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BENOUAKTA
EHS Psychiatrie - Constantine
e.Mail. benouakta@hotmail.com
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Clinique.
- Evaluation de la conscience :
On recherche des éléments confusionnels comme la désorientation temporo-
spatiale, obnubilation voire état comateux. Les troubles de la conscience
sont dus à la déshydratation, troubles hémodynamiques et métaboliques.
- Evaluation de la diurèse :
On recherche une éventuelle insuffisance rénale qui est induite par la
déshydratation et les troubles métaboliques.
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- Examen somatique.
. Consiste à rechercher les répercutions organiques du refus alimentaire
et la recherche d’éventuelle pathologie générale qui peut être à l’origine
de l’arrêt de l’alimentation.
. Examen de téguments et leurs coloration.
. prendre les constantes hémodynamiques : la tension artérielle, la
fréquence cardiaque et respiratoire...
. Palpation et auscultation des différents appareils..
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- Evaluation paraclinique.
. Bilan biologique : renseigne sur l’état hydro-électrolytique et
métabolique sanguin et en fonction duquel on corrige les troubles
hémodynamiques ; la glycémie, urée, créatinine, le sodium et le
potassium et autres en fonction des signes d’appel.
- Les gestes d’urgence :
. si le pronostique vital somatique est mis en jeu, il est nécessaire de faire
appel à un service de médecine spécialisé.
. Instaurer une alimentation et une réhydratation parentérale.
. Corriger les troubles métaboliques et hydroélectrolytiques.
. Installer une sonde urinaire.
. Installer une sonde gastrique pour une alimentation par gavage.
. Le nursing
. Surveillance des différents paramètres cliniques et paracliniques.
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- Diagnostic différentiel, diagnostic d’exclusion.
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Diagnostic étiologique
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- Le refus alimentaire dans la schizophrénie :
. Le refus alimentaire s’insère dans la forme déficitaire hébéphrénique
surtout dans les épisodes catatoniques.
. L’histoire de la maladie nous renseigne habituellement sur l’évolution
d’une psychose chronique et de possibles épisodes antérieurs similaires.
. Le cortège symptomatologique est caractérisé par la stupeur, catalepsie,
l’oppositionnisme.
. Le refus alimentaire est durable, sévère et met en jeu le pronostic vital du
malade.
. Il relève de l’inhibition globale et profonde des fonctions psychiques du
malade.
. Dans les autres formes de la schizophrénie, le refus alimentaire peut
relever d’un contexte délirant persécutoire d’empoisonnement et
d’ensorcellement.
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Le refus alimentaire dans les accès psychotiques aigus, les
troubles psychotiques brefs, quelles que soient leurs
circonstances de déclenchement, les accès psychotiques de
la puerpéralité.
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Le refus alimentaire dans les états dépressifs .
- Les états dépressifs majeurs :
Le refus alimentaire rentre dans le cadre du ralentissement ou de
l’inhibition de l’activité psychique et psychomotrice.
Il s’agit plus d’une anorexie qu’un refus actif.
Le refus alimentaire peut avoir les sens d’un équivalent suicidaire et
de désir de mort.
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- La conduite thérapeutique :
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- Les états dépressifs « dits mineurs »
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Le refus alimentaire dans les accès maniaques :
. Il rentre dans le cadre de la perte de la sensation de la faim, de la fatigue,
l’instabilité et la mégalomanie.
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La conduite thérapeutique :
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Le refus alimentaire dans les états démentiels.
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