribue à créer de la valeur
ajoutée. Il aide cette organisation à atteindre
ses objectifs en évaluant, par une approche
systématique et méthodique, ses processus
de management des risques, de contrôle et de
gouvernement d’entreprise, et en faisant des
propositions pour renforcer leur efficacité ”

3
DEFINITION
 Définition approuvée le 21 mars 2000 par le Conseil d'Administration de l'IFACI.

Quels sont les éléments de cette


définition?
Quels Commentaire peut on faire en
précisant leur implication pour la fonction
d’audit interne?

4
DEFINITION
L’audit interne est une activité d’assurance et de conseil;
Dans le cadre des missions d’assurance, l’auditeur
interne procède à une évaluation objective en vue de
formuler en toute indépendance une opinion ou des
conclusions sur un processus, un système ou tout autre
sujet. Il détermine la nature et l’étendue de ses missions
qui comportent généralement trois types d’intervenants :
(1) la personne ou le groupe directement impliqué dans le
processus, le système ou le sujet examiné – autrement dit
le propriétaire du processus, (2) la personne ou le groupe
réalisant l’évaluation – l’auditeur interne, et (3) la
personne ou le groupe qui utilise les résultats de
l’évaluation – l’utilisateur.
5
DEFINITION
Les missions de conseil sont généralement entreprises
à la demande d’un client. Leur nature et leur
périmètre font l’objet d’un accord avec ce dernier.
Elles comportent généralement deux intervenants : (1)
la personne ou le groupe qui fournit les conseils – en
l’occurrence l’auditeur interne,(2) et la personne ou le
groupe donneur d’ordre auquel ils sont destinés .
Lors de la réalisation de missions de conseil,
l’auditeur interne doit faire preuve d’objectivité et
n’assumer aucune fonction de management.

6
DEFINITION
CONCEPTS
 LIES A L’INFORMATION FINANCIERE
 

LA PERTINENCE

C’est disposer de l’information comptable appropriée.


 
LA FIABILITE
 
C’est enregistrer de manière exhaustive les opérations et assurer l’intégrité des données.

LA NEUTRALITE

C’est choisir entre plusieurs options sans être influencé par un résultat recherché
d’avance.

LA VERIFIABILITE
 
C’est enregistrer les opérations a l’appui des pièces ou d’une documentation
probante.

7
DEFINITION
 LA COMPARABILITE

C’est présenter et évaluer les informations de


manière identique au cours d’exercices
distincts.

 LA CLARTE
 C’est permettre a l’utilisateur de l’information de
comprendre rapidement et sans risque de
mauvaise interprétation.
8
IA-CARACTERISTIQUES

9
IA. CARACTERISTIQUES
DE LA FONCTION

ACTIVITE

1. d’évaluation indépendante

2. d’assistance du management

3. d’appréciation du contrôle
interne

10
IA. CARACTERISTIQUES DE LA FONCTION

Soit:
« Tout ce que devrait faire un
manager pour s’assurer de la
bonne maîtrise de ses activités, s’il
en avait le temps et les moyens »

11
IA. CARACTERISTIQUES DE LA FONCTION

1.Activité d’évaluation indépendante


L'auditeur interne :

doit être rattaché au niveau le plus haut


de la hiérarchie;
ne peut pas intervenir comme
opérationnel ;
ni exercer un contrôle des personnes
(contrôle interne ou inspection).

12
IA. CARACTERISTIQUES DE LA FONCTION

2. Activité d’assistance du management


 Optimaliser le fonctionnement de
l’organisation
 Encourager un contrôle efficace à un coût
raisonnable
Par des:
 enquêtes et analyses
 évaluations
 recommandations et avis
 informations

13
IA. CARACTERISTIQUE DE LA FONCTION

2. Activité d’assistance du management


(suite)

 Le manager a une obligation de résultats

 L'auditeur interne a une obligation de


moyens:
 méthodologie et normes
 indépendance
 pas d’implication opérationnelle

14
IA. CARACTERISTIQUES DE LA FONCTION

3. Activité d’appréciation du
contrôle interne
Le contrôle interne c’est
l’ensemble des actions
entreprises par le management et
le personnel en vue de fournir
une assurance raisonnable quant
à la réalisation des objectifs.

15
IA. CARACTERISTIQUES DE
LA FONCTION
LES QUALITES DE L’AUDITEUR INTERNE
 
 L’INDEPENDANCE

- L’auditeur interne doit être indépendant des activités qu’il audite.


L’indépendance est favorisée lorsque le Conseil intervient dans la
nomination et la révocation du Directeur de l’audit interne.

- Le service d’audit interne doit être situé a un niveau hiérarchique


qui lui permet d’exercer ses responsabilités. Il doit bénéficier du
soutien de la Direction Générale et du Conseil d’Administration
afin d’obtenir la coopération de ceux qu’il audite et d’exercer son
activité sans entrave.

16
IA. CARACTERISTIQUES DE LA
FONCTION

L’OBJECTIVITE
 
L’auditeur interne doit effectuer ses travaux avec
objectivité.
L’objectivité est l’indépendance d’esprit dont il doit
faire preuve dans l’exécution de ses travaux. Elle
nécessite que l’auditeur interne exécute sa mission
d’audit avec la conscience d’apporter des conclusions
honnêtes, professionnelles et sans compromis a ses
travaux. Aucun conflit d’intérêt ne doit altérer son
indépendance.
17
IA. CARACTERISTIQUES DE LA
FONCTION
LA COMPETENCE PROFESSIONNELLE
 
L’auditeur interne doit effectuer ses travaux avec compétence et
conscience professionnelle. Sa compétence technique et sa formation
générale doivent être d’un niveau compatible avec les audits à effectuer.
 
Il doit posséder ou acquérir les connaissances, aptitudes et compétences
techniques nécessaires a l’exercice de ses responsabilités. Le Directeur
de l’audit interne doit assurer une bonne supervision des missions
d’audit.

L’auditeur interne doit respecter le code de déontologie de la profession,


disposer de bonnes qualités relationnelles, savoir communiquer
efficacement, faire preuve de conscience professionnelle dans l’exercice
des ses fonctions.

18
IA. CARACTERISTIQUES DE LA
FONCTION
Confidentialité
L’ auditeur interne respecte la valeur et la
propriété des informations qu’il reçoit ; il
ne divulgue ces informations qu’avec les
autorisations requises, à moins qu’une
obligation légale ou professionnelle ne lui
oblige à le faire.

19
III- AUDIT INTERNE ET
CONTRÔLE INTERNE

20
IB- AUDIT INTERNE ET
CONTRÔLE INTERNE
CONTROLE INTERNE
 
 
·        Ensemble des sécurités contribuant à la maîtrise de l'entreprise.
 
 
·        Ensemble de moyens (organisation, méthodes, procédures,…)
mis en place pour réaliser les objectifs définis par la direction générale.
 
 
 
Dispositif (système) de contrôle interne à ne pas confondre avec
l'organe de contrôle interne (audit interne).
L'organe est une composante du dispositif.

21
AUDIT INTERNE ET CONTRÔLE
INTERNE
OBJECTIFS DU CONTROLE INTERNE
  
·        protéger et sauvegarder le patrimoine (défense des actifs de façon
permanente et prévisionnelle);
  
·        veiller à l'élaboration d'informations de qualité, répondant
notamment à des critères de fiabilité, d'objectivité, de disponibilité et de
cohérence eu égard aux besoins;
 
·        assurer l'application et l'exécution des instructions de la Direction;
 
·        améliorer les performances de l'organisation.
REM. Alors qu'une pièce justificative apporte la preuve directe de la
réalité d'une opération, le contrôle interne apporte une preuve indirecte
de l'enregistrement correct de toutes les opérations.

22
AUDIT INTERNE ET CONTRÔLE
INTERNE
IMPORTANCE DU CONTROLE INTERNE
 
  
·        Permet le suivi et l'amélioration de l'efficacité et de
l'efficience en matière de gestion.
 
 
·        Permet d'assurer la sincérité et la fiabilité des informations
enregistrées dans les comptes, donc la qualité des comptes.
 
L'existence dans une entreprise d'un système de contrôle interne
rationnellement conçu et correctement appliqué constitue une
très sérieuse présomption de la fiabilité des comptes, c'est-à-dire
de la coïncidence entre les données comptables et la réalité.

23
AUDIT INTERNE ET CONTRÔLE
INTERNE
Le contrôle interne est le système et l’audit interne, la fonction, l’outil
privilégié du contrôle interne.

C’est dire qu’une organisation devrait disposer d’un contrôle interne


même si le poste d’auditeur interne n’existe pas dans son organigramme.
 
Le contrôle interne n’est pas l’apanage de l’auditeur interne ; il est diffus
dans toute l’organisation et tout le personnel en est responsable du
Directeur au Vigile.
 
Il en résulte que des vocables comme direction ou département du
contrôle interne sont inappropriés du point de vue de la déontologie et de
la sémantique.
 
Certaines entreprises font encore de nos jours cette fâcheuse confusion.

24
AUDIT INTERNE ET CONTRÔLE
INTERNE
Audit
 interne et contrôle de gestion
L’audit interne analyse le contrôle interne, les procédures de l’entreprise.
Le contrôle de gestion ou contrôle budgétaire est un système permettant le
rapprochement périodique entre les prévisions et les réalisations.
C’est un processus par lequel les dirigeants s’assurent que les ressources
de l’Entreprise sont utilisées avec efficience et efficacité pour atteindre les
objectifs de l’organisation
 
Leurs objectifs bien que différents, restent complémentaires :
 
L’audit interne vise à garantir l’efficience et la sécurité.
 
Le contrôle de gestion prévoit, pilote et analyse les données et les résultats.

25
AUDIT INTERNE ET CONTRÔLE
INTERNE
Audit interne  Audit externe
 
L’Audit interne et l’Audit externe se distinguent fondamentalement par
les objectifs poursuivis et leur position vis-à-vis de l’organisation auditée.
 
L’Audit interne officie au sein même de l’organisation et dépend
hiérarchiquement de la Direction Générale. C’est à cette dernière qu’il
rend compte de ses différents travaux.

Il est, néanmoins, indépendant des autres directions, se donnant ainsi plus
de latitude et de pouvoir dans les investigations à mener.

Il a pour objectif principal et permanent la maîtrise des opérations de


l’organisation ou, autrement dit, le contrôle interne.

26
AUDIT INTERNE ET CONTRÔLE
INTERNE
L’Audit externe, par contre, a pour objectif de « certifier
réguliers et sincères » les états financiers de l’organisation
auditée.

Pour ce faire, il se base sur l’évaluation du contrôle interne qui


devient ainsi un moyen et non une fin.

L’Audit externe est périodique et les auditeurs qui le


pratiquent sont totalement indépendants de la Direction
Générale et de l’entité auditée.

Ilpeut être contractuel ou légal et revêt, dans le second cas, les


habits du Commissaire aux Comptes.

27
IC- LES ATTRIBUTIONS DE
L’AUDIT INTERNE

28
IC- LES ATTRIBUTIONS DE
L’AUDIT INTERNE
Nous avons des attributions générales et spécifiques:
ATTRIBUTIONS GENERALES
Recevoir les objectifs et les moyens de la part de la
Direction;
Evaluer l’efficacité et la pertinence du système de contrôle
interne ;
Faire toutes propositions pour l’amélioration du système de
contrôle interne ;
Promouvoir et aider les responsables à s’approprier le
contrôle interne dans l’organisation.
29
IV- LES ATTRIBUTIONS DE
L’AUDIT INTERNE
ATTRIBUTIONS SPECIFIQUES
La gestion de l'ensemble des procédures de l’organisation
visant la sauvegarde du patrimoine et la bonne circulation
ainsi que la fiabilité des informations financières et
comptables;
Le suivi de la mise en œuvre des procédures par tout le
personnel;
Le suivi de la mise à jour des procédures pour tenir compte
des mutations dans l'établissement;
Le recensement et le classement de l'ensemble des notes de
service;
L'organisation, le suivi et le contrôle des inventaires de fin
d'exercice (stocks, caisse, immobilisations)
30
IV- LES ATTRIBUTIONS DE
L’AUDIT INTERNE
ATTRIBUTIONS SPECIFIQUES
 Appréciation de :

◦ la pertinence du dispositif de contrôle interne,


◦ la qualité et la performance du système
d’information,
◦ l’efficacité des organisations et l’utilisation de
leurs moyens et ressources,
◦ les moyens mis en place pour définir et
appliquer la stratégie et les objectifs définis par
la direction générale.
 Interlocuteur des commissaires aux comptes (organisation
de leurs interventions);

31
IV- LES ATTRIBUTIONS DE
L’AUDIT INTERNE
ATTRIBUTIONS SPECIFIQUES
vérifier le degré de mise en œuvre des politiques, des
plans et des procédures institués dans l’organisation ;
vérifier à quel point les actifs de l’organisation sont
justifiés et préservés des pertes de toutes sortes ;
vérifier le degré de confiance qui s’attache aux
renseignements comptables et autres élaborés dans le
cadre de l’entreprise ;
apprécier la qualité avec laquelle sont remplies les
différentes responsabilités déléguées dans le cadre de
l’organisation ;
Recommander des améliorations opérationnelles.

32
V- LES DIFFERENTS
TYPES D’AUDIT

33
V- LES DIFFERENTS TYPES
D’AUDIT
◦ Audit de conformité

◦ Audit opérationnel

◦ Audit financier

◦ Audit de management

◦ Audit stratégique
34
V- LES DIFFERENTS TYPES
D’AUDIT
Audit de régularité/conformité
 Vérification du respect des normes, des
règlements, des procédures internes et
externes à l'entreprise ;
 Examen de la fiabilité et de l'exhaustivité
des informations financières et de gestion ;
 Contrôle des dispositions prises pour assurer
la sécurité physique des actifs.

35
V- LES DIFFERENTS TYPES
D’AUDIT
Audit d'efficacité ou opérationnel
 Examen du bien-fondé des méthodes et des
procédures ;
 Appréciation de l'adéquation des moyens
engagés par rapport aux objectifs ;
 Etude des performances et de la pertinence
des structures.

36
V- LES DIFFERENTS TYPES
D’AUDIT
Audit Financier
L'audit financier est l'examen auquel
procède un professionnel compétent et
indépendant en vue d'exprimer une opinion
motivée sur la fidélité avec laquelle les états
financiers d'une entité traduisent sa situation
à la date de clôture et ses résultats pour
l'exercice considéré, en tenant compte du
droit et des usages du pays où l'entreprise a
son siège.
37
V- LES DIFFERENTS TYPES
D’AUDIT
Audit de management
Examen des politiques, des systèmes de
gestion et des modes opératoires en vue
d’apprécier :
◦ L’efficacité
◦ Et l’efficience des opérations

38
V- LES DIFFERENTS TYPES
D’AUDIT
Audit stratégique
 Examen de l’adéquation du plan stratégique
avec les exigences et l’évolution de
l’environnement interne et externe;
 Examen du positionnement dans l'entreprise de
l'entité auditée, et de l'adéquation des
orientations et politiques décidées par les
responsables;
 Evaluation de la qualité des méthodes de
pilotage et de gestion ;
 Analyse de la sincérité des résultats obtenus.
39
II2-NORMES D AUDITS

40
· Les douze règles de conduite

Accomplir honnêtement les missions ;


· Respecter la loi ;
· Ne pas prendre part à des activités illégales ;
· Respecter l'éthique ;
· Etre impartial ;
· Ne rien accepter qui puisse compromettre le jugement ;
· Révéler les faits significatifs ;
· Protéger les informations ;
· Ne pas en tirer un bénéfice personnel ;
· Ne faire que ce qu'on peut faire ;
· Améliorer ses compétences ;
· Respecter les normes.

41
LES PRINCIPES COMPTABLES

Le droit comptable OHADA a retenu neuf


(9) principes comptables. Les huit (8)
premiers font l'unanimité dans les normes
internationales.
Par contre, l'application intégrale du
neuvième principe est délicate et peut être
source de distorsions d'une entité à une
autre.

42
les principes comptables sont des règles définies par le
système comptable OHADA.
Elles sont obligatoires parce qu’elles permettent de
rendre homogène la comptabilité. C’est-à-dire que le
format des bilans et comptes annuels est normalement le
même pour toutes les entreprises.
Ils permettent de créer un standard pour la
communication financière des entreprises. Ce sont les
mêmes principes qui sont appliqués chez les artisans que
dans les multinationales.
Les principes comptables sont assez stables, c’est-à-
dire qu’ils sont rarement modifiés.

43
-1. Le principe de prudence
. La prudence, appréciation raisonnable des
évènements et des opérations, s'illustre plus
facilement qu'elle se définit ; sa finalité est
d'éviter de transférer sur des exercices
ultérieurs des risques nés dans l'exercice et
susceptibles d'entraîner des pertes futures.
La règle de prudence est destinée à protéger
les utilisateurs externes et les dirigeants contre
les illusions que pourrait résulter d'une image
non prudente ou trop flatteuse de l'entreprise.

44
II Le principe de la permanence des
méthodes
Le principe de la permanence est
indispensable aux comparaisons des états
financiers dans le temps. Il consiste à ne pas
changer de méthodes d'un exercice à un autre.
Toutefois des circonstances de changement de
méthodes peuvent intervenir (modification de
la législation ou de la réglementation
comptable, fiscale, modification d'un plan
d'amortissement, passage de la méthode
(PEPS) au (CMUP), etc.)
45
Les changements de méthodes peuvent
être d'origine externe a l entreprise
-exemple Changement dans la législation
ou la règlementation comptable

46
III Le principe de correspondance bilan
d'ouverture bilan de clôture
. Le bilan d'ouverture d'un exercice doit
correspondre au bilan de clôture de
l'exercice précédent. Ce principe, classique
mais d'application délicate, a pour principale
conséquence le fait que l'on ne puisse
imputer directement :
- les produits et les charges relatifs à des
exercices précédents qui auraient été omis.
Ces corrections doivent transiter par le
compte de résultat du nouvel exercice.
47
IV Le principe d'indépendance des
exercices
le principe, prévu à l'article 50 du
règlement, est d'application universelle.
Selon ce principe, il faut rattacher à
chaque exercice tous les produits et les
charges qui les concernent et ceux-là
seulement. Ce qui signifie qu'en fin
d'année, une régularisation doit être faite
car le résultat ne doit inclure que les
charges et les produits de l'année

48
V Le principe de la continuité de
l'exploitation
Ce principe est énoncé dans l'article 34 du
règlement. Tout utilisateur des états
financiers doit intégrer ce principe dans son
raisonnement. Cela veut dire que l'entreprise
doit continuer à fonctionner dans un avenir
raisonnablement prévisible car étant en
activité.
L'une des principales applications de ce
principe réside dans la définition du plan
d'amortissement des immobilisations.
49
VI Le principe du coût historique
Les états financiers sont établis selon le
principe du coût historique. Les biens acquis
sont enregistrés à leur coût d'acquisition à la
date d'entrée dans le patrimoine.
.en conséquence un bien acquis par l
entreprise ou plus généralement toute
opération sera enregistrée dans les comptes et
ce de façon définitive au cout d acquisition ou
au cout de production

50
VII Le principe de la transparence
Ce principe est capital pour l'obtention d'une
information loyale. L'information fournie par les états
financiers doit être compréhensible, conforme aux
règles et conventions du SYSCOA, suffisante et claire.
On peut rattacher à ce principe les deux « règles
»suivantes :
- La règle de non- compensation
Une compensation entre certaines pertes et certains
produits fausserait la comptabilité. Dans le bilan, une
compensation entre des actifs et des passifs, et
notamment des créances et des dettes, fausserait
l'analyse de la situation financière.
51
La règle d'exhaustivité
Elle prohibe toute omission d'information
d'importance significative de telles
omissions pouvant porter atteinte à la
pertinence et à la fiabilité des
informations.

52
VIII Le principe de l'importance
significative
Il est énoncé dans l'article 33 du
règlement à propos de l'état annexé ; il
concerne également tous les autres états
financiers. Sont significatifs, tous les
éléments susceptibles d'influencer le
jugement que les destinataires des états
financiers peuvent porter sur le
patrimoine, la situation financière et le
résultat de l'entreprise

53
Le principe de la prééminence de la
réalité sur l'apparence

La réalité économique prime sur la réalité


juridique
Ce principe n'a pas été retenu par le
SYSCOA. Toutefois, certaines de ses
applications ont été adoptées. Il s'agit de
l'inscription :

54
à l'actif du bilan du preneur, des biens faisant l'objet d'un
contrat de crédit-bail ;
- à l'actif du bilan de l'acheteur des biens faisant l'objet d'une
clause de réserve de propriété ;
- à l'actif du bilan du concessionnaire, des biens donnés en
concession ;
- à l'actif du bilan des effets remis à l'escompte et non encore
échus ou honorés ;
- dans les charges de personnel des redevances versées au titre
du personnel extérieur.

55
B. LA MISSION D’AUDIT ET SES
DIFFERENTES PHASES

1/ Définition de la mission

2/ Les deux caractéristiques fondamentaux


d’une MAI (Modalité Pratique d’Application)

3/ Les phases de la mission d’audit interne

56
1/ Définition de la mission

a/ le champ d’application
- l’objet
- la fonction

b/ la durée
- la mission courte
- la mission longue

57
2/ Les deux caractéristiques fondamentaux

a) Caractéristique géographique

1ère partie de la mission: l’auditeur est essentiellement dans


son bureau
2ème partie de la mission: il est la plupart du temps sur le
terrain
3ème partie de la mission: il est de retour au bureau

58
b) Caractéristique temporel

La phase d’étude


La phase de vérification
La phase de conclusion

59
3/ Les phases de la mission d’audit interne

A/ La phase de préparation

B/ La phase de réalisation

C/ La phase de conclusion

60
Planification de l audit
La phase de planification de l’audit
constitue la phase préparatoire de l’audit

61
Les auditeurs doivent mettre au point et formaliser un plan pour
chaque mission en prenant en compte :
les objectifs de l’activité soumise à l’audit et la manière dont
elle est maîtrisée
les risques significatifs liés á l’activité, ses objectifs, les
ressources mises en œuvre et ses tâches opérationnelles, ainsi
que les moyens par lesquels l’impact potentiel du risque est
maintenu á un niveau acceptable ; 
la pertinence et l’efficacité des systèmes de management des
risques et de contrôle de l’activité, en référence á un cadre ou
modèle de contrôle de l’activité.
Les opportunités d’améliorer de manière significative les
systèmes de management des risques et de contrôle de l’activité.

62
A/ La phase de préparation
 L’ordre de mission

Familiarisation

Identification et évaluation des risques

La définition des objectifs: élaboration du plan de


mission
- objectifs généraux
- objectifs spécifiques
- le champ d’application

63
1/ L’ordre de mission
Tout d’abord il est important de ne pas le confondre avec la « lettre de
mission », qui est un document contractuel échangé entre une entreprise
et un intervenant extérieur (auditeur externe, consultant..).

Définition:
L’ordre de mission formalise le mandat donné
par la Direction Générale à l’Audit Interne.

Il doit cependant répondre à trois principes essentiels.

64
Les 3 principes essentiels de l’ordre de mission
a) L’Audit Interne ne peut se saisir lui-même de ses missions. Il est là
pour réaliser les missions qui lui sont confiées et dont la décision
ne lui revient pas.

b) L’ordre de mission doit émaner d’une autorité compétente; c’est


le plus souvent la Direction Générale ou le Comité d’Audit s’il en
existe un.

c) L’ordre de mission permet l’information à tous les responsables


concernés. Il doit être adressé non seulement à l’Audit Interne
mais à tous les concernés par la mission (les audités).

65
2/ La familiarisation

a) La prise de connaissance

a-1 La durée
Elle varie en fonction de trois facteurs:
- la complexité du sujet(fonction de l’importance
de la mission)
- le profil de l’auditeur concerné (formations et
expérience professionnelles antérieures)
- la qualité des dossiers d’audit (papiers de travail,
documents, informations réunis lors des audits antérieurs)

66
La familiarisation (suite)
a-2 Le contenu
- l’organisation de l’unité à auditer:
organisation des hommes(organigramme), formation
des hommes et répartition des tâches, budgets,
résultats, etc.
- les objectifs, l’environnement, les
contraintes, les points forts de la fonction à auditer.

- Une bonne connaissance des techniques


de travail utilisées, des plus générales aux plus
spécifiques.

67
b/ Les moyens
b.1- Le questionnaire de prise de connaissance (QPC)
Elle se structure comme suit:
 Connaissance du contexte socio-économique:
-taille et activités du secteur audité
-situation budgétaire
-situation commerciale
-effectifs et environnement de travail.
 Connaissance du contexte organisationnel de l’unité:
-organisation générale et structure
-organigrammes et relations des pouvoirs
-environnement informatique.

68
B/Les moyens (suite)
 Connaissance du fonctionnement de l’entité auditée:
- méthodes et procédures
- informations réglementaires
- organisation spécifique de l’entité
- système d’information
- problèmes passés ou en cours
- réformes en cours ou prévues.

L’auditeur attachera une importance particulière à


ces deux dernières rubriques car elles signalent des
zones à risque.
69
Les moyens (suite et fin)
b.2- Autres moyens
L’auditeur complète cette documentation en se
faisant communiquer les documents à jour sur
les méthodes et procédures de travail, ainsi
que les responsabilités au sein de l’entité
audité etc.

C’est aussi durant cette phase que l’on procède à


la première prise de contact et aux premières
interviews.
70
3/ L’identification et l’évaluation des
risques
3.1-Le principe de la micro-évaluation
Au niveau analytique, les risques sont appréciés tâches
par tâches, pour l’activité audité.

3.2-La diversité des pratiques


 L’impasse: organisation de la mission en identifiant les
points sur lesquels il pourra passer rapidement.
Risques: - omission de zones à risques essentielles
- se concentrer sur des questions accessoires
- etc.

71
L’identification et l’évaluation des
risques (suite)
 Analyses fines, détaillées ou en
profondeur
Risques:
- faire l’audit avant de l’avoir
commencer
- faire des analyses trop excessifs à un
stade peu avancé.

72
4/ La définition des objectifs: le plan de
mission
4.1-Caractéristiques
C’est un contrat d’adhésion passé avec l’audité
et qui va préciser objectifs et champ d’action de
la mission.

4.2-Contenu
Objectifs généraux:
-fiabilité des informations,
-respect des règles et directives,
-optimisation des ressources

73
La définition des objectifs: le plan de
mission
Objectifs spécifiques:
Ils précisent de façon concrète les dispositifs de contrôle
qui vont être testés par les auditeurs et qui se rapportent
aux zones à risques identifiées.

74
La définition des objectifs: le plan de
mission
Le champ d’application
Afin d’atteindre les objectifs, il peut être:
-Fonctionnel: quels services, quelles
divisions vont être audités à l’occasion de la mission.
-Géographique: en quels lieux (quelle
usine, quelle région…).

75
B/ La phase de réalisation

1. La réunion d’ouverture
2. Le programme d’audit
3. Le questionnaire de contrôle interne (QCI)
4. Le travail sur le terrain
 lesobservations
 l’établissement des FRAP
5. La preuve en audit interne
6. Les tests de cohérences et de validations

76
1/La réunion d’ouverture
a) l’organisation
Elle doit nécessairement se tenir sur les lieux même où la mission d’audit doit se dérouler en
présence des responsables de l’entité auditée.
b) l’ordre du jour
A ce niveau, 6 points sont à traiter (et pas un de plus):
- Présentation de l’équipe d’audit
- Rappel sur l’audit interne
-Rapport d’orientation ou plan de mission
- Rendez-vous et contacts avec les personnes à rencontrer
- Logistique de la mission
- rappel sur la procédure d’audit.

77
2/Le programme d’Audit
C’est un document interne dans lequel on va procéder à la
détermination et à la répartition des tâches.
Il répond à 6 objectifs:
C’est un document « contractuel »
Il lie l’équipe d’audit à sa hiérarchie.
C’est un « planning » de travail
C’est le document où l’on répartit les tâches entre les
différents membres de la mission.
Fil conducteur
Il permet à l’auditeur de suivre les différentes étapes de son
programme.

78
Objectif (suite)
Point de départ du QCI
C’est le document qui indique le détail de ce qu’il convient
de faire pour explorer les différentes zones à risque
identifiées lors de la phase préparatoire.
Suivi du travail
Il permet au responsable de la mission de mieux suivre, et
donc d’avoir les moyens d’apprécier, le travail des
auditeurs.
Documentation
Il sert de modèle pour les audits à venir

79
Le programme d’audit (suite)
Le contenu
C’est l’énoncé précis et détaillé de:
- l’indication des travaux préliminaires à accomplir
- l’indication de quelle technique, de quel outil, il
faut envisager l’utilisation.
Pour chaque tache à accomplir, le chef de mission et ses auditeurs
définissent s’il y’a lieu:
- d’établir un diagramme de circulation (flow chart)
- de faire un sondage statistique
- de suivre une piste d’audit
- d’interviewer un opérationnel
- ou de réaliser telle opération sur le terrain.

80
3/ Le questionnaire de Contrôle Interne (QCI)

Il permet à l’auditeur sur chacun des points soumis à son jugement


critique, une observation qui soit la plus complète possible.
Les cinq questions fondamentales:
- Qui? identifie l’opérateur, l’auditeur doit analyser ses
pouvoirs et dans quelle mesure il y’a identité entre la réalité et le référentiel.
Outils: organigrammes hiérarchique et fonctionnel, analyse de poste, grille
d’analyse des tâches…
- Quoi? Permet de savoir de quoi il s’agit, exemple quelle est
la nature du produit fabriqué, quels sont les personnels concernés, etc.
- Où? Permet de ne pas omettre de tester tous les endroits où
l’opération se déroule: lieu de stockage, lieu de traitement, sites industriels…

81
Questions fondamentales (suite)
- Quand? permet de regrouper les questions
relatives au temps: début, fin, durée, saisonnalité,
planning…
- Comment? permet de décrire le mode opératoire,
exemple comment se fabrique le produit, le mode de
distribution, de recrutement, mode d’achat…?

82
4/ Le travail sur le terrain
a) Rappel de la démarche logique
 Découpage séquentiel des opérations, préalable nécessaire à
l’identification des Risques.
 Après identification des risques, l’auditeur définit ses objectifs (plan

de mission) et établit son programme de travail.


 Pour chaque point du programme de travail il élabore un QCI
 Pour chaque point de contrôle, il se pose (si nécessaire) les questions
qui, quoi, où, quand, comment?
 Sur la base des réponses aux questions, il réalise des tests sur le terrain
avec l’aide des outils qui sont à sa disposition
 chaque dysfonctionnement, chaque anomalie va donner lieu à
l’établissement de FRAP.

83
La Feuille de Révélation et d’Analyse des
Problèmes FRAP
C’est un document rempli par l’auditeur à chaque fois qu’il
rencontre un dysfonctionnement, une erreur, une
malversation, une insuffisance etc...
Ce document ou écran de micro est divisé en 5 parties:
- problème
- constat
- causes
- conséquences
- recommandations.

84
FRAP (suite)
Les avantages de la méthode:

Contribution à la qualité du Contrôle Interne,

Qualité accrue de la communication,

Meilleur rapport d’audit en fin de mission.

85
C/ La phase de conclusion

1. L’établissement du projet de rapport

2. La réunion de clôture

3. Le rapport d’audit interne

4. Réponses aux recommandations et suivi


du rapport

86
1/ Établissement du projet de
rapport
Du fait que les observations qu’il contient n’ont pas encore fait
l’objet d’une validation générale, elles ne peuvent donc pas être
considérées comme définitives.

A cela s’ajoute le fait que, ce document s’il comporte les


recommandations des auditeurs, ne comprend pas les réponses des
audités à ces recommandations, d’où sont caractère incomplet.

 Et enfin, il ne comporte pas de plan d’action qui est ce document


joint au rapport définitif et sur lequel l’audité indique quand et par qui
seront mises en œuvres les recommandations qu’il a acceptées.

87
2) La réunion de clôture

a) Elle obéit à 4 principes:


Le principe du « livre ouvert »
Il est fondamentale. C’est l’affirmation que rien ne saurait être écrit dans
le Rapport d’Audit Interne qui n’ait été au préalable présenté et
commenté aux audités.
Le principe de la « file d’attente »
Le premier servi en matière d’information, c’est et ce doit être l’audité, le
responsable direct, avec lequel les informations sont validées.
Le principe du « ranking »
C’est le principe selon lequel les recommandations des auditeurs figurant
dans le Projet de Rapport sont présentées en fonction de leur importance.

88
Principes (suite)
 Le principe de « l’action immédiate »
En vertu de ce principe, dès que l’audité est informé, on va
l’encourager sans attendre la publication du rapport officiel à prendre
immédiatement les mesures correctives s’il en a les moyens.

b) Organisation et déroulement de la réunion


Elle se déroule dans les même conditions que la réunion d’ouverture
avec les même participants.
L’ordre du jour est constitué par l’examen du projet de Rapport
qui est distribué à chaque participant. Cet examen se fait à partir
d’une présentation réalisée par les auditeurs, elle permet de régler les
contestations éventuelles.

89
3/ Le Rapport définitif d’Audit Interne
a) Il obéit à certains principes:

 Pas d’audit interne sans Rapport d’Audit Interne


 Document final
 Présentation préalable aux audités
 Droit de réponse de l’audité
 La forme

90
Rapport d’AI (suite)
b) Les Normes
Elles sont composées de Normes internes de rédaction et des Normes
externes de diffusion:
la Norme 2O4O: les rapports d’audit doivent être exacts,
objectifs, clairs, concis, constructifs, complets et établis en
temps utile
la Norme 133O: elle recommande d’indiquer dans les
rapports que les activités sont « conduites conformément
aux Normes pour la pratique professionnelle de l’Audit
Interne »
la Norme 244O: le rapport d’audit doit être diffusé à
toute ligne hiérarchique située au dessus de l’audité et ce
jusqu’à la Direction Générale incluse.
91
4/ Réponses aux recommandations et
suivi du rapport
a) Les réponses aux recommandations
Elles sont constituées des réserves faites par les audités
quant au réalisme et à l’applicabilité des recommandations.
Ces observations seront intégrées dans le Rapport définitif
d’Audit.

b) Le suivi du Rapport d’Audit Interne


Notons tout d’abord que l’auditeur interne ne participe
pas à la mise en œuvre de ses propres recommandations.
Elle permet de mesurer la réelle efficacité des travaux de
l’auditeur et de suivre les solutions données à des problèmes
dans lesquels ils se sont totalement impliqués.
92
VII-LA CHARTE D’AUDIT

93
- LES NORMES DE
L’AUDIT INTERNE

94
- LES NORMES DE L’AUDIT INTERNE

 Les normes de qualification (série 1000)

 Les normes de fonctionnement (série 2000)

 Les normes de mise en œuvre (NMO,série


1000 ou série 2000)
 Les modalités pratiques d’application
(MPA,
facultatives mais font autorités)
95
Cadre de Référence des Pratiques
Professionnelles
Il comprend:
1. La Définition de l’Audit Interne;
2. Le Code de Déontologie;
3. Les Normes et autres orientations (liées à
la mise en œuvre des Normes)

96
Le code de déontologie
· Le code de déontologie : Ce document
est désormais placé en tête des normes,
comme pour en souligner l'importance et
signifier qu'il énonce des principes dont
l'auditeur ne saurait s'écarter sans trahir sa
mission

97
Le code énonce quatre principes fondamentaux,
déclinés en douze règles de conduite.
Les quatre principes sont :
· L'intégrité, base de la confiance accordée aux
auditeurs ;
· L'objectivité, déjà explicitée à propos de
l'indépendance ;
· La confidentialité, impérative, sauf obligation
légale ;
· La compétence, impliquant la mise à jour des
connaissances.
98
Accomplir honnêtement les missions ;
· Respecter la loi ;
· Ne pas prendre part à des activités illégales ;
· Respecter l'éthique ;
· Etre impartial ;
· Ne rien accepter qui puisse compromettre le jugement ;
· Révéler les faits significatifs ;
· Protéger les informations ;
· Ne pas en tirer un bénéfice personnel ;
· Ne faire que ce qu'on peut faire ;
· Améliorer ses compétences ;
· Respecter les normes.

99
Les normes d ’audit interne
Objet
Les Normes ont pour objet :
1. de définir les principes de base que la pratique de
l’audit interne doit suivre ;
2. de fournir un cadre de référence pour la réalisation
et la promotion d’un large éventail d’activités
d’audit interne apportant une valeur ajoutée ;
3. d’établir les critères d’appréciation du
fonctionnement de l’audit interne ;
4. de favoriser l'amélioration des processus
organisationnels et des opérations.
100
Les normes d ’audit interne
Les deux Catégories principales

1. Normes de qualification

2. Normes de fonctionnement

101
Normes de qualification

1000 – Mission, pouvoirs et responsabilités


1100 – Indépendance et objectivité
1200 – Compétence et conscience
professionnelle
1300 – Programme d'assurance et
d'amélioration qualité

102
NORMES DE QUALIFICATION
1000 – Mission, pouvoirs et responsabilités

La mission, les pouvoirs et les responsabilités


de l’audit interne doivent être formellement
définis dans une charte, être cohérents avec les
Normes et dûment approuvés par le Conseil.

Contenu
◦ 1110 – Indépendance dans l'organisation
◦ 1120 – Objectivité individuelle
◦ 1130 – Atteintes à l’indépendance et à l’objectivité

103
NORMES DE QUALIFICATION
1200 – Compétence et conscience professionnelle
1210 – Compétence
◦ 1210.A3 – Les auditeurs internes doivent posséder une bonne
connaissance des principaux risques et contrôles liés aux NTICs et
des techniques d’audit informatisées susceptibles d’être mises en
œuvre dans le cadre des travaux qui leur sont confiés. Toutefois,
chaque auditeur interne n’est pas censé posséder l’expertise d’un
auditeur dont la responsabilité première est l’audit informatique.

◦ 1210.C1 - Le responsable de l’audit interne doit décliner une


mission de conseil ou obtenir l’avis et l’assistance de personnes
qualifiées si l’équipe d’audit interne ne possède pas les
connaissances, le savoir-faire et les autres compétences nécessaires
pour s'acquitter de tout ou partie de la mission.

104
NORMES DE QUALIFICATION
1200 – Compétence et conscience professionnelle
1220 – Conscience professionnelle
Les auditeurs internes doivent apporter à leur travail la
diligence et le savoir-faire que l’on peut attendre d’un
auditeur interne raisonnablement averti et compétent. La
conscience professionnelle n’implique pas l'infaillibilité.

◦ 1220.A2 – Pour remplir ses fonctions avec conscience


professionnelle, l'auditeur interne doit envisager
l’utilisation d’outils d’audit informatiques et d’autres
techniques informatisées d’analyse des données.

105
NORMES DE QUALIFICATION
1200 – Compétence et conscience professionnelle
1220 – Conscience professionnelle
– 1220.A1 - L’auditeur interne doit apporter tout le soin nécessaire à
sa pratique professionnelle en prenant en considération les éléments
suivants :
· l'étendue du travail nécessaire pour atteindre les objectifs de la
mission ;
· la complexité relative, la matérialité ou le caractère significatif des
domaines auxquels sont appliquées les procédures propres aux missions
d'assurance ;
· la pertinence et l'efficacité des processus de management des risques,
de contrôle et de gouvernement d’entreprise ;
· la probabilité d'erreurs, d'irrégularités ou de non-conformités
significatives ;
· le coût de la mise en place des contrôles par rapport aux avantages
escomptés.
106
NORMES DE QUALIFICATION
1200 – Compétence et conscience professionnelle
1220 – Conscience professionnelle
 1220-A3 - L'auditeur interne doit exercer une vigilance particulière à l’égard
des risques significatifs susceptibles d’affecter les objectifs, les opérations ou
les ressources. Toutefois, les procédures d'audit seules, même lorsqu'elles sont
menées avec la conscience professionnelle requise, ne garantissent pas que
tous les risques significatifs seront détectés.
 1220.C1 - L’auditeur interne doit apporter à une mission de conseil toute sa
conscience professionnelle, en prenant en considération les éléments suivants :
· Les besoins et attentes des clients, y compris sur la nature, le
calendrier et la communication des résultats de la mission.
· la complexité de celle-ci, et l'étendue du travail nécessaire pour
atteindre les objectifs fixés.
· son coût par rapport aux avantages escomptés.

107
NORMES DE QUALIFICATION
1200 – Compétence et conscience professionnelle
1230 – Formation professionnelle
continue
Les auditeurs internes doivent améliorer
leurs connaissances, savoir-faire et autres
compétences par une formation
professionnelle continue.

108
NORMES DE QUALIFICATION
1300 – Programme d’assurance et d’amélioration qualité
1310 – Évaluations du programme qualité
L'audit interne nécessite l'adoption d'un processus
permettant de surveiller et d'évaluer l'efficacité
globale du programme qualité. Ce processus doit
comporter des évaluations tant internes qu'externes.
1311 – Évaluations internes
Les évaluations internes doivent comporter :
· des contrôles continus du fonctionnement de l'audit
interne ;
· des contrôles périodiques, effectués par auto-évaluation
ou par d'autres personnes de l'organisation connaissant les
pratiques d'audit interne et les Normes.

109
NORMES DE QUALIFICATION
1300 – Programme d’assurance et d’amélioration qualité

1312 – Évaluations externes


Des évaluations externes, par exemple des revues
d'assurance qualité, doivent être réalisées au moins tous
les cinq ans par un évaluateur ou une équipe qualifiés et
indépendants extérieurs à l'organisation.

1320 – Rapports relatifs au programme qualité


Le responsable de l'audit interne doit communiquer au
Conseil les résultats des évaluations externes.

110
NORMES DE QUALIFICATION
1300 – Programme d’assurance et d’amélioration qualité
1330 – Utilisation de la mention
"Conduit conformément aux Normes"
Les auditeurs internes sont encouragés à indiquer dans
leurs rapports que leurs activités sont "conduites
conformément aux Normes pour la pratique
professionnelle de l'audit interne". Toutefois, ils ne
peuvent utiliser cette mention que si les évaluations du
programme d'amélioration qualité démontrent que l'audit
interne fonctionne conformément aux Normes.

111
NORMES DE
FONCTIONNEMENT
2000 – Gestion de l’audit interne
2100 – Nature du travail
2200 – Planification de la mission
2300 – Accomplissement de la mission
2400 – Communication des résultats
2500 – Surveillance des actions de progrès
2600 – Acceptation des risques par la Direction
Générale

112
NORMES DE FONCTIONNEMENT
2000 – Gestion de l’audit interne
2000 – Gestion de l’audit interne
Le responsable de l'audit interne doit gérer cette activité de façon à
garantir qu’elle apporte une valeur ajoutée à l'organisation.
Contenu
◦ 2010 – Planification
◦ 2020 – Communication et approbation
◦ 2030 – Gestion des ressources
◦ 2040 – Règles et procédures
◦ 2050 – Coordination
◦ 2060 – Rapports au Conseil et à la Direction Générale
113
NORMES DE FONCTIONNEMENT
2000 – Gestion de l’audit interne
2010 – Planification
Le responsable de l'audit interne doit
établir une planification fondée sur les
risques afin de définir les priorités
cohérentes avec les objectifs de
l’organisation.

114
NORMES DE FONCTIONNEMENT
2000 – Gestion de l’audit interne
2010 – Planification
◦ 2010.A1 – Le programme des missions d’audit interne doit
s'appuyer sur une évaluation des risques réalisée au moins
une fois par an et tenir compte du point de vue de la Direction
Générale et du Conseil.
◦ 2010.C1 – Lorsqu’on lui propose une mission de conseil, le
responsable de l'audit interne, avant de l’accepter, doit
considérer dans quelle mesure elle est susceptible de créer de
la valeur ajoutée, d’améliorer le management des risques et le
fonctionnement de l’organisation. Les missions de conseil qui
ont été acceptées doivent être intégrées dans le plan d’audit.
115
NORMES DE FONCTIONNEMENT
2000 – Gestion de l’audit interne
2020 – Communication et approbation
◦ Le responsable de l'audit interne doit
communiquer à la Direction Générale et au
Conseil son programme et ses besoins, pour
examen et approbation, ainsi que tout changement
important susceptible d’intervenir en cours
d’exercice.
◦ Le responsable de l'audit interne doit également
signaler l'impact de toute limitation de ses
ressources.
116
NORMES DE FONCTIONNEMENT
2000 – Gestion de l’audit interne
2030 – Gestion des ressources
◦ Le responsable de l'audit interne doit veiller à ce que les
ressources affectées à cette activité soient adéquates,
suffisantes et mises en œuvre de manière efficace pour
réaliser le programme approuvé.

2040 – Règles et procédures


◦ Le responsable de l'audit interne doit établir des règles et
procédures fournissant un cadre à l’activité d’audit
interne.
117
NORMES DE FONCTIONNEMENT
2000 – Gestion de l’audit interne
2050 – Coordination
Le responsable de l'audit interne doit partager
les informations et coordonner les activités
avec les autres prestataires internes et externes
de services d’assurance et de conseil, de
manière à assurer une couverture adéquate des
travaux et à éviter dans toute la mesure du
possible les double emplois.

118
NORMES DE FONCTIONNEMENT
2000 – Gestion de l’audit interne
2060 – Rapports au Conseil et à la Direction Générale
◦ Le responsable de l'audit interne doit rendre compte
périodiquement à la Direction Générale et au Conseil des
missions, des pouvoirs et des responsabilités de l'audit
interne, ainsi que des résultats obtenus par rapport au
programme prévu.
◦ Ces rapports doivent également porter sur les risques
importants, le contrôle et sur le gouvernement d’entreprise,
ainsi que sur d’autres sujets dont le Conseil et la Direction
Générale ont besoin ou ont demandé l'examen.
119
NORMES DE FONCTIONNEMENT
2100 – Nature du travail
2100 – Nature du travail
◦ L'audit interne doit évaluer les processus de management
des risques, de contrôle et de gouvernement d’entreprise
et contribuer à leur amélioration sur la base d’une
approche systématique et méthodique.
◦ Contenu
2110 – Management des risques
2120 – Contrôle
2130 – Gouvernement d’entreprise

120
NORMES DE FONCTIONNEMENT
2100 – Nature du travail
2110 – Management des risques
◦ L'audit interne doit aider l'organisation en identifiant et en
évaluant les risques significatifs et contribuer à
l'amélioration des systèmes de management des risques et
de contrôle.

◦ 2110.A1 – L'audit interne doit surveiller et évaluer


l'efficacité du système de management des risques de
l'organisation.

121
NORMES DE FONCTIONNEMENT
2100 – Nature du travail
2110 – Management des risques
 2110.A2 – L'audit interne doit évaluer les risques afférents au
gouvernement d’entreprise, aux opérations et aux systèmes
d'information de l'organisation au regard :
· de la fiabilité et l’intégrité des informations financières et
opérationnelles ;
· de l’efficacité et l’efficience des opérations ;
· de la protection du patrimoine ;
· du respect des lois, règlements et contrats.
 2110.C1 – Au cours des missions de conseil, les auditeurs
internes considèrent l’ensemble des risques rencontrés, y
compris ceux qui n’entrent pas dans le périmètre de la mission,
dans la mesure où ils sont significatifs.
122
NORMES DE FONCTIONNEMENT
2100 – Nature du travail
2120 – Contrôle
L'audit interne doit aider l'organisation à
maintenir un dispositif de contrôle approprié
en évaluant son efficacité et son efficience et
en encourageant son amélioration continue.

123
NORMES DE FONCTIONNEMENT
2100 – Nature du travail
2120 – Contrôle
 2120.A1 – Sur la base des résultats de l'évaluation des risques,
l'audit interne doit évaluer la pertinence et l'efficacité du
dispositif de contrôle portant sur le gouvernement d’entreprise,
les opérations et les systèmes d'information de l'organisation.
Cette évaluation doit porter sur les aspects suivants :
· la fiabilité et l’intégrité des informations financières et
opérationnelles ;
· l’efficacité et l’efficience des opérations ;
· la protection du patrimoine ;
· le respect des lois, règlements et contrats.
124
NORMES DE FONCTIONNEMENT
2100 – Nature du travail
2120 – Contrôle
 2120.A2 - Les auditeurs internes doivent déterminer dans quelle
mesure des buts et objectifs concernant les opérations et les
projets ont été définis et si ces buts et objectifs sont conformes à
ceux de l'organisation.

 2120.A3 – Les auditeurs internes doivent passer en revue les


opérations et les projets afin de déterminer dans quelle mesure
les résultats suivent les buts et objectifs établis et si ces
opérations et projets sont mis en œuvre ou réalisés comme prévu.

125
NORMES DE FONCTIONNEMENT
2100 – Nature du travail
2120 – Contrôle
 2120.C1 – Au cours des missions de conseil, les auditeurs
internes examinent le processus de contrôle interne en accord
avec les objectifs de la mission et sont attentifs à l’existence de
toute faiblesse de contrôle significative.

 2120.C2 – Les auditeurs internes doivent prendre en compte


dans le processus d’identification et d’évaluation des risques
significatifs de l’organisation le dispositif de contrôle interne
dont ils ont eu connaissance lors de leurs missions de conseil.

126
NORMES DE FONCTIONNEMENT
2100 – Nature du travail
2130 – Gouvernement d’entreprise
L'audit interne doit évaluer le processus de gouvernement
d’entreprise et formuler les recommandations appropriées en vue
de son amélioration. À cet effet, il détermine si le processus répond
aux objectifs suivants :
· promouvoir des règles d’éthique et des valeurs appropriées au sein de
l’organisation ;
· garantir une gestion efficace des performances de l’organisation, assortie
d’une obligation de rendre compte ;
· bien communiquer aux services concernés au sein de l’organisation les
informations relatives aux risques et aux contrôles ;
· fournir une information adéquate au Conseil, aux auditeurs internes et
externes et au management, et assurer une coordination efficace de leurs
activités.
127
NORMES DE FONCTIONNEMENT
2100 – Nature du travail
2130 – Gouvernement d’entreprise
◦ 2130.A1 - L’audit interne doit évaluer la conception, la
mise en œuvre et l’efficacité des objectifs, des
programmes et des activités de l'organisation liés à
l’éthique.

◦ 2130.C1 – Les objectifs de la mission de conseil doivent


être en cohérence avec les valeurs et objectifs généraux
de l’organisation.

128
NORMES DE FONCTIONNEMENT
2200 – Planification de la mission
2200 – Planification de la mission
Les auditeurs internes doivent concevoir
et formaliser un plan pour chaque
mission. Ce plan précise le champ
d’intervention, les objectifs, la date et la
durée de la mission, ainsi que les
ressources allouées.
Contenu

129
NORMES DE FONCTIONNEMENT
2200 – Planification de la mission
2201 – Considérations relatives à la
planification
Lors de la planification de la mission, les auditeurs internes doivent prendre
en compte :
· les objectifs de l’activité soumise à l'audit et la manière dont elle est
maîtrisée ;
· les risques significatifs liés à l’activité, ses objectifs, les ressources mises
en œuvre et ses tâches opérationnelles, ainsi que les moyens par lesquels
l'impact potentiel du risque est maintenu à un niveau acceptable ;
· la pertinence et l'efficacité des systèmes de management des risques et de
contrôle de l’activité, en référence à un cadre ou modèle de contrôle
appropriés ;
· les opportunités d’améliorer de manière significative les systèmes de
management des risques et de contrôle de l’activité. 130
NORMES DE FONCTIONNEMENT
2200 – Planification de la mission
2201 – Considérations relatives à la
planification
◦ 2201.A1 – Lorsqu’ils planifient une mission pour des tiers
extérieurs à l’organisation, les auditeurs internes doivent élaborer
avec eux un accord écrit sur les objectifs et le champ de la mission,
les responsabilités et les attentes respectives, et préciser les
restrictions à observer en matière de diffusion des résultats de la
mission et d’accès aux dossiers.
◦ 2201.C1 – Les auditeurs internes doivent établir avec le client
donneur d’ordre un accord sur les objectifs et le champ de la
mission de conseil, les responsabilités de chacun et plus
généralement sur les attentes du client donneur d’ordre. Pour les
missions importantes, cet accord doit être formalisé.
131
NORMES DE FONCTIONNEMENT
2200 – Planification de la mission
2210 – Objectifs de la mission
◦ 2210.A2 – En détaillant les objectifs de la mission,
l'auditeur interne doit tenir compte de la probabilité qu’il
existe des erreurs, irrégularités, cas de non-conformité et
autres risques importants.

◦ 2210.C1 – Les objectifs d’une mission de conseil doivent


porter sur les processus de management des risques, de
contrôle et de gouvernement d’entreprise dans la limite
convenue avec le client.
132
NORMES DE FONCTIONNEMENT
2200 – Planification de la mission
2220 – Champ de la mission
Le champ doit être suffisant pour répondre aux objectifs de la
mission.
◦ 2220.A1 – Le champ de la mission doit couvrir les systèmes, les
documents, le personnel et les biens concernés, y compris ceux qui
se trouvent sous le contrôle de tiers.

◦ 2220.A2 – Lorsqu’au cours d’une mission d’assurance apparaissent


d’importantes opportunités en termes de conseil, il convient de
rédiger un accord spécifique précisant les objectifs et le champ de la
mission de conseil, les responsabilités et les attentes respectives. Les
résultats de la mission de conseil doivent être communiqués
conformément aux normes applicables à ces missions.
133
NORMES DE FONCTIONNEMENT
2200 – Planification de la mission
2230 – Ressources affectées à la mission
Les auditeurs internes doivent déterminer
les ressources appropriées pour atteindre
les objectifs de la mission. La composition
de l’équipe doit s’appuyer sur une
évaluation de la nature et de la complexité
de chaque mission, des contraintes de
temps et des ressources disponibles.
134
NORMES DE FONCTIONNEMENT
2200 – Planification de la mission
2240 – Programme de travail de la mission
Les auditeurs internes doivent élaborer un
programme de travail permettant d'atteindre les
objectifs de la mission. Ce programme de
travail doit être formalisé.
◦ 2240.A1 – Le programme de travail doit définir les
procédures à appliquer pour trouver, analyser, évaluer et
documenter les informations lors de la mission. Le
programme de travail doit être approuvé avant sa mise
en œuvre. Les ajustements éventuels doivent être
approuvés rapidement.
135
NORMES DE FONCTIONNEMENT
2300 – Accomplissement de la mission
2300 – Accomplissement de la mission
Les auditeurs internes doivent identifier, analyser, évaluer et documenter
les informations nécessaires pour atteindre les objectifs de la mission.
◦ 2310 – Identification des informations
Les auditeurs internes doivent identifier les informations
nécessaires, fiables, pertinentes et utiles pour atteindre les
objectifs de la mission.
◦ 2320 – Analyse et évaluation
Les auditeurs internes doivent fonder leurs conclusions et les
résultats de leur mission sur des analyses et évaluations
appropriées.

136
NORMES DE FONCTIONNEMENT
2300 – Accomplissement de la mission
2330– Documentation des informations
Les auditeurs internes doivent documenter les
informations pertinentes pour étayer les conclusions
et les résultats de la mission.
2330.A1 – Le responsable de l'audit interne doit
contrôler l'accès aux dossiers de la mission. Il
doit, si nécessaire, obtenir l'accord de la Direction
Générale et/ou l’avis d'un juriste avant de
communiquer ces dossiers à des parties
extérieures.

137
NORMES DE FONCTIONNEMENT
2300 – Accomplissement de la mission
2330 – Documentation des informations
◦ 2330.A2 – Le responsable de l'audit interne doit arrêter des
règles en matière de conservation des dossiers de la mission.
Ces règles doivent être cohérentes avec les orientations
définies par l'organisation et avec toute exigence
réglementaire ou autre.
◦ 2330.C1 – Le responsable de l'audit interne doit définir des
procédures concernant la protection et la conservation des
dossiers de la mission de conseil ainsi que leur diffusion à
l’intérieur et à l’extérieur de l’organisation. Ces procédures
doivent être cohérentes avec les orientations définies par
l'organisation et avec toute exigence réglementaire ou autre
appropriée.
138
NORMES DE FONCTIONNEMENT
2300 – Accomplissement de la mission
2340 – Supervision de la mission
◦ Les missions doivent faire l'objet d'une
supervision appropriée afin de garantir que les
objectifs sont atteints, la qualité assurée et le
développement professionnel du personnel
effectué.

139
NORMES DE FONCTIONNEMENT
2400 – Communication des résultats

2400 – Communication des résultats


Les auditeurs internes doivent communiquer les résultats de la
mission.
 2410 – Contenu de la communication
◦ La communication doit inclure les objectifs et le champ de la
mission, ainsi que les conclusions, recommandations et plans
d'actions.
◦ 2410.A1 – La communication finale des résultats de la mission doit,
lorsqu'il y a lieu, contenir l'opinion globale de l'auditeur interne
et/ou ses conclusions.
◦ 2410.A2 – Les auditeurs internes sont encouragés à faire état des
forces relevées lors de la communication des résultats de la mission.
140
NORMES DE FONCTIONNEMENT
2400 – Communication des résultats

2410 – Contenu de la communication


◦ 2410.A3 – Lorsque les résultats de la mission sont
communiqués à des destinataires ne faisant pas partie de
l’organisation, les documents communiqués doivent
préciser les restrictions à observer en matière de
diffusion et d’exploitation des résultats.

◦ 2410.C1 – La communication sur l’avancement et les


résultats d’une mission de conseil variera dans sa forme
et son contenu en fonction de la nature de la mission et
des besoins du client donneur d’ordre.

141
NORMES DE FONCTIONNEMENT
2400 – Communication des résultats
2420 – Qualité de la communication
La communication doit être exacte,
objective, claire, concise, constructive,
complète et émise en temps utile.
2421 – Erreurs et omissions
Si une communication finale contient une
erreur ou une omission importante, le
responsable de l'audit interne doit faire
parvenir les informations corrigées à tous
les destinataires de la version initiale.
142
NORMES DE FONCTIONNEMENT
2600 – Acceptation des risques par la D.G
2600 – Acceptation des risques par la
Direction Générale
Lorsque le responsable de l'audit interne
estime que la Direction Générale a accepté
un niveau de risque résiduel qui pourrait
s’avérer inacceptable pour l'organisation, il
doit examiner la question avec elle. S'ils ne
peuvent arrêter une décision concernant le
risque résiduel, ils doivent soumettre la
question au Conseil aux fins de résolution.
143
VI.DEMARCHE D’AUDIT
La démarche de l'auditeur est toujours la même; il
suffit de l'adapter aux spécificités de chaque mission.

L'audit n'est pas qu'un travail matériel de pointage; il


intègre un aspect intellectuel essentiel :
 la compréhension de l'entreprise,
 son système de contrôle interne et les options retenues
pour l'établissement des comptes.

144
VI.DEMARCHE D’AUDIT
il se dégage 3 phases principales dans la
démarche de l'auditeur:
 
                 1) Acquisition d'une connaissance
générale de l'entreprise
                 2) Evaluation du contrôle interne
                 3) Examen direct des comptes

145
VI.DEMARCHE D’AUDIT
CONNAISSANCE GENERALE DE L'ENTREPRISE
(1ère phase)
 

Cette phase permet à l'auditeur:


 
- de comprendre le contexte général de la société

- d'évaluer les risques de l'entreprise

- d'identifier les transactions significatives


 
                

146
VI.DEMARCHE D’AUDIT
Il appartient à l'auditeur, en début de mission, de faire
l'inventaire de ces différents risques et d'en apprécier les
Incidences possibles sur la nature et l'étendue de ses
travaux:
 Risques propres à l'entité,
 
 Risques dus à la valeur des opérations,
 

 Risques dus à la conception d'un système,

Risques propres à l'auditeur,


 
 
                

147
Les immobilisations
 Réalisation d’un inventaire des
immobilisations
Rapprochement des soldes figurant en
compte 2, 28 et 68 avec ceux issus du
logiciel de gestion des immobilisations

148

Vous aimerez peut-être aussi