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Pomedor

Production/ transformation/valorisation
des déchets

encadrée par: P. MOUMOU Hanane

- RIMI Fatima Zahra


- BARKA Yousra
- AGUECHAR Mohamed
- BEN AKRACH Youssef
Plan :
1. Installation de la culture
2. La conduite technique sous serre
3. Station de conditionnement
4. Transformation de tomate
5. Valorisation des déchets
I. Installation de la culture :

1. Mise en état des serres:


La mise en état des serre est
obligatoire pour bien préparer à la
campagne suivante.
I. Installation de la culture :
2. Préparation du sol:
- Nettoyage du terrain :
Eliminer tous les débris de la culture
précédente.
- Arrachage :
Réaliser en différent parties.
- Aération du sol :
Réaliser mécaniquement par une sous-
soleuse.
I. Installation de la culture :

3. Confection des bilons:


L’opération se fait à l’aide d’une
billonneuse qui a pour rôle le traçage des
billons.
I. Installation de la culture :

4. Installation des rampes:


Ces rampes sont de type T-tape, elles sont
installées de telle façon à avoir deux rampes
par billon, notant que le goutteur est orienté
en haut pour éviter le bouchage.
I. Installation de la culture :

5. Installation du paillage plastique


C’est une opération qui consiste à
recouvrir les banquettes avec un film
plastique noir en polyéthylène.
Il est recommandé de couvrir les inter-
billons par un paillage blanc.
I. Installation de la culture :

4. Epandage du fumier :
Consiste à apporter du compost
organique au sol, d’une part pour
enrichir le sol par la matière
organique et d’autre part pour
améliorer la structure du sol.
I. Installation de la culture :

5. Plantation :
Elle se fait en mottes et les trous de
plantation sont confectionnés à une
hauteur de la motte pour que le
collet reste sain.
II. Technique d’entretien

1. Palissage :
La ficelle du palissage est enroulée
autour des crochets qui sont suspendues
sur le fil de palissage. En bas de la
plante, on fixe la ficelle grâce à un
noeud qui aide les deux bras de la
plante à rester associer tout le long du
cycle.
II. Technique d’entretien

2. Ebourgeonnage :
Eliminer manuellement les bourgeons
axillaires qui naissent à l’aisselle des
feuilles, pour :
- Garder l’axe principal bien vigoureux.
- Economiser l’eau et les éléments
nutritifs.
- Obtenir un rendement précoce.
II. Technique d’entretien

3. Eclaircissage
Fixer un nombre de fruits par grappe et
supprimer le reste afin d’obtenir un bon
calibre et d’augmenter la précocité.
II. Technique d’entretien

4. Effeuillage
Enlever toutes les feuilles âgées,
jaunâtres ou apparemment malades au
voisinage du 1er bouquet
II. Technique d’entretien

5. Couchage
Spécifique pour la tomate, s’effectue
lorsque les parties apicales des plants
atteignent ou commencent à dépasser le
fil de fer.
II. Technique d’entretien

6. Pollinisation
Dans les abris serres les courants d’air
sont nuls, c’est pourquoi le pollen ne
peut pas être transporté par
l’intermédiaire du vent, donc on est
obligé d’utiliser les bourdons qu’ont
montré leur efficacité plus que les
abeilles.
II. Technique d’entretien

7. Récolte
La récolte commence au 9ème bouquet
floral, se fait manuellement, au moyen
d’une fois par trois jours selon les
conditions climatiques et suivant les
besoins du marché.
III. Irrigation

Exemple des doses selon les stades de la plante :


IV. Fertigation

Exemple des équilibres (N-P-K-Mg) selon les stades de la


plante :
V. Protection Phytosanitaire
1. Les maladies cryptogamiques :

1. Cladosporiose
Causé par le champignon Fulvia fulva, est
l’une des maladies foliaires les plus
destructives de la tomate.
V. Protection Phytosanitaire
1. Les maladies cryptogamiques :

2. Botrytis Cinerea
La pourriture grise est une maladie
cryptogamique, qui peut rester viable
pendant une longue durée.
V. Protection Phytosanitaire
2. Les maladies bactériennes :

1. La moelle noire
Cette maladie bactérienne, apparaît
comme une tendance a l'éclatement des
tiges, ainsi qu'à une pourriture noirâtre de
la moelle.
V. Protection Phytosanitaire
1. Les maladies virales :

1. TYLCV
est un virus très particulier il cause le
ralentissement de la croissance,
jaunissement des folioles avec des fruits
petits, il provoque l’enroulement des
feuilles et le rabougrissement des plantes
infectée.
V. Protection Phytosanitaire
1. Les ravageurs :

1. Tuta absoluta
Les attaques peuvent subvenir à n’importe quel
stade de développement des plantes depuis le
semis jusqu’à leurs complet développement, la
jeune larve pénètre l’intérieur des fruits, des
feuilles ou des tiges en formant des mines et des
galeries à l’intérieur desquels les larves
accomplissent leur développement.
III. Station de conditionnement
1. Réception :

• Estimation de récolte
• L’arrivage de la marchande
pesage/étiquetage
• Pont bascule oui stock
• Déchargement
• Contrôle qualitatif (Agréage)Conforme

non Retour
2. Conditionnement

• Planification
• Versement Vrac Cercla Refroidisse
ge ment
• Lavage/séchage/calibrage
• Triage
oui Barquette
• Emballage (colis)
• Palettisation Conforme condition
oui
• Contrôle qualité
non triage Conforme non Refoul
e
IV. Technologie de fabrication du concentré de
tomate :
• Les tomates parvenues à maturité sont cueillies à la main, placées dans
des caisses.
Caractéristiques de la tomate destinée à la transformation :
• pH
• Couleur du fruit
• Extrait sec
• Pectines
• L’acidité
Reception et stockage de la tomate :
Lavage
Rinçage
Triage
Broyage et extraction de jus :
• Les tomates lavées sont comprimées entre 2 rouleaux de manière à
faire couler le liquide des loges du fruit.
• Le mélange obtenu passe à travers un tamis rotatif pour séparer le
liquide des parties solides de la tomate.
• Les tomates débarrassées de leurs graines sont envoyées au broyeur
qui assure le concassage.
Préchauffage :

• Il a pour rôle de faciliter la séparation de la peau et de maîtriser les


propriétés physico-chimiques du jus.
• Cold break qui consiste à un broyage à température ambiante suivi
d'un préchauffage à 60°C.

• Hot break qui consiste à porter les tomates immédiatement après


leur broyage à la température de 90 à 95°C pendant un temps très
court (15s).
Tamisage et raffinage :
• Une série de tamis et des pales tournant à grande vitesse, le jus est
forcé à travers les perforations du tamis pour retenir les particules les
plus grosses.
• Le jus de tomate raffiné est concentré par évaporation sous vide
partielle dans des évaporateurs à multiples effets.
• Après cuisson, le produit passe dans une citerne de récupération, puis
il est chauffé à une température de 80 °C.
Remplissage :

• Les boites et les bocaux sont


soumis à un jet de vapeur afin de
les nettoyer et de les chauffer. Le
remplissage s’effectue par une
remplisseuse où la quantité du
produit injecté varie selon le
format de l’emballage.
Capsulage :
• C’est la fermeture des bocaux à l’aide d’une capsuleuse. Pour les
boites on parle de sertissage et l’appareil utilisé est la sertisseuse.
Pasteurisation :
• La pasteurisation se déroule dans un pasteurisateur constitué de deux
parties :
• Une partie chaude où la température est de 90 à 95 °C ;
• Une partie tiède où la température est de 50°C, cette partie permet
d’éviter le choc thermique résultant du passage de 90°C à la
température de refroidissement.
• Le temps de séjour du produit ne dépasse généralement pas 20 min.
• Refroidissement :
Les bocaux entrent dans un refroidisseur où ils sont soumis à des
douches d’eau froide à une température de 18 à 25 °C.
• Séchage :
A la sortie du refroidisseur plusieurs séchoirs assurent le séchage des
boites et des bocaux.
• Paléage :
Les boites et les bocaux sont rangés dans des palettes en carton, puis
transportés vers l’étiquetage.
Etiquetage et codage :

• Les étiquettes sont collées sur les bocaux par une étiqueteuse. Puis, à
l’aide d’une imprimante, on note la date de production et de fin de
consommation sur le couvercle.
• Mise en barquette, Stockage et livraison.
V. Valorisation des déchets
la peau de tomate transformée en bioplastique
• La peau de tomate est riche en cutine. Et avec la cutine on peut faire
des bio-plastiques, notamment des laques. Plusieurs travaux de
recherches et les premiers essais à l'échelle industrielle sont en cours
pour exploiter ce gisement alternatif aux produits pétroliers.
Extraction de la cutine
1. Collecte des déchets de tomates
2. Séchage des déchets
3. Broyage des déchets
4. Extraction de la cutine
5. Filtration et évaporation
6. Purification de la cutine
7. Analyse de la cutine
Production du bio-laque:
1. Purification de la cutine
2. Préparation de la solution de
bio-laque
3. Préparation de la boîte de
conserve
4. Application du bio-laque
5. Durcissement du bio-laque

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