Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
• Matière sombre
• Cosmologie newtonienne
• Cosmologie relativiste
• L’Univers primordial
• Le rayonnement de fond
Matière sombre dans les galaxies et amas
(doit être tronqué à grande distance pour éviter une masse infinie)
Matière sombre dans les galaxies et amas - 3
+ matière sombre
(bleu)
orange : lissage de
la matière visible
→ incompatible
avec le bullet
cluster
Cosmologie newtonienne
Le principe cosmologique
Pour pouvoir, à partir d’observations de notre portion d’Univers, tester
des modèles représentant l’Univers dans son ensemble, il faut faire
l’hypothèse que notre région est représentative de l’Univers
→ on suppose que n’importe quelle partie suffisamment grande de
l’Univers est représentative de l’Univers dans son ensemble
Modéliser l’Univers
• A partir du principe cosmologique, on peut donc tenter de modéliser
l’Univers
• Énergie totale :
[k] = L–2
Cosmologie newtonienne - 6
(1)
• Redshift :
Cosmologie newtonienne - 8
• Mr = constante → ρ r3 = constante
• Loi de Hubble :
avec
Cosmologie newtonienne - 10
• Paramètre de densité :
Valeur actuelle :
Cosmologie newtonienne - 12
– pour la matière : wm = 0
– pour la radiation : wrad = 1/3
• 1946 : Gamov propose que tous les éléments chimiques ont pu être
synthétisés lors d’une phase très chaude et très dense de l’Univers
→ article Alpher, Bethe, Gamov (ApJ, 1er avril 1948) (= αβγ)
L’état stationnaire
Ces différents problèmes + l’idée d’un commencement de l’Univers
conduisent Gold, Bondi et Hoyle à proposer une alternative au modèle
de Gamov
→ théorie de l’état stationnaire (Gold, Bondi & Hoyle, 1948)
basée sur le principe cosmologique parfait : l’Univers apparaît le
même en tous lieux et tous temps
Mais les galaxies s’éloignent les unes des autres
→ création continue de matière pour conserver ρ constant
(~ 1 atome de H par m3 par milliard d’années)
→ tH ne donne plus l’ordre de grandeur de l’âge de l’Univers, mais de
la création de matière
Le modèle du Big Bang - 3
→ T0 = 2.725 ± 0.002 K
Spectre du CMB (COBE)
Le modèle du Big Bang - 7
L’ère de la radiation
et :
La nucléosynthèse primordiale
(1) t ~ 10−4 s ; T ~ 1012 K
• L’Univers contient une « soupe » de photons (γ), électrons (e−),
positrons (e+), neutrinos électroniques et muoniques et leurs
antiparticules , plus une petite fraction de protons et
neutrons (~5 pour 1010 photons), constamment transformés l’un en
l’autre par les réactions :
Le modèle du Big Bang - 12
(2) t ~ 1 s ; T ~ 1010 K
• Les taux de réactions (50) à (52) diminuent fortement car :
− l’énergie moyenne des neutrinos est devenue trop basse pour qu’ils
participent à ces réactions
− peu après, l’énergie moyenne des photons, kT, descend sous 1 MeV,
seuil pour la création de paires électron-positron par la réaction :
γ → e− + e+ ; d’où diminution considérable du nombre d’ e− et e+
• À ce moment, le rapport nn / np donné par (53) est de 0.223
• Lorsque T = 1010 K, 4He devient stable mais est inaccessible car
l’étape obligée 2H reste instable tant que T > 109 K
→ les neutrons restent libres et le rapport nn / np continue à baisser par
la réaction de désintégration des neutrons
Le modèle du Big Bang - 14
et :
Le modèle du Big Bang - 15
L’origine du CMB
• Dans l’Univers jeune, la diffusion des photons par les électrons libres
− rendait la matière essentiellement opaque
− maintenait les photons en équilibre thermodynamique avec la matière
• Après ~ 400 000 ans, la température a décru jusque ~ 3000 K
→ les électrons se combinent avec les noyaux pour former des atomes
neutres : époque de la recombinaison (terme bien inapproprié)
→ l’opacité chute → les photons sont découplés de la matière
→ les photons de CMB que nous observons sont ceux qui ont été
diffusés pour la dernière fois à cette époque, ils proviennent de la
surface de dernière diffusion (sphère centrée sur l’observateur, au
redshift z ~ 1000)
Cosmologie relativiste
Équation de Friedmann-Lemaître
• Conséquence du principe cosmologique :
L’Univers est homogène à grande échelle
• On le suppose également isotrope à grande échelle
→ on obtient une forme simple des équations d’Einstein de la
relativité générale :
(54)
La constante cosmologique
• En 1917, Einstein se rend compte que ses équations n’ont pas de
solution statique
Or, l’expansion de l’Univers n’avait pas encore été découverte
→ il modifie les équations en ajoutant une terme contenant la
constante cosmologique Λ (qui a un effet répulsif et peut
contrebalancer l’effet attractif de la gravitation) :
L’énergie sombre
• À la fin des années 1990, les observations de supernovae lointaines
semblent indiquer une accélération de l’expansion, qui réhabilite la
constante cosmologique, associée à une forme inconnue d’énergie,
baptisée énergie sombre
• On définit une densité de masse équivalente pour l’énergie sombre :
avec
Cosmologie relativiste - 6
on obtient : q0 = −0.60
→ l’expansion de l’Univers est actuellement accélérée à cause de
l’énergie sombre
Cosmologie relativiste - 7
• Remarques :
(1) Les éq. obtenues dans la cosmo. newtonienne restent valables
(2) Lorsque Λ ≠ 0, la courbure et l’accélération ne sont plus
univoquement couplées
• Comme
l’expansion de l’Univers a d’abord été dominée par la radiation, puis
par la matière et, enfin, par l’énergie sombre
• La courbe verte
correspond au
modèle d’Einstein –
de Sitter
• La courbe rouge
correspond au
« nouveau modèle
standard »
Cosmologie relativiste - 9
Distance propre
• La distance propre entre deux événements est la distance mesurée
dans un référentiel dans lequel ces deux événements sont simultanés
• Si nous observons un objet, sa distance propre mesure donc la
distance à laquelle il se trouve aujourd’hui, et non à l’instant où il a
émis la lumière que nous observons
• Sa distance propre à un autre moment est donnée par :
Distance de l’horizon
• Plus le temps s’écoule, plus les photons émis ont le temps d’arriver
jusqu’à nous
• Comme l’âge de l’Univers est fini, il existe à tout instant une distance
maximale à laquelle un objet peut être observé : l’horizon
Distance de luminosité
• La distance propre n’est pas utile à l’observateur, qui ne dispose pas
de « règles quadrillant l’espace » pour la mesurer
• Supposons que l’on mesure un flux F pour un objet de luminosité L
La distance de luminosité dL est définie en supposant que la dilution
géométrique est donnée par la loi en inverse du carré de la distance
• La figure indique le
diamètre angulaire θ d’une
galaxie, en unités de H0 D/c,
en fonction du redshift, pour
différentes cosmologies
• Contrairement au cas d’un
Univers euclidien statique, θ
ne diminue plus aux hauts z
(l’Univers agit comme une
sorte de lentille
gravitationnelle)
Cosmologie relativiste - 15
• La figure montre m − M en
fonction de log z, pour h0 = 0.71
et différentes valeurs de Ωm,0 et
ΩΛ,0
• La relation est linéaire aux bas
redshifts, puis s’incurve et
dépend de Ω0
→ moyen de déterminer Ω0
Cosmologie relativiste - 16
L’âge de l’Univers
L’âge de l’Univers peut être calculé à partir de H0, Ω0 et Λ0
• A très haute T°, les réactions (74) et (75) se produisent au même taux
dans les deux directions
L’Univers primordial – 7
Figure :
Spectre
WMAP
après 6
ans de
mesures
Le rayonnement de fond - 12
• Le 1er pic correspond à une région de grande étendue qui a juste atteint
sa 1ère compression maximale au moment du découplage tdec
• Le 1er creux correspond à une région plus petite, qui a commencé à
osciller plus tôt (quand sa taille devint < horizon) et, oscillant plus
rapidement, atteint δT = 0 au moment du découplage tdec
• Le 2e pic correspond à une région encore plus petite, qui a commencé
à osciller plus tôt, a oscillé encore plus vite, est passée par son 1 er
maximum de compression et a atteint sa raréfaction maximale à tdec
• La hauteur plus importante du 1er pic (compression) par rapport au 2e
(raréfaction) vient du biais en faveur de la compression causé par les
concentrations de matière baryonique, entraînées par la matière sombre
(qui a commencé à se rassembler plus tôt vu l’absence d’interaction
avec la radiation)
→ la hauteur relative des 2 premiers pics permet de mesurer Ω
Le rayonnement de fond - 13
• La hauteur
comparable des
pics 2 et 3 indique
que la matière
sombre exotique
domine largement
la matière
baryonique
Le rayonnement de fond - 14
• Cosmologie newtonienne
• Cosmologie relativiste
• L’Univers primordial
• Le rayonnement de fond
Fin du chapitre…